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Ils sont quatre!
Par Biopic
Pèle-Mèle  -  Romance/Suspense  -  fr
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Bienvenue dans la maison

Auteur: Biopic, 17 ans et nulle en orthographe.

 

 

Chapitre 2: Bienvenue dans la maison

 

 

" Je revais d'une autre Terre, qui resterait un mystère, une Terre moins terre-à-terre, oui je voulais tout foutre en l'air! Je marchais les yeux fermés, je ne voyais plus mes pieds, je rêvais réalité. Ma réalité, m'a alitée. " Téléphone.

 

 

Le café devant lui faisait des volutes de fumée. Une odeur forte de grillé flottait dans l'air. Lukas se passa une main sur le visage avant de se regarder dans le miroir face à lui présent dans sa cuisine. Ses yeux bleus translucides était la seule chose qu'il trouvait beau chez lui. Lukas était le genre d'homme à laisser ses cheveux pousser – tellement pousser qu'il en faisait une queue de cheval basse. Ils étaient tellement noirs qu'il les comparer souvent à des ailes de corbeaux. Sa barbe naissante lui donné un air plus viril, lui qui trouvait qu'il avait plutôt une tête d'adolescent. Lukas était percé deux fois sur la même oreille – les boucles d'oreilles étant des petits anneaux en argent.

Ce matin, Lukas se trouvait maussade. Son teint était blanc et froid. Son visage était tendu et ses dents étaient crispées dû au stress. Aujourd'hui, c'était son premier jour en tant qu'adjoint de commissaire dans la police, étant muté à Londres après avoir fait ses premiers pas dans le nord de l'Angleterre, il avait saisi sa chance dès que la proposition lui avait été faite. Maintenant, il se demandait s'il avait fait le bon choix tout en se rongeant les ongles. Le stress lui broyait le ventre. Et s'il n'enlevait pas les croissants du grille-pain, il savait qu'il allait enflammé son appartement. Et s'il ne buvait pas son café rapidement, celui-ci allé refroidir. Et s'il ne faisait pas tout ça dans un temps record, il allait être en retard à son premier jour de travail.

Il regarda la pendule : 8h03. Il avait rendez-vous avec son supérieur dans exactement vingt-sept minutes et il était encore en boxer.

Rapidement, il se leva de son siège, renversa son café dans l’évier – de toute manière, il ne l'aurai pas bu – et sortit les croissants du grille-pain pour les mettre dans la poubelle, ils étaient carbonisés.

Il fila dans sa salle-de-bain enclin à prendre une douche et se brossa les dents après celle-ci. Il coiffa ses cheveux en se regardant dans le miroir – il n'avait que vingt-deux ans, mais les cernes et le teint cireux lui donnait dix ans de plus. Il se pressa dans sa chambre et choisit de mettre un tee-shirt blanc simple, un jean noir et une veste en cuir noire qu'il avait depuis il ne savait plus combien de temps.

Il fila en bas de son immeuble, accompagné de son casque de moto sous le bras et sauta sur celle-ci pour se rendre à son lieu de travail : le poste de police.

Lorsqu'il entra dans la foule de policiers présente à l'entrée, il s'étonna du nombre de gens et du bruit qui englobé l'environnement. Tous semblaient vaquer à leurs occupations, les coups de fils fusaient et d'innombrable tableaux où était accroché des photos avec des cartes et des punaises s'accumulaient au fond de la pièce. Un représentant de l'ordre le bouscula pour sortir, pressé. Il resta ébahi quelques secondes face à ce décor lorsqu'une petite personne avec des lunettes et un carré couleur rouge délavé s'avança avec précipitation vers lui.

 

- Monsieur O'brian je présume ? Demanda-t-elle avec assurance.

- Euh... O-oui, balbutia Lukas.

- Suivez-moi je vous pris, prononça-t-elle avant d'ouvrir la marche.

 

Lukas lui emboîta le pas, désireux de savoir qui était la petite femme et où elle allait l'en mener. Ils bifurquèrent à droite et entrèrent dans un couloir que le jeune homme n'avait pas vu en arrivant. Le couloir était large et donné accès à plusieurs autres pièces qui semblait être des bureaux où des personnes s'activaient tout aussi bien que les personnes dans l'entrée – sauf que leur nombre semblait limité à six ou sept.

Devant lui, la petite femme au carré délavé marchait d'un pas assuré, ses talons claquant sur le carrelage aux tons gris.

