« -Il était une fois, une Déesse avide de pouvoir et les manœuvres malsaines. Celle-ci essaya, un jour, de tuer son père par une ruse perfide ; elle lui fit prendre part à un jeu. Ce jeu, il avait été conçu dans le but d’éliminer, non-seulement son père, mais aussi tout les autres dieux qui y participèrent. Mais son plan fut déjoué et cette Déesse bannie sur la terre, enchaînée dans un village coupé du reste du monde. Son châtiment sut être juste et simple ; le Jeu devait être mis sur ce village. Le jour où la partie se terminerait, la Déesse rejoindra Asgard, le Séjour des dieux ! Rhilda reprit son souffle et jeta un vif regard à son frère assit près d’elle. Il avait les yeux qui brillaient d’admiration et d’attente, comme un loup qui guette avec patience sa triste proie. Il attendait seulement quelques mots, juste une phrase. Elle laissa alors entre passer un léger sourire narquois sur son visage. Et alors la partie est toujours en cours depuis deux cents ans !!
-Ouais ! L’enfant leva les bras en l’air, se fit tomber mollement sur son lit et ouvrit un large sourire de bonheur et répéta doucement, la partie continue toujours … !
Rhilda regarda le plafond dans un profond désespoir, poussant son frère sous sa couette, elle lui enleva quelques mèches de devant ses yeux. Elle le dévisagea en soupirant. Il avait une espèce de masse ondulé d’un brun parfait qui lui servait de chevelure et qui s’harmonisait avec son teint ni clair, ni foncé, juste un peu bronzé. A travers cela on distinguait deux yeux d’un vert émeraude, qui laissaient ressortir un dégradé marron autour de sa pupille.
–Allez, il faut que j’y aille, sinon je serai en retard et ça pourrait être une erreur en cette nouvelle lune… Elle posa un baiser sur le front de son frère, et étouffa la bougie qui était sur la poutre au-dessus d’eux. Puis se dirigea vers la porte.
–Rhilda ! Ne t’inquiète pas, tu vas vivre encore longtemps. Après tout, il te suffit de tuer tout nos ennemis, non ? » Glacé par cette phrase, elle tourna la tête, et admira son frère qui affichait un large sourire. Une larme s’échappa, elle ne dit rien, en refermant la porte, elle chancela dans la neige et pleura amèrement. Que pouvais savoir un enfant de cinq ans de tout ça ? Rhilda rajusta sa robe, et se mit en route jusqu'à la place centrale du village. C’était une belle nuit d’hiver, rien ne bougeait, il n’y avait aucun bruit et puis, éclairer sous une pleine lune, toute une foule de gens se réunie ce soir-là. Silencieux, frigorifiés, tétanisés, ils étaient près à jouer et attendaient que cela débute. Quand la Déesse, leur meneuse de jeu sera là, ils débâteront, voteront et exécuteront, conforme aux règles des Loups-Garous de Thiercelieux ! |