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au 31 Mai 21 :
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Pour atterrir entre tes bras
Par 0o-Gizmo-o0
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
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    Chapitre 2     Les chapitres     17 Reviews    
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Sans besoin de son frère...

Ah! J'ai enfin trouvé un bon découpage en chapitres! Du moins, je l'espère! A vous de juger!

Bonne lecture!

Gizmo

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La répartition terminée, la table se remplie de mets délicieux pour le bonheur des élèves. Harry, lui, était toujours seul à la table des Serpentard. Les malheureux première année qui avait tenté de lui tenir compagnie, avait vite déchanté quand Crabbe et Goyle s’était levés vers eux et s’étaient empressés de partir loin de lui sous le regard machiavélique de Malefoy.

 

Harry s’en fichait. De toute façon, cela faisait déjà la quatrième année qu’il était seul alors il en avait l’habitude. Il se servit tranquillement à manger en évitant les regards de Malefoy.

 

Au bout de quelques minutes, il sentit un autre regard sur lui. Il se tourna vers la table des Gryffondor pour croiser celui du grand roux dégingandé qui était dés à présent le petit ami d’Hermione. Le coup d’œil n’était pas méchant ce qui surpris Harry mais il ressemblait vaguement à de la pitié. Harry détourna vite fait la tête en maugréant et ne vit pas que sa meilleure amie lui avait adressé un signe de la main.

 

Il se contenta ensuite de dériver son regard parmi les autres et il finit par se poser à la table des professeurs.

 

Rogue était assis à côté du professeur McGonagall et ils semblaient tout deux pris dans une conversation sérieuse. Rogue ne cessait de bouger nerveusement sa fourchette en jetant des coups d’œil par-dessus son épaule. Harry trouvait son attitude plus que bizarre mais ne chercha pas plus loin.

 

Au bout de la table, se tenait Hagrid, le garde-chasse et accessoirement professeur de Soins aux Créatures Magiques quand le professeur Gobeplanche ne pouvait assurer ses cours. Harry l’aimait bien, lui, c’était un des seuls pseudo-professeurs qu’il aimait d’ailleurs. Il allait souvent le voir dans sa cabane dans le parc et même si les gâteaux qui lui offraient étaient immangeables, il y revenait tout le temps. C’était une des seules choses qu’Harry aimait à Poudlard.

 

Le professeur Rogue, lui, le détestait cordialement et même s’il n’enlevait jamais des points à Serpentard puisqu’il en était le directeur, il ne lésinait pas sur les retenues pour Harry. Le professeur Flitwick, ne faisait jamais attention à lui, même s’il commettait de graves erreurs dans ses enchantements. Par contre, le professeur McGonagall ne cessait de le rabrouer dans tout ce qu’il faisait. Pas qu’elle était méchante avec lui, non, juste un peu trop surprotectrice à son goût. Il ne pouvait presque pas faire un geste avec sa baguette dans son cours…

 

Le professeur Binns, n’en parlons même pas. Ce fantôme était plus ennuyeux qu’un air de Bach… Et s’il n’y avait pas eu Malefoy pour le désennuyer un peu, il aurait abandonné même l’idée de venir assister à son cours ! Hé oui, même Malefoy était plus intéressant que les cours d’Histoire de la Magie, c’était pour dire !

 

Le professeur Sinistra portait bien son nom et le reste du corps professoral n’était même pas assez bien pour pouvoir les citer.

 

Harry remarqua que pendant qu’il était perdu dans ses pensées, le professeur et directeur, Albus Dumbledore, ce vieux fou aux allures de sage (ou vieux sage aux allures de fou…) lui avait adressé un clin d’œil. Rougissant jusqu’à la racine des cheveux, Harry replongea son regard dans son assiette. Ce n’était pas tous les jours que le directeur de Poudlard vous faisait ce genre de signe, après tout.

 

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De son côté, Hermione se demandait bien ce que pouvait avoir dit Malefoy à Harry pour le mettre dans cet état de rage. Elle savait qu’il était assez grand pour pouvoir se défendre seul comme il ne cessait de lui répéter mais il était aussi incroyablement naïf et facile à atteindre.

 

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que les jumeaux Weasley, Fred et George, s’étaient installés en face d’elle et de Ron. Elle redressa alors la tête vers eux et d’un regard leur demanda ce qu’ils faisaient là.

 

-         Coucou, les deux tourtereaux ! scandèrent-ils.

 

Ron laissa échapper un grognement mais comme d’habitude, cela ne fit même pas tressaillir ses deux frères.

 

-         On voulait te parler, ‘Mione Chérie ! lança Fred comme pour répondre à la question muette d’Hermione.

-         Bah oui, on s’inquiétait pour toi ! continua George.

-         Après tout, sortir avec Ronny d’amour, c’est très dur !

-         On voulait te prévenir de tous les dangers que tu encourrais !

