Et voici mon deuxième petit Drarry. Encore une fois, tout gentil, tout mignon. Un peu du grand nimp' par endroit mais j'espère que cela ne gachera pas votre plaisir (s'il doit y en avoir...). Sous entendus de relations homosexuelles tout de même (d'ou le rating) alors si ça ne vous convient pas, personne ne vous force à lire, vous fermez tout ça et tout le monde s'en sort bien =D Disclaming : Je sais que la plupart d'entre vous ne savent pas de quoi j'ai l'air mais je vous jure que je ne ressemble en rien à JKR T_T Rating :T... parce que même si c'est pas énorme, ya deux trois sous entendus qui trainent... Genre : Humour Paring : HP/DM Un Secret Plutôt Bruyant. Merlin… ce que j’aime me réveiller comme ça : En douceur, dans un lit douillet, l’esprit encore embrumé mais avec cette délicieuse sensation qu’une seconde de plus dans les bras de Morphée est inutile. Allongé sur le dos, la couverture sur les jambes, une main sur le ventre, l’autre derrière la tête et un grand sourire sur les lèvres, je garde les yeux fermés. Pas pour me rendormir, non… mais pour profiter encore quelques minutes de cette douce plénitude. Le léger déclic d’un grille pain ainsi que le bruit d’assiettes s’entrechoquant, me tirent soudain de ma rêverie. Les paupières toujours closes, je me tourne sur le côté, dans une position proche de celle de Pattenrond après l’une de ses siestes. Le rayon de soleil et la légère brise qui viennent alors s’aventurer sur mon visage, m’indiquent que la fenêtre près de moi est ouverte et que, de surcroît, le temps me paraît fort beau. Ma bonne humeur au niveau maximum, je remonte les draps –de la soie… jamais rien sentis de plus agréable- au dessus de ma tête et pousse un gémissement, à la limite du cri orgasmique. Lorsque mon visage ressort, une délicieuse odeur de pain grillé et de bacon vient chatouiller mes narines et une calme et belle mélodie, un peu étouffée, me parvient. Bon… récapitulons : belle journée, draps de soie, lit de prince, mélopée douce et petit dèj’ qui m’attend dans une autre pièce… so chic, so romantic, so perfect, mais… je suis où ? J’ouvre lentement un œil, puis deux… et les referme avant même que le brouillard caché sous mes paupières ne se soit dissipé. Ok, ok… même pas besoin de lunettes. Peeves, un mégaphone à la main, en tutu rose et avec une pancarte clignotante autour du cou n’aurait pas fait mieux. Tout ce vert de grand matin… c’est méchant… Draco Malfoy et sa nostalgie de la mode Serpentard. Bah oui, Draco Malfoy… Quoi ? J’ai dit un gros mot ? Que quelqu’un réanime la vieille sorcière du premier rang ! Oui madame ! Votre fidèle serviteur, Harry Potter, survivant en chef, noble pourfendeur du vil Voldemort… il est mort je viens de dire ! Rangez votre air choqué ! Qu’est ce que je disais moi ? Ah oui… Harry Potter, sauveur du monde, ordre de Merlin classe-spéciale-ya-que-moi-qui-l’ai et sorcier le plus sexy de la planète d’après les lectrices de Sorcière Hebdo, est… GAY ! Pff… ces petits vieux et leurs préjugés centenaires. Tout cela pour dire que je suis dans le lit de Draco Malfoy, prince de Serpentard, fier descendant de feu Lucius… Oui j’insiste… Mais non ce n’est pas de la provoc’ ! J’insiste car c’est la première nuit que je passe chez Draco… Qui aurait cru ? Deux des plus grands rivaux que Poudlard ai jamais connu, amants… Si quelqu’un m’avait dit cela il y a encore un an et demi, je lui aurait fortement conseillé d’arrêter la poudre violette du sieur Zabini. Après avoir passé 7 ans à se rendre détestable, Draco à tout fait pour rendre ma nuit inoubliable. Inoubliable, c’est le mot… je vous passe les détails… Merlin, quelle nuit… Ne cherchez pas, je n’en dirais pas plus… Et quand il a passé sa langue sur mon…. Je vous ai dit non… Et le bruit qu’il fait quand il jouit, je ne m’en lasse pas… Mais arrêtez de baver ! Vous n’aurez aucun détails ! Nous ne sommes pas dans une fic’ pour yaoistes à ce que je sache ! Tandis que je me repasse, au ralenti, les moments les plus croustillants de cette nuit d’extase, un détail devient de plus en plus clair dans mon esprit. Un détail que j’aurais préféré oublier car il est responsable de la décharge d’angoisse qui s’insinue dans mon estomac. Je ne peux pas lui dire ça… pas après la nuit qu’il vient de m’offrir. Après toutes ces