Kiiiiiiiiiiiiiik (fallait que je le mette...) Enfin!!! Merci à toutes celles qui m'ont aidé pour trouver un titre à cette foutue fic!lol! Faut dire que vu l'histoire... Je trouvais vraiment pas! Etrange, d'habitude j'ai toujours de l'imagination pour les titres... Bref, a vos neuneuls et bonne lecture! Gizmo _____________________________________________________________________________________ Une jeune femme rousse touillait, l’esprit ailleurs, une mixture dans un grand saladier. La radio chantait à tue tête un air criard qui pourtant, entraînait la jolie femme à fredonner gaiement. Elle faisait bouger la cuillère en bois à une grande vitesse avec beaucoup de bonne humeur et de joie. Un homme d’une quarantaine d’année s’avança derrière elle et l’enlaça tendrement. Elle stoppa tous mouvements pour apprécier la caresse. Puis, elle tourna enfin la tête vers lui et lui embrassa le bout du nez. - Mr James Potter, vous n’avez pas honte ? - Qu’ai-je fait encore ? demanda-t-il d’un ton ironique. - Ce serait plutôt à moi de te le demander ! Souvent, quand tu es si câlin, c’est que tu as fait quelque chose… Le dénommé James rougit faiblement mais lui fit un grand sourire coquin. - Tu me connais trop pour ton bien… Il l’embrassa dans le cou qu’elle lui tendit avec bonheur. Ses mains commençaient à se balader sur son corps sans excès toutefois. Pourtant, elle le repoussa doucement d’une petite tape de la main. - Ne devrais-tu pas plutôt aller réveiller ton fils ? Ils risquent d’être en retard pour le train. - Je réveille aussi Helen ? Elle voudra peut-être voir une dernière fois son frère avant Noël, non ? - Oui, tu peux. Elle sera contente. J’espère juste qu’elle ne voudra pas partir avec lui. Tu sais comment elle est ? James acquiesça avec un faux air désespéré pendant que sa femme éclatait d’un doux rire. Il la regarda tendrement avant de prendre le chemin vers la chambre de son fils. -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Harry grogna dans son sommeil. Il se tourna dans son lit plusieurs fois avant de cligner des yeux. La lumière de sa chambre lui entra dans les pupilles avec une force qu’il qualifia d’agressive. Il maugréa et, alors que quelqu’un essayait vainement de lui piquer sa couette, il lui lança son oreiller dans la tête. - Hé ! Harry ! - Helen… Va embêter le chat ou va jouer avec Maman… Mais laisse moi dormir… S’il te plaît… - Mais Harry ! Tu as le train aujourd’hui ! A onze heures et tu dois encore faire ta valise ! - Oui, oui et si Maman a quelque chose à dire, pourquoi elle passe par toi, au juste ? - Mais… Maman n’a rien dit ! Harry grogna quelque chose comme « c’est encore mieux ! » et remit son oreiller sur sa tête pour ne plus entendre sa sœur. Celle-ci souffla longuement et, prise de colère, donna un coup de pied dans le lit de son grand frère. Malheureusement pour elle, elle n’eut rien d’autre en retour qu’un douloureux orteil blessé. - Maman !!! Harry veut pas se lever et on va être en retard ! « Oh non… » Mais c’est bien ce qui arriva et bientôt, sa mère entra en scène. Elle le secoua longuement tout en psalmodiant : - Foi de Lily Potter, Monsieur Harry vous allez déguerpir de ce lit ! Allez, zou ! Tu m’aides Helen ? - Oui !!! Et elles sautèrent toutes les deux dans le lit en chatouillant le jeune homme qui voulait tellement dormir tranquillement mais rien de cela ne lui fut donné. Il décida donc de se lever malgré sa fatigue. Il bailla bruyamment et jeta un regard noir aux deux filles. - Dis donc, ce n’était pas Papa qui devait te réveiller normalement ? fit remarquer Lily. - Non, Papa n’a réveillé que moi et il a dit que je devais aller voir Harry et l’embêter. - Je vois… murmura-t-elle d’un air contrarié. Elle tendit des vêtements à son fils et s’enfuit d’un ton rageur de la chambre. Harry se frotta les yeux fortement pendant que sa sœur le regardait avec un grand sourire. Il arqua un sourcil en remarquant ce fait. - Pourquoi tu me regardes comme si j’étais un Dieu qui pourrait te donner n’importe quoi ? Ne me dis pas que tu… Et le sourire de Helen Potter n’en finissait pas. - Helen ! Tu y iras dans un an ! Une toute petite année ! Tu crois quoi ? Je ne pourrais pas te cacher dans ma malle comme lors de ma première année ! Réfléchis un peu ! Sois plus mature ! Elle lui fit une moue adorable et Harry poussa un profond soupir. Elle finit par se mettre à l’évidence que cela ne servirait à rien et que son frère n’avait pas l’intention de céder à ses tentatives. Elle lui passa la langue et finit par rejoindre sa propre chambre. Il bailla de nouveau tout en regardant les habits que lui avait donnés sa mère avec exaspération. Hé oui ! L’année