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Surrender
Par hanako56
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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Une lettre pour le Seigneur des Ténèbres

*....* En fourchelang

Chapitre 1: Une lettre pour le Seigneur des Ténèbres

La pluie frappait doucement contre les vitres. Les petites gouttes d'argent s'éclataient contre la vitre et devenaient des stries d'eau translucides. Harry tendit la main et traça les remous de la pluie à l'intérieur du verre. Ses doigts laissèrent des taches sales contre la fenêtre, brouillant sa vue du monde extérieur.

 

Harry soupira et quitta du regard la pluie. Il relut la lettre qu'il avait écrit une dernière fois :

 

Pour le Seigneur des Ténèbres,

 

Je suis fatigué de me battre contre vous. Je ne peux plus le faire. Je vous écris pour vous informer de ma renonciation inconditionnelle. Vous me trouverez dans Little Whinging à Wisteria Lane demain midi, à l'écart des protections magiques qui entourent ma tante et mon oncle. Je serais seul et désarmé. S'il vous plaît tué-moi rapidement et avec clémence.

 

Cordialement,

 

Harry Potter.

 

Harry déglutit, durement. Puis il leva les yeux vers la chouette blanche comme la neige qui était perché sur le rebord de la fenêtre. Il caressa ses douces plumes blanches, puis roula la lettre et l'attacha à la patte de l'oiseau avec une main tremblante. "S'il te plaît ... s'il te plaît amène la lettre au seigneur des ténèbres, Hedwig."

 

La chouette s'agita, à contrecœur. Elle poussa son bec doucement contre la tempe d'Harry, et son bec devint cramoisi.

 

Harry essuya le sang du bec de l'oiseau avec sa manche. "Oh. Désolé. Oncle Vernon est pire que d'habitude ces derniers temps ... S'il te plaît, Hedwig." Harry caressa à nouveau les plumes. "Allez maintenant. Ce sera la dernière chose que je te demande. Je... Je ne peux pas en supporter plus. Pas après ce qui est arrivé à Sirius..."

 

Il ouvrit la fenêtre et poussa fermement l'oiseau réticent sous la pluie. Pendant un moment, il se tint silencieusement, à la regarder jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le lointain brumeux. Puis il s'assit sur son lit et attendit.

 

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

 

Wisteria Lane était silencieux. La pluie s'était transformée en une légère bruine maintenant, et les rangées de maisons étaient rangées dans une fine brume qui donnait l'air d'un monde étrange. Le doux parfum de lavande et de rose trémière se mêlait à l'odeur de la terre et de la pluie. Le silence de la rue déserte, la profusion de glycines violettes pâles en cascade sur les murs de jardin, et les remous légers de brumes donnait à la rue familière un air enchanté. Il était midi cinq, mais le Seigneur des Ténèbres était nulle part en vue. Harry jeta un coup d’œil en haut et en bas de la rue. Un homme moldu était assis sur un banc, lisant le journal, et un chat gris et blanc flânait de façon désinvolte le long du trottoir, mais personne d'autre n'était là.

 

Harry attendit. Les secondes s'écoulant, à l'infini.

 

Rien,

 

Cinq minutes après midi. Pourquoi Voldemort n'était pas venu ?

 

Harry jeta un coup d’œil incertain à l'homme sur le banc. C'était en quelque sorte un homme très ordinaire dans un costume gris.

 

Ses cheveux étaient sombres, et il avait un visage agréable, plutôt quelconque. L'homme leva les yeux de son journal et sourit légèrement à Harry.

 

Harry se dirigea lentement vers le banc et s'assit à côté de l'étranger. Ils restèrent assis en silence pendant quelques minutes. Harry remarqua que le journal n'était même pas légèrement trempé, en dépit du fait que l'homme était assis sur un banc sous la pluie depuis un certain temps.

 

Il leva les yeux vers l'étranger et murmura : "C'est vous, n'est-ce pas ?"

