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Poésie Française
Par Periphrase
Harry Potter  -  Général  -  fr
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Chapitre 1

Bonjour à tous !

 

Voici ma nouvelle fiction. Si vous suivez Rancœur d’une pierre précieuse, vous risquez d’être surpris(e) :  le sujet est ici plus léger, dans un genre totalement différent. Et puis… c’est un Dramione (à venir)

J’espère que vous aimerez…N’hésitez pas à me partager vos impressions ;)

La suite viendra prochainement… je m’accorde une petite semaine pour l’écrire!

 

Bonne lecture!

 

 

Si Drago Malefoy ignorait, en deuxième année, que Goyle savait lire, il avait constaté à ses dépends que l’intérêt de ce dernier pour la lecture s’était accru au fil des années. Voilà peut-être pourquoi il se retrouvait là, la veille de son anniversaire, à attendre désespérément que son garde du corps personnel daigne sortir de sa nouvelle antre : la bibliothèque de Poudlard. D’abord étonnés, puis totalement pris au dépourvu, les élèves de Poudlard, qui avait toujours vu en Goyle un grand benêt un peu gauche, s’étaient finalement habitués à sa nouvelle image d’érudit. Il n’était donc plus rare, en sa septième et dernière année, que le nombre de livres empruntés par Gregory Goyle égale presque celui d’Hermione Granger, Préfète en Chef de son état.

 

 

Et cela, Drago Malefoy ne pouvait le tolérer.

 

 

Il lui était difficile d’expliquer clairement pourquoi, mais  la simple pensée que Goyle soit sur un pied d’égalité avec Granger, ne serait-ce que pour un motif aussi futile qu’un nombre de livres emprunté, le mettait hors-de-lui.

 

 

Si Drago Lucius Malefoy, premier du nom, n’y était jamais parvenu, le fait qu’un crétin tel que Goyle en soit capable était tout bonnement impensable.

 

 

Aussi vit-il rouge quand, excédé par l’attente qui se prolongeait un peu trop à son goût chaque soir, il entra brusquement dans la bibliothèque, arrachant une moue désapprobatrice à Mme Pince, et faisant sursauter deux élèves à une table voisine. Deux élèves qu’il aurait reconnu entre mille : Hermione Sang-de-Bourbe Granger et Gregory Putain-de-Traître Goyle. Depuis que celui-ci fréquentait la bibliothèque, l’animosité du Prince des Serpentards envers lui s’était brusquement développée, jusqu’à se muer, parfois, en haine.

 

 

Aussi inexplicable qu’ineffaçable, la haine qu’il éprouvait envers Goyle s’apparentait de plus en plus à celle qu’il avait ressenti, autrefois, pour Potter.

Mais si cet imbécile balafré les avait rapproché pendant la Guerre en sauvant –encore une fois- le monde, quelque chose lui soufflait qu’une telle réconciliation entre lui et Goyle serait impossible. D’une part parce qu’on avait rarement vu un homme ayant moins l’étoffe d’un héros que Goyle, et d’autre part  parce que, au fond de lui-même, Drago avait le sentiment qu’entre eux, quelque chose de considérable s’était brisé : la confiance.

 

 

Qui aurait cru que la quête de savoir -aussi soudaine qu’inespérée- de Grégory Goyle fragiliserait une amitié si longue ? Personne, et surtout pas les principaux intéressés.

 

--------------------------------------------------------------------------

 

S’il était devenu un occupant quasi-permanent de la bibliothèque, Goyle n’en restait pas moins, d’en l’absolu, un être très stupide : ainsi, dans une vaine tentative de dissimulation aux yeux glacés du fils Malefoy, il se replongea dans la lecture d’un vieux grimoire poussiéreux, comme si de rien n’était. Poussière qui le fit éternuer de façon tonitruante, rappelant ainsi aux autres occupants de la bibliothèque sa présence. Y compris à celui qu’il cherchait à éviter à chaque fois qu’il s’y rendait…

 

-Tiens… Salut, Drago, tenta-t-il d’une voix mal-assurée.

 

 

Comme on pouvait s’y attendre, sa prise de parole fit l’effet d’une bombe : Drago Malefoy explosa littéralement de rage.

 

 

-Salut ? SALUT ?! Une demi-heure que je t’attends dans le couloir, sombre crétin ! Et ça fait deux semaines, deux putain de semaines que ça dure ! Et, pour couronner le tout, si j’attends tous les soirs, c’est parce que tu lis. Que tu lises, soit. MAIS POURQUOI A LA TABLE DE GRANGER ????! Tu complotes, tu pactises avec l’ennemi et ça ne te fait RIEN ?! Arrête de lire des vieux grimoires poussiéreux : c’est une quête vaine, tu resteras toujours un idiot. Un putain d’idiot ! Tu as la possibilité – et l’honneur, sois en conscient- de passer ton temps avec moi, et tout ce que tu trouves à faire, c’est de te fourrer à la bibliothèque AVEC UNE SANG DE BOURBE ?! Bravo Gregory, tu honores le blason des Serpentards. J’aimerai d’ailleurs ajouter que…

 

 

-Tu n’as pas l’impression de te répéter au fil des ans, Malfoy ?

 

-Ferme la Granger.  Je n’ai pas pour habitude d’être interrompu par des êtres inférieurs.

 

 

Etonnamment, ce ne fut pas la voix outrée de la Gryffondor qui lui répondit, mais une voix masculine qui, en l’espace de quelques secondes, semblait avoir considérablement gagné en assurance.

 

 

-Elle ne t’est en rien inférieure, connard !