 

Ron leur lança un regard noir qu’ils esquivèrent élégamment tout en souriant malicieusement puis se tournèrent de nouveau vers Hermione.

 

-         Au sinon, on voulait te parler de ce cher Harry Potter, recommença Fred.

-         A savoir s’il peut être un bon Serpy ou pas, sait-on jamais ! admit George.

 

Hermione les regarda suspicieusement et leur demanda directement ce qui lui trottait dans la tête depuis qu’ils avaient commencé à approcher de sa place.

 

-         Et que voulez-vous faire à Harry, au juste ?

-         Nous ? s’étonnèrent un peu trop vivement les jumeaux en pointant du doigt vers leur frère respectif. Mais absolument rien ! On se disait juste que, pour des grands humoristes comme nous, le fait de rendre le sourire à un pauvre Serpy abandonné des siens ne serait pas mal pour nos affaires et notre réputation, n’est ce pas Fred ?

-         N’est-ce pas George ?

 

Hermione leva les yeux au ciel pendant que Ron glissait un sourire.

 

-         Harry n’est pas un… réfléchit-elle en cherchant ses mots. « Serpy abandonné des siens » !

-         Oui, c’est vrai qu’il n’a jamais été « abandonné » puisqu’il ne s’est jamais intégré ! Mais justement ! On voudrait bien l’intégrer nous !

-         En bonnes âmes que nous sommes !

-         Harry n’est pas un cobaye, les jumeaux ! lança Ron d’un air désespéré.

 

Stupéfaits, Hermione, Fred et George se tournèrent vers lui. Passée la surprise, les deux frères firent une moue adorable avec la bouche en cul de poule comme s’ils allaient l’embrasser et Hermione lui fit un grand sourire pour le remercier.

 

-         Ok, ok, si vous vous y mettez à deux maintenant ! N’empêche, il me tarde d’être à Noël pour voir comment se débrouille notre cher Potter en comité et comme ça, peut-être qu’il gagnera notre confiance et on lui fera même goûter une de nos spécialités !

-         A Noël ? s’étonna Ron.

-         Bah, oui, Ronny ! Tu ne savais pas que les Potter étaient invités à passer les festivités avec nous ? lui demanda George.

-         Heu… Non…

-         Bah, tu le sais maintenant mon grand !

 

Et ils s’éloignèrent sans ajouter un seul autre mot. Hermione, heureuse, se tourna vers son petit ami.

 

-         C’est bien ! Tu pourras faire amplement sa connaissance comme ça !

-         Heu… Ouais… hésita Ron.

-         J’espère que Fred et George ne feront rien à Harry. Ce n’est pas que je les trouve dangereux, mais quand même, leurs expériences me font un peu peur.

 

Ron murmura une chose inaudible avant de replonger dans son assiette et Hermione en profita pour jeter un nouveau coup d’œil à Harry qui regardait fixement la table des professeurs depuis quelques bonnes minutes. Celui-ci finit par relever la tête vers elle et elle lui adressa un sourire qu’il le lui rendit.

 

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Les plats finirent par se tarir et le silence arriva dans la salle. Dumbledore venait de se lever comme chaque année pour faire son discours habituel. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui et n’attendait plus que ses sages paroles.

 

-         Maintenant que tout le monde a l’estomac bien rempli et avant que nous allions retrouver le territoire merveilleux des rêves, il faut, bien sûr, passer par mon discours de début d’année.

Je vais donc commencer par vous renseigner sur les interdictions de l’école, même si de nombreux élèves les connaissent, la nouvelle génération, elle, ne les sait pas. Il n’est pas recommandé de se promener dans la forêt interdite, sachez-le bien, car il y habite des bêtes qui ne se plaigneraient pas pour un peu de nourriture supplémentaire – esquissant un sourire, il continua – Mr Rusard, notre cher concierge – il désigna l’homme aux cheveux grisâtres et aux rides nombreuses qui lui donnaient un air méprisant – m’a demandé de vous rappeler que les freesbes à dents de serpents étaient maintenant déconseillés depuis qu’un certain accident a eu lieu…

 

Il jeta un regard malicieux vers les deux jumeaux Weasley qui brandissaient leur bras à la manière de héros ce qui leur valu beaucoup de coups d’œil méprisants venant de la table des Serpentard.

 

-         Certaines personnes ont du être surprises de ne pas découvrir leur habituel badge de Capitaine de Quidditch dans leur lettre cet été. Ce n’est pas un oubli de ma part. Vous allez peut-être être déçu par ce que je vais vous annoncer mais la coupe de Quidditch est annulée pour cette année.

