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au 31 Mai 21 :
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Par amour je te vengerai
Par Ya-chan
Pèle-Mèle  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
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Chapitre 1

Michael cligna plusieurs fois des yeux avant de les ouvrir entièrement. Il promena son regard autour de lui et constata qu'il n'était plus au musée mais dans une pièce aux murs blanc cassé. Des lits vides étaient alignés les uns à côtés des autres, comme dans un dortoir. Chacun avait sa propre commode/armoire. Je suis où là... ?  Le noiraud voulu se redresser quand une douleur vive le lança au niveau du cou. Il porta une main espérant dans son geste que cela calmerait la douleur.
« T'es enfin réveillé. » Le garçon dévisagea l'homme adossé contre la porte, une de ses jambes repliée contre celle-ci. Il fixait longuement ce qui semblait être sa montre. Michael l'examina des pieds à la tête, cheveux blonds vénitiens tirant sur le roux, une taille moyenne pour un jeune homme. Lorsque le garçon releva la tête, il vit une paire des yeux gris, éteints. Michael se sentit mal-à-l'aise tout d'un coup.
-       « Enfin réveillé » ? répéta-t-il. Pourquoi ? J'ai dormir combien de temps ?
-       Je t'ai trouvé vers 15h... Et il est déjà 18h43, lâcha le jeune homme.
-       Quelle précision, ne pu s'empêcher de répondre Michael.
-       Je sais.
Sa réponse quelque peu sèche mit Michael un peu plus mal à l'aise. Qui plus est ce visage il l'avait déjà vu. Mais où, impossible de s'en souvenir pour l'instant. Sa tête tournait trop.
-       Je suis où sinon ? demanda-t-il.
-       Dans une infirmerie.
-       Qui se trouve... ?
-       A l'académie magique d'Amestris.
L'infirmerie ? Elle n'est pas comme ça d'habitude elle est beaucoup plus colorée. Y a des tags partout normalement. Je l'sais parce que c'est moi qui suis obligé de les nettoyer.
-       Je t'ai trouvé dehors, devant la grande porte. T'étais par terre, inconscient, et rempli de sang, m'informa-t-il dégageant les rideaux pour ouvrir la fenêtre. Et mon âme charitable t'a amené ici. Bon, c'est aussi parce que tu faisais peur aux passants, ne s'empêcha-t-il de préciser.
Michael sembla blasé un instant, ne sachant comment réagir. Quand il tilta.
-       Rempli de sang ?
-       Finalement rempli de sang c'est faible. Tu nageais dedans plutôt. Si tu vois ce que je veux dire, rectifia-t-il en ouvrant cette fois-ci la fenêtre.
« Ah... donc ça explique pourquoi je me retrouve en caleçon », acquiesça-t-il en secouant la tête. C'est à ce moment là qu'il prit conscience d'une chose. « Purée, qu'est-ce que je fous en slip ?! » Michael plongea la tête la première dans ses draps, espérant ainsi cacher la vue de son corps à l'autre inconnu. Le roux soupira apparemment blasé par sa réaction et s'assit sur le bord du lit.
-       T'es aussi pudique ? ricana-t-il.
-       La ferme ! Tu dois être gay pour m'avoir déshabillé ! hurla Michael.
-       Que- Mais je t'ai pas déshabillé ! bégaya l'autre.
-       Alors comment se fait-il que-
-       Ce n'est pas moi ! coupa son interlocuteur visiblement énervé.
-       N'empêche que t'as pas nié quand j'ai dit que tu étais gay, fit remarquer Michael en souriant malicieusement.
-       Je ne le suis pas !
-       Ouais bien sûr !
-       Dites, ça crie beaucoup ici...
Ils se retournèrent en même temps vers une jeune fille qui venait d'entrer. Elle avait de long cheveux violets et de grands yeux orangés.
-       Ah, Sarah, dis à cet imbécile que c'est toi qui l'as changé.
Le dit imbécile regarda la nouvelle venue et la fixa longuement en se demandant ou est-ce qu'il l'avait déjà vu. Sarah lui affirma que c'était bien elle qui l'avait changé, étant l'infirmière de l'académie. Michael rougit en la remerciant.
