Bonne lecture!! 

Johanie sortit de la douche et s’habilla. Elle rassembla ses  choses et partit affronter son professeur. Professeur qui n’avait pas toujours récupérer sa baguette. Il ne la récupérait qu’au repas du soir. Il pouvait la récupérer immédiatement s’il acceptait d’entendre la phrase de Dumbledore. Il avait renoncé en voyant l’air traumatisé de ceux qu’ils l’avaient entendue. Ses chers Serpentards et sa rivale de toujours, Minerva qui étaient plutôt coriaces semblaient tout autant traumatisés que les autres.

Johanie toqua à la porte de son professeur avec un sourire en coin. Rogue lui ouvrit avec un air plus mauvais que d’habitude. Il lui donna ses instructions sur la potion du jour et s’assit à son bureau et se mit à corriger. Johanie se mit au travail. Elle prit un petit chaudron et y mit à bouillir de l’eau. Elle mit également les parchemins des essais. Elle ajouta trois racines de valériane qui font se dissoudre l’encre. Rogue le remarqua et avant qu’il ait pu dire un mot, Johanie déclara : « - Ce sont des essais plutôt dangereux que je fais disparaître. Tout ce que je peux vous dire c’est que les essais portent sur les armes moldus et la magie. 

-Et vous avez fait cela seule? Questionna Rogue

-Non, avec Grégory l’historien, répondit Johanie, d’ailleurs il a été très heureux d’assister à votre rituel et votre réaction.

-Taisez donc ce sujet, rétorqua Rogue, vous auriez des retenues jusqu’à la fin de l’année si n’était que Dumbledore vous protège.

-J’ai demandé l’ immunité avant de me lancer, répliqua Johanie, ce n’était que quelques secondes après tout. Vous n’allez pas mourir. Un tout petit bisou tout doux, ça ne fait pas mal à personne.

-Je devrais m’en remettre, déclara Rogue, même si cela va me marquer à vie.

-Vous n’êtes pas normal, déclara la jeune fille, vous n’avez pas réagi à l’horrible phrase de Dumbledore alors qu’elle nous as tous traumatisés à vie, mais vous réagissez à un simple baiser chaste de quelques secondes.

-Mes facultés auditives sont quelques peu affaibli sans caféine, répliqua l’homme en noir, je le reconnais, mais mes facultés physiques ne le sont pas.

-Avec tous les coups que vous avez reçu, commença la sorcière, ça ne prends pas. Une phrase si choquante aurait dû au moins vous faire réagir un peu.

-Et on me disait que je m’étais cogné contre quelque chose, grogna l’homme, vous avez envahi mon espace intime, c’est pour cela que j’ai réagi.

-Peut-être, admit l’étudiante, j’ai presque le goût de voir votre réaction à l’entente de cette phrase. Vous avez peut-être eu le réflexe d’occulter de vos souvenirs cette phrase.

-Quelle est donc cette phrase? Questionna Rogue

-Seul Dumbledore peut vous la dire, répondit Johanie, pour les autres, c’est trop frais en mémoire. »

Rogue ne rajouta rien et se remit à sa correction. Johanie se remit à sa potion. Elle marmonnait tout en travaillant. Cela agaçait Rogue et il le fit savoir à Johanie. Johanie se tut, mais se remit à marmonner sans s’en rendre compte. Rogue s’énerva pour de bon et aboya : « -Qu’est que vous marmonnez ainsi?

-Mes pensées, répondit Johanie

-Et quels sont vos pensées? Interrogea le professeur

-Diverses, répondit la jeune fille, peut-être imaginer une suite au baiser de ce matin? Peut-être avec quelqu’un d’autre de moi? Quelques bons choix s’offrent à vous. Vous ne pouvez savoir ce que je pense. »

Rogue lui envoya un regard mauvais avant de faire usage de légimancie. Quelques pensées s’offrirent à lui. Le mettant en scène avec quelques bons choix et pas toujours des scènes innocentes. Il tenta de voir plus loin, mais il se fit arrêter par un mur de béton mental. Johanie avait fait usage d’occlumancie à la perfection. Rogue sortit de l’esprit de son élève surpris et choqué. Johanie affichait un petit sourire, très contente d’elle-même.