 

Des acclamations de colère et de déception montèrent dans la grande salle. Dumbledore, qui semblait avoir deviné ce qui allait arriver, leva tout de suite ses mains en signe de paix et cela eut l’effet voulu : les élèves se turent immédiatement et il continua :

 

-         Oui, oui, je sais, c’est bien malheureux. Ne pensez surtout pas que je me moque de ce sport, j’en suis moi-même un fan certain. Mais le ministère a cru bon, et j’espère que vous apprécierez autant que nous, de rouvrir une ancienne tradition qui existaient entre Poudlard et deux autres écoles de sorcellerie. J’ai nommé : Le Tournoi des Trois Sorciers !

 

Des éclats de voix surgirent dans la salle. En effet, certains élèves, surexcités, murmuraient dans tous les coins de la salle ce qu’ils savaient sur ce tournoi à ceux, souvent issus de famille de moldus, qui n’en avaient jamais entendu parler et pourquoi c’était génial. Bientôt, tous les élèves semblèrent apprécier la nouvelle et, pour avoir plus amples informations, se tournèrent vers Dumbledore, qui attendait sagement que tout le monde ait fini.

 

-         Le Tournoi commencera vers la fin octobre. Nous accueillerons ainsi les élèves participants des deux autres écoles, à savoir Durmstrang et Beauxbâtons, dans un bon mois. Mais sachez que, pour diverses raisons notamment de sécurité, nous avons décidé dans un commun accord de tester les élèves qui voudraient participer et ainsi voir s’ils ont les capacités nécessaires pour tenter l’aventure. Les élèves de première, deuxième et troisième années seront donc, bien malheureusement, exclus de se présenter à l’inscription.

 

Plusieurs têtes se baissèrent, déçus, mais l’information ne sembla pas ébranler totalement la salle. Tout le monde, ou du moins ceux qui connaissaient parfaitement le sujet, savait que seuls trois élèves pourraient participer aux différentes épreuves, un de chaque école. Le principal, c’était qu’ils allaient découvrir les dangers et l’excitation de ces « élus » en même temps qu’eux.

 

-         Pour plus d’informations, je pense, bien entendu, aux élèves ne connaissant pas les enjeux du Tournoi des Trois Sorciers, n’hésitez pas à feuilleter les prospectus qui seront placés dans chaque salle commune.

 

Mais plus personne n’écoutait les sages paroles du directeur. Plusieurs élèves s’étaient tournés directement vers leurs camarades pour s’extasier devant la nouvelle. Les sourires réjouis emplirent la salle et le murmure incessant commencé à irriter les professeurs et un certain élève de Serpentard mais pas Dumbledore. Celui-ci s’était rassis et semblait attendre quelque chose.

 

Harry le remarqua presque instantanément et se tourna vers la porte située derrière la table des professeurs. Un homme venait de rentrer, l’air perturbé, et s’avança vers la lumière de la salle, notamment vers la chaise de Dumbledore pour lui chuchoter quelque chose au creux de l’oreille. Harry s’aperçut alors qu’il n’avait pas pris en compte qu’une place de la table était vide et que l’homme qui venait d’arriver devait être le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal.

 

Il regarda donc plus attentivement le nouvel arrivant et découvrit son visage en même temps que les autres. Mais contrairement à eux, qui, particulièrement les filles, le regardaient avec des yeux admiratifs, il se redressa sur son banc et s’écria :

 

-         Sirius ?!

 

L’homme aux longs cheveux bruns attachés élégamment en catogan, se tourna brusquement vers la source de la voix mais au lieu de sourire, comme il avait l’habitude de le faire, il parut en colère en apercevant Harry à la table des Serpentard. La plupart des filles de Poudlard échangèrent un regard et finirent par lancer une moue dédaigneuse à Harry. C’est à ce moment là que Dumbledore se leva :

 

-         Avant de vous présenter votre nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Monsieur Black ici présent, je vais devoir m’absenter un petit instant et demander à Monsieur Harry Potter de venir me rejoindre.

 

Surpris, Harry observa Dumbledore comme s’il était devenu fou. Mais le directeur ne sembla pas en prendre compte et avec l’aide de ses bras, il le pria de passer la porte par laquelle Sirius était entré quelques minutes auparavant. Il fallut plusieurs secondes à Harry pour se remettre des regards suspicieux des autres élèves et de celui, si inhabituel, de son parrain avant de se lever doucement de son siège et, tout en passant nerveusement sa main dans ses cheveux désordonnés, il finit par se diriger vers Sirius en évitant soigneusement de regarder les autres car, il en était presque sûr, il ne fallait plus que ça pour qu’il s’évanouisse devant eux tellement son cœur battait vite.

 

Loin de l’aider à reprendre un rythme cardiaque normal, Sirius prit fermement son filleul par l’épaule et le poussa presque littéralement contre la porte avant que celle-ci ne s’ouvre magiquement pour le plus grand bonheur, ou malheur, d’Harry qui se demandait bien ce qu’on lui voulait.