 

- Je m'appelle Rosa Cliff, je suis le commissaire de ce poste de police, ce qui veut dire par ailleurs que je suis votre supérieure, se présenta-t-elle avec un air suffisant en les faisant traverser le couloir. Ici, vous êtes parmi mon équipe – chaque personne a été choisi avec précision pour différents critères. J'ai choisi votre profil car vous semblez motivez, énergétique. Vous défendez des valeurs ainsi que votre opinion, et en plus vous êtes jeune. Vous êtes à l'essai pour un mois, si les résultats de votre travail sont satisfaisants, je vous engagerai. Aujourd'hui pour commencer, vous allez assister à une réunion avec mon équipe. En tant qu'adjoint du commissaire, il vous faudra avoir assez d'autorité pour que les règles que je donnerai à l'équipe soient respectées et suivies à la lettre. Aussi, vous prenez les directives lorsque je serais absente, est-ce clair ?, Elle n'attendit pas une réponse de Lukas avant de continuer : nous aurons des réunions tout les soirs pour un compte rendu de la journée. Vous me ferez un compte rendu de l'enquête ainsi que de l'équipe – je parle bien sûr des points négatifs comme des positifs, précisa-t-elle avant de rentrer dans une petite pièce comme Lukas en avait vu précédemment.

 

Lukas n'avait pas pu en placer une dans la longue tirade que son supérieure venait de lui faire et qui ne semblait pas être essoufflé ni par le fait d'avoir utilisé autant de salive, ni par le fait de sa marche rapide et déterminée à travers le couloir qu'elle venait d'accomplir en sa compagnie.

Dans le bureau, il y avait cinq personnes assises autour d'un table rectangulaire. Une femme aux cheveux courts bruns et aux yeux noisettes s'approcha de lui avec un sourire.

 

- Bienvenue dans la maison, commença-t-elle en lui serrant la main. Je fais partit de l'équipe, je m'appelle Carla, finit-elle avant de repartir s'asseoir avec les quatre autres.

 

Lukas s'avança à son tour et s'assit lorsque Madame Cliff l'invita à s'asseoir. Il fit un rapide tour de table : il y avait deux hommes et deux femmes. L'homme à sa gauche semblait typé et venir d'un pays de l'Orient. Ses cheveux courts lui donnaient un air sérieux, ses yeux verts semblaient scrutés leur supérieure dans une mine déterminée, il ne semblait pas vouloir se laisser faire.

 

- Bien le bonjour à tous, commença Rosa Cliff. Aujourd'hui nous accueillons Lukas O'brian ici présent qui sera mon adjoint, il est en période d'essai alors soyez gentils avec lui, continua-t-elle en avançant une main vers lui pour montrer que c'était de lui dont elle parlait.

 

Plusieurs sourires se dessinèrent face aux paroles de la petite femme et ils lui adressèrent un « bienvenue » sincère. Lukas leur rendit un sourire mal à l'aise avant que Cliff reprenne :

 

- Assez bavassé, nous avons du travail, dit-elle en tirant d'un document plusieurs photos. Depuis peu, une bande de jeunes semble perturbatrice dans notre ville, ils se baladent grâce à des moyens de transports tels que des vélos, des planches ou encore des rollers. On a eu quelques plaintes disant qu'ils sont dangereux et insouciants. D'après ses plaintes, ils traversent des routes à l'improviste, montent sur des voitures, encombre certains trottoirs et se donnent en spectacle. Nous ne savons rien d'eux à part le fait qu'ils se font surnommer les Raskt par les jeunes du quartier, mais bien sûr aucun d'eux ne veux vendre la mèche aux représentants de l'ordre, mais grâce à des caméras de surveillance qui sillonnent la ville, nous avons pu prendre quelques clichés, termina-t-elle en mettant une première photo sur le tableau derrière elle.

 

Tous semblèrent défiguré le portait qui s'offrait à eux. C'était une photo flou où on pouvait distingué un jeune homme asiatique sourire avec une capuche noir autour de son visage.

 

- D'après nos sources, ce jeune asiatique se fait surnommer Runner, il se déplace souvent en rollers et semble le plus perturbateur de la bande. Il irait vraiment partout avec ses rollers et irait plus vite que l'éclair d'après certains dires, dit-elle avant d'enlever la photo pour la remplacer par celle d'une femme noire dont on ne voyait pas les traits et qui portait aussi une capuche. Cette jeune femme se fait surnommer Bead, elle se déplace en trottinette et fait des figures spectaculaires, les citoyens ont peur qu'elle ait un accident ou qu'elle cause un accident, il faut vraiment qu'elle se tienne à carreaux, ces craintes pourraient se réaliser.