« -Vous voyez ce qui arrive à ceux qui espionne, déclara-t-elle, vous n’avez pas honte d’utiliser la légimancie contre des élèves? N’oubliez pas que je dois finir ma potion…

-Comment? Demanda simplement l’homme

-Les livres de J.K.Rowling, répondit simplement l’étudiante, je ne savais pas si je réussirais, mais je suis très contente d’avoir pu vous montrer ces quelques scènes tirées de mon imagination.

-Vous êtes dépravé, déclara Rogue, me mettre avec des Gryffondor ou des élèves dans de telles situations.

-Ça vous apprendra à vouloir pénétrer les pensées des gens, répondit Johanie. »

Rogue voulut protester, mais Johanie l’ignora poliment et totalement.

Le temps passa et il fut l’heure d’aller manger. Johanie avait terminé sa potion dans les temps. (Nda : Oui, je sais ce que vous dites : «-Non, mais Rogue n’a pas le droit d’utiliser la légimancie sur un élèves! » Mais lui et Johanie ont une certaine complicité qui dépasse le stade de élève/maître. Et non, ils ne seront pas un couple…)

L’étudiante et son professeur s’en allèrent dans la Grande Salle. Devant les portes se tenaient les matinaux, attendant Johanie. Johanie leur sourit et leur dit : « -Je suis en vie et j’ai donné une bonne leçon à l’espion amateur qu’est mon professeur de potions.

-Parfait, déclara McGonagall, allons manger. »

Sur ces bonnes paroles et sous le regard noir de Rogue, les matinaux se divisèrent.

Dimanche fut calme si on exceptait les devoirs. Le lundi, Johanie lut un courriel envoyé par son amie. Suite à la lecture de ce courriel, elle remercia le ciel d’avoir un examen en défense contre les forces du mal ce matin. Elle décida également de sauter le repas du matin. Et elle se dit que son amie était vraiment sadique pour lui donner de tels images mentales.

 Elle alla en cours. Remus et Sirius étaient là. La jeune fille évita soigneusement de les regarder. L’examen commença. Les deux maraudeurs discutaient à l’avant de la classe à voix basse quand ils ne corrigeaient pas des devoirs. Les élèves avaient une heure et trente minutes pour répondre aux questions.

Johanie termina son examen, le relut trois fois, posa son examen sur le coin de son bureau, reposa sa plume, ferma son encrier. Par la suite, elle remarqua qu’il restait une dizaine de minutes. Elle réussit à se concentrer deux minutes avant que les images mentales reviennent. Elle avait une très bonne imagination et que les deux protagonistes de ces images mentales soient à l’avant de la classe n’aidaient pas. Johanie se mit alors à se taper discrètement la tête sur son bureau. Peu avant que la cloche sonne, Remus se leva et déclara : « -Posez vos plumes. L’examen est terminé. Bonne journée. Johanie veuillez rester après la cloche. »

La dite cloche sonna alors. Johanie, à l’entente de ces mots, oublia toute discrétion pour se taper franchement la tête sur le bureau. Elle s’arrêta néanmoins quand tout les élèves furent sortis et que ses professeurs s’approchèrent d’elle. Elle se frotta discrètement le front. Les deux hommes se placèrent face à elle et lui demandèrent ce qui n’allait pas. Johanie posa son front douloureux sur son bureau et marmonna : « -Ma soi-disant amie sadique qui connaît ma grand imagination m’a collé des images mentales tout en sachant que je côtoyais les deux personnages de ces dites images mentales. Ce sont vous si vous vous posez la question. Et non, je ne vous dirais pas ce qu’elle a dit.

-Vous allez vite oubliez ces images, déclara Remus

-Je ne crois pas, rétorqua Johanie, encore moins dans six jours.