 

Dumbledore les suivit avec bienveillance, gardant toujours son petit sourire énigmatique même face au désespoir du jeune garçon qui lui faisait face. Harry, l’air penaud, continua de suivre Sirius sans prononcer un seul mot même s’il savait bien qu’il n’avait rien fait pour voir tant d’animosité dans les yeux de son parrain.

 

Il ne s’aperçut même pas qu’ils s’étaient arrêtés dans un coin de la pièce adjacente à la grande salle, remplie d’objet étrange. Il ferma les yeux, tremblant de tous ses membres, quelque chose lui triturant les méninges sans ménagement, et attendit l’orage. Il sentit alors une main sur son épaule et se retourna un peu vivement vers Dumbledore qui lui adressait un doux sourire pour le réconforter. Sa migraine augmenta malgré cela et il n’osait toujours pas se tourner vers Sirius.

 

-         Harry… Relève la tête, s’il te plaît !

 

La voix de son parrain était tranchante comme un rasoir et il n’y avait que dans une seule circonstance qu’il utilisait ce ton contre Harry, quand celui-ci avait fait la plus grosse erreur de sa vie et même si cela n’arrivait pas souvent, celui-ci frissonna en se souvenant de ces fois-là.

 

La première fois, c’était quand il avait quatre ans. Il était un garçon encore plein d’entrain et de joie et il adorait à chaque fois quand son père lui montrait son balai et faisait des tours de jardin dessus à la vitesse de l’éclair pour amuser son fils. Pour un enfant jeune et encore si innocent, comment ne pas résister à cette tentation ? Un jour, alors que son père avait laissé traîné son Nimbus au pied d’un sapin, Harry était monté dessus et, comme le balai était dix fois trop grand pour lui, était tombé d’une bonne trentaine de mètres ce qu’il lui avait valu plusieurs nuits à l’hôpital Sainte Mangouste même si étrangement, il s’en était sorti sans aucune égratignure. Bien sûr, James et Lily l’avaient fortement sermonné mais le pire avait été la réaction de son parrain face à sa bêtise.

 

La deuxième fois arriva quand Harry s’amusa à faire de la magie, sans même l’aide d’une baguette, devant sa sœur. Mais à l’âge de sept ans, il ne savait pas la contrôler ce qui valut un beau nez de cochon à Helen quand celle-ci le tapa pour avoir fait tomber du lait sur sa toute nouvelle robe. Même à trois ans, Helen avait déjà un bon caractère. Malheureusement pour Harry, Sirius fut le premier à voir l’ampleur des dégâts et son ton monta en concurrence avec l’intensité des pleurs de sa petite sœur.

 

La dernière fois remontait à quatre ans maintenant. Son premier jour à Poudlard, quand Sirius avait du transplaner à Pré-Au-Lard pour chercher Helen quand ses parents étaient trop bouleversés par la disparition de leur fille pour faire la moindre magie. Harry avait eu beau tout faire pour plaider sa cause, racontant à tout bout de champs que c’était une idée d’Helen, Sirius l’avait froidement sermonné en lui disant que c’était lui le grand frère et qu’il devait par conséquent s’occuper de sa sœur et de ses idées lubriques. Helen, elle, n’avait rien dit pendant tout l’entretien mais elle s’était excusée mille et une fois auprès d’Harry après cela et même si, sur le coup, elle n’avait pas approuvé les arguments de son frère à cause du ton que prenait le meilleur ami de son père, elle l’avait prié de pardonner à Harry. Ce qu’il avait fait, naturellement, jusqu’à aujourd’hui…

 

Harry, sentant les larmes lui venir et la bête gronder en lui d’une manière effroyable, leva difficilement la tête vers son parrain et découvrit alors sa sœur devant lui.

 

-         Tu peux m’expliquer maintenant ce que fait ta petite sœur à Poudlard ?! Je t’avais pourtant prévenu de ne plus jamais recommencer ! Comment as-tu pu oser faire ça ?! En plus, tu l’as laissée toute seule dans le train ! Elle a dix ans, Harry, dix ans ! A cet âge là, on l’accompagne ! Assume les conséquences de tes actes, au moins !

 

Le regard désespéré et hagard d’Harry parla pour lui. Sirius, surpris par le brusque teint pâle de son filleul et son incapacité à parler, se tourna vers la petite fille qui essayait d’échapper à ses bras.

 

-         Je te l’avais dit, Tonton Sirius ! Harry ne m’a pas aidé ! Tu le sais très bien qu’il ne refait jamais les mêmes erreurs ! C’est moi qui suis montée toute seule dans le train cette fois-ci ! S’il te plaît, excuse-le ! Pardonne-le ! Fais quelque chose ! Grand Frère n’a pas l’air bien, dit-elle précipitamment alors qu’Harry semblait sur le point de s’évanouir.