recommençait, malheureusement. -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- - Harry ! Qu’est-ce que tu fais encore sur ce quai ?! Viens ! Le passage va bientôt se fermer ! Harry contempla une dernière fois Londres tout en sachant qu’il ne reverrait cette ville que dans quatre mois, pour Noël. Ca lui semblait si long, quatre mois. Et cela allait l’être, comme chaque année qu’il passait à Poudlard. Il se demandait même pourquoi Helen voulait tant y aller. Il lui avait pourtant raconté comment c’était... *Flash Back* - Helen ! Je te dis que c’est nul ! - Arrête, ‘ry ! Je suis sûre que c’est carrément bien ! Tu veux pas me le dire, c’est tout ! Pfft ! T’es méchant d’abord ! Harry souffla un bon coup pour ne pas s’énerver contre sa sœur. Ses parents allaient encore l’engueuler au sinon. Il décida de le lui faire comprendre par tous les moyens quand même. Après tout, il l’aimait bien et il ne voulait pas qu’elle soit trop déçue le moment venu. - Mais, je t’assure, ce n’est pas terrible. Bien sûr, le château regorge de secrets mais franchement, il est plus poussiéreux qu’autre chose. Les professeurs sont chiants à mourir et celui de potions me déteste déjà tout simplement parce que Papa aimait bien l’embêter quand il était lui-même à Poudlard. La bibliothécaire est irascible et je ne te parle pas de Rusard, le concierge. On dirait qu’il a passé ses vacances dans un donjon ! Sa chatte, Miss Teigne, porte d’ailleurs bien son nom ! Contre toute attente, Helen éclata de rire. - Tu es trop fort, ‘ry quand tu racontes ! J’ai vraiment hâte d’y être ! Et Harry abandonna vite ses tentatives. *Fin* Harry ne comprenait pas pourquoi tout le monde disait que Poudlard, c’était génial. Même son père lui avait dit qu’il n’avait sans doute pas eu de chance la première année et que ça deviendrait de mieux en mieux, qu’il allait se faire pleins de copains, s’amusait à emmerder les profs,… Mais il rentrait déjà en quatrième année et il en était toujours au même point : il détestait Poudlard plus que tout et la perspective de quitter sa famille pour quatre longs mois le terrassait ! Pas qu’il soit assez gamin pour vouloir rester avec Papa-Maman le reste de sa vie mais… - Harry ! Je t’ai déjà dit de te dépêcher ! Le cri tonitruant de sa mère le réveilla brusquement. Il soupira tout en poussant son chariot vers la barrière magique. -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Ses parents étaient déjà passés au travers et l’attendait à l’arrivée. Du moins, c’est ce qu’il croyait mais arrivé là-bas, il constata qu’ils ne semblaient plus se rendre compte de sa présence et discutaient déjà avec des gens. - Oh ! Molly ! Comme vos garçons ont grandi depuis l’année dernière ! - N’est-ce pas ? Je trouve que Ron grandit de plus en plus ! Je me demande même quand est-ce qu’il va se décider à s’arrêter ! - Oh oui ! continua ma mère. Mais, cela lui donne un charme fou ! En voilà un qui doit plaire aux filles ! Un jeune garçon roux devint vite rouge jusqu’aux oreilles. Harry évita d’éclater de rire mais ne put empêcher un sourire de venir fleurir ses lèvres. Le dénommé Ron le regarda d’un air méchant et lui, il baissa la tête d’un air penaud. - Si, au moins, Harry pouvait pousser un peu ! Mais non, Monsieur reste sur ses un mètre soixante ! La femme rousse un peu replète à qui parlait sa mère se retourna alors vers lui pendant que sa propre mère pouffait. Elle lui adressa un grand sourire bienveillant qui le fit, lui aussi, rougir légèrement et il détourna la tête d’un geste un peu brusque. - C’est vrai qu’il est un peu petit mais je pense qu’il grandira le moment venu. Les garçons ont une croissance un peu tardive par rapport aux filles. - Ah ! Ca, je n’en doute pas ! Imaginez un peu, Helen qui a quatre ans de moins que lui, lui arrive déjà au menton ! Exaspéré par les paroles de sa mère, Harry poussa son chariot contenant sa valise jusqu’à son père qui lui, parlait avec le mari de Molly Weasley. Il espérait bien que la conversation ne porterait pas sur lui mais… - Oh ! Harry ! Viens par là ! - Ah oui ! C’est tout à fait toi ! Mais il a les yeux de sa mère. - Hé oui ! Son père le prit par l’épaule et l’emmena jusqu’à Arthur Weasley avec un trop grand enthousiasme. - Moi, mes fils ont surtout pris la couleur de mes cheveux ! Ca, Harry l’avait bien remarqué… - Mais comme Molly a aussi les cheveux roux, on se dispute assez souvent pour savoir quels fils nous ressemblent le plus. Heureusement que la petite Ginny a fini par arriver ! J’ai enfin pu avoir le dernier mot ! - C’est vrai qu’elle te ressemble beaucoup ! - Oui et en plus de ça, elle s’intéresse aux mêmes choses que moi ! D’ailleurs, en parlant de cela, Molly te l’a dit que nous vous invitons à Noël ? - Ah