 

L'homme plia son journal soigneusement et le posa sur le banc à côté de lui. Puis il dit doucement : "Oui, Harry, c'est moi."

 

Harry hocha la tête. Il se sentait curieusement léger. "Je suis prêt."

 

"Prêt pour quoi ?" La voix de l'homme était agréable, Harry ne voyait aucune trace de Voldemort dans ses caractéristiques.

 

Harry déglutit. "Je suis prêt à mourir."

 

"Je vois." L'étranger l'étudia attentivement pendant un moment. Harry s'attendait à ce qu'il dégaine sa baguette magique, mais il ne le fit pas. "Puis-je vous demander pourquoi ?"

 

Harry leva les yeux vers lui, perplexe. "Pourquoi quoi ?"

 

"Pourquoi vous voulez mourir. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à une lettre comme celle que vous m'avez envoyé, et je suis curieux de savoir ce qui a provoqué ce changement soudain."

 

Harry baissa les yeux. "Je suis juste... fatigué, ok ? Vraiment fatigué. Fatigué de tout."

 

"Je vois. Qu'est-il arrivé à votre tête ?" La voix de l'étranger était douce. "C'est un assez mauvais coup que vous avez là."

 

"Mon oncle". Harry essuya sa tempe avec sa manche. Cela saignait toujours. Il fronça les sourcils. "Je ne veux pas être impoli, mais pouvez-vous en finir ?"

 

Les yeux bruns de l'étranger s'attardèrent sur son visage. "Votre oncle vous a fait ça ?" Il posa une main sous le menton d'Harry et tourna le visage du garçon vers lui. "Vous avez d'autres contusions, aussi, plus anciennes. Pourquoi ne l'avez-vous pas dit à Dumbledore ?"

 

Harry le regarda, avec méfiance. Pourquoi Voldemort laissait traîner les choses comme ça ? Il haussa les épaules. "J'ai écrit à Dumbledore sur ce sujet il y a des années. Il n'a jamais répondu."

 

"Il n'a pas répondu ?" L'étranger resta assis en silence pendant quelques instants, les yeux dans le brouillard. Puis il murmura, si doucement qu'Harry ne put presque pas l'entendre: "Non, bien sûr, il n'a pas répondu, Dumbledore ne répond jamais aux lettres comme ça...."

 

"Est-ce que... vous allez me tuer maintenant ?" Il se sentait terriblement étrange, de poser une question comme celle-ci à cet inconnu à l'air agréable.

 

L'étranger posa sa main sur le bras d'Harry. "Vous tuez ? Tout à l'heure, Harry. Tout à l'heure."

 

L'instant d'après, tout devint noir, et Harry sentit l'air quitter ses poumons. Il ferma les yeux et suffoqua tandis qu'il sentait le monde s'appuyer contre lui. Transplanage. Ils transplanaient quelque part.

 

Quand il ouvrit les yeux, Harry se tenait dans un vaste salon sombre à côté de l'homme dans le costume gris. La chambre portait encore des traces de l'ancienne splendeur ; des bougies scintillantes dans un candélabre d'argent terni, des séraphins en marbre entourant la cheminée froide, et les meubles étaient vieux et déchirés, mais non sans une certaine élégance sombre. Harry reconnut la pièce de ses rêves : C'était le salon du Manoir Riddle, la maison ancestrale de Voldemort. C'était là que l'ancien gardien avait été assassiné.

 

Harry déglutit. Bien sûr. Bien sûr, la mort n'allait pas venir aussi rapidement et sans douleur comme il l'avait imaginé. Il y aurait probablement de la torture. Son regard vacilla avec incertitude vers la forme inconnue du Seigneur des Ténèbres.

 

"Asseyez-vous, Harry." L'étranger indiqua une chaise en soie fanée couverte de poussière.