-       Au fait Evan, Alexandre est en bas, il t'attend, déclara la jeune fille en regardant le rouquin qui peiné à se calmer après l'humiliation qu'il venait d'écoper.
-       Okay merci.
Evan se leva et sortit sans plus attendre. Voyant qu'il était parti Michael ressortit la tête de dessous sa couverture et vit Sarah se diriger à son tour vers la sortie.
-       Il s'appelle Evan donc ? demanda Michael avant qu'elle ne l'a franchisse. Ce mal élevé est parti avant de n'avoir pu se présenter.
-        Oui. Evan Casal, lui sourit-elle.
-       Casal... répéta Michael pour lui-même.
 
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-       Ah bah enfin t'es là ! rouspéta Alexandre
-       Exagère pas, t'es là que depuis deux minutes, lui répondit Evan en lui administrant une pichenette sur le front.
Alexandre se frotta le front comme un chat, étrange habitude chez lui. Evan le regarda et afficha un petit sourire. Quinze ans, blond aux yeux orange, Alexandre faisait une tête de moins que lui. Son visage était quelque peu efféminé mais les filles trouvaient ça « Troooop mignoooon !~ ».
Il était le frère jumeau de la princesse du royaume d'Amestris. Etant un garçon, il aurait dû succéder au trône seulement il avait refusé et avait cédé sa place à sa sœur. Malheureusement tout ce qui importait la jeune fille était le bien-être de son frère. Le royaume était donc quelque peu laissé de côté, et dépouillé de toutes ses richesses par la princesse. L'étendu du royaume d'Amestris n'était plus que misère et désolation. Évidemment, s'ils avaient pu les habitants se seraient enfuis, seulement pour sortir du pays il fallait obtenir un des passeports de la Garde Royal. Passeport délivré qu'aux personnes de haut rang. Les pauvres paysans étaient donc condamnés à vivre dans la pauvreté et par conséquent, à mourir de faim.
-       Bon on y va ? Je n'ai pas tout mon temps moi, bougonna le prince.
-       Ouais ouais on y va ! sourit Evan en prenant la tête de son ami d'une main pour le faire avancer.
 
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J'ouvris les yeux doucement ma tête tournant atrocement. Je regardai autour de moi, ne voyant que des murs blancs. Et des lits, blancs aussi. Je devais être dans une infirmerie ou dans un hôpital, ce qui expliquerait tout ce blanc. Je reposai docilement ma tête sur l'oreiller, fermant les yeux pour me calmer l'espace d'un instant.
Quelqu'un toqua à la porte. Je réussis à sortir un « Oui ? » mais il sonna vraiment faux. Une jeune fille aux longs cheveux violets et aux yeux orange entra dans la pièce. « Ça va mieux ? », me demanda-t-elle. Si ça allait mieux ? Je fus prise de nausée tandis qu'un marteau s'amusait à tambouriner dans ma tête. « Tiens, ce sont des médicaments, ça te soulagera. » Elle me donna deux, trois gélules, je ne su pas trop, ma vision était assez trouble. D'un geste je les avalai, même si je détestais ça. Mais l'effet fut presque immédiat. Je me sentais déjà beaucoup mieux. « Tu devrais manger un peu, histoire de reprendre des forces. » me conseilla-t-elle en posant un plateau sur mes genoux. Des pommes de terre, de la viande, de l'eau, des fruits, un yaourt... J'imaginai qu'on devait déjà être au déjeuner ou au diner. Je la remerciai et commençai à piquer une des pommes de terre avec ma fourchette.
-       Merci. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandai-je
-       Eh bien, tu as perdu connaissance après qu'un des garçons de l'académie t'es rentré dedans. La magie de ce garçon à provoqué quelques dégâts mais rien de bien grave, je te rassure. Seulement il était très énervé et quand il l'est il ne se contrôle plus. En te rentrant dedans sa magie s'est activée toute seule et tu t'es évanouie. m'expliqua-t-elle.
-       Je ne suis pas sûre d'avoir tout bien suivi.
Voyant que je ne fus pas du tout rassurée, elle poursuivit.
-       En gros tu as été victime d'un sort involontaire puissant qui a provoqué ton malaise. Et quelques brûlures au niveau de tes épaules, là où il t'a touchée principalement.
Je baissai mon haut au niveau des épaules et vis en effet qu'il y avait quelques pansements.