non ! Elles doivent sûrement en parler ! Youpi ! Voilà qui promettait beaucoup d’autres sublimes conversations ! - Harry !!! Harry !!! Une jeune fille aux cheveux touffus et désordonnés arrivant en courant vers lui tout en agitant la main d’un air désespéré. Avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, elle l’avait déjà pris dans ses bras. - Tu ne m’as même pas envoyé de lettres ! - Heu… Désolé… Le hibou de Papa était malade et il n’a pas voulu que je l’emprunte. Le garçon roux jeta un coup d’œil vers eux, n’ayant apparemment pas perdu de vue la scène, et sembla jeter un regard étrange sur la fille. Elle se tourna vers lui et lui adressa un sourire. Harry eut juste le temps de revoir une rougeur sur les joues de Ron avant que celui-ci ne détourne encore une fois la tête. - Harry, tu me présentes ? Hé voilà ce qu’il avait redouté ! Son père ! Il allait encore lui poser des questions dérangeantes sur l’identité de cette « jolie fille ». - Heu… C’est Hermione… commença-t-il en rougissant fortement. Hermione qui, apparemment, connaissait la nature timide du jeune homme, tendit la main à James qui la serra avec enthousiasme. - Ravie de vous rencontrer, jeune demoiselle ! - Et moi de même, Monsieur Potter ! - En tout cas, on peut dire que mon fils a du goût ! Il reçut un coup de coude placé entre les côtes avant d’avoir pu dire « ouf » et Harry grogna. - Papa ! - Quoi ? s’exclama celui-ci comme s’il ne s’était rien passé de grave. Harry poussa un gros soupir avant que Hermione ne lui fasse remarquer qu’il était temps qu’ils grimpent dans le train. - Dépêche toi ! On va être en retard ! - Ok, ok, j’arrive ! Attends ! Je dois dire au revoir à mes parents ! - Vite ! Harry lui fit un signe de tête pour qu’elle parte garder des places et il se dépêcha de dire au revoir à son père d’un simple bisou sur la joue avant de se diriger vers sa mère. - Oh ! C’est chou ! Potty à son Papa lui fait un gros bisou avant de partir ! Harry rougit mais ne nota pas qui lui avait dit ça. De toute façon, il connaissait très bien la personne. Sa mère était encore en train de discuter avec la mère des roux et il lui tapota discrètement l’épaule. Tellement discrètement qu’elle ne le remarqua même pas. Tous les rouquins étaient déjà partis pour prendre une place dans le train et il était maintenant le seul sur le quai. - Maman ! - Quoi, mon chéri ? - Dépêche, je vais rater le train ! - Oh oui, bien sûr ! Elle lui fit une grosse bise claquante sur la joue avant de le pousser vers la porte de la locomotive. Il rougit en remarquant que cela n’était pas passé inaperçu. Un garçon blond à l’allure aristocratique ricanait derrière une fenêtre en le montrant du doigt et en faisant semblant de lui lancer des centaines de bisous baveux. - Malefoy… grinça Harry entre ses dents avant de se diriger en courant vers la porte du Poudlard Express qui allait se refermer. Cette année n’allait vraiment pas être de tout repos… -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Harry traînait sa valise depuis déjà quelques minutes quand soudain, une porte d’un compartiment s’ouvrit sur un grand sourire. Il se retourna pour voir une Hermione enchantée, bien plus que d’habitude. Avant même qu’il ait pu se demander pourquoi elle était si heureuse, un visage parsemé de taches de rousseur apparut derrière elle. Le sourire naissant sur les lèvres de Harry disparut aussi vite qu’il avait failli venir. Ron, lui, qui comprit enfin pourquoi la jeune fille avait ouvert si brusquement la porte, se rassit, dépité en voyant Harry. - Harry ! Te voilà enfin ! Je me demandais si tu avais pu monter dans le train. - Heu… Oui… Et ce fut tout ce qu’elle put lui retirer pendant qu’il s’installait en maugréant légèrement. Il souleva sa lourde valise pour la passer dans les portes bagages mis à disposition pour les élèves pendant que les gryffondors papotaient gaiement sans se rendre vraiment compte de sa présence. - Vous pensez qu’ils nous cachent quelque chose ? demanda soudain Ginny Weasley. - Mais c’est sûr ! s’exclama un des jumeaux roux. Dis, Neville, tu ne saurais pas quelque chose là-dessus par ta grand-mère ? - Non, comme d’habitude, elle n’a rien voulu me dire. Harry, qui ne pouvait plus éviter le regard des autres puisqu’il n’avait plus rien pour s’occuper les mains, se vit soudain devenir la cible de tous les regards. Toutefois, personne ne prononça un mot. Comprenant ce que voulait savoir les autres, Hermione se lança pour combler le silence. - Et toi, Harry, tu sais quelque chose ? Harry rougit en voyant que tout le monde espérait qu’il parle mais il n’avait pas la moindre idée de l’origine de la conversation d’il y a quelques secondes à peine. Il lança