 

Harry s'assit docilement, et attendit. Ensuite, l'étranger commença à se transformer, le doux visage se transformait lentement en les traits familiers du Seigneur des Ténèbres. Le costume moldu s'assombrit et se gonflait en manteau. Les yeux écarlates étudièrent le visage d'Harry attentivement.

 

"Je suppose que Dumbledore ne sait pas pour la lettre que vous m'avez écrit ?" La voix de Voldemort était toujours aussi douce que celle de l'homme sur le banc.

 

Harry secoua la tête. "Personne ne le sait. Vous pouvez me tuer."

 

"Donc, désireux de mourir... C'est très curieux." Voldemort ne bougeait pas, se contentant de considérer Harry de son regard pourpre. Il se sentait plutôt déconcerté.

 

Une porte s'ouvrit, et un petit personnage rondouillard se précipita. "Vous êtes de retour, mon Seigneur. Est-ce que vous désirez ? Oh..." Peter Pettigrew aperçut Harry. Il écarquilla les yeux. "Oh. Vous avez attrapé Harry Potter, mon Seigneur."

 

"Oui", déclara Voldemort tranquillement. "Il semble que j'ai réussis, Queudver. Avec un peu moins d'efforts que je l'avais imaginé."

 

Quelque chose d'autre remuait à la porte. Harry tourna la tête et vit une forme verte foncé se profiler dans l'ombre. Nagini.

 

Il déglutit. Il avait peut-être été naïf de croire que le Seigneur des Ténèbres le tuerai de façon indolore. Peu importe. Ce serait bientôt fini, de toute façon.

 

Le serpent glissa vers Harry, sifflant doucement: * D'où venez-vous, mon enfant aux yeux verts ? Il est beau, maître. Ses yeux sont magnifiques. Me laisserez-vous l'avoir, maître ? *

 

Harry croisa le regard jaune du serpent. Il soupira en Fourchelang : * Je ne suis pas un enfant. Et je suis pas à vous. *

 

Le serpent se figea. Ses yeux jaunes fixèrent le visage d'Harry.

 

"Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous venez de dire, Harry ?" La voix de Voldemort n'était plus qu'un murmure.

 

Harry haussa les épaules.

 

* Laisse-le, Nagini. * Sur l'ordre de Voldemort , le serpent partit à contrecœur. Harry sentit le regard du Seigneur des Ténèbres s'attarder sur son visage.

 

Voldemort parla de nouveau, fortement : "Laissez-nous tranquilles, Queudver. Fermez la porte."

 

Dès que Pettigrew et le serpent disparurent, le Seigneur des Ténèbres se mit à genoux devant Harry.

 

* Parle encore, Harry. *

 

Harry cligna des yeux, hébété. C'était beaucoup plus long que ce qu'il avait prévu. Pourquoi le Seigneur des Ténèbres ne le tuait pas ? * Vous voulez que je parle Fourchelang ? * Lui dit-il.

 

Les yeux écarlates s'élargirent. Puis le Seigneur des Ténèbres hocha la tête. * Oui, Harry. Oui, je veux que vous parliez en Fourchelang. Dites-moi... Dites-moi, enfant, comment en êtes-vous venu à parler la langue antique des serpents. Cela ne devrait pas être possible. Quand avez-vous appris à parler comme ça ? *

 

Harry réfléchit un instant, puis secoua la tête. * Je ne sais pas. J'ai toujours été capable de parler aux serpents. Pouvez-vous me tuer maintenant ? *

 

"Vous tuez ?" Dit Voldemort calmement. "Pas avant que je comprenne, Harry. Vous, Harry Potter, le Survivant, un Fourchelang ? Comment est-ce possible? Vous devez être un descendant de Serpentard lui-même. J'ai pensé que j'étais le seul descendant. C'est très, très bizarre... "

 

Harry commençait à se sentir fatigué. "Non, je ne suis pas un descendant de Serpentard. Dumbledore me l'a dit ... Il a dit que j'avais la possibilité de parler aux serpents grâce à vous. Je ne sais pas comment cela fonctionne exactement, mais il pense que vous avez transféré accidentellement vos propres pouvoirs en moi quand vous avez essayé de me tuer quand j'étais un bébé. Il dit que c'est pourquoi j'ai cette cicatrice". Il toucha sa cicatrice.