années passées à se haïr, à se supporter, à se connaître, à s’apprécier, à… s’aimer. Certes, pour moi ce n’est rien. Le plus dur sera seulement de lui dire. Mais lui, lui qui est si fier, si susceptible… Oh Merlin, il va m’en vouloir. Cette fois ci, c’est avec un cri de frustration que je remonte les draps sur mon visage. Je dois lui dire. Je ne dois pas passer le restant de la vie commune, qu’il m’a promit, à éviter son regard tout les matins. Au bout de quelques longues minutes, je me décide enfin et glisse hors du lit… Littéralement, oui… je vous rappelle que la soie, ça glisse. J’attrape la première chemise qui traîne et l’enfile rapidement pour éviter à la température de la chambre, trop froide par rapport au lit, de s’attarder sur ma peau. Vu le nombre de vêtements jonchant le sol, j’ai l’embarras du choix . Pas que Draco soit bordélique –au contraire- mais, simplement, disons que, hier soir, mon petit dragon et moi avions autre chose à faire que rouler nos chaussettes et accrocher nos jeans… Mais ! Arrêtez de vous évanouir ! Je n’ai rien dit de déplacé ! Ce n’est pas comme si j’avais dit que nous avions baisé comme des Chocapics (1) toute la nuit ! Certes, c’est vrai, mais je reste poli alors ne vous plaignez pas ! Tandis que je me dirige vers la porte, je m’étire en grognant, baille à m’en exploser la mâchoire par terre et manque de finir, le nez dans le tapis, à cause d’une chaussure solitaire. Une fois mon périple achevé, je pousse un soupir à faire mourir Snape de rire et me décide, enfin, à clancher la porte. Le début de rictus que je m’étais forcé a aborder, se transforme soudainement en un véritable grand sourire béat quand je pénètre dans le salon de mon hôte. N’importe quel élève de Poudlard entrant ici, refuserait de croire que le maître des lieux est un Serpentard. Et pourtant, c’est bel et bien un ancien vert et argent qui est responsable de l’aménagement de cette pièce. Certes, les couleurs de Salazar recouvrent majoritairement les murs et les meubles et les armoiries des Malfoy ont une présence non négligeable. Mais, ce sont les mots « chaleureux » et « paradisiaque » qui clignotent dans mon cerveau tandis que mes yeux se délectent de l’ensemble. Dans un coin de la pièce, un luxueux écran plasma se dresse, encerclé par deux gros canapés gris sur lesquels une multitude de cousins et de couvertures vertes accentuent leurs côtés confortable. Je tourne lentement la tête vers la gauche et mes yeux s’arrêtent sur le violon qui trône au milieu des partitions éparpillées sur le sol. Ses cordes, exposées aux rayons du soleil, semblent scintillées, et c’est avec regret que je m’en détache pour continuer mon observation de la pièce. Le reste n’est que luxe raffiné : Une immense bibliothèque déborde de centaines de romans, journaux, encyclopédies et autres amis à reluire d’Hermione. Et, à ma droite, une superbe cheminée, sur laquelle reposent trophées de violoniste et photos variées, abrite quelques braises encore rougeoyantes. Je fais quelque pas pour m’en approcher quand je remarque que la douce moquette d’un blanc immaculé est découpée en cercles à plusieurs endroits, laissant apparaître un plancher massif du plus bel effet. Devant tant de classe et de beauté, je ne peux que murmurer un « Whaou… » avant de sauter dans un des cercles en riant. Mon émerveillement se calme peu à peu et je me décide enfin à rejoindre le jeune homme qui s’active dans la cuisine en chantonnant. A peine ai-je mis un pied dans la pièce que Draco, simplement resplendissant en jean et chemise blanche, se tourne vers moi, deux verres de jus de citrouille à la main. « Bonjour jeune lionceau, me lance t’il en déposant les breuvages sur la table, bien dormi ? » Répondant à son sourire éclatant, je m’approche lentement de lui, glisse mes deux mains dans le bas de son dos et arrête mon visage à quelques millimètres du sien avant de murmurer : « Très bien petite couleuvre. Et toi ? » Ses bras viennent se poser sur mes épaules tandis qu’une lueur d’amusement passe dans ses perles anthracite. « Tu sais ce qu’elle te dit la couleuvre ?