 

Perturbé par la réaction d’Harry, Sirius le prit dans ses bras avant qu’il n’heurte le sol. Le directeur s’approcha d’eux et se tourna vers le visage livide de l’homme.

 

-         Sirius, occupez-vous de votre filleul. Emmenez-le à l’infirmerie.

-         Mais… Helen…

-         Je m’en occupe ! Rassurez-vous, j’ai une excellente manière pour faire obéir les enfants, ou du moins pour ne pas qu’ils recommencent leurs bêtises.

 

Sirius sentit un faible sourire fleurir sur ses lèvres mais bien vite, il ressentit le poids d’Harry sur ses bras, le souleva et l’emmena vers Mme Pomfresh. La respiration difficile, le garçon se tint au cou de son parrain et appliqua son front brûlant contre sa joue. Sur ce brusque et inquiétant contact, Sirius accéléra le pas.

 

Helen, inquiète et penaude, se tourna vers le directeur aux cheveux et à la barbe argentés. Il lui fit un sourire malicieux, lui prit la main et conjura deux fauteuils l’un en face de l’autre. La petite fille s’assit droite comme un i en attendant la sentence.

 

-         L’imagination des enfants est la plus innocente des choses mais elle peut faire pas mal de dégâts dans le cœur des gens. Je suis toutefois enchanté de voir qu’une enfant fasse tant de choses pour venir étudier dans mon école. J’espère tout du moins que tu as enfin compris les conséquences de tes actes ?

 

Helen acquiesça vivement en gardant la tête vers le bas en signe de soumission qui fit rire Dumbledore.

 

-         Tu as l’air d’avoir l’habitude de te faire sermonner, tu as déjà toute l’attitude d’une fille à l’allure sage qui regrette parfaitement ce qu’elle a fait et qui ne recommencera pas. Pourtant, si je me souviens bien, tu nous as déjà fait une belle frayeur il y a de ça quelques années…

 

Helen rougit mais fit une moue enfantine avec sa bouche pour finir par sourire complètement.

 

-         Je suis désolée, Mr le Directeur. Je voulais absolument voir l’école et y entrer ! La dernière fois, je ne suis pas allée plus loin que la gare et donc, je voulais réessayer ! D’accord, j’ai regretté ce que j’avais fait, mais Tonton Sirius était tellement concentré sur mon frère qu’il ne m’a pas vraiment grondé. Ce que j’ai compris, c’est que je ne devais plus faire part de mon frère de mes projets pour ne pas qu’il soit complice.

 

Dumbledore rit plus franchement et ébouriffa les cheveux auburn de la petite fille.

 

-         Je vois, tu es aussi maligne que ton père ! J’ai presque hâte de te voir à l’œuvre l’année prochaine. Mais pense surtout à l’inquiétude de tes parents et de tes proches, même si, je le pense, ils ont tout de suite compris ce que tu avais fait. Tu n’oublieras pas la prochaine fois ? lui demanda-t-il d’un ton sérieux.

-         Bien sûr, professeur ! De toute façon, j’ai réussi ce que je voulais faire ! Je suis entrée dans le château en mettant un vieil uniforme ! C’est bête que Tonton Sirius ne m’avait pas prévenu qu’il était le nouveau professeur et qu’il m’a vu montant l’escalier menant vers la grande salle ! Je vous imaginais quand même un peu plus jeune… finit-elle avec un air pensif en observant la blancheur de la barbe de Dumbledore.

 

Le directeur pouffa de nouveau devant l’air innocent de la fillette qui lui faisait face. Pas de doute, elle deviendrait une grande sorcière avec un tel caractère !

 

-         Bon, on dira que tu as retenu la leçon. De toute façon, je pense que tes parents voudront te dire un mot. Je vais t’emmener à l’infirmerie en entendant qu’ils arrivent. Tu pourras t’excuser auprès de ton frère, comme ça.

-         Vous savez, Mr le Directeur, je ne savais pas qu’il réagirait comme ça. Ce matin, il était un peu bizarre mais je ne me doutais pas du tout qu’il soit malade !

-         Ce n’est pas grave, ma petite, il se rétablira bien vite et reprendra son rôle de grand frère avec bonheur !

 

Helen lui fit un grand sourire et se leva gaiement. Dumbledore fit disparaître les deux fauteuils et d’un air bienveillant, prit la main de la petite et l’emmena jusqu’à l’antre de Mme Pomfresh.

 

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La tête d’Harry ressemblait à un Tam-tam dont quelqu’un, qu’il ne connaissait pas d’ailleurs, s’amusait à jouer. La douleur s’en allait, revenait, ne faisait que ça. Il commença à ouvrir les yeux avec difficulté et découvrit une grande forme floue devant lui. Il tenta de cligner les yeux mais ce simple mouvement ne faisait qu’accroître sa douleur.