-       Et ton ami va bien au fait, m'apprit-elle.
-       Mon ami ? questionnai-je perdue.
-       Oui, Michael.
-       Je ne connais pas de Michael, répondis-je.
-       Mais si, vous étiez ensemble quand on vous a trouvé ! Un...un garçon avec des cheveux noirs et-
Michael... L'ex-princesse qu'on avait vue l'avait appelé comme ça. Puis je me souvins effectivement qu'il avait des cheveux noirs.
-       Et ses vêtements étaient pleins de sang et... s'agita-t-elle.
-       Je crois savoir de qui vous parlez, l'arrêtai-je.
-       Oh.
Elle se calma.
-       Bon, je vais y aller, finis ton repas calmement.
-       Oui, merci...
Sarah sortit en fermant la porte derrière elle, laissant la jeune fille seule dans ses pensées.
 
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Michael descendit les marches à vive allure. Arrivé au rez-de-chaussée, il regarda dans chaque direction visiblement à la recherche d'une personne bien précise. Au loin il aperçut de longs cheveux violets. Il se plaça devant la soignante brutalement.
-       Mademoiselle Sarah !
La jeune infirmière sursauta.
-       Ah, euh, oui Michael ? Tu m'as fait peur, soupira-t-elle.
-       Désolé. C'était pour vous dire que j'ai remarqué que le calendrier dans l'infirmerie n'a pas été changé depuis environ...trente ans je crois.
-       Et c'est pour ça que tu me fais une telle frayeur ?
-       Non désolé, je cherche quelqu'un. Et comme je vous ai aperçu dans le hall j'ai tenu à vous en informer.
-       Je vois. Mais pourtant je croyais l'avoir changé pour le nouvel an ! Quelle est la date ? demanda-t-elle interloquée
-       Cinq cent quatre-vingt-trois.
-       Ah mais non c'est la bonne date ne t'inquiète pas !
La violette contourna l'adolescent et continua sa route.
-       Comment ça la bonne date ? Mais non on est en six cent treize ! protesta-t-il décontenancé.
-       Nous sommes en cinq cent quatre-vingt-trois, Michael, le reprit-elle avec un petit air blasé. Tu veux que je t'examine ? Ton état a dû laisser des séquelles à propos de ta mémoire.
-       Non... refusa-t-il. Non c'est bon merci...
-       D'accord.
 
Sarah repartit laissant Michael dans un état second. Il sembla réfléchir pendant un long moment. Il baissa la tête, son corps tremblant légèrement. D'un coup il la releva et se mit à rire à gorge déployée. Tout le monde dans la salle se retourna vers lui.
-       AHAHAHAHA ! Voilà ! Je l'ai enfin ma grande histoire de looser !! s'écria-t-il.
Et il continua à rire.
-       C'est évident ! Je suis dans le passé !! Ahahaha !
-       Bien joué Einstein et comment on compte retourner dans le présent ? le coupa une voix.
Michael leva les yeux et se retrouva face à face avec la fille du musée.
-       Toi ! cria l'étudiant.
-       Moi ? répliqua la voleuse.
-       On va rejouer à ce jeu ? dit-il exaspéré.
-       Pourquoi pas je trouve que c'est sympa, ça fait passer le temps et puis...
-       Qu'est-ce que tu fais ici ? coupa le garçon.
-       Ne commence pas à t'imaginer que je t'ai suivi. Ce n'est pas comme si je me trouvais ici par choix.
-       T'étais à côté durant le transfert donc j'imagine que tu as atterri ici avec moi, déclara-t-il.
Un blanc s'installa entre eux. La jeune fille contempla ses chaussures et Michael réfléchit à comment s'en sortir en fixant le plafond.
-       Je suis désolée.
Il la regarda en affichant l'air le plus idiot qu'il avait en réserve.
-       Hein ? sortit le noiraud.
-       De t'avoir fait porter le chapeau, pour le vase.
-       Oh ça, lâcha-t-il. ... Un peu que tu dois l'être ! J'aurais pu ne jamais pouvoir retourner à l'académie ! réagit-il après que l'information ait monté au cerveau.
-       Hm.
-       Et qu'est-ce que j'aurais fait après ? continua-t-il. Le système scolaire de l'académie est différent de ceux des autres écoles !