un regard apeuré à Hermione comme si elle était une bouée de sauvetage. La jeune fille pouffa de rire pour détendre l’atmosphère. - Tu n’as rien écouté, n’est-ce pas ? - Exact… marmonna-t-il, un peu nerveux mais en glissant tout de même un sourire. Elle soupira avec un faux air mécontent et finit par sourire à son tour. - On parlait de ce que prépare les professeurs et le ministère. Il y a un véritable mystère autour de ça. Tu sais quelque chose ? - Heu… Non. Tu sais, tout ce qui comporte le mot « école », « Poudlard », « professeurs », ne fait pas partie de la conversation de notre famille… Oh ! Et j’ai failli oublier « Rogue » aussi ! Tout ce que je sais, c’est que mon père m’a sorti « Tu verras, cette année, tu aimeras particulièrement être à Poudlard »… Hermione faillit répliquer quelque chose mais elle avait déjà remarqué que son ami était de mauvaise humeur pour une raison inconnue. Elle vit alors quelque chose qu’elle n’avait pas aperçu tout de suite. Au mot « Rogue », Ron avait fait une grimace. Peut-être était-ce une bonne conversation pour que Harry sorte un peu de cet état de solitude dans lequel il était profondément ancré. - Oh ! En parlant de Rogue, vous êtes au courant qu’il n’a pas eu le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal ? - Bien sûr que non ! s’énerva Harry. Lui, professeur de DCFM ?! Et puis quoi encore ! Si c’est ça, je ne vais plus en cours pour de bon ! Bon, d’accord, il était vraiment énervé et il ne semblait pas vouloir desserrer les dents. Hermione soupira de nouveau et força son regard sur Ron pour qu’il fasse quelque chose, les autres étant complètement muets depuis que Harry avait ouvert la bouche. Celui-ci comprenant au bout d’un moment ce que voulait la jeune fille haussa les épaules d’un air déconcerté. En colère, Hermione se racla la gorge et décida de ne plus s’occuper du mutisme de Harry qui semblait en pleine contemplation du paysage de dehors. Elle changea donc de conversation. - Au sinon, vous pensez qu’on aura qui comme professeur comme le professeur Magnet est parti en retraite ? -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Le chariot de friandises finit par passer et Ron se jeta dessus même si sa bourse était plutôt vide. Les jumeaux s’amusèrent à sortir toutes sortes de blagues avant de sortir du compartiment pour voir leur ami Lee Jordan et laisser ainsi leur jeune frère avec sa belle demoiselle Granger mais Neville et Ginny restèrent. En revenant, le roux regarda Harry endormi contre la vitre et se retourna vers Hermione. - Tu penses qu’on devrait le réveiller pour les friandises ? - Non, laisse le dormir. Ca sera mieux. Il a l’air fatigué. Il en profita donc pour s’asseoir à côté d’Hermione et Neville regarda Harry. - Pourquoi est-il ici au fait ? La jeune fille le regarda d’un air outrée et lui lança un regard noir sans oser répondre. - Hermione… ? - Quoi ?! s’énerva-t-elle. Je te ferais remarquer, Ron, que je connais Harry encore plus que toi alors ! Enfin quoi ? il voulait juste partager le même compartiment que moi mais ne s’attendait pas à vous voir ici, c’est tout. Un silence exaspérant pour Hermione s’en suivit et consterné, elle croisa les bras et grommela. Puis, au bout d’un moment, elle s’exclama : - Qu’est-ce que vous avez contre lui ?! - Mais… murmura Ron. C’est… - Puis, rencontrant le regard terrifiant d’Hermione – Enfin… Il est assez bizarre en fait. - Très bizarre même ! ajouta Neville. Il ne parle jamais. - C’est parce que vous ne vous êtes jamais donnés la peine de le faire ! Moi, je lui ai parlé à la bibliothèque et il est super gentil ! Les trois gryffondors la regardèrent bizarrement et Ron finit par dire : - Ouais, bah n’empêche, il est quand même bizarre. - Je pense pourtant que Hermione a raison, commença Ginny. - Comment ça ? - Eh bien, on ne le connaît pas. Comment peut-on dire quelque chose sur lui alors qu’on ne lui a jamais parlé ? - Et comment veux-tu qu’on lui parle alors qu’il se rétracte comme un hérisson dès qu’on lui adresse la parole ? Harry remua dans son sommeil et finit par repousser une mèche de cheveux qui lui chatouillait une des paupières. Ron arrêta de parler et remarqua quelque chose. Il se leva et s’avança vers le jeune homme endormi. - Toi qui le connais si bien, Hermione, tu peux me dire ce que c’est que ça ? demanda Ron en pointant du doigt une partie du front de Harry ainsi découverte. Intriguée, Hermione s’approcha de Harry à son tour. Elle le contempla d’un œil critique, voyant de nombreux cernes autour de ses yeux clos. Puis, elle vit quelque chose qu’elle n’avait jamais remarqué avant. Harry arborait une cicatrice en forme d’éclair sur le côté droit du front. Ce n’était pas une