Éden:
Les gens autour de vous ne vous verrons jamais de la même façon. Certaines personnes seront capables de voir ce que vous valez vraiment, d'autres ne prendront même pas la peine de vous regarder.
Il faisait parti de ce genre de garçons. Ceux qui ont trop de fierté, le genre de garçon qui ne regardait pas les filles comme moi. J'étaie peut être pas assez jolie. Pas assez cool. On simplement juste pas assez quelque chose. Mais il a fallu d'une soirée pour que tout ce dont je pensai auparavant change complètement. Des fois il faut une seconde, ou une minute. Pour moi, un regard a suffit.
Je n'était jamais tombé amoureuse parce que je trouvais que cela ne servait à rien. Mes amies se déchiraient le cœur pour des garçons qui n'en valaient pas la peine. Je les voyais pleurer dans mes bras. Sachez que je trouvais ça ridicule de pleurer pour un homme indigne. Mais je gardais tout cela pour moi. Certainement parce que je n'avais aucune expérience en amour... Donc exposer mon avis sur le sujet aurait été honteux.
Sauf que je n'oublierai jamais jour où je l'ai rencontré. Le soir de nouvel an.. Ma mère était affreusement stressé à l'idée que le plat ne plaise pas aux invités. Elle courait dans la maison en long et en large. Lorsque la sonnette eu retentit. Elle s'est alors précipité dans l'entrée accueillir tout le monde. J'avais attendu environ un quart d'heure sur mon canapé lorsqu'il est arrivé. Je tenais une flûte de champagne que j'étaie à deux doigts de laisser se renverser au sol. Il avait les cheveux bruns, coiffé au gel en spray je suppose. Une veste très chic et un pantalon serré. Sa chemise collait à ses abdos.
Vous pensez certainement que la scène devait être parfaite. Un jeune brun aux yeux bleus dressé devant moi. Eh bien oui. Je crois que c'était magnifique. Mais je pense sincèrement que j'aurai préféré ne pas le rencontrer. Il a été source de beaucoup trop de problèmes. Surtout le jour où il est parti...
Aujourd'hui, ca va bien faire trois ans que je ne l'ai plus revu. Et désormais je comprends les larmes de mes amies. La seule différence, je n'ai pas pleuré pour quelqu'un d'indigne.
|