 

Rosa Cliff arracha la photo pour la remettre dans le dossier avant d'en tirer une nouvelle qu'elle accrocha. C'était un jeune homme mat à la barbe naissante. Le reste de son visage était caché par la capuche que semblait chérir ce groupe.

 

- Lui, c'est le leader de la bande, son surnom est Fly. Pourquoi Fly ? Car d'après des rumeurs on l'aurait vu voler au-dessus des bâtiments sur un vélo noir. Il va de toit en toit et provoque des chutes de briques, cela peut s'avérer très dangereux. Vous l'aurez compris, c'est un des plus importants à chopper, dit-elle d'un ton autoritaire.

 

Pour la dernière photo qu'accrocha leur supérieur, ils purent tous voir une chose étrange : un œil violet sur le visage d'une femme. Le visage était séparé en deux : une partie était dans l'ombre d'une capuche et on ne pouvait rien distinguer à part l'ombre d'un autre œil. La deuxième partie faisait apparaître un œil violet transperçant et une peau blanche comme de la porcelaine qui contrastée avec des mèches bouclées noires corbeaux qui tombaient devant son visage.

 

- Elle, c'est Wheel. Elle se balade en skate et serait la plus brillante. Malgré ses yeux violets, personne n'a su la trouvée. Avec Fly, c'est celle qu'il faut attraper. Elle est très vive et très maligne, elle se faufile et disparaît comme le vent. Elle s'est faite coursée par plusieurs voitures de police, mais elle arrive toujours à les semer. Elle est très perspicace et semble connaître la rue comme sa poche. Elle doit être le bras gauche de leur leader. Nous la voulons.

 

Lukas resta stupéfié par la photo jusqu'à ce que leur supérieure l'enleva du tableau. Ces yeux violets l'avaient hypnotisés, était-ce des lentilles ? Cela relevait de l'impossible d'avoir des yeux violets. C'était tout bonnement biologiquement impossible.

 

- Maintenant, nous allons procédé aux recherches. Nous allons chercher sur internet un quelconque lien avec leurs surnoms – la seule chose que nous ayons – sur leur nom de groupe : blogs, site de fans, vidéos sur Youtube. On va aussi analysé chaque caméra de la ville pour analyser leurs déplacements, où ils se rendent le plus et apprendre à enregistrer leurs performances pour ne pas les confondre avec d'autres jeunes de la rue qui partageraient la même passion, ordonna Rosa Cliff. Je veux tout ça avait ce soir alors ne perdons pas une minute : au boulot ! S'exclama-t-elle en claquant des mains. Jones, vous ferez les recherches sur internet pour les blogs et les site de fans. Clark, interpella-t-elle en désignant Carla, la jeune fille qui était venue accueillir Lukas, vous allez ratisser tout Youtube pour me trouver des vidéos sur eux. McCall, vous allez analyser chaque vidéos de la ville avec Chang. Vous, dit-elle en pointant Lukas du doigt, vous allez me superviser tout ça. Passez dans chaque bureau pour savoir où en est l'équipe. Prenez des notes et réunissez toutes les informations dans un rapport. N'omettez aucun détail, termina-t-elle avant de tourner les talons et d'aller s'enfermer dans ce qui devait être son bureau.

 

Lukas regarda la porte d'un air septique. N'allait-elle pas les aider ? Que faisait-elle dans son bureau ? Il prit un cahier de note en repoussant ses questions.

Carla, voyant sa mine soucieuse s'avança vers lui.

 

- Elle est partit dans son bureau car elle a beaucoup d'autres choses à faire en tant que commissaire, d'autres affaires en cours non résolues ainsi que de l'administration. C'est pour cela qu'elle vous a engagé et je suis sûre que vous nous serez d'une aide précieuse, dit-elle avec un sourire.

 

Lukas lui rendit son sourire avant de s’avançait dans le premier bureau où se trouvait Chang et McCall. Il les aida à analyser les vidéos et resta une bonne partie de l'après-midi avec eux. Il trouvait que les vidéos étaient ce qu'il y avait de plus important. Le reste de l'après-midi, il tourna dans les bureaux prenant des notes, suggérant des solutions et aidant lorsqu'une personne se retrouver en difficulté. Il les poussaient des fois à aller plus vite ou de prendre plus de temps sur un sujet. Lukas avait l'impression d'avoir fait cela toute sa vie tellement il se sentait dans son élément. L'équipe de Rosa Cliff était calme et amicale tout en restant professionnelle.