 

-         Ca va mieux, Harry ? demanda la voix de son parrain qui apparemment correspondait à la forme présente devant lui.

 

Harry essaya d’acquiescer mais n’y parvint pas. Sirius s’approcha donc et s’installa sur le siège à côté du lit. Il passa ensuite une main sur le front de son filleul qui fronça les yeux sous le contact.

 

-         J’aurais du m’en douter que tu étais malade. Quand je t’ai vu te lever, tu as légèrement chancelé mais je pensais que c’était à cause de ce que tu avais fait… Ou plutôt, de ce que tu n’avais pas fait. Je suis désolé, Harry, quand Lily m’a appelé tout à l’heure en me demandant si je n’avais pas vu Helen, j’ai pris peur car je me suis dit que si elle était ici, quelqu’un l’aurait remarqué.

-         C… C’est pas grave…

 

Harry tenta un sourire et tâtonna le drap à la recherche de la main de Sirius. Son parrain lui sourit à son tour et caressa ses cheveux d’un geste doux et tendre.

 

-         Moi qui croyais te faire plaisir en te faisant la surprise de me retrouver à la table des professeurs tout à l’heure, c’est fichu !

 

Harry rigola tout en poussant un gémissement de douleur. Rire avec un tel mal de crâne, c’était presque suicidaire mais il sourit quand Sirius se confondit en excuse à cause de ça.

 

-         Je ne suis pas en sucre, ne t’inquiète pas.

 

Un doux silence accueillit ses paroles. Pour Harry, il n’existait plus que le sourire réconfortant de Sirius et la paume chaude de sa main au creux de la sienne. Il n’y avait rien de plus important que cela.

 

Ses yeux commencèrent à papillonner quand soudain, la porte de l’infirmerie s’ouvrit sur une petite silhouette aux cheveux légèrement auburn et bouclés qui s’avança, toute souriante, vers le lit de son frère.

 

Sirius la contempla durement mais la moue de la petite fille lui fit vite changer d’avis et, après avoir poussé un profond soupir, il la prit dans ses bras et la fit s’installer sur ses genoux.

 

-         Je suis désolée, Tonton Sirius, pour ce que j’ai fait.

-         Je pense que ce serait d’abord à une autre personne que tu devrais t’excuser, tu ne penses pas ?

 

La petite fille lui fit un sourire penaud et se tourna vers Harry. Celui-ci tentait tant bien que mal de maintenir son corps éveillé et ne semblait pas vraiment se rendre compte de ce qu’il se passait à l’extérieur. Voyant que son frère était dans un état comateux, Helen descendit des bras de Sirius et s’approcha du lit pour finir par s’asseoir sur le bord. Elle enleva une des mèches de cheveux de son frère qui lui couvrait la vue et lui sourit malicieusement.

 

Harry lui sourit à son tour et tenta de lever sa main pour lui toucher le visage mais elle retomba mollement sur le lit.

 

-         Désolé… Suis fatigué…

 

Helen acquiesça pour lui dire qu’elle avait compris et commença :

 

-         Je suis désolée, grand frère. Je n’aurais pas du recommencer. Je ne savais pas que Tonton Sirius allait comprendre tout de travers ! Je pensais que si je ne te parlais de rien tu ne seras pas inquiété de tout ça… Mais Tonton Sirius…

-         Dis donc, jeune fille, dans ton discours, on dirait que je prends la place du méchant, ici ?! Je te ferais remarquer que tu n’aurais jamais du faire ça ! Même si Harry n’était pas tombé dans les pommes, ce n’était pas bien Helen ! On te l’a déjà dit et répété !

-         Sirius…

 

Le susnommé se tourna vers Harry qui avait murmuré son prénom. Celui-ci lui faisait un grand sourire rieur malgré sa douleur. Même s’il avait voulu lui résister, il n’aurait pas pu. Il sourit à son tour tout en maudissant longuement les deux Potter Junior qu’il avait devant lui et qui lui faisait tourner la tête en bourrique !

 

-         Merci Helen, ajouta le jeune garçon à sa sœur avant de refermer les yeux dans un sommeil bien mérité.

 

Tous les deux, Sirius et Helen, sourirent en observant l’air si reposé d’Harry dans ces draps blancs. Ils restèrent ainsi pendant ce qui leur paraissait un long moment et c’est pourquoi ils sursautèrent quand ils entendirent quelqu’un criait.

 

-         MAIS QUE SE PASSE-T-IL, BON SANG ?! Pourquoi ne veut-on pas me fournir plus d’informations sur l’état de mes enfants dans cette école ?!

-         Du calme, chérie, c’est sûrement qu’il ne leur est rien arrivé de grave…

-         J’espère bien ! Oh… Mes deux petits bouts de chou, ici, à l’infirmerie… Je ne m’en remettrais pas !

