Titre: Tomo's secret Auteur: Narcheska Béta: ma tatu, miciiiiiii Paring: Tomo/Shannon Rating: plutot G pour se début Disclaimer: Je ne connais ni Jared, ni Tomo, ni Tim, ni Shannon, et je ne prétant pas raconter leur vrai vie. Ah oui par contre lol, si sa dérange personne ( et pi de toute façon sinon c'est pareil lol ) les passages en italique sont à moi, même si ils sont attribués a Tomo dans se texte, je lui ai gentilment prété lol. Note: donc voici le début d'une nouvelle fic à chapitre, elle sera sans doute pas tres tres longue, j'espere qu'elle vous plaira. Donner moi votre avis, j'en ai besoin. Vous pouvez dire plein de truc lol, si les passages en italique vous soule pas trop ? si l'idée en général est pas trop nul ?, si je ferait mieux d'arrêter tout de suite le massacre.... Bon je vous laisse lire « Le monde danse sur ses ailes de velours, à trop te regarder, il se perd en silence. Noyé dans l'impossible songe de te connaître enfin, il espère. Nulle conscience, nul esprit, nulle existence, pas un seul mot pour te dire ses secrets, mais un exile sans fin pour apprendre à rêver. » Tomo releva les yeux des lignes qu'il venait de tracer, son stylo tournant lentement entre ses doigts. Le silence l'enveloppait, le soleil commençait à peine à percer les nuages au dehors, la nuit fuyait lentement. Les autres dormaient encore, pour quelques minutes ou quelques heures. Presque toujours il se levait avant eux, presque toujours il se retrouvait à les attendre assis à cette table, une tasse de café dans une main, un stylo dans l'autre, penché sur un cahier usé. Ses doigts couraient sur le papier, suivant le chemin noirci par l'encre, ses pensées dérivaient inlassablement, il se perdait dans son monde, son secret. Il avait beau avoir aidé Jared sur le dernier album, aussi bien sur la musique que sur certaines paroles des chansons, il ne s'imaginait pas leur dire. Ces instants restaient les siens, les mots qu'il traçait n'appartenaient qu'à lui, personne pour les lire, personne pour les juger. Avait-il le temps d'en commencer un autre avant que l'un d'entre eux ne se lève ? Il en avait envie, des mots tournaient encore dans sa tête. Son regard se fixa sur la page vierge, avec un froncement de sourcils il s'aperçut que c'était la dernière. Il allait falloir qu'il arrive à s'éclipser dans une papeterie dans les jours à venir, sinon il n'aurait plus qu'à continuer sur des feuilles volantes, et il avait horreur de ça. Sans plus réfléchir, il laissa son imagination prendre le dessus, la pointe du crayon touchant de nouveau le papier, il s'évadait, créant des situations indéfinies, des gens qui n'existeraient jamais. Même quand il parlait à la première personne, ce n'était jamais lui, et heureusement d'ailleurs la plus part du temps. « Le monde est noir ce soir, sous nos pieds. Et nous coulons sans lui. Sans ses grandes ailes de papier qui battent au bord de notre vie. Il restera de nous nos carcasses enlacées, quand le vent aura balayé nos souvenirs. Quand le sang qui rougissait nos lèvres, sera devenu cendre. Les hommes de ce monde, ont décidé pour nous, de nos deux vies, de nos deux morts. Ils ne décideront pas de la couleur de nos os dans la terre. » Il s'arrêta à nouveau en soupirant, toujours le même thème en ce moment, le monde, les ailes, la chute. Peu de texte échappaient à l'un ou l'autre de ces mots, voire aux trois. Un léger bruit derrière lui le fit sursauter. Une seconde plus tard, il glissait le cahier sous le coussin du fauteuil, pas le temps de le remettre dans son sac, quelqu'un se levait. Il se pencha, saisissant sa tasse de café à deux mains, la portant à ses lèvres. Un instant plus tard Shannon sortait du couloir, vêtu d'un simple jean qui tombait sur ses hanches. Tomo détourna le regard de son torse dénudé. - Déjà debout Tomo ? Ça va ? interrogea Shannon, en passant ses mains sur son visage pour en chasser le sommeil. - Oui, ça va. J'aime pas dormir tard quand je me suis couché à une heure normale la veille, répondit-il, en tendant la cafetière au batteur qui s'installait lourdement dans le canapé. - Je sais. - Et toi, bien dormi ? Shannon grimaça en s'emparant d'une tasse. - Personnellement, j'aurais bien dormi encore un peu. Tomo sourit, et se