Suite à une visite chez les jumelles de mon coeur, on m'as autorisé à continué cette fics puisqu'on me l'a demandé. Je vais donc faire des retours vers des épisodes plus précis de son enfance, indépendant les uns des autres (comme ça si j'arrete parce que j'en ai marre ça sera pas grave). NB: j'utilise les personnages de Harry Potter dans un but non lucratif. Bonne Lecture!!! Le papa numéro un, du moins le premier dont il avait le souvenir, était arriver un jour d’orage. Sa silhouette massive se découpa, à la lueur d’un éclair dans l’entrebâillement de la vieille porte branlante. Blaise jouait dans le salon ce soir là. Assit sur le tapis il s’amusait à en redessiner sans cesse les motifs compliqués. Partout des serpents noirs étouffaient de leur corps puissants des taches colorées. Des formes rouges, bleues, et jaunes, il aimait les suivre du doigt. Sa mère avait fait son entrée, belle, lumineuse, semblant rendre le vieux salon poussiéreux un peu moins terne mais néanmoins toujours indigne d’elle. L’homme semblait lui aussi de cet avis, d’un geste impérieux il tendit la main vers les valises qui s’amoncelait dans un coin (pas même défaites depuis qu’ils étaient venus habités là) et celle-ci disparurent. Puis cette même main, d’un geste sec se tendit vers sa mère, sa si belle mère qui la pris et s’évapora au son du tonnerre. Et blaise cria. Sa mère était partie tous les soirs depuis qu’il vivait dans cette petite maison sale mais cette fois c’était différent. Cette fois ci, il ne savait pas dire pourquoi mais il était mauvais qu’elle parte. Il cria encore et encore puis pleura en appelant sa mère de toutes ses forces mais seul l’orage lui répondit. Quand sa voix fut cassée, quand il eut tant pleuré qu’il n’avait même plus la force de se trainer vers le feu maigre qui brulait dans la cheminée il ne bougea plus un cil et il attendit. Si il avait été plus vieux il aurait sut qu’il n’attendait rien de mieux que la mort mais il était trop jeune pour cela. Il attendait, c’est tout. Dans sa position inconfortable, la poitrine écrasée par ses genoux, il laissait la vie lui donner sa première leçon. Il souffrait seul. Le monde n’était pas lui, il était autre. Il était seul et pouvait souffrir sans que rien ne se passe. Un long moment après sa mère revint le chercher. Elle n’eut qu’une phrase avant de les faire transplaner : « Je t’ai oublié » Mais cela lui était égal, parce qu’elle le prit dans ces bras pour cela. Et même si le trajet fut très court, il put nicher sa tête dans son cou et pour un instant éphémère et divin il respira le parfum maternel sur la peau tiède. Le monde était maman et l’orage éloignait le monde _________________________________________***______________________________________ Lutine souleve son chapeau, regarde à droite, regarde à gauche et vole se cacher dans sa coquille de noix.Une review? |