Chang, un japonnais d'environ 35 ans était celui qui se débrouillait le plus. Il était doué en informatique et semblait ne jamais quitté l'écran des yeux, peut-être de peur de rater une information. Ses yeux bridés était noirs, aussi noirs que ses cheveux. Sa barbe était sculptée et lui donnait un air adulte et scrupuleux, surtout lorsqu'on voyait son costume sans un pli.

McCall était un le jeune homme typé qui avait été devant Lukas durant la réunion, ses yeux verts brillant d'une détermination qu'il n'avait jamais vu.

Jones était une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans et qui semblait assez timide. Sa peau blanche était blanche et ses cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules. Ses yeux chocolats se baissaient involontairement lorsqu'elle parlait à un homme – elle semblait intimidé. Cependant, elle était concentré dans son travail et n'omettez aucune information, elle était bien formée.

Clark, ou plutôt Carla, était une jeune femme dû même âge que Lukas. Ses cheveux blonds encadraient son visage fin et le bleu de ses yeux faisait ressortir le bronzage qu'elle avait sans doute fait grâce à des UV vu le temps à l'extérieur – ils étaient en plein hier. Elle semblait à l'écoute des autres et lançait de temps en temps des regards suggestifs à Lukas, ce qui le mettait mal à l'aise.

L'après-midi passa plutôt rapidement et bientôt Lukas finit son compte-rendu. Il regarda l'heure : 18h24. Il finissait dans exactement six minutes. Il congédia les autres et se rendit dans le bureau de Cliff après avoir toqué à la porte.

 

- Voici le compte-rendu que vous m'avez demandé, dit Lukas en posant le dossier sur la table. Tout s'est déroulé à merveille et nous sommes dans les temps, termina-t-il avec un bref sourire.

 

La femme en face de lui le regarda avec un sourire amusé : pour un premier jour, il semblerait que son apprenti soit à la hauteur.

 

- Merci adjoint O'brian, vous pouvez disposer, ordonna-t-elle en replongeant son nez dans ses papiers.

 

Lukas lui souhaita une bonne soirée avant de reprendre son casque qu'il avait posé sous la table de réunion et concéda à aller rejoindre sa moto à l’extérieur du poste de police.

Il bailla avant de mettre son casque. Cette journée avait été harassante. Il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière, rongé par le stress et maintenant il savait ce qui lui restait à faire : rentrer, manger pour ensuite dormir. Rien que l'idée de son programme du soir le fit sourire. Il mit en route sa moto et se mit à traverser la ville pour rejoindre son appartement.

Sur sa route, il vit les commerçants fermaient leurs magasins et les familles rentrées chez elles peu à peu dû au froid de ce mois de novembre.

Il s'arrêta à un feu rouge et attendit, pensant au repas qu'il se ferait dans quelques minutes lorsqu'il vit quelque chose de vraiment déroutant.

Au-dessus de sa tête, une ombre noire passa au-dessus de lui. Il leva la tête violemment, pris par la peur. A travers son casque il vit une personne habillée de la tête au pied de noir se tenir sur un skate dans les airs, comme si cette personne volait. Une colombe noire. Seule une chose le surpris, un œil violet qui le fixait dans les yeux. Si intense et profond et qu'il avait déjà vu quelque part. Les cheveux noir et la capuche noire cachaient le reste du visage. Wheel, pensa-t-il précipitamment, Raskt, fut sa deuxième pensée. Mais il n'eut pas le temps de faire un mouvement, trop tétanisé par la vue qui venait de s'offrir à ses yeux pendant que l'ombre suivit d'une autre personne en trottinette tournées à l'angle d'une rue, aussi vite que l'éclair. Ne passant comme des ombres, presque invisibles, comme du vent. Il ne réalisa pas tout de suite ce qui venait de se passé, Lukas avait presque l'impression que tout ce qu'il venait de voir ne s'était pas réellement passé.

Un bruit violent le sortit de sa transe. Une personne venait de klaxonner derrière lui : le feu venait de passer au vert. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de reprendre la route, s'avançant par le soleil couchant aux reflets roses – il trouva le couché de soleil magnifique, mais pas aussi magnifique que l'oiseau aux ailes noires qui venait de passer au-dessus de sa tête. 

 

 

Note de l'auteur: J'avoue, j'avoue. Ce chapitre est plus long que le précédent, mais franchement je vais pas me plaindre. Moi je l'aime bien. Bon y'a beaucoup d'informations à enregistrer, mais c'est quelles sont importantes, c'est elles qui fait débuter l'histoire. 3036 mots comme même hein! Sur-ceux, merci de m'avoir lu et à bientôt!

 
 
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