-       Oui j'imagine.
-       Je me serai retrouvé à la rue, sans parents, ni maison et j'aurais fouillé les poubelles pour survivre !
-       Hm.
-       Et tout le monde aurait perdu toute estime de m-
Michael se prit un coup de poing dans le ventre, apparemment son interlocutrice n'en avait rien affaire des petits problèmes de ce gringalet.
-       T'as fini ?
-       Oui... réussi-t-il à articuler, le souffle coupé, plié en deux.
-       Bien ! Je suis contente de l'apprendre !  elle tendit une main amicale dans sa direction. Je m'appelle Shizuku, Sato Shizuku !
-       Moi... commença-t-il après avoir reprit contenance.
-       Michael Elton, je sais. Et ne commence pas à t'imaginer que je t'ai suivi pour le savoir, ne put-elle s'empêcher d'affirmer.
Elle lui sourit et il lui prit la main et la serra.
-       Je connais enfin ton nom ! rit le magicien.
-       Ouais.
Elle sortit une lingette hygiénique de sa poche, prise dans l'infirmerie, et s'essuya les mains sous les yeux hébétés de Michael.
-       Pourquoi tu me regardes comme ça ? T'as les mains moites j'te signale.
-       Okay on va faire comme si on avait rien vu hein, dit le brun en s'essuyant les mains sur son pantalon.
-       Sinon... Tu n'as pas d'idée pour nous sortit d'ici ? demanda-t-elle en jetant la lingette dans la poubelle la plus proche.
-       Oui, c'est facile. Alors tu continue tout droit puis tu prends la première à gauche, déclara-t-il. J'ai repéré la sortie en allant aux toilettes tout à l'heure, lui confia-t-il tout bas. En trente ans le bâtiment a bien changé !
-        Merci pour l'info... Mais je te parlais de sortir de cette époque.
-        Ah, ça ! Si j'ai bien compris on a atterrit ici à cause de la reine, donc on repartira d'ici grâce à la reine. Mais avant ça, je dois avoir une petite discussion avec une certaine personne...
Sur ces paroles il s'engagea vers la sortie, Shizuku lui emboîtant le pas.
 
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-       Au fait, comment ça se passe avec ta chérie ?
Evan et Alexandre étaient assis sur la terrasse d'un café à côté de l'académie. Chacun sirotait ce qu'il avait commandé, un café simple pour le roux et un chocolat chaud pour le blond. La terrasse était plutôt sobre. Le sol était fait de bois et une petite barrière blanche lui faisait le tour.
-       M-Mais arrête Evan c'est pas ma chérie, j-je vois pas du tout de quoi tu veux parler... rougit Alexandre.
-       Vous sortez ensemble et vous êtes, apparemment, amoureux. So : c'est ta chérie, conclu le rouquin.
-       S-si tu l'dis...
-       Mais bon t'es sûr que c'est pas du mytho ou un truc comme ça ?
-       Evan ! Pour la dernière fois ça ne l'est pas !
-       OK OK, j'ai rien dis, capitula-t-il les mains en l'air.
Il sourit à son ami et allongea ses jambes sur la chaise vide à côté d'eux.
-       Casal Evan !! cria une voix au loin.
Le jeune homme se redressa à temps pour voir le gars de tout à l'heure  bondir sur lui.
-       Que- Qu'est-ce que tu fais là toi !? s'écria-t-il soudainement.
-       C'est qui ? demanda le prince.
Michael avait sauté sur Evan mais se prit le poing du rouquin au dernier moment sur la figure. Michael s'envola par dessus la barrière et s'écrasa sur un passant. Shizuku s'approcha de l'endroit ou était tombé l'autre imbécile et le vit se faire frapper une seconde fois par un vieil homme. « Vaurien ! », cria ce dernier. Il poussa un gémissement à fendre l'âme avant de se relever en essayant de garder une certaine classe. « Raté », pensa Shizuku.
-       Quelle violence, fit-elle remarquer en se retournant vers le roux.
-       Tiens, c'est pas toi la fille sur qui je suis tombé tout à l'heure? Questionna Evan. Je me souviens de tes cheveux, continua-t-il.
