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au 31 Mai 21 :
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Pour atterrir entre tes bras
Par 0o-Gizmo-o0
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
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    Chapitre 4     Les chapitres     17 Reviews    
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Les bêtises ne restent pas impunies

Hmm... Faudra qu'on m'explique pourquoi ma fic s'est retrouvée dans "Alex Rider" héhé... -_-'

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Ce fut un "dong" d'horloge qui le fit reprendre contenance face à la douleur sourde qui lui soulevait le cœur. L'esprit d'Harry était encore brumeux quand il s'éveilla de cet état semi-comatif.


Il prit quelques minutes encore pour reprendre un minimum ses esprits et finit par se rendre compte qu'il était déjà quatorze heures quinze. Cela faisait donc un quart d'heure qu'il devait être en cours de métamorphose.

S'il n'avait pas eu autant de mal à se concentrer, peut-être aurait-il rejeter directement l'idée d'aller en cours dans cet état mais le fait est qu'il n'avait dans la tête que l'image d'une McGonagall en colère.

Il s'en alla donc pantelant vers la porte de son dortoir, tournant dans tous les sens pour trouver son sac et partit.

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Le professeur McGonagall n'était pas très fière de ses élèves aujourd'hui. Pas un seul n'avait réussi le premier exercice du cours. Certes, cela ne faisait qu'une quinzaine de minutes qu'elle s'évertuait à s'égosiller pour ramener le calme dans sa classe alors qu'une bonne douzaine d'oiseaux fouettaient l'air de leurs ailes en attendant d'être transformés en escargot par étape, mais d’habitude, à cette heure là, il y avait au moins quelques élèves qui obtenaient des résultats. Peu concluant, peut-être mais des résultats quand même.

Elle était d'ailleurs en train de regarder Gregory Goyle en train de torturer un des pauvres oiseaux à coups de baguette magique alors qu'il tentait vainement de faire apparaître des antennes sur la tête de l'animal. Elle allait l'empêcher d'assommer la bête quand Harry Potter entra dans sa classe avec plus d'une vingtaine de minutes de retard.

Tout le monde se retourna comme un seul homme vers lui et quelques serpentards, qui avaient surpris l'entrevue quelque peu tumultueuse entre Harry et Drago, se dépêchèrent d'afficher une mine désintéressée et retournèrent tout de suite à leur travail. Le professeur, quant à elle, observa d'un oeil critique l'allure de son élève retardataire et, devant le constat qu'elle en fit, finit par demander :

- Monsieur Potter, vous allez bien ?

L'interpellé la regarda tout d'abord d'un air ailleurs avant de reprendre contenance en s'épongeant légèrement le front d'une main maladroite et en reprenant son souffle aussi vite qu'il le pouvait. Il finit par répondre d'une voix pataude et chevrotante :

- ou... Oui, professeur. Un peu... Juste un peu essoufflé mais ça va aller, je crois.

Mcgonagall l'observa encore longuement pour être totalement sûre de sa réponse. Quand elle parut satisfaite, elle prit un air sévère et dit :

- Très bien, Monsieur Potter, je vous donne donc rendez-vous à la fin de l'heure, qui est déjà bien avancée, à mon bureau pour venir me donner l'explication sûrement pathétique qui expliquera votre si grand retard. Maintenant, faites moi plaisir et allez vous mettre à côté de Mademoiselle Habbot, je vous prie.

Harry rejoignit sa place sous les ordres de son professeur en tentant de marcher le plus normalement possible. Celle-ci sembla lui jeter un bref coup d'oeil inquiet mais il ne le remarqua pas le moins du monde puisqu'au même moment, Malefoy lui glissa dans l'oreille :

- C'est peut-être bien ce que j'avais dit Potter ! Tu veux absolument avoir un rendez-vous avec une vieille !

Mais Malefoy regretta bientôt ses paroles car quand Harry se tourna vers lui, se fut pour lui lancer un regard flamboyant qui n'avait plus rien à voir avec celui du Serpentard chétif et maigrelet que tout le monde évitait.

 

Pourtant, Harry se reprit et se laissa tomber sur sa chaise d’une manière, certes, abrupte mais sans aucun autre problème de comportement. L’exercice reprit donc son cours et bientôt, les baguettes se levèrent, les sorts furent jetés et de drôles d’animaux apparurent à la place des oiseaux.