 

 

Sous le choc, Drago Malefoy se tourna lentement vers Gregory Goyle, qui, – cette idée lui donnait envie de vomir- semblait l’avoir trahi au profit d’Hermione Granger, Préfète en chef,  meilleure amie du Sauveur National,  insupportable Miss Je-Sais-Tout, et - comme si ça ne suffisait pas- née Moldue. Celui-ci sembla amèrement regretter ses paroles, lorsque les yeux pâles du blond se muèrent en fentes glacées. Destructrices.

 

 

Très vite, Goyle renoua avec ses bégaiements habituels, et les quelques miettes d’aplomb qui lui restaient chutèrent prodigieusement alors que le blond le scrutait d’un air méprisant.

 

 

-Tu as choisi ton camp, on dirait. Félicitations, Granger, vous avez gagné un nouvel élément… J’ai malheureusement peur qu’il ne vous soit pas d’une grande utilité : comme tu viens de le remarquer, l’once de bravoure dont il peut faire preuve une fois par an s’évapore brusquement dès qu’on le fixe du regard... Affligeant.

 

 

Le visage fermé qu’affichait Granger en disait long sur ce qu’elle pensait du discours moralisateur de Malefoy. Aussi arqua-t-elle en sourcil étonné lorsque celui-ci reprit, d’un ton plus respectueux :

 

-Cependant, tu as trouvé, Goyle –je ne sais où, d’ailleurs- le courage de me tenir tête. C’est la première fois en sept ans que cela t’arrive : il faut donc fêter ça. Et puisque tu sembles être tombé sous le … charme… de notre amie Granger, tu n’as qu’à l’inviter, demain soir.

 

Devant le regard interrogateur de l’intéressée, il crut bon de préciser :

 

-Dans la Salle sur Demande... Enfin, Granger, ne me dis pas que tu n’as pas vu les affiches placées dans les salles communes ! Oui, c’est vrai, j’ai peut-être oublié d’en placer une chez les Gryffondors, tu m’en vois désolé. Estime toi privilégiée d’être la seule invitée de ta maison… En tant que cavalière de Grégory, bien sûr.

 

A cette insinuation, l’un comme l’autre rougirent. Ce fut néanmoins la jeune préfète qui se repris en premier, lorsqu’elle déclara d’une voix claire, après avoir échangé quelques chuchotements avec Goyle :

 

-Nous serons là, Malefoy. Merci de me tolérer à ta soirée… j’imagine quel sacrifice ce doit être. A demain, vous deux !, dit-elle en rangeant précipitamment ses affaires.

 

Les joues encore rouges, Goyle se jeta à sa suite, murmurant un « Merci, Malefoy » au passage. C’est ainsi qu’en moins d’une minute, le blond se retrouva seul dans la bibliothèque, faisant face à une Madame Pince courroucée.

 

-Ces élèves ingrats ont oublié l’un de leurs torchons sur la table. Et dire que je les pensais respectables… Vous serez aimable de le jeter avant de sortir, jeune homme. Après tout, j’ai l’impression que c’est vous qui avez fait déguerpir ces deux élèves généralement assidus et exemplaires… Je n’aime pas vos manières, vous savez, ajouta-t-elle d’une voix dure. Tout comme je n’aimais pas celles de votre père.

 

Le blond contracta les poings à l’évocation de son défunt père. Mais il avait appris à ses dépends que tenter de venger la mémoire de ce dernier, menait généralement à de longues heures de retenue. Voulant profiter pleinement de ses dix-sept ans, il s’abstint donc de tout commentaire, et se saisit docilement des parchemins éparpillés sur le bureau.

 

 

Ses yeux gris acier s’écarquillèrent quand il découvrit ce que Granger et Goyle faisaient VRAIMENT quand ils se retrouvaient. Si des recherches approfondies sur l’une des nombreuses révoltes des gobelins ne l’aurait pas étonné, de la part de son ami comme de celle de la Gryffondor, Drago Malefoy n’aurait en revanche jamais pu concevoir que le Serpentard s’intéresse à la POESIE FRANCAISE. Le titre de la liasse de parchemins, encadré soigneusement, prouvait néanmoins que l’association des mots « littérature » et « Grégory Goyle »  était possible. Sur la table de bois vernie, s’entassaient ainsi deux piles de poèmes. L’une, à l’écriture un peu brouillonne, appartenait de toute évidence au Serpentard. Sur la seconde, impeccablement pliée, il reconnut l’écriture terriblement scolaire de Granger. Un paragraphe –ou peut-être disait-on strophe, en poésie, mais ses connaissances dans ce domaine étaient limitées- était entouré avec application. Curieux, le blond s’empressa de le lire.

 

 

« Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête... »

 

 

Le nom inscrit quelques lignes plus bas – un certain « Arthur Rimbaud » - ne lui disait absolument rien. Néanmoins, ces quelques lignes, bien que Moldues, lui donnèrent une idée improbable. Granger ne savait pas ce qu’elle risquait en laissant traîner de telles feuilles, à la vue d’un Serpentard. Et pas n’importe lequel.

 

 

Soudainement, ledit Serpentard avait très hâte d’être le lendemain. Parce qu’il avait, enfin, trouvé le moyen de faire payer Goyle.

 

 

Il sourit à Madame Pinte alors qu’il emportait les poèmes dans son sac. Peut-être pourraient-ils lui servir ? Dans tous les cas, alors qu’il élaborait des plans plus machiavéliques les uns que les autres, Drago Malefoy eut le sentiment qu’il ne s’était pas senti aussi bien depuis des semaines.

 
 
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