NdA :
Dans ce chapitre, la chanson est tiré du film Cendrillon.
Chapitre 1 :
Sur ces paroles et avant même qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, Thanatos et Dame Magie l’envoyèrent dans son corps d’enfant. Elle rouvrit de nouveau les yeux et ce qu’elle vit lui fit comprendre ce qu’avait voulu dire Thanatos, elle était sur le pas de la porte d’entrée de chez les Dursley. Ne voulant pas que sa ‘‘ tante ’’ la trouve sur le pas de sa porte, Anastasia concentra sa magie pour aller en sécurité, avec l’aide de Dame Magie, qui savait parfaitement ou elle devait aller, elle ne voulait pas revivre son enfance dans le placard.
La magie qui l’entourait la força à refermer les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, elle se trouvait sous un porche en bois. Anastasia savait se trouver dans une forêt, elle le sentait avec les odeurs de végétation qui l’entouraient, mais où, elle ne savait pas. En entendant du bruit à l’intérieur, elle se demanda comment attirer l’attention de la personne lorsqu’elle commença à être gêné par sa couche, elle était pleine et avait besoin d’être changée. Elle laissa alors faire son instinct de bébé et se mit à pleurer à chaude larme, attirant efficacement l’attention du propriétaire de la maison. La porte s’ouvrit rapidement et un homme sortit de la maison.
« Bah alors, petit bonhomme, que fais-tu ici ? »
L’homme la prit doucement dans ses bras, faisant tomber la lettre qu’elle avait sur la couverture. Il récupéra la lettre et rentra dans la maison avec l’enfant pour le changer et lui donner un biberon de lait, heureusement qu’il en avait d’ailleurs. Mais avant de donner un biberon à l’enfant, il fallait qu’il change la couche sale.
« Oh, pardon petite princesse, je me suis trompé. Et voilà, tu es toute propre. Maintenant, le biberon, pendant que je lis cette lettre … »
C’est à ce moment-là qu’il vit les yeux de l’enfant, des yeux émeraude, les yeux des Evans. Cela ne pouvait pas être une coïncidence, l’enfant était une Evans, cela ne pouvait pas être autrement. Et cela expliquerait pourquoi l’enfant était sur le pas de sa porte, il sentait le résidu de la magie qui l’avait emmenée ici, signe qu’elle avait été aidée par Dame Magie pour venir jusqu’ici et qu’elle était une protégée de Dame Magie, qui avait décidé que c’était lui qui devait élever l’enfant.
« Toi tu es une Evans, j’en suis sûr, peut-être la fille de ma nièce, ma petite Lily. Voyons cette lettre, elle nous dira peut-être ce qu’il en est. »
Il ouvrit la lettre après l’avoir débarrassé du sort de contrainte qu’il y avait dessus, sort qui l’avait fait froncer les sourcils et lu la lettre qui était adressé à la fille adoptive de son frère, il l’avait prise en charge à la mort de Charles et Brigitte Evans, leurs voisins et puis la petite fille ne méritait pas d’être baladé de foyer en foyer, et qui indiquait que les parents de l’enfant, James Potter et Lily Potter née Evans étaient morts, assassinés de la main même de Voldemort et que l’enfant avait survécu par un pur miracle. La lettre ordonnait à Petunia Dursley de s’occuper de l’enfant orpheline. Il regarda sa petite nièce, il avait lu qu’elle s’appelait Anastasia, un prénom de reine pour une magnifique petite fille comme elle. Il se jura alors de tout faire pour que cette enfant soit élevée dans l’amour et la tendresse, comme ses parents l’auraient voulu. Anastasia le regarda dans les yeux avec ses deux orbes émeraude, des yeux encore plus verts que les siens, ce qui était un miracle et peut-être qu’il pourrait ressortir les objets pour voir ses dons héréditaires, car plus la couleur des yeux ressemblait à la pureté des émeraude, plus le Evans en question était puissant, ce qui donnait une petite indication de la puissance de la demoiselle. Il lui fit un doux sourire avant de la reprendre dans ses bras en lui disant doucement.
« Je vais m’occuper de toi, ma petite Anastasia, car c’est ce que voudrait ta maman. Ta maman était ma nièce et je l’aimais beaucoup, je ne sais pas ce qu’il s’est passé exactement, mais je serais toujours là pour toi. Je m’appelle Matthew, mais tu peux m’appeler grand-père, si tu le souhaites. Je ne remplacerais jamais mon frère jumeau ou même tes parents, mais sache que je serais là, quoi qu’il arrive. »
Anastasia le regarda dans les yeux avec stupeur, ainsi donc, elle avait encore de la famille du côté de sa mère, le jumeau de son grand-père, c’était surprenant pour elle, car on lui avait toujours dis qu’elle était orpheline et qu’elle n’avait plus que sa tante en famille de sang. Elle sut alors qu’elle devait montrer à son grand-oncle ce qui lui était arrivé auparavant, tant que c’était encore frais dans sa mémoire, après elle se sentait libre d’oublier pour un temps et de vivre une enfance heureuse. Aussi, avec l’aide de Dame Magie, qui avait parfaitement compris ce qu’elle voulait faire, elle projeta ainsi ses souvenirs et ses émotions à son grand-oncle qui vit défilé la première vie de l’enfant qu’il tenait dans ses bras. Il fut furieux par ce qu’il avait vu et tenta de garder son calme pour ne pas faire peur à l’enfant qui commençait à s’endormir, son corps supportait bien la puissance immense de l’enfant, il se doutait que lorsque son âme était revenue dans ce corps, Anastasia avait emmené sa magie en plus de ses souvenirs, Dame Magie devait y avoir veillé, mais elle restait une enfant qui avait besoin de dormir. Il la berça en chantonnant doucement la berceuse de sa nièce.