 

Drago savait qu’il poussait le bouchon trop loin aujourd’hui mais parfois, et même souvent, Potter l’exaspérait par ses manières fuyantes et son incapacité à lancer un sort correctement. Il était un sorcier, bon sang, et pas n’importe lequel ! Mais ça, tout le monde se bornait à le nier et à le couver comme une mère poule ou à l’ignorer comme s’il n’existait pas. C’était presque un miracle qu’il ait réussi à atteindre la quatrième année.

 

Et comme à son habitude, McGonagall arriva à la rescousse quand le petit saint Potter eut des problèmes avec sa baguette magique qui lançait de curieuses étincelles comme à chaque fois qu’il tentait un simple petit enchantement.

 

Pourtant, ce que Drago ignorait, c’est que ce n’était justement pas les habituelles petites étincelles. Celles-ci étaient, en effet, bien plus grosses que la normale. Trop grosses pour être issues d’un simple sort de métamorphose !

 

Et bientôt, tous les élèves de la classe furent surpris par les tourbillons de couleur qui s’échappèrent de l’oiseau dont s’occupait Harry ainsi que par les cris du professeur qui les intimaient à quitter la salle de cours au plus vite et à aller informer le professeur Dumbledore de l’incident.

 

Les Serpentards et les Poufsouffles, comme toutes personnes conscientes d’un danger imminent annoncé par les serpentins de magie pure qui s’engouffrait dans la pièce, se précipitèrent vers la porte d’un seul homme. Les rangées de chaises furent vide en un rien de temps mis à part celle de Harry et, curieusement, celle de Drago.

 

Le professeur tentait vainement de faire sortir Harry de son état de torpeur mais, malheureusement, le fait d’avoir tenté d’utiliser sa magie dans son état avait provoqué en lui une réaction plutôt étrange. La vieille femme ne savait pas comment arrêter ce sort mais elle sentait qu’il n’avait pas été lancé pour faire du bien. Elle se tourna alors vers Drago qui, sans trop savoir quoi faire, observait la scène d’un air interloqué.

 

-        Monsieur Malefoy, je ne sais pas ce que vous avez pu dire ou faire à Monsieur Potter mais je vous jure que je ne laisserai pas passer cela ! Maintenant, venez m’aider à le calmer, s’il vous plaît !

 

Le jeune homme se rasséréna et s’approcha un peu plus de la table où Harry se tenait. Il déglutit difficilement en voyant les restes fumants du pauvre oiseau qui aurait du être transformé en escargot. Il ne restait plus que du sang étalé sur toute la surface de la table et à peine quelques plumes grillés qui virevoltaient à l’aide de la magie ténébreuse du garçon.

 

Malgré le bruit des battements d’ailes incessants des autres piafs qui n’avaient pas réussi à s’enfuir à temps de la salle, Harry dut entendre très distinctement le bruit de gorge du Serpentard car, dans un mouvement mécanique et alors qu’il n’avait pas fait un geste depuis déjà quelques minutes, il se tourna vers lui.

 

Son regard, provoqué par sa remarque quelques instants plus tôt, avait été rougeoyant et avait fait peur à Drago. Mais là, c’était bien pire. Ces yeux n’étaient pas seulement rouge sang, ils étaient terrifiants. Une haine incomparable y naissait et semblait bien s’installer alors que le blond tremblait de tous ces membres et reculait contre le mur. Il entendit à peine son professeur le prier de sortir de la salle le plus vite possible. Il n’entendait que son cœur battre comme il n’avait jamais battu.

 

McGonagall tenta désespérément de retenir Harry mais rien n’y fit. Celui-ci commença à avancer vers Drago toujours de la même manière mécanique, comme si ce n’était pas lui qui conduisait son corps mais sa magie elle-même, devenue sauvage.

 

Le jeune homme arriva alors à la hauteur de Drago et tendit le bras vers son cou. Bloqué par sa terreur, ce dernier ne bougea pas d’un pouce. C’est au moment où le Serpentard fou referma sa main sur la gorge de son vis-à-vis que le professeur McGonagall décida d’intervenir une fois pour toute. Elle dégaina sa baguette et lança un sort qui lui passait par la tête.

 

Malheureusement, celui-ci ne fit que ricocher sur Harry qui ne lui porta aucune attention puisqu’il tentait maintenant d’étrangler la source de sa colère.

 

Les pieds de Drago Malefoy ne touchaient déjà plus terre quand il tenta enfin de se débattre.

 

-        Har… Pot… Arrête !