- Non, mais j’aimerais bien le… » Ma phrase, mon cerveau, mon cœur et le reste du monde sont sournoisement arrêtés par ses lèvres se posant sur les miennes, réveillant tout mes sens et me donnant envie d’un petit déjeuner bien moins calorique que celui qu’il m’a préparé. Sa pression se relâche et j’enfouis mon nez dans son cou, me délectant de son odeur et de ses frissons. Puis, prenant mon courage à deux mains, je brise le silence qui avait pris ses marques dans la pièce. « Draco… je voulais te dire, à propos de cette nuit… » Malheureusement, je suis coupé par le bruit provoqué par le grille pain sur lequel mon blond se précipite pour rattraper les deux toasts qui s’en éjectent. Il pousse un petit cri de douleur, accompagné d’un « Aaah… c’est chaud ! » avant de se tourner en riant comme un enfant. Il jette les tartines dans un panier sur la table puis se rapproche de moi. Sans un mot, il colle son front au mien avant de me faire lentement reculer contre le mur. « Très bon choix la chemise, me murmure t’il en passant ses mains sous le-dit vêtement, elle fait ressortir tes yeux. » Mon dos vient butter contre le mur et je grogne pour la forme lorsque je m’aperçois que le tissu que je porte est d’un vert aussi éclatant que les tentures des cachots de Poudlard. Je me redresse et plaque mes lèvres sur celle de Draco, effaçant ainsi le sourire sadique qui commençait à s’y dessiner. Mais le jeune Malfoy, loin de se laisser impressionner par cette tentative de domination, me repousse contre le mur et commence à mordiller mon lobe d’oreille avec une lenteur barbare. « Non… Dray’, sincèrement… il faut que je te dise quelque chose… - Mais je t’écoute Harry… Personne ne t’empêche de parler. Tu n’es pas bâillonné à ce que je sache… - Draco… Mmh… Draco… - Harry… - C’est… à propos de cette… nuit… je voulais… Mmh… te dire que…tu… tu… » Mais sa réaction m’empêche de finir ma phrase. Subitement, il relève la tête, me lance un regard glacial et me tourne le dos, appuyé au plan de travail, me laissant essoufflé et avec la certitude que, lui parler de ça était une très, mais trèèès mauvaise idée ! Mais bon… Gryffi’ un jour, Gryffi’ toujours. Délicatement, et sans un bruit, je m’approche de lui et pose ma tête sur son épaule, mes lèvres à hauteur de son oreille. « Mon ange, je lui murmure tout en l’enlaçant le plus tendrement possible, il n’y a rien de déshonorant ou de grave dans tout cela… ça se soigne très facilement. Regarde Ron, la semaine dernière il a… - Ne me compare pas avec ta belette. » Ok. Prince de Serpentard, le retour. Inspire, expire ‘Ryry… tu peux le faire ! « Sna… Severus se fera un plaisir de t’aider. Georges m’a dit qu’il maîtrisait parfaitement la potion pour ce genre de petit problème et… - Un Malfoy n’a PAS ce genre de « petit problème », Potter. » Bien ! Puisque la tendresse ne donne rien de concluant, on va se la jouer époque Poudlard ! Fermement, je l’oblige à se retourner et plante mes yeux dans les siens. « Sincèrement, Malfoy. Tu dramatises tout ! Tu vois pour quoi on s’engueule là ?! Je me fous de ce problème mais apparemment ça en pose un gros à ton ego ! Donc, ou bien tu t’assoies sur ta fierté et tu vas voir Sna… Severus, ou bien tu restes comme ça mais tu as intérêt à la fermer ! » Miraculeusement, il semblerait que mon petit speech ai fonctionné puisque Draco fixe maintenant une tâche invisible près de son évier. Ce qui, en langage Malfoyien signifie « T’as raison et ça me fait chier parce que je vais devoir m’excuser. » Et, comme ce regard vaut toutes les excuses du monde, je me permet un sourire et reprend possession des hanches ainsi que des lèvres de mon dragon. Un nouveau silence vient nous envelopper. Et ce n’est que lorsque je le sens parfaitement détendu que je reprends la parole. « Quand même… Si j’avais su ça à Poudlard… - Je me serais arrangé, avec l’aide de mon cher parrain, pour te passer l’envie de divulguer cette information. - Sûrement… sauf que…savoir que le dernier descendant des Malfoy ronfle comme le moteur d’une vieille Cadillac, ça compense largement toutes les retenues du monde… même avec Sna… Severus. » ENDEUH !!! (1) Référence à la grande, la merveilleuse, l’inimitable Artoung, grâce à qui j’en suis là aujourd’hui, et à sa non moins merveilleuse fic’, coécrite avec Anagrammes, Entretien d’embauche et de débauche. Voilà voilà ! Alors ? Toujours là ? =D Merci d'avoir lu ! Zavez aimé ? Oui ? Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire.... non? :$ |