cicatrice ordinaire, non, c’était une cicatrice magique. Elève brillante comme elle l’était, elle le savait bien. Comment Harry pouvait-il lui cacher une chose aussi importante ? Mais surtout, d’où venait-elle ? - Alors ? - Je… Je n’en sais rien… C’est à ce moment là qu’ils entendirent la porte s’ouvrir sur un garçon au teint pâle et au visage pointu. C’était le même jeune homme qui s’était moqué de Harry quelques heures auparavant. Quatre paires d’yeux le fixèrent méchamment pour savoir ce qu’il venait faire dans leur compartiment mais il leur répondit avec un air mauvais et scruta la pièce du regard comme s’il cherchait quelque chose. Son regard se posa très vite sur la forme habillée de noir contre la fenêtre et il s’approcha de Harry toujours endormi. - Hé ! Malefoy ! Qu’est-ce que tu essayes de faire ?! Il dort, je te ferais remarquer. Celui-ci ne tint pas compte un seul instant du ton de menace d’Hermione et contempla longuement Harry. Puis, il finit par le secouer vivement par l’épaule. - Potter, fais pas semblant de dormir. Je sais que tu écoutes ceux que ces traites à leur sang disent sur toi depuis tout à l’heure alors ouvre les yeux. J’ai à te parler. A une vitesse fulgurante, Malefoy se trouva plaquer contre la vitre du compartiment avec une baguette magique contre la gorge et une main lui empoignant le col de sa chemise. - Alors, Malefoy, cracha Harry avec fureur. Après s’être moqué de moi devant tous tes copains parce que ma mère m’embrassait tendrement sur la joue, tu oses te pointer ici ? Drago ricana mais ce n’était qu’une façade. La pression que la baguette de Harry exerçait sur son cou le mettait dans un état de frayeur incomparable. - Pourquoi, ‘Harry’ ? Tu as aimé que ta sang-de-bourbe de mère te couvre de bave ? A l’entente de ces mots, Hermione frémit. Harry, lui, ne sembla pas comprendre les propos de son ennemi. Pourtant, le coup partit si vite que personne ne comprit ce qu’il s’était passé avant de voir Malefoy s’écrouler face contre terre. Apparemment, Harry avait délaissé sa baguette pour son poing. Et Malefoy n’avait rien vu venir. - Je te ferais remarqué, Malefoy, que moi au moins, j’ai une famille digne de ce nom ! Drago se releva tant bien que mal et essuya le sang qui coulait de sa lèvre d’un geste un peu brusque. Il jeta un regard noir à Harry et lui lança : - Comment oses-tu me frapper alors que tu n’es même pas digne de ce que tu portes en toi ?! Comment oses-tu traîner avec ces vauriens ?! - Je préfère traîner avec des vauriens qu’avec des fils de mangemorts, Malefoy. Barre-toi d’ici ! Le visage du Serpentard se crispa et il sourit dédaigneusement à Harry. Il s’approcha tout près de lui et lui chuchota quelque chose à l’oreille en prenant bien soin que les autres ne l’entendent pas. Harry fronça les sourcils mais n’ajouta rien. Malefoy partit donc du compartiment. Hermione, Ron, Ginny et Neville regardaient à présent Harry comme s’il était un fantôme. Ce dernier remarqua la soudaine attention que les autres lui manifestait et retourna à sa place tout en évitant bien sagement leur regard. Il préféra contempler les plaines environnantes à travers la fenêtre. Pourtant, il aurait du se douter qu’Hermione qui voulait toujours tout savoir n’allait pas s’arrêter là. - Harry… murmura-t-elle. Il grogna méchamment et ne quitta pas le paysage des yeux mais la jeune fille ne renonça pas pour autant. - Je sais que tu n’as sûrement pas envie de parler de ce qui vient de se passer mais… - Et tu as tout à fait raison alors si tu ne veux pas que je quitte ce compartiment et que je ne t’adresse plus jamais la parole, tu ferais mieux de te taire, Hermione ! Choquée par ses paroles, Hermione se rassit sur son siège à la manière d’un automate. Ron regarda Harry avec un drôle d’air mais préféra se taire jusqu’à la fin du voyage. - On va bientôt arriver au château, annonça Ginny en espérant faire fondre la pression qu’il y avait dans le train. Nous devrions nous changer. - Tu as raison, Ginny, approuva Hermione d’un air triste. Il n’y eut pourtant aucun autre mot de prononcer avant la fin du voyage. -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Ils arrivèrent tous bientôt à la gare de Pré-Au-Lard et descendirent avec le reste des élèves. Hermione se dirigea directement vers une calèche avec ses autres amis de Gryffondor. Avant de monter toutefois, elle regarda derrière elle en pensant voir Harry mais comme il se trouva être introuvable, elle monta à la suite de Ron, effarée. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle parlait vraiment bien à Harry même si en première année, n’ayant pas beaucoup d’amis à cause de sa réputation de Miss Je-Sais-Tout, elle avait essayé de se rapprocher de lui par tous les moyens étant donné qu’il était le seul de son année à ne pas se moquer d’elle. Mais Harry n’avait pas répondu à ses appels à l’aide. Il était resté stoïque le temps qu’elle lui avait parlé pour ensuite la rembarrer en lui disant qu’il ne voulait pas avoir d’amies comme elle. Il lui avait fallu plusieurs années avant de renouveler ses tentatives et oublier ce qu’il lui avait dit. Elle l’avait alors trouvé à la bibliothèque, enseveli sous les livres et elle avait remarqué qu’il avait pleuré pour finalement s’endormir sur sa table de travail. Voyant que l’heure passait, elle lui avait tapoté le bras pour qu’il se réveille doucement et lui avait dit qu’il était l’heure de partir et que la bibliothèque allait bientôt fermer. Harry avait paru si catastrophé à ce moment là étant donné qu’il n’avait pas fini son devoir de potion qu’Hermione l’avait réconforté en lui prêtant son propre devoir, chose qu’elle n’avait jamais faite à quiconque d’autre. Harry était resté longuement stupéfait et avait fini par la remercier. Elle ne s’attendait pas à grand-chose de sa part mais ce qu’il fit à cet instant avait fini par la conquérir complètement : il l’avait enlacé tout en pleurant. Par la suite, ils s’étaient souvent revus à la bibliothèque et avaient commencé à faire leur devoir ensemble, Hermione aidant souvent Harry à faire face à ses nombreuses difficultés. Il arrivait même parfois qu’Harry laisse paraître un bref sourire entre ses lèvres et Hermione aurait donné tout l’or du monde pour le revoir faire. Car Harry était bien plus beau qu’il ne le croyait. Mais il avait toujours eu cette apparence maussade et solitaire qui laissait les autres penser le pire de lui. Pourtant, il avait un visage fin, agréable à regarder et de magnifiques yeux verts qui vous transportaient dans un autre monde. Pas qu’Hermione soit amoureuse de lui, non, c’était bel et bien son meilleur ami, c’est tout. Mais elle passait souvent son temps à le contempler quand il ne la regardait pas et elle avait remarqué qu’il semblait de plus en plus soucieux ces derniers temps. Il se renfermait encore plus que d’habitude et ses résultats scolaires baissaient inexorablement malgré leurs nombreuses entrevues à la bibliothèque. Il avait toujours eu du mal à se concentrer mais cela devenait de pire en pire. Et là, il avait fallu qu’il gâche son seul moyen de se faire de nouveaux amis. Si au moins, Malefoy n’était pas venu les emmerder, cela aurait peut-être pu s’arranger. Mais non ! Il avait fallu qu’il vienne le voir pour lui reprocher de parler avec eux ! Elle ne le comprenait vraiment pas celui-là non plus. Pourquoi faisait-il tout pour que Harry se sente mal ? Il ne lui avait pourtant rien fait ! Peut-être était-ce encore un de ses ridicules secrets entre Serpentards. - Hermione… Puis-je savoir pourquoi tu l’as emmené dans notre compartiment ? redemanda Ron. La jeune fille grogna ce qui ne présageait rien de bon, pourtant Ron ne se défila pas. - Alors ? - Ecoute ! C’est mon ami, ok ? Donc, je voudrais que vous vous entendiez bien tous les deux, c’est tout. Mais apparemment, c’est trop vous demander ! Ron soupira et tenta d’amadouer Hermione en faisant passer son épaule derrière elle mais elle le repoussa un peu trop durement à son goût. - Est-ce que j’ai tout fait pour que ça ne marche pas ? - Non, mais tu n’as pas essayé de parler avec lui, je te ferais remarquer ! - Mais attends ! Tu as vu dans quel état il était ? Je suis sûr que si je lui avais adressé la parole ne serait-ce que deux secondes, il m’aurait tué ! Exaspéré, Hermione détourna son regard du roux et contempla la route sur laquelle les diligences cahotaient. - Tu connais très bien les rumeurs qui courent à son sujet. - Oui, mais comme tu l’as si bien dit, ce ne sont que des rumeurs ! Il est gentil, je t’assure ! Il a seulement des problèmes ! - Mais quels genres de problèmes ? J’ai vu sa famille tout à l’heure et ils avaient l’air heureux. Pourtant, il n’a pas pu s’empêcher de faire une mauvaise tête ! - Il déteste Poudlard ! - Mais pourquoi ? Hermione ne répondit pas et plongea dans ses pensées. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il détestait cette école. Peut-être était-ce parce qu’il n’avait pas d’amis ici ? Non, elle ne pensait pas que c’était ça. Il l’avait détestée depuis le début, depuis le premier jour, mais pourquoi ? Voyant que son amie ne connaissait pas la réponse à sa question, Ron leva la tête d’un air triomphant. - Tu vois ! Tu ne peux pas m’en vouloir de le trouver étrange ! Tu as vu comment il s’est énervé contre Malefoy tout à l’heure ! Il ne lui avait pourtant rien fait ! Enfin, mis à part faire chier son monde comme d’habitude. - Harry n’aime pas qu’on s’en prenne à sa famille. C’est instinctif chez lui et Malefoy le sait très bien. Et puis, de toute façon, tu détestes Malefoy alors pourquoi ça te dérange comme ça qu’il se soit fait rabattre le clapet ?! - Hermione… Tu crois vraiment que tu aimerais devenir ami avec quelqu’un qui soit si violent ? - Mais Malefoy n’arrête pas de mettre en rogne Harry ! C’est compréhensible, non ? Toi, s’il commençait à attaquer ta famille, que dirais-tu ? Ron sembla pensif un moment mais Hermione ne détacha pas son regard marron et perçant de lui. Il releva alors la tête vers elle et répondit : - Bon ! D’accord ! Tu as gagné ! Je vais essayer de lui parler convenablement ! Après tout, que ne ferais-je pas pour ma petite amie ? Hermione lui offrit un grand sourire et apposa doucement ses lèvres contre les siennes dans un baiser doux et romantique. Ginny, qui observait la scène depuis un bon moment, ne put s’empêcher de siffler et de frapper des mains. Neville commença à rire et les deux amoureux les suivirent dans leur fou rire. -~~ HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM - HPDM ~~- Arrivé devant la grande porte qui menait directement à l’école de sorcellerie Poudlard, Harry regarda avec une horreur non feinte sur le visage les centaines de têtes entrant dans la grande salle. Il soupira longuement, tout en prenant son courage à deux mains et avança vers la seconde porte. C’est alors qu’il entendit un cri derrière lui. - Harry ! Harry ! Attends moi deux secondes ! J’ai à te parler ! Il n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qui le criait comme ça. Hermione arriva les cheveux encore plus en bataille que d’habitude et essoufflée. Harry lui jeta un coup d’œil inquiet mais le sourire qu’elle lui adressa fit taire ses soupçons. - Ne me fais pas la tête après ce qu’il s’est passé dans le train, s’il te plaît ! commença-t-elle suppliante. En voyant la tête qu’elle faisait, Harry pouffa doucement. Heureuse, Hermione continua : - Je sais ce que tu vas me dire ! Je n’ai pas demandé à Malefoy de venir nous alourdir l’air mais je voulais savoir si tu m’en voulais d’avoir demandé à Ron et à ses frères et sœurs de venir dans le compartiment ? Harry lui sourit tendrement, totalement incapable de faire, même semblant, la tête à sa meilleure amie, la seule qu’il ait jamais eue d’ailleurs. - Bien sûr que non, je ne t’en veux pas ! J’avais juste envie d’être seul, c’est tout. Ne t’inquiète pas ! - Tu parais encore plus solitaire ces temps-ci. Tu es sûr que ça va ? - Oui, ne t’en fais pas ! C’est juste que je n’avais pas vraiment envie de retourner ici, c’est tout. Et si tu veux vraiment sortir avec ce Ronald Weasley, grand bien t’en fasse ! Même s’il paraît réticent au fait que je sois ton ami, il a l’air sympa quand même. - Pourquoi ne pourrais-tu pas essayer d’en faire un ami, alors ? Après tout, tu as une meilleure amie alors autant en avoir un meilleur copain pour pouvoir avoir la paire ! - Et le jour où vous vous séparerez, je ferais quoi, moi ? Je me diviserais en deux ? demanda Harry, moqueusement devant la figure réjouie d’Hermione. Hermione fit la moue et Harry rit. Elle paraissait souvent sérieuse en classe mais à côté, c’était tout le contraire. Du moins, quand elle était avec Harry. Elle aimait le taquiner pour qu’elle puisse voir son « sublime sourire » comme elle l’appelait. Il ne savait pas vraiment ce qu’il y avait de sublime dans son sourire mais bon, il la laissait dire. - De toute façon, qui te dis qu’on se séparera, hein ? ajouta Hermione en lui tirant la langue pour le taquiner. Harry continua de sourire pour le plus grand bonheur de sa meilleure amie. Puis, alors qu’il jetait un coup d’œil vers la porte menant à la grande salle, il vit le regard noir que lui lançait Malefoy de sa table. Il se retourna vers Hermione pour faire comme si de rien n’était mais celle-ci avait intercepté son regard. - Harry, tu devrais aller t’excuser pour tout à l’heure… murmura-t-elle en le regardant sérieusement. - M’excuser ?! s’énerva Harry. Mais pourquoi ? Il a eu ce qu’il cherchait ! - Si tu t’attires les foudres de Drago Malefoy, tu risques non pas de détester Poudlard mais de haïr cette école. Il peut facilement faire de ta vie un enfer, le conseilla Hermione avec raison. Son père a une grande influence et les élèves le savent. Il suffirait qu’il claque des doigts, et hop ! Tout le monde te fera du mal. S’il te plaît, Harry… Le jeune homme sembla réfléchir un moment en sondant Hermione mais il vit par son regard qu’elle ne mentait pas. Il soupira longuement et reprit : - Mais il n’acceptera jamais mes excuses, Hermione. Jamais. Et il fait déjà tout pour m’emmerder… - Fais