 

Mais l’ordre ne servit à rien mis à part renforcer la poigne de Harry sur le cou de sa victime. Pourtant, nullement découragé, Drago continua :

 

-        T… Tu me fais… mal…

 

Il se passa alors plusieurs choses en même temps dans un désordre complet. La porte sortit de ses gonds suivie par un professeur Dumbledore échevelé et un Sirius Black affolé tandis que Harry lâchait brusquement Drago qui tomba à la renverse sur le plancher. Le regard du brun se troubla de nouveau alors qu’il regardait droit devant lui en suffoquant. Sa main, restée dans la même position, se rapprocha de son torse et se pressa contre son cœur alors que sa respiration se faisait de plus en plus saccadée.

 

-        Harry !!! cria Sirius en se précipitant sur lui avant même que Dumbledore n’ait pu l’en dissuader.

 

Il eut juste le temps de le prendre dans ses bras avant qu’il ne s’écroule, inconscient. Les larmes montèrent aux yeux de Sirius alors qu’il berçait Harry doucement.

 

Drago, toujours choqué, ne sentit pas les mains puissantes de ces deux professeurs le prendre par les aisselles pour le remettre debout et s’assurer qu’il allait bien. Le Serpentard ne répondait pas à leurs questions et leurs appels et continuait de regarder Harry, allongé dans les bras de son parrain qui sanglotait.

 

-        Monsieur Malefoy, je crois qu’il vaut mieux que vous alliez à l’infirmerie, conseilla McGonagall.

-        Je crois plutôt que le cas le plus urgent ici est celui de Potter, professeur, finit-il par dire tout en ne quittant pas des yeux le garçon et en se massant le cou. Je vais plutôt aller faire un tour pour me décontracter, si ça ne vous ennuie pas.

 

Sans même attendre le consentement de ses professeurs, il avança d’un pas chancelant jusqu’à la porte et sortit.

 

-        Monsieur Malefoy, Attend… commença le professeur de métamorphose.

-        Laissez-le, Minerva. Il a besoin de sortir prendre l’air, lui ordonna Dumbledore.

-        Mais, Albus ! Un de ses camarades vient de tenter de l’étrangler, il devrait aller voir Mme Pomfresh !

-        Il a simplement besoin de se remettre les idées en place et je ne pense pas que Pom-Pom puisse l’aider avec une de ses potions pour cela, malgré toutes les prouesses qu’elle peut faire. Il connaît les faiblesses de Harry et pourtant, il les a utilisées contre lui. Mais je pense qu’il a compris la leçon, n’est-ce pas, mon garçon ? ajouta-t-il en se tournant vers le Serpentard.

 

Drago, gêné, acquiesça d’un geste brusque et s’apprêta à partir de la salle mais fut une nouvelle fois interrompu dans son geste par la voix d’un de ses professeurs.

 

-        Mais, bien entendu, vous viendrez me voir dans mon bureau vers 20h ce soir pour qu’on discute un peu de votre sanction, Monsieur Malfoy. Il paraît que j’aime beaucoup les suçacides.


Après avoir desserré les dents et acquiescé toujours aussi sèchement, le jeune blond pu enfin sortir de la salle de cours et se réfugier dans un endroit où personne ne viendrait pour quelques raisons que ce soit. Trop d’émotions ne faisaient jamais de bien ! Bien au contraire, se dit-il en se massant le cou avec une légère grimace.

 

En passant dans le couloir, il pût voir Mme Pomfresh avancer à pas rapides avec sa mallette de premiers soins en direction de la salle. Au moins, il était sûr que celui-ci serait bien soigné. Oui, car, il avait beau dire, mais il ne s’inquiétait pas seulement pour sa vie.

 

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En se réveillant pour la énième fois à l’infirmerie, Harry souffla de dépit. Il n’aurait sûrement jamais une vie normale, quoi qu’il arriverait.

 

Il se releva difficilement pour appuyer son dos contre le montant du lit et expira brutalement. Tout son corps était engourdi et il sentait que sa magie était dans un piteux état. Tout comme sa tête, par ailleurs…

 

Mme Pomfresh ne tarda pas à venir le voir et lui administra directement une potion calmante avant même qu’il n’ait eu le temps de dire quelque chose. La décoction brûlait légèrement au début mais bientôt, il se sentit comme dans un cocon moelleux et s’appuya contre le lit avec bonheur.

 

L’infirmière en profita pour vérifier si tout allait pour le mieux et le somma de se remettre sur l’oreiller et de dormir encore un peu, ce qu’il fit sans ronchonner plus que ça.