-       Ça fait toujours plaisir de marquer les esprits. Et je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais tu ne devrais pas boire de café après dix-sept heure, c'est mauvais pour la santé et en plus ça t'empêche de dormir.
-       Merci bien, tu viens de me faire voir le monde d'un autre œil, répondit-il sarcastique.
Il finit son café d'une traite puis reporta son attention sur Michael qui venait de les rejoindre en empruntant les escaliers de la petite terrasse.
-       Regardez, en tombant je me suis fais une écharde, s'exclama le brun en mettant son doigt sous le nez de Shizuku.
-       Intéressant, jugea-t-elle en baissa sa main. Mais je te prierai de pas mettre ta main sale sur mon visage comme ça.
-       Cruelle... murmura-t-il en essayant d'enlever le minuscule bout de bois.
-       Qu'est-ce que tu veux ? cracha Evan, énervé qu'on l'ait attaqué de la sorte.
-       Ah ouais, t'es du genre à frapper d'abord et à poser les questions après, signala Shizuku plus pour elle-même.
Michael s'approcha de plus en plus d'Evan et le dévisagea de la tête au pied avant de lui demander :
-       Je sais que ça va te paraître bizarre mais quel âge as-tu exactement ? cria-t-il en le pointant du doigt.
-       Pardon ? demanda le roux. Pourquoi tu veux connaître mon âge ?
-       Réponds ! exigea Michael.
-       J'ai...quinze ans.
-       T'es né le 24 mai 568 ?
-       Ou...ais, répondit Evan en haussant un sourcil. Peut-être n'aurait-il pas dû préciser cette information, après tout on ne sait jamais.
-       Alors tu es bien Evan après tout ! s'enthousiasma Michael en prenant Evan dans ses bras.
-       Dis, je crois que ne devrais pas... commença Alexandre qui s'était juste contenté de regarder la scène qui s'était déroulée devant ses yeux.
-       Ne me touche pas !! hurla Evan en le repoussant violemment.
Michael se retint à la chaise pour ne pas tomber une seconde fois. Le jeune homme était essoufflé pour une raison inconnue. Il tremblait légèrement et son regard était indescriptible. On aurait dit de la mélancolie mélangée à un sentiment difficile à décrire. Alexandre se leva d'un bond et tenta de calmer son ami, en faisant bien attention de ne pas le toucher.
-       Tu devrais t'assoir Evan.
-       Non je vais bien... se débâtit moelleusement Evan. Ça va...
Alexandre le força tout de même à s'assoir.
-       Michael ? C'est ça ? interpella-t-il à l'adresse du brun toujours sous le choque.
-       Oui ? répondit-il faiblement.
-       Ta main clignote, l'informa-t-il.
-       Pardon ? répondit-il en regardant sa main droite.
Michael regarda sa main qui, effectivement, clignotait.
-       What the... ça signifie quoi ce « 90 days » sur ma main !? s'écria-t-il en gigotant dans tout les sens.
-       On s'en tape ! s'exclama Shizuku. Evan, on a quelque chose à te demander, dit-elle en se retournant vers le concerné.
-       Non... souffla-t-il encore un peu désorienté.
-       Q-Quoi ? Mais je n'ai encore rien dit !
-       Pas envie, dit le roux en plongeant sa tête entre ses bras croisés sur la table après s'être rassit.
-       C'est quoi cette réaction de bébé... se blasèrent Michael et Shizuku.
-       Honnêtement, il n'est pas en état de vous répondre pour l'instant. Ce serait bien si vous reveniez le voir un peu plus tard, si ça ne vous dérange pas, conseilla Alexandre avec sa douceur naturelle.
-       Oh, mais, commença Michael...
Mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, Alexandre et Evan se dirigeait déjà droit sur la sortie.
-       Qu'est-ce qu'on va faire, se lamenta Michael en soupirant.
Shizuku soupira à son tour.
-       T'es mignon, la prochaine fois tu me laisseras faire.
-       Au moins voyons le seul point positif de cette histoire.
-       Ah parce qu'il y a un point positif ?
-       Oui ! Tu me trouves mignon ! taquina l'étudiant pour dissimuler son mal-être.
Après tout c'était à cause de lui qu'Evan était dans cet état. Il tourna les talons et repartit vers l'académie, tirant Shizuku par le bras. « E-Eh oh ! »

 
 
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