« Lavande verveine dilly, dilly
Lavande jolie
Si je suis roi, dilly, dilly
Vous êtes ma reine
Chante l’oiseau, dilly, dilly
Toujours plus haut
Répand l’espoir, dilly, dilly
De ma sœur à vos.
Lavande verveine, dilly, dilly
Lavande jolie
Si vous m’aimez, dilly, dilly
Je vous aime aussi. »
Une fois l’enfant endormit, il fit apparaitre un lit pour bébé et déposa la petite princesse dedans avant de mettre un sort de surveillance et de sortir de la pièce pour aller se défouler et évacuer sa colère. Il resta plusieurs heures à se défouler dehors, ne remarquant pas que l’enfant était réveillée. Elle était d’ailleurs en train de sonder son esprit afin de voir si l’horcruxe était là ou non. A son grand soulagement, ce n’était pas le cas et elle sut qu’elle allait pouvoir grandir tranquillement, sans avoir de vision de Voldemort, comme par le passé, peut-être était-ce parce qu’elle avait voyagé dans son corps d’enfant avec son âme, sa magie et ses souvenirs de sa première vie, il y avait un trop grand concentré de magie en elle pour permettre à l’horcruxe de s’accrocher à elle. Finalement, Matthew rentra dans la demeure après s’être rendu compte de l’éveil de l’enfant.
« Coucou, jeune fille. On va regarder si tu as encore ce morceau d’âme ou non. »
Alors qu’il allait regarder, Anastasia le regarda dans les yeux avant de dire doucement.
« Est pu là. »
« Tu as vérifié ? »
« Voui. »
« D’accord. J’ai réfléchi à la situation, j’ai décidé que je t’entraînerais lorsque tu seras un peu plus vieille, mais d’abord, tu vas vivre comme une enfant de ton âge et non pas comme une adulte. Si tu acceptes, je vais bloquer tes souvenirs de l’avenir pendant un temps. Tu es d’accord ? »
Anastasia eu un sourire avant d’hocher la tête, elle savait qu’il n’allait pas bloquer ses connaissances sur ce qu’elle avait appris, mais uniquement ses souvenirs. Matthew fit ce qu’il avait dit et la vie et l’éducation de l’enfant commença. Pour commencer, il lui avait donné un nouveau nom, Vulcania, ce qui allait bien avec les animaux dont elle prenait parfois l’apparence, ce qui avait un peu surpris Matthew au début, vu qu’il n’avait pas vu dans l’esprit de l’enfant qu’elle était animagus multiple. Il fit donc un test pour savoir quels étaient ses pouvoirs. C’est là qu’il vit qu’elle était animagus de naissance, qu’elle avait un fort potentiel en magie de l’esprit, comme la télépathie ou la télékinésie, le pouvoir de communiquer avec les animaux, des dons en soins ainsi que des dons en occlumencie, mais surtout qu’elle avait un pouvoir spécial, le pouvoir des femmes du clan Evans, ces dons-là étaient bloqués et il sentait que les dons dont elle avait fait preuve aurait également dû être bloqués par la personne qui avait écrit la lettre, soit Albus Dumbledore. Elle pouvait utiliser les cartes de pouvoir, les cartes qui lui permettait d’invoquer l’objet de la carte, par exemple le Bouclier, rien qu’en disant le nom avec l’intention de faire apparaître l’objet. Avec de l’entraînement, elle n’aurait plus qu’à penser à l’objet pour qu’il apparaisse. Il décida de commencer l’entraînement un peu plus tôt que prévu, car elle pourrait être un danger pour elle-même et pour son entourage autrement. Mais il savait tout de même que l’entraînement devait rester ludique et apparaitre comme un jeu pour l’enfant, au risque qu’elle refuse de s’entraîner autrement. Il lui offrit le livre ou était les cartes et elle en prit connaissance. Elle savait qu’elle devait être prudente dans son utilisation des cartes et elle l’était. Il lui apprenait doucement à les utiliser, lui offrant un entraînement tranquille au début, il savait qu’elle évoluerait différemment des autres enfants à cause de ce qu’elle avait déjà vécu, mais il continuait à l’élever comme elle aurait dû être élevée la première fois. |