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au 31 Mai 21 :
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Tendresse improvisée...
Par Rony-Riry
Harry Potter  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     4 Reviews     Illustration    
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Pourquoi ?

Les autres sont là, assis sur la table, sur le banc, ou sur le gazon...

Dean parle de sa fille idéale, une blonde riche en formes et pauvre en couleurs, ce qui nous fait beaucoup rire, et qui fait lever les yeux d'Hermione vers le ciel.

Je tourne la tête vers toi, et tu sembles fuir, tout en riant pourtant.

 

C'est à ton tour de nous parler de ton idéal, et j'en suis troublé.

Peu importent sa couleur de cheveux, sa taille ; elle peut bien être plus grande que toi tu t'en moques.

Tu la veux sincère, sérieuse et frivole, un peu négligée.

Tu avoues ne pas rechercher la luxure, mais bien plus sa tendresse, la chaleur de son corps dans un bon lit douillet, sentir son coeur battre sous sa peau douce.

 

Dean et Simmus s'esclaffent et te caricaturent, Hermione en rit.

Moi je croise ton regard, et je souris, avec tendresse et compassion, peut-être.

Tes lèvres s'étirent alors que tu baisses la tête à tes pieds.

On s'amuse bien, alors pourquoi ?

Pourquoi ce vide au creux de ma poitrine, qui fait battre mon coeur plus fort l'instant d'après ?

 

Un peu plus tard, dans la même délicate après-midi, le Soleil hésite à passer derrière Poudlard, et semble se poser un instant, rougeoyant funambule, sur le faite du toit.

Alors que les conversations vont bon train, personne ne s'est aperçu de cette magie, et je la contemple comme mon petit trésor personnel.

Je tourne les yeux vers toi ; toi aussi tu la contemples, et tu souris.

D'autres nous on rejoint, et le parc est bien plein désormais.

Tu viens te poser sur le banc à côté de moi, et tous deux prennons part à des conversations efférentes sans grand intérêt.

 

Neville viens juste de finir sa phrase, que je sens un contact sur tout mon bras et sur mon épaule.

Je tourne la tête, et vois la tienne, déposée délicatement dans le creux de mon cou.

Depuis la rentrée il y a une semaine, tu t'amuses à serrer tout le monde dans tes bras, alors ceci passe inaperçu.

Mais mon coeur lui, semble s'être arrêté definitivement, et mon esprit hurle devant une telle tendresse.

Doucement, comme pour ne pas t'éveiller, je te glisse :

" Et bien, je croyais que tu étais à la recherche d'une grosse poitrine pour caller ta tête ?"

Sur un ton égal, et sans lever les yeux, ces quelques mots s'élèvent, et vienent achever mon petit palpitant perdu :

"Tu sais, je pourrais bien me contenter de cette épaule."

 

 

Une semaine a passé sans que l'on ne se voit ou presque.

Quelques mots sans grand intérêt dans les couloirs et voilà tout.

Tu sors avec Hermione depuis quelques jours.

Nous étions aux Trois Balais ce soir.

 

Tu avais Hermione sur tes genoux.

Elle a beaucoup parlé avec Dean et Simmus, nous nous sommes beacoup cherchés, du regard, chacun fuyant les yeux de l'autre lorsque ceux-ci se posaient sur nous, mais jamais assez vite pour que cela passe inaperçu.

 

Nous avons décidé de dormir tous les cinq ensemble ce soir, ce sera amusant.

Rentrés du Pub, il est désormais presque quatre heures du matin.

Un grand lit et deux matelas à terre.

Le lit, c'est le mien, et j'y suis avec Simmus.

A l'opposé de notre grand cocon, tu tiens Hermione dans tes bras, et tu me regarde fixement.

 

Nous éteignons la lumière, et les conversations vont bon train, surtout du côté de Dean et d'Hermione, qui rient à en pleurer.

On distingue à peine les silhouettes.

Et alors que la tienne se relève et se dirige vers nous, ta voix nous avertit :

"Bon j'en ai marre moi, je veux une place dans le lit !

- Rôh nan, t'es relou ! proteste Simmus.

- Bon, je vous aurais prévenu."

 

J'entends Simmus crier, puis rigoler et hurler au viol en s'esquivant sur les matelas à terre, et je te vois t'approcher de moi.

Avec cette saleté d'obscurité, je ne vois même pas ton visage.

"Tu veux bien te mettre la où était Simmus, je voudrais être prêt du mur ?

- P'tain, t'es vraiment relou !