redressa. Il jeta un coup d'oeil furtif sur l'endroit où le cahier avait disparu, rien n'était visible. Parfait, il pourrait bien le récupérer dans la matinée quand plus personne ne trainerait dans le coin. - Je file à la douche, avant que ton frère ait l'idée de se lever et de la prendre pendant une heure, dit-il, à tout à l'heure Shannon. - T'as raison, profites-en. Et si tu pouvais sortir avant qu'il soit là, que j'ai le temps d'y aller aussi, tu serais un ange, lança Shannon un peu plus fort au guitariste qui disparaissait de sa vu. Shannon resta un instant sans bouger, le coeur battant. Sa main plongea rapidement sous le coussin, touchant le cahier du bout des doigts, il hésita une seconde vérifiant du regard que Tomo avait bien disparu. Mais la tentation était bien trop grande. Quatre mois, quatre long mois qu'il avait découvert le secret de Tomo, et qu'il se plongeait aussi souvent qu'il le pouvait dans les écrits du croate. Deux semaines qu'il n'avait pas réussi à lire une seule ligne, Tomo avait été bien trop prudent. Ces textes avaient radicalement changé sa façon de voir le croate, ils s'étaient considérablement rapprochés depuis. Shannon considérait qu'ils avançaient doucement, mais surement. Tomo le laissait lentement approcher, il ne le fuyait pas, alors qu'il avait parfaitement deviné où le batteur voulait en venir. C'était déjà ça. Shannon se concentra de nouveau sur ce qu'il tenait entre les mains. Il l'ouvrit fébrilement à quelques pages de la fin, et se mit à lire, avec l'impression d'entrer dans un autre monde. Savoir que c'était Tomo qui traçait ces lignes, qui mêlait ces mots, il sentait un trouble maintenant familier monter en lui. Son doigt souligna quelques unes des lignes. « As-tu déjà vu notre envol du haut de ta fenêtre ? L'air libre que nous avions quand le monde nous soulevait joyeusement dans les airs. As-tu déjà vu ce mystère que faisaient nos ailes blanches au dessus de leur royaume en deuil ? As-tu déjà lu sur leur lèvres les mots pour nous maudire qu'ils prononçaient souvent ? Nous Riions, lui et moi, pour leur plus grand malheur. » Qu'est-ce qui pouvait bien lui passer par la tête, songea Shannon, lorsqu'il écrivait ce genre de choses. Il imaginait les yeux sombres du croate perdus dans ses pensées, son visage tendu par la concentration. Il aurait tellement voulu pouvoir être là, le voir tracer tout ça. Un jour, il lui en parlerait, pas maintenant, pas encore, mais un jour il saurait, un jour Tomo lui tendrait de lui-même ses cahiers, et lui permettrait de lire, peut-être même qu'il s'assiérait près de lui, une main posée sur sa taille, ses lèvres perdues sur son cou, lisant par dessus son épaule. Shannon frissonna violemment, s'arrachant à ses rêves éveillés. Ses doigts se crispèrent un instant sur la couverture, alors qu'il se forçait à revenir au présent. Au premier bruit, il se dépêcha de replacer le cahier exactement où il l'avait trouvé. Il reprit sa tasse et se leva pour la poser dans l'évier, au moment ou Tomo sortait de la salle de bain. - C'est libre Shannon. - Merci. Ils se croisèrent dans l'étroit couloir, le batteur s'arrêta sans libérer le passage. - Attend une minute, dit-il. Sa main s'éleva jusqu'au visage de Tomo, et vint se perdre dans ses cheveux, les démêlant sommairement, les plaçant sur le coté. L'odeur du savon et du shampoing se mêlait à la sienne, il sentait bon. - Tu sais que cela existe les brosses ? Pour seule réponse le croate grimaça. Il s'efforçait de maitriser le désir qui naissait dans ses veines. Le trouble qui s'allumait dans les yeux de Shannon faisait battre son coeur. Sa main glissa un instant sur sa joue avant de le libérer. Leur regard s'accrochèrent encore un moment, se sondèrent. - Tu ferais mieux d'y aller, ton frère va finir par se lever, et là t'auras plus qu'à attendre. - J'y fais, souffla Shannon en s'écartant finalement de lui. Tomo le regarda disparaître à son tour dans la salle de bain, un sourire sur les lèvres. Ses yeux balayèrent le salon vide, se posèrent sur le fauteuil, sur ce qu'il cachait. Il allait falloir qu'il le range, il avait déjà été bien assez imprudent aujourd'hui. A suivre.... -------------------------------------------------------------------- Alors ?? |