 

"Il a dit quoi ? " La voix de Voldemort s'écoula dans un murmure." Mais c'est absurde ! J'aurai transféré certains de mes pouvoirs en vous quand je vous ai donné la cicatrice ? C'est impossible. La magie n'est pas transférable ; Même un enfant devrait savoir ça"

 

Une longue main pâle frotta légèrement la cicatrice d'Harry. La main de Voldemort était curieusement froide au toucher. Harry pouvait sentir la confusion du Seigneur des Ténèbres maintenant. Une idée. Il pensait que ça devait être un truc inventé par Dumbledore, la partie d'un grand plan.

 

Harry soupira. "Non, ce n'est pas un truc. Et si Dumbledore a un plan, je ne sais pas ce que c'est."

 

"Comment... comment savez-vous ce que je pensais ?" La voix de Voldemort était à peine audible. " Êtes-vous un legilimens ? Si oui, vous devez être extrêmement puissant ; Je suis un occlumens de compétences considérables. Comment un enfant peut connaître mes pensées ?"

 

"Je ne suis pas un enfant." Harry commençait à s'impatienter. "Regardez, ce n'est pas important, je suis toujours capable de détecter vos pensées et vos émotions. Cela a quelque chose à voir avec ma cicatrice. Votre magie à foiré le soir où vous avez tué mes parents. Vous m'avez rendu Fourchelang, et vous avez créé un lien entre nous cette nuit-là, c'est tout."

 

"C'est tout ?" Voldemort se laissa tomber sur une chaise en face d'Harry, le regardant. "Vous ne comprenez pas, mon enfant. Ce n'est pas comme ça que fonctionne la magie ! Si la magie pouvait être transféré d'une personne à une autre, alors un moldu pourrait devenir un sorcier. Quelle pensée absurde ! Il est impossible de transférer des pouvoirs magiques dans quelqu'un l'autre"

 

"Alors, comment ai-je pu tout à coup avoir votre capacité à parler le Fourchelang le soir où vous avez envoyé la malédiction?" Harry se sentait confus. "Et pourquoi suis-je en mesure de lire dans votre esprit ? Vous devez avoir transféré quelque chose de vous-même en moi."

 

"Quelque chose de moi-même ?" Les traits pâles de Voldemort étaient plus blancs que la mort maintenant. "J'ai transféré quelque chose de moi-même ?" Il s'assit transpercé, regardant Harry. "Mais alors... Est-ce possible ? Merlin, il ne peut pas être... Et pourtant ça doit être ça. C'est la seule explication possible. Vous êtes... Vous devez être..."

 

Harry se racla la gorge. "Je suis désolé, mais... Allez-vous me tuer bientôt ? C'est un peu énervant, l'attente..."

 

" Vous tuez ? " La voix du Seigneur des Ténèbres devint soudainement rauque. " Vous Tuez ? Non, non, Harry. Je ne vais jamais vous tuer. J'ai besoin de vous protéger contre le mal, toujours."

 

Harry cligna des yeux. "Quoi ?"

 

Une main glacée toucha son visage, doucement." Ça doit être difficile pour vous de comprendre, Harry. Mais je le vois maintenant, enfin. Oui, tout cela à un sens. Tu es mon Horcruxe, mon enfant précieux."

 

"Horcruxe ?" Harry se frotta le front avec lassitude. Mais de quoi parlait Voldemort ?