 

Helen, comprenant qu’elle allait sûrement faire ses preuves en flatteries pour éviter toute grande dispute interplanétaire, se fit toute penaude en contemplant son frère, toujours miraculeusement endormi, d’un air coupable. Sirius, en l’observant, ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel tout en soupirant moqueusement puis, se tourna vers ses deux amis.

 

La mère d’Harry sembla les voir et s’approcha à grand pas du lit avec un air si accablé que Sirius ne put s’empêcher de se demander si elle ne jouait pas la comédie pour faire comprendre à sa fille que c’était horrible ce qu’elle avait fait. Telle mère, telle fille, comme disait l’adage… Ca se confirmait !

 

Elle observa son fils dans son lit blanc comme neige, horrifiée et se rattrapa de justesse au bras de son mari pour ne pas sombrer. Apparemment, d’après l’expression du visage de son meilleur ami, celui-ci, bien que semblant être perturbé par la présence de son fils dans un tel lieu, avait peur de sa propre femme.

 

-         Oh, Sirius, que s’est-il passé ? Pourquoi est-il ici ? Il s’est blessé ?! Dis-le moi, je t’en supplie… Il n’a quand même pas, en voulant faire descendre quelqu’un en particulier – elle jeta un regard empli de colère vers sa fille – passer sous le Poudlard Express, hein ?

 

Sirius ouvrit des grands yeux ronds en se demandant bel et bien si ce que faisait la belle femme était de la comédie ou non. Sinon, il demanderait à James de lui faire passer une petite visite chez le psychomage… D’où tenait-elle un tel scénario catastrophe ? Si Harry serait passé sous un train, il aurait été dans un état bien pire que ce que laissait entrevoir le drap de lit – c’est-à-dire que sa tête en fait…

 

-         Maman… Non ! Je n’ai rien fait ! s’exclama Helen, en jouant avec les larmes pour tenter de l’attendrir.

 

Cela n’eut malheureusement pas l’effet escompté car la jeune femme se tourna vers elle avec dans les yeux une question que tout le monde pouvait deviner : comment ça, « rien fait » ?!

 

La petite fille sembla s’en apercevoir et se confondit en excuses qui auraient pu paraître véritables si elle n’avait pas déjà utilisé maintes fois cette ruse pour se sortir d’affaires complexes.

 

-         Je… Je voulais dire que je ne lui ai rien fait, Maman. Je sais, je n’aurais pas du, Mr Le directeur de Poudlard me l’a bien dit et Sirius aussi ! Je m’excuse, je ne le ferais plus jamais ! Plus jamais ! Je ferais tout ce que tu me diras, Maman !

-         Tu m’as déjà dit cela, Helen… Il y a quatre ans si je me rappelle bien…

 

La jeune femme avait absolument abandonné son air triste et désemparé pour prendre celui de la mère en colère. Sirius avait bien raison : elle avait joué son rôle à merveille encore une fois. James soupira de soulagement en voyant que ce n’était que pour faire sortir sa fille de ses gonds que sa femme s’était mise dans un état pareil et tâta le pouls de Harry d’un air relativement inquiet tout de même.

 

Sirius, en souriant, lui maintient le bras avec douceur.

 

-         Ne t’inquiète pas, il va bien. Il a juste un peu de fièvre. Il était un peu tendu tout à l’heure et il s’est évanoui, c’est tout. Je pensais que c’était lui qui avait de nouveau aidé sa petite sœur a réalisé enfin son rêve mais apparemment, je me suis lourdement trompé. Cela fait longtemps que la petite sœur en question n’a plus besoin de son frère pour commettre des bêtises… murmura-t-il en regardant Helen.

 

La conversation houleuse entre mère et fille s’était arrêtée brusquement quand Lily avait entendu les paroles du parrain de son fils. Elle l’écoutait maintenant attentivement en buvant chaque mot, puis, demanda, soucieuse :

 

-         Harry n’a donc rien fait ?

-         Non… répondit l’homme en regardant étrangement la jeune femme qui semblait avoir du mal à décider du ton à prendre.

-         Et tu l’as accusé à tord ?! s’écria-t-elle.

 

Sirius sursauta si vivement qu’il se prit les jambes dans un des pieds du lit et s’étala de tout son long sur le carrelage.

 

-         De… De quoi ? bredouilla-t-il mal à l’aise.

-         Sirius, tu t’es fait mal ? demanda James en lui tendant un bras pour le remettre debout.

-         Tu ne savais pas du tout ce qu’il s’était passé et tu as accusé mon fils sans preuves ?!

 

L’homme aux longs cheveux noirs, échappés de leur lien par la chute, se redressa non sans douleur avec l’aide de son ami et se tourna, intimidé, vers la mère protectrice en colère.