comme tu voudras mais n’oublie pas qu’il vaut mieux être ami avec Drago Malefoy qu’être son pire ennemi, crois moi. Même si tu dois faire des sacrifices pour ne pas avoir d’ennuis, ce sera bien mieux que si tu ne fais rien, ou encore pire, si tu l’ennuie à ton tour. (Elle fit une brève pause et lança :) Bon, on y va ? Harry regarda de nouveau vers la table des Serpentard, puis acquiesça. Ils avancèrent vers la grande salle en remarquant que tout le monde attendait le discours de Dumbledore. Lorsqu’ils furent arrivés devant les quatre tables, Hermione souhaita bonsoir à Harry avant de se diriger vers sa table, la table des Gryffondor. Alors qu’Harry regardait de nouveau vers la table des Serpentard où était assis Malefoy, il remarqua que celui-ci le regardait étrangement et qu’il semblait avoir laissé une place juste à côté de lui. Le jeune homme aux cheveux d’un noir de jais repensa aux paroles d’Hermione et souffla. Il n’allait pas se laisser faire par Malefoy ! Il fit donc semblant de se diriger d’un air résigné vers la place de Malefoy, qui en voyant Harry se mit à sourire étrangement, mais au dernier moment dériva pour se placer à un bout de la table où les élèves qui étaient installés se déplacèrent de l’autre côté comme si Harry était atteint par la peste ou une quelconque maladie contagieuse. Malefoy, lui lançant un regard rempli de haine, se leva et vient s’asseoir à côté de Harry malgré les nombreux sourcils levés et drôles de têtes qu’avaient tous ces camarades. Harry fit comme s’il ne l’avait pas vu et tripota légèrement son blason de Serpentard avec nonchalance. - Potter, puis-je savoir ce que tu es en train de faire ?! éructa Drago Malefoy avec un air qui ne disait rien de bon. Harry se contenta de l’ignorer une fois de plus pour sa plus grande exaspération. Il savait que Malefoy ne tenterait rien ici car les professeurs, connaissant depuis longtemps leurs relations conflictuelles, ne le laisseraient pas faire et s’il voulait devenir Préfet l’année suivante comme le voulait ce cher Lucius, il lui fallait avoir une attitude implacable, du moins devant eux. C’était plutôt le fait de dormir dans le même dortoir que lui qui lui laissait un drôle d’arrière goût dans la bouche, mais après tout, pour l’instant il ne craignait rien, alors pourquoi ne pas s’en amuser un peu pour changer ? - Potter ! Je te parle ! Tu pourrais me répondre au moins ! A moins que le fait de parler cinq minutes avec Granger t’ait fait devenir complètement débile ?! Réponds moi ! - Qu’est-ce que tu veux que je te réponde, Malefoy ? Tu sais très bien que je ne veux pas devenir ton petit chien-chien comme Crabbe, Goyle ou même Parkinson ! - Oh, bien sûr, le petit Potty préfère rester avec son amie la sang-de-bourbe ! Dans un sursaut de haine, Harry empoigna le col de Malefoy et le regarda droit dans les yeux. - NE… L’APPELLE… PLUS… JAMAIS… COMME… CA… COMPRIS ?! s’écria-t-il avec difficulté tandis que son pouls augmentait brusquement. Drago suffoqua mais semblait sourire. La scène n’avait pas échappé aux professeurs et Severus Rogue, le professeur de potions de Poudlard commençait déjà à s’approcher de là où ils étaient. Harry reprit contenance et lâcha Malefoy. Celui-ci adressa un signe à Rogue et lança : - Ne vous inquiétez pas, professeur. Tout va bien. Harry, lui, enrageait. Il avait très bien aperçu le petit sourire suffisant de Malefoy alors qu’il s’était énervé contre lui. Il n’avait rien tenté, lui, car il savait qu’il y avait les professeurs tout près mais il savait aussi que Harry n’avait pas une si grande maîtrise de soi. Harry s’était fait avoir par son propre piège. - De toute façon, je préfère mille fois mieux l’avoir comme amie que d’être à ta place, Malefoy ! Toi, au juste, où sont tes amis ? Drago pouffa et s’approcha dangereusement de l’oreille du brun. - Mais, dis moi, Potter, c’est tout ce que tu as trouvé, aujourd’hui ? demanda-t-il avec suffisance. Tu parais bien mauvais pour m’envoyer des insultes. Franchement, tu me déçois ! Sache, tout de même, que j’ai beaucoup plus d’amis que tu ne pourras jamais en avoir ! - Tes chiens ne seront jamais tes amis ! - C’est mieux ça que de ne pas avoir d’amis du tout, Potty ! ragea le blond. Il commença à se lever mais avant de partir, il glissa une phrase à l’oreille du brun. - N’oublie pas ce que tu es, Potter, et ce que je peux faire pour toi. Tu n’as juste qu’à venir me voir. Puis, il s’éloigna pour rejoindre ses amis qui s’esclaffaient un peu plus loin sur la table, laissant Harry plus seul que jamais. __________________________________________________________________________________ Voilà, c'est fini! Du moins pour le premier chapitre! Giz' A la prochaine! |