-C’est la pleine lune dans six jours, répliqua Sirius, est-ce lié?

-Oui, répondit Johanie

-Avez-vous peur que je mange Sirius étant loup-garou? Interrogea Remus

-Bon dieu, gémit Johanie, utilisez d’autres termes s’il vous plaît. La potion Tue-Loup existe et Sirius est un animagus chien alors je ne pourrais pas avoir peur pour Sirius.

-Vous nous inquiétez, déclara Remus, dites nous ce qui vous trouble.

-La pleine lune est dans six jours, commença Johanie à voix basse, mon amie a commencé par le fait que j’étais dans un  château avec un magnifique loup-garou sous potion Tue-Loup. Elle dit que c’était une chance, mais que je devais faire attention à ne pas surprendre le loup-garou s’amusant avec son toutou d’amour. Elle a insinué que je pourrais regarder sans problème tant les deux canidés seraient occupés. Je vous tais la suite. »

La voix de Johanie avait baissé au fur et à mesure de sa déclaration. Les deux hommes l’avaient tout de même entendue. Redoutant de comprendre, rougissant furieusement, Sirius demanda : «-S’amuser dans le genre d’amusement entre adultes?

-Oui, lâcha Johanie »

Les deux adultes se regardaient, abasourdis et rouges. Johanie était tout aussi rouge. Elle n’avait pas relevé la tête de son bureau. Une minute s’écoula avant que Johanie marmonne : « -Mon amie est sadique et perverse. Comme vous pouvez le constater. Maintenant, pour mon bien-être comme le vôtre, je vais partir vers la bibliothèque et essayer d’oublier ce que je viens de vous dire. Sachez juste que je n’ai aucun préjugé sur l’homosexualité ni sur la lycanthropie. Au revoir professeurs. »

Johanie se releva, jeta un coup d’œil à ses deux professeurs avant de sortir de la classe. Les dits professeurs étaient tout aussi rouges et abasourdis que tout à l’heure. Ils réussirent tout de même à balbutier un au revoir. Sirius se secoua et donna une bonne tape dans le dos de Remus avant de ramasser ses copies et sortir de la classe en souhaitant une bonne chance pour le cours à son ami. Johanie ne s’était pas beaucoup éloignée pour sa mission d’espionnage. Vous savez, découvrir si Remus et Sirius étaient un couple. Elle entendit Sirius marmonner : «-Est-ce que ça serait possible? Mauvaise pensée! Très mauvaise pensée!»

Sirius s’en alla à son bureau en secouant la tête. Johanie rigola et entendit la cloche du cours suivant sonner. Remus ouvrit la porte de sa salle de classe. Il s’était repris, malgré la légère rougeur encore présente.

Johanie s’en alla pour de bon à la bibliothèque. Dès que possible elle tuerait son amie. À la fin de l’année scolaire serait un très bon moment. Johanie entra dans la bibliothèque. Hannah Abbot l’invita à se joindre à sa table avec ses amies. Johanie le fit avec plaisir.  

Les devoirs fut faits dans la bonne humeur et l’entraide. Elle avait un double cours de botanique dans l’après-midi.

Pour le repas du midi, Johanie s’en alla avec ses amis de Poufsouffle. Ses deux professeurs de défenses devinrent subitement rouge quand il la virent. Johanie sourit et s’assit avec ses amis de Poufsouffle. Le petit groupe papota tout le long du repas. Les cours reprirent.

Le temps passa doucement. Johanie était toujours matinale. Remus et Sirius ne pouvaient s’empêcher de rougir en la présence de la jeune fille. Les cours se passaient bien.

Rogue arrivait plus tard le matin pour éviter qu’on le voit non-réveillé. Il prenait ses deux cafés à son appartement avant de venir manger.