- Tant pis !!", claironne ta voix chantante.

 

Je sens un corps me recouvrir et mon réflèxe est le même que celui de Simmus, à ceci près que je fuis moins vite.

Les autres rigolent et parlent fort.

Alors que je t'ai laissé la place, je sens ta main agripper doucement mon T-shirt.

Hébété, je te laisse te tirer contre moi, glisser ta jambe entre les miennes, et poser ta main et ta tête sur mon torse, tendrement, avec un léger soupir de bonheur.

 

Mon cerveau réagit enfin.

"Euh... je peux savoir ce que tu fais ?"

Encore une fois, tu reste tête baissée et je ne peux voir ton visage.

"Et bien, je viens chercher une peu de confort..."

Les autres ne t'ont ils pas entendu ?

N'ont ils pas comprit le contexte dans lequel tu me disais ça?

En tout cas ils continuent leur conversation comme si de rien était, et toi tu ressert ton étreinte contre moi, comme cherchant plus de tendresse, plus de chaleur.

 

Je ne peux m'empêcher et je pose une main sur la tienne, l'autre sur ta tête.

Ils continuent leur conversation, nous restons là, chacun profitant de la douceur du corps de l'autre.

Merlin, tu sens si bon !

J'ai l'impression de sentir ton corps irradier à travers le mien.

 

"Tu crois qu'ils dorment ?

- Je sais pas... Harry ?" murmure la voix de Dean.

Instinctivement, je vais pour retirer ma main de la tienne, et tu la rattrapes, avant d'aller reposer le tout sur mon torse.

" Harry ?" murmure Dean un peu plus fort.

Mais tu ne réponds pas, et tu restes pelotonné contre moi.

" Ron? Ron?"

Je ne réponds pas non plus, et tu te sers encore un peu plus fort contre moi.

"Bon, bah y doivent dormir hein?"

 

Le lendemain matin, je suis le premier à me réveiller.

Je passe mes doigts dans tes cheveux, et tu me réponds par un baiser sur le coeur, qui incendie ma peau et la ravive plus que le Soleil des jours d'été.

"Tu ne dors pas ?

- Non, me réponds tu, mais je suis trop bien là pour me lever."

 

Une demi-heure passe encore avant qu'Hermione ne se réveille.

Tu te lèves, et te voilà déjà tout habillé avant qu'elle n'ai dit bonjour.

Tu t'approches de la porte et tu vas pour sortir.

"Bah alors, dit une Hermione toute ensucée, on m'embrasse pas ?

- Désolé, j'avais oublier que je devais voir Mc Go ce matin."

Hermione grogne et se retourne, puis se rendort ; tu me fais un clin d'oeil et puis sort ; je reste seul, brûlant de ton souffle, éperdu de ta peau si belle, si douce.

Un ange a passé...

 

 

Quelques jours plus tard, te revoilà parti ; tu as dis ne pas te sentir à ta place ici.

Alors pourquoi ?

Pourquoi m'avoir fait tout ça, toutes ces avances ?

Pourquoi avoir fait chavirer mon coeur, et partir avant de la voir couler, avant d'avoir sauvé l'équipage et d'en être devenu le héros ?

Pourquoi m'avoir embrassé en douce avant de partir ; notre unique, tendre et si doux baiser ?

" Pourquoi Harry ?" T'ais je demander au bord des larmes, en te repoussant finalement.

Tu as juste baissé la tête, et tu as pleuré, toi aussi.

Et qu'elle étaient belles, ces deux émeraudes, déversant tranquillement deux fines rivières de perles sur la mer satinée de ta douce peau dorée!

Je veux te reprendre, mais c'est toi qui t'échappe cette fois, et qui t'éloigne en sanglotant.

 

Tu es parti, et tu me laisse seul, à penser toi, à débiter des conneries sans savoir me défaire de toi ; à seulement au final me demander pourquoi, tu m'a rendu fou et laissé là, à écrire sur des morceaux de parchemin :

"Moi, Pierre blanche, la chaleur de ton corps

A marquée mon coeur à l'Amour rouge.

Alors que dans mon dos j'ai senti pousser des ailes,

J'ai pu percevoir les tiennes, du plus pur des blancs.

Et c'est tout mon corps qui hurle ; il sait qu'il est trop tard,

Pour sauver mon innocence et garder ma raison."

 

Voilà, c'était ma première fic sur Manyfics.

J'espère qu'elle vous a plu et que vous reviendrez vite me voir ;)

 
     
     
 
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