 

Voldemort se pencha en avant. "Vous êtes mon âme, Harry," il respirait. "Mon Horcruxe. Quand un meurtre est commis, cela fragmente l'âme, vous voyez. Et il est possible de capturer un de ces fragments d'âme et de l'intégrer dans un objet après un meurtre. De cette façon, le meurtrier peut utiliser ses actes de violence pour devenir immortel, j'ai utilisé cette magie plusieurs fois pour assurer ma propre immortalité, j'ai caché des fragments de mon âme dans les objets qui sont précieux pour moi".

 

Harry le regarda. "Comme... comme votre journal ?"

 

Voldemort fronça légèrement les sourcils. "Vous savez pour mon journal ?"

 

Harry hocha la tête. "Je l'ai détruit quand j'étais en deuxième année."

 

"Vous avez détruit un Horcruxe ?" Voldemort le regarda surpris. "Ce n'est pas possible, Harry. Comment un enfant pourrait détruire un Horcruxe ? Ils sont presque indestructible."

 

"Je l'ai détruit avec le croc d'un basilic. A la Chambre des Secrets, après avoir tué le basilic. Euh... Désolé pour ça."

 

Harry retint son souffle, attendant la fureur du Seigneur des Ténèbres. Au lieu de cela, il entendit un rire doux.

 

"Vous avez tué l'ancien basilic et détruit l'Horcruxe ? Quel enfant extraordinaire vous êtes, Harry ! Mais bien sûr, vous êtes extraordinaire ; Comment pourriez-vous ne pas l'être , voyez ce que vous êtes ? " Une main effleura ses cheveux maintenant. Il y avait un scintillement dans les yeux écarlates. "Qui se soucie du journal, les divagations fastidieuses d'un écolier, imprégnée de l'obscurité ? Cet Horcruxe est infiniment plus merveilleux... un Horcruxe vivant ! Dire que j'ai failli vous tuer, Harry !" La main blanche tremblait. "Mon Horcruxe..."

 

Harry se sentait étourdie. "Je suis votre Horcruxe ? Il y a un morceau de votre âme en moi ?"

 

Voldemort hocha la tête. "Il semblerait, Harry. C'était un accident. Je n'avais aucune idée ... Mais tout cela prend sens maintenant ... Oh, ne semblez pas si inquiet, mon enfant. Vous n'avez plus besoin de me craindre. Je vais vous protéger et vous garder en sécurité pour toujours. Aucun mal ne vous sera fait."

 

Harry regarda le visage blanc du Seigneur des Ténèbres. "Vous n'allez pas me tuer ?"

 

"Bien sûr que non." La voix de Voldemort était douce. "Ce salaud de Dumbledore avait probablement prévu qu'on se tue l'un l'autre au final... Oh, ne prenez pas cet air choqué Harry, je le connais bien plus que vous, et c'est précisément le genre de chose qu'il ferait," pour le plus grand bien de tous. "Mais vous n'avez pas besoin de vous soucier de lui. je veillerai sur vous pour toujours, mon enfant précieux".

 

"Je ne suis... pas un enfant."

 

Voldemort semblait légèrement surpris. "C'est vrai. Bien sûr que non. Quel âge avez- vous maintenant ? Quatorze ?"

 

"Presque seize ans."

 

Le Seigneur des Ténèbres fronça les sourcils. "Vraiment ? Vous semblez plus jeune. Ça doit être à cause des vêtements que vous portez ; Ils sont beaucoup trop grand pour vous."

 

Harry regarda ses vêtements usés et amples. "Ils ont été porté par mon cousin."

 

"Ils sont pauvres alors, les Moldus qui s'occupent de vous ?"

 

Harry ne put s'empêcher de sourire. "Non, ils s'en sortent très bien par eux-mêmes. Ils ne m'aiment pas c'est tout. Ils pensent même que ces vêtements sont un peu trop bien pour moi, en fait."

 

"Vraiment ?" Voldemort étudia attentivement Harry pendant un moment. "Je vais vous acheter de nouveaux vêtements. Vous devez me dire ce que vous voulez d'autres."