 

-         Heu… Je… Enfin… La dernière fois…

-         La dernière fois, certes, Harry l’avait aidé, mais ce n’était encore qu’un enfant innocent et fragile qui ne souhaitait que le bonheur de sa petite sœur ! Et là, maintenant qu’il a quatorze ans, un âge qui fait de lui presque un homme, tu l’accuses d’une parfaite traîtrise ! Lui, au moins, quand je lui demande quelque chose, il le fait et il tient ses promesses ! s’énerva-t-elle de nouveau en foudroyant du regard sa fille qui baissa les yeux en signe de soumission.

-         Tu ne crois pas que tu exagères, Lily ? demanda son mari, tentant de vaincre la voix de sa femme.

-         Non ! Je n’exagère pas ! Mon fils est tombé dans les pommes tout simplement parce que son parrain l’a grondé pour quelque chose qu’il n’avait pas fait ! Or, Sirius sait très bien que Harry est toujours stressé quand il va à l’école ! C’est tout à fait normal qu’il ait fait une crise de panique dans de telles circonstances !

-         Et toi, Maman, tu crois que tu n’aurais pas fait la même chose ? demanda une voix un peu rauque de sommeil.

 

Lily, confuse, se tourna vers son fils qui papillonnait des yeux depuis un moment déjà. Il avait encore du mal à rester éveillé mais à l’entente des mots de sa mère, il n’avait pas pu résister à l’envie de protéger son parrain.

 

-         Maman, je ne t’en veux pas de vouloir t’inquiéter de mon état mais tu devrais plutôt t’inquiéter du tien. Je n’ai rien, ne t’en fais pas ! Je suis juste un peu fatigué, c’est tout, rien de bien grave. Mais que tu dises des choses comme ça à Sirius alors que toi-même tu aurais pu faire la même chose, je ne l’accepte pas. Ne le dispute pas comme ça, Maman, il a cru bien faire, c’est tout. S’il te plaît…

 

Les larmes aux yeux, Lily s’avança vers Harry pour l’enlacer fortement en le couvrant de baisers et en lui caressant les cheveux.

 

-         Oh, mon chéri, je suis désolée. Je me suis fait un sacré sang d’encre avec tout ça. Dumbledore nous a à peine expliqué ce qu’il s’est passé… Excuse-moi !

-         Et j’en suis désolé, Mme, je vous l’assure.

 

Tous se retournèrent vers le vieux directeur à l’air malicieux attendri par l’image de famille en face de lui qui venait de parler. Harry, en le voyant lui sourire, ne put s’empêcher de rougir fortement et de se blottir encore plus dans ses draps. Décidément, il n’aimait pas que le Directeur même de Poudlard le regarde aussi familièrement.

 

Plus amusé qu’autre chose par la réaction du jeune garçon, Dumbledore le fixa quelques secondes encore avant de se tourner vers Lily Potter.

 

-         Etant un homme et ne possédant pas d’enfants, j’ai moi-même du mal à imaginer la détresse d’une jeune femme telle que vous face à l’entente du prénom de votre fils et du mot « infirmerie » dans la même phrase. Veuillez bien excuser mon manque de discernement qui est sûrement dû à mon grand âge.

 

Lily lui rendit son sourire et accepta avec grâce ses excuses.

 

-         Pouvons-nous nous parler quelques instants, en privé ? En laissant ces doux énergumènes comploter ?

 

La jeune femme pouffa doucement de rire tout en acceptant. James lança un dernier regard attendri à son fils et épousseta les cheveux de sa fille avant de les suivre dans le bureau de l’infirmière. Avant de fermer la porte, il se tourna une dernière fois vers Sirius :

 

-         Tu ne viens pas ?

-         Non, tu me raconteras. Je préfère rester avec « ces doux énergumènes » comme le dit si bien Dumbledore pour les surveiller un peu. Contrairement à ce vieux fou, je préfère ne pas laisser Helen seule dans une école comme celle-ci !

 

James rit avant de répliquer :

 

-         Tu as sûrement raison mais sache que Dumbledore est loin d’être un vieux fou ! Il aime peut-être le paraître mais c’est un grand maître !

-         Oh, mais tu sais, comme il le dit si bien, il est dans un âge avancé. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver, même à un puissant magicien quand il commence à perdre la boule !

 

Son meilleur ami se contenta de secouer la tête en levant les yeux au ciel avant de fermer la porte en souriant. Sirius ne changerait jamais. Il avait beau dire, il savait bien qu’il ne doutait en rien de la parole de Dumbledore.

 

Sirius se tourna vers Helen et Harry pour constater que celui-ci s’était de nouveau endormi et que sa sœur avait profité de la petite discussion entre lui et James pour partir explorer Poudlard s’en demander son reste.

 

Le nouveau professeur soupira tout en se disant qu’il avait bien eu raison de rester avec eux. Il partit à la recherche de la petite fugueuse sans attendre et comme toujours.

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A suivre...

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A la prochaine!

Giz'

 
 
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