 

Sa tête heurtait à peine le tissu qu’il commençait déjà à somnoler sous l’effet de la potion. Mais, juste avant de fermer les yeux, il vit une forme floue et noire s’avancer vers lui et il sentit quelque chose de doux et humide sur son front. Puis, le sommeil l’accueillit.

 

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Les mains de Drago tremblaient quand il ouvrit la porte du bureau suite à l’invitation du professeur Dumbledore. C’était la première fois qu’il allait se retrouver seul face à face avec le directeur de Poudlard et il n’en était vraiment pas fier vu la situation dans laquelle il s’était mis.

 

Il s’avança rapidement dans la pièce sans prendre le temps d’apprécier toutes les merveilles entreposées autour de lui et s’assit sur le fauteuil devant le bureau professoral sans prononcer un mot. Le professeur Dumbledore le fixa un instant sans entamer non plus la conversation comme s’il attendait quelque chose.

 

Un phénix était posé sur un perchoir juste à côté de lui et semblait regarder lui aussi avec insistance le jeune Serpentard de ses yeux dorés. Il poussa doucement un cri comme pour le faire réagir. Voyant que cela n’eut pas l’effet escompté mais que Drago semblait fasciné par l’oiseau, le directeur commença :

 

-        Drago, je te présente Fumseck. Si tu veux, tu peux le caresser, il n’est pas méchant avec ceux qui ont de bonnes intentions. J’ai même ici quelques biscuits dont il raffole. Attends, un peu, ils doivent se trouver quelque part par ici…

 

Dumbledore fouilla dans un tiroir pendant quelques minutes. Ses mains heurtaient une multitude d’étranges objets qui produisaient toutes sortes de sons plus différents les uns que les autres. Drago pensa, avec raison, que ce tiroir avait dû être agrandi par la magie.

 

Le vieux professeur sortit enfin les biscuits tant recherchés avec un cri de triomphe, bientôt suivi par Fumseck qui reluquait les friandises avec appétit. Il les tendit alors à Drago qui les prit d’une main tremblante ne savant pas trop quoi en faire.

 

Voyant que son élève était peu rassuré par le fait de donner quelque chose à manger au magnifique phénix, Dumbledore le rassura :

 

-        Ne t’inquiète pas, il ne mord que très peu. Bien entendu, il a un caractère qui tient plus du cochon que de l’oiseau – Le phénix lui décocha ce qui semblait être un regard noir et Dumbledore sourit malicieusement – mais je pense qu’il t’aime bien.

 

Drago acquiesça pour assurer qu’il avait compris et approcha le plus doucement possible sa main tenant le biscuit du bec de l’animal. Ce dernier perçut la peur de l’humain et le prit tout en produisant un bruit qui ressemblait fort à un ronronnement de remerciement.

 

Encore perturbé par sa rencontre avec un tel animal, Drago le fut encore plus quand Fumseck commença à frotter sa tête contre la main de son bienfaiteur.

 

-        Tu vois, je te l’avais bien dit. Il t’adore déjà ! s’exclama le professeur Dumbledore avec un grand sourire.

 

Drago acquiesça, toujours sans prononcer un mot et commença à caresser les plumes de l’oiseau avec une certaine admiration pour les reflets qu’elles produisaient sur sa main. Ce simple geste semblait particulièrement l’apaiser et ce fut quand Dumbledore recommença à parler qu’il comprit que le professeur connaissait exactement l’effet que produisait le phénix sur l’esprit de celui qui le touchait.

 

-        Bien, maintenant, parlons un peu de ce qui s’est passé en début d’après-midi, si tu le veux bien, dit-il en le regardant par dessus ses lunettes en demi-lune. Le professeur McGonagall a semblé très surprise que je te laisse partir sans que Pompom, notre chère infirmière, ne t’ausculte et m’a demandé de te prier d’aller la voir si tu avais une quelconque douleur à ton cou.

-        Je vais très bien.

-        C’est bien ce qui me semblait. Enfin, tout du moins, tu vas très bien physiquement. Mais je suppose que beaucoup de choses te tracassent actuellement.

-        Oh, vous voulez sans doute parler du fait que j’ai failli mourir étranglé par un de mes camarades de classe ? répondit Drago dédaigneusement. En effet, ce genre de choses tracasse quand cela arrive.

 

Voyant que le visiteur ne s’intéressait plus à lui, Fumseck poussa un cri indigné. Drago se tourna alors vers lui, soupira et continua de le caresser, ce qui le fit retomber dans une douce quiétude.