 

"Ce que je veux ?" Harry regarda Voldemort, perplexe. Rêvait-il ? Le Seigneur des Ténèbres lui offrait vraiment de lui acheter de nouveaux vêtements ?

 

Voldemort sourit légèrement. "Cela fait longtemps que je n'ai pu seize ans, mon cher, vous devez me rappeler les choses que veux un garçon de seize ans. Un livres rares de magie, peut-être ? Des objets précieux ? Des joyaux ? Des Musiciens ? Des filles ?"

 

"Des filles ?" Il fallut un moment à Harry pour comprendre, mais quand il comprit, il rougit. "Euh ... non, merci. Je n'ai besoin de rien."

 

Voldemort avait l'air un peu déçu. "Rien ? Mais, il doit bien y avoir des choses que vous voulez ? Nommer-les, Harry ! Artefacts magiques ? Tapis volant ? Serviteurs ? Armes fabriqués par des gobelins ? Du Vin fait par les Elfes ?"

 

"Euh..." Harry secoua la tête. Tout ce qu'il voulait, c'était que Sirius revienne d'entre les morts, mais il ne pensait pas que Voldemort puisse y arriver. "Peut-être... un peu de nourriture ?"

 

"De la nourriture ! Oui, bien sûr!" Voldemort avait l'air ravi. "Pourquoi n'y ai-je pas pensé ? Vous devez être affamé. Un elfe de maison, vous en apportera. Quels types d'aliments vous aimez ?"

 

Harry pensait. "J'en... j'en ai aucune idée. Ils m'ont toujours affamé les Dursley, alors je mangeais tout ce que je pouvais obtenir de mes mains. Et à Poudlard il y avait toujours beaucoup de nourriture, et je mangeais de tout. J'ai jamais vraiment pensé à ce que je voulais."

 

"Hmm..." Voldemort le regarda pensivement. " Eh bien, je vais demander à l'elfe de maison de t'apporter un peu de tout, jusqu'à ce que nous connaissons tes préférences. " Il regarda autour de lui la salle de séjour délabré avec un froncement de sourcils. " Et je dois vraiment demander à l'elfe de maison de faire quelque chose à propos de cette maison aussi, cet endroit est une honte."

 

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

 

Quand Harry se réveilla le lendemain, le Manoir Riddle avait subi une transformation miraculeuse, les sols en marbre brillaient, le mobilier étaient dépoussiéré et réparé, et la table était mise avec de la porcelaine délicate, des verres en cristal et en argent scintillant. Peter Pettigrew fut sommairement renvoyé quand Voldemort remarqua qu'Harry grimaçait à sa vue, et cinq nouveaux elfes de maison apparurent de nulle part.

 

Harry, encore à moitié convaincu que tout cela était juste un rêve terriblement étrange, profita plutôt des semaines qui suivirent au Manoir Riddle. Il avait un lit douillet et beaucoup de nourriture, et le Seigneur des Ténèbres semblait avoir développé une nouvelle obsession étrange qui était de le rendre heureux.

 

En voyant qu'Harry était toujours plutôt surpris par son apparence monstrueuse, Voldemort lui offrit de prendre la forme du moldu en costume gris de nouveau, mais cette idée était trop bizarre pour Harry. Sa vie était devenue assez surréaliste déjà ; sirotant du vin fait par un elfe avec le Seigneur des Ténèbres qui ressemblerait à un courtier de Londres lui ferait probablement perdre le peu qui restait de son esprit. En fin de compte, ils décidèrent pour la forme de Tom Jedusor, le bel écolier qu'Harry avait vu dans le journal, et depuis, le Seigneur des Ténèbres était un garçon avec des boucles sombres.

 

Un jour, Harry appela accidentellement le Seigneur des Ténèbres "Tom", et il continua à l'appeler Tom, par la suite. Tom était toujours aux côtés d'Harry, soucieux de satisfaire ses moindres caprices, mais après des semaines de petit plaisir, Harry n'avait plus de caprices. Tom semblait si absurdement heureux quand il lui demandait des choses, qu'Harry essayait de son mieux de penser à quelque chose, mais il commençait à être à court d'idées. Hedwige s'était présentée à la fenêtre de sa chambre, Tom lui avait acheté une cage en or et de grandes boîtes de noix de hibou. Tom avait récupéré la valise scolaire d'Harry et sa baguette chez les Dursley, en mettant «accidentellement» le feu à la maison dans le processus, mais au grand regret de Tom et au soulagement d'Harry, les Dursley y avait échappé indemne. Harry avait de beaux vêtements, des oreillers moelleux, des vifs d'or et des balais magnifiques, des cartes chocogrenouille et des gâteaux, et malgré tous ses efforts pour trouver quelque chose, il n'y avait rien d'autre qu'il voulait.

 

"Tu as l'air triste," murmura Tom un après-midi alors qu'ils étaient assis ensemble devant la cheminée. "Tu ne veux pas encore mourir, j'espère ?"

 

Harry secoua lentement la tête.

 

"Alors que veux-tu, Harry ? Dit-moi."

 

Harry regarda les flammes vacillantes. "Mes amis commencent à manquer, Tom."

 

"Tes amis?" Tom se leva. "Je vais te les ramener. Lesquels veux-tu ? Ron Weasley et Hermione Granger ? Ils sont tes favoris, non ?"

 

Harry se mit à rire. "Tu ne peux pas m'apporter le monde sur un plateau d'argent pour toujours, Tom. Ron et Hermione me manque, mais Poudlard me manque aussi. On est presque en Septembre ; La nouvelle année scolaire va commencer dans quelques jours, je veux aller à Poudlard, Tom."

 

"À Poudlard ?" Il y avait une soudaine note d'anxiété dans la voix de Tom. "Non, Harry, ce n'est pas sûr. Je ne fais pas confiance à Dumbledore, et si tes amis étaient capables de s'occuper correctement de toi, tu n'aurais pas supplié le Seigneur des Ténèbres de te tuer il y a quelques semaines. J'ai essayé de te rendre heureux ; Je ne peux pas te laissé partir et te laissé à nouveau devenir malheureux, je ne peux absolument pas te permettre d'aller à Poudlard".

 

"Mais c'est ce que je veux, Tom. Poudlard me manque, et mes amis aussi."

 

Tom soupira profondément et passa ses doigts dans ses boucles brunes, les emmêlant complètement. "Oh, Harry, ce n'est pas juste ! Tu sais que je ferai tout ce que tu veux pour tes beaux yeux d'émeraude. Mais j'ai besoin de savoir que tu es en sécurité, Harry... " Il resta un moment, indécis. Puis il s'illumina. "Ah ! Je sais quoi faire maintenant ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?"

 

"Pensé à quoi ?" Harry ne put s'empêcher de sourire quand il vit le plaisir dans le regard de Tom.

 

"Je vais venir avec toi, bien sûr !" Tom s'assit sur le sol à côté de lui. "De cette façon, je peux veiller sur toi et te protéger, et tu pourras aller à l'école et voir tes amis. Ce sera plutôt agréable d'aller à Poudlard, après toutes ces années. Tu dois admettre que c'est une merveilleuse idée, Harry !"

 

Harry rit. "Tu ne peux pas entrer à Poudlard, Tom, il y a pleins de protections magiques pour te garder hors du château. Et même si tu pouvais entrer dans le château d'une certaine manière, les gens te reconnaîtrais."

 

Les yeux argent de Tom brillaient. "Bien sûr que non. J'ai pensé à un plan ingénieux, Harry. Je vais venir avec toi, et personne ne saura qui je suis."

 

A SUIVRE...

 
 
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