 

-        Pourtant, tu n’as pas parlé de cet incident à ton père, n’est-ce pas ? demanda Dumbledore avec un sourire.

-        Pourquoi me posez-vous cette question ? Vous avez peur que votre petit protégé soit renvoyé de votre école malgré le fait que vous le couvez comme un vulgaire chiot ?! s’énerva Drago.

 

Malgré le ton employé par son élève, le sourire du directeur ne se fana pas pour autant, ce qui rendit encore plus en colère le jeune Serpentard qui cessa de caresser les ailes de cet oiseau de malheur qu’il trouvait stupide maintenant. Ce qui lui valut, d’ailleurs, un coup de bec du dit stupide volatile.

 

-        Pourquoi vous ne réagissez pas comme les autres professeurs, Monsieur ? Pourquoi vous ne me punissez pas pour ce que j’ai pu faire à Potter et pour vous avoir manqué de respect ? finit-il par déclarer en fermant les poings.

-        Parce que je sais très bien que ça ne fonctionnera pas comme il se doit. Je connais aussi la raison pour laquelle tu n’as rien dit à ton père sur ce sujet. Tu ne veux pas qu’il le sache et ceci, non pas pour le fait que tu ais eu une altercation avec Monsieur Potter mais pour lui cacher que ce dernier n’est pas aussi impuissant qu’il n’y paraît.

 

Cette fois-ci, il ne demanda pas confirmation à son jeune élève car, à la vue de son visage déconfit, il sut qu’il avait raison sur toute la ligne.

 

-        Toutefois, tu avais tort en disant que je ne te punirai pas.

-        Et je suppose que ce ne sera pas des retenues…

-        Non, en effet. Je veux que tu aides Harry pendant et en dehors des cours.

 

Drago se redressa un peu brusquement et plongea son regard interrogatif dans celui d’un bleu malicieux qui se tenait en face de lui. Il ne comprenait pas. Pourquoi une telle punition ?

 

-        Je sais que tu apprécies Harry Potter, commença le professeur Dumbledore, même si tes actions et tes paroles blessantes disent le contraire. Et je veux que tu le prouves aux autres mais aussi à toi même. Je te demande donc de donner à ton camarade de classe des cours de soutien pendant… Disons, deux mois.

-        Deux mois ?!

-        Oui, nous commencerons par ça. Et si au bout de ce laps de temps, vos relations ont changé et se sont améliorées, je penserai à lever la punition.

-        Vous penserez ? Donc, ce ne sera même pas sûr qu’au bout de deux mois je serai débarrassé de Potter ?

 

Le sourire de Dumbledore s’élargit plus encore et, tout en se caressant doucement la barbe, il répondit :

 

-        Hmm… Eh bien, à l’entente de cette remarque, je crois qu’il est peut-être déraisonnable d’espérer que ce soit réglé en deux mois. Enfin, toutefois, nous verrons bien. Mais n’oublie pas : si tout se passe bien et si, en plus, Harry fait des progrès grâce à ces cours, ces malheureuses soirées passées en sa compagnie seront vite oubliées !

-        Encore faut-il qu’il s’achète un cerveau ! s’exclama Drago.

 

Se rendant compte de la remarque, plus que désobligeante, qu’il venait d’énoncer à voix haute à l’autorité professorale, Drago s’excusa platement sous le regard – amusé ? - de son professeur.

 

-        Mais, bien entendu, si la punition est levée, rien ne vous empêchera de continuer ces petits cours si l’envie vous y prend ! reprit ce dernier sans tenir compte de l’interruption de Drago. Je suis sûr qu’ils vous profiteront à tous les deux !

 

Drago lança un regard étrange au directeur, pensant qu’une sorte de menhir ou autres gros rochers de Stonehenge avait du lui tomber sur la tête étant petit. Pourtant, il préféra, pour une fois, se taire pour ne pas aggraver sa situation. Après tout, deux mois de cours de soutien avec Potter comme élève, ce n’était pas la mer à boire. Si ?

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Héhé, je sais, ça fait perpète que j'ai pas posté un chapitre ici ou ailleurs... On ne peut pas dire que je n'étais pas inspirée... Je m'invente des histoires tout le temps, et elles sont plutôt biens... Mais quand c'est pour les mettre par écrit, c'est une autre histoire !

Toujours est-il que je ne raconterai pas ma vie aujourd'hui ! Donc voilà ! Chapitre fini !

Mes meilleurs voeux à tous et à toutes !

Gizmo

 

 
 
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