Le 7 février au matin fut le moment d’un grand fou rire d’un côté et un grand moment de honte d’un autre. Rogue arriva dans la Grande Salle vêtu de sa chemise de nuit grise sous sa robe de chambre verte et son bonnet de nuit assorti. Il était chaussé de pantoufles du même vert en forme de dragon. Les matinaux étaient les seuls présents et ils ne purent qu’éclater de rire. McGonagall réussit tout de même à glisser que Rogue et elle avait discuté et joué aux échecs jusqu’à tard dans la nuit. Alors que tous les matinaux tentaient de réprimer leur fou rire, Rogue but ses deux cafés. Il remarqua alors sa tenue. Il rougit furieusement ce qui eut pour effet de redoubler les rires. Johanie fut la première à se reprendre. Elle remarqua qu’Hermione, Ginny et Colin venait d’entrer. Elle s’exclama : « -Pas un mot à quiconque. Le peu qui ont vu le professeur Rogue est déjà suffisant. Si j’entends quoique ce soit ou voit une quelque photo, vous aurez affaire à moi. »

Regard féroce sur l’ensemble des personnes présentes et hochements de tête positives du dit ensemble. Johanie se concentra et jeta un sort de désillusion sur son professeur de potions. Severus grogna un merci avant de partir. La Grande Salle se remplit peu à peu. Johanie sentit qu’on lui tirait sur l’épaule. Elle fit un petit hochement de tête, s’excusa auprès de ses amis, attrapa quelques tartines à la confiture de framboise et sortit. Elle descendit au bureau de Rogue. Le tableau s’ouvrit et Johanie entra. Elle mit fit à son sortilège et son professeur cessa de faire le caméléon. La jeune fille lui tendit les tartines et sortit sans un mot. Elle savait que les tartines à la confiture de framboise étaient les préférés de son professeur. Professeur qui en grignotait encore quand elle arrivait pour son cours du samedi matin.

Le dimanche suivant, jour de la St-Valentin, Johanie se leva avec bonne humeur. Le matin se passa comme les autres au début. Quand arriva l’heure du courrier, cela changea. Déjà que des cœurs rouges, roses et blancs voletaient partout, ce qui arriva était quasiment de trop. Des milliers de pétales de roses tombèrent gracieusement du plafond. Un angelot apparut alors. Sa voix mélodieuse s’éleva alors : « -Je viens délivrer paroles d’amour et cadeaux à certaines d’entrevous. Personne ne sortira d’ici tant que je n’aurais pas fini. Je commence par les professeurs. »

L’angelot se dirigea vers Rogue qui ne put plus bouger ni parler. L’angelot sortit une lettre et déclama ceci : « 

-Mon cher et tendre Servilus,

J’aime tant te haïr. La haine que nous avons depuis qu’on s’est vu la première fois. Une haine profonde et sincère. Un regard noir de ta part éclaire ma journée. Nos petites disputes quotidiennes font mon bonheur. Je veux que notre haine perdure éternellement. Tu es mon meilleur ennemi et je veux que ça dure.

Ton ennemi préféré, Sirius »

Sirius se frappait la tête contre le dossier de sa chaise en marmonnant : « -Pourquoi fallait-il que je prenne un verre et écrire ce truc? Et pourquoi ce maudit ange l’a trouvé? »

Les regards de la majorité des personnes présentes passaient de Rogue à Sirius. L’angelot laissa tomber la lettre dans les mains de Rogue avant de passer à la victime suivante ne se souciant peu des personnes pas encore remises ou écroulés de rire.

Il passa à Poufsouffle, Serpentard, Serdaigle et finalement à Gryffondor. On découvrit quelques couples. Les poèmes étaient parfois maladroits, mais c’était mignon. Ron en envoya une à Hermione qui eut un sourire tendre. Colin en envoya une à Luna qui sourit rêveusement avec un regard tendre.

À chaque an, un concours avait lieu. Celui ou celle qui  recevait le plus de cartes. Drago Malefoy et Harry Potter était en tête à chaque an. Parfois, les lettres étaient accompagnées de boîtes de chocolats ou de fleurs. Harry avait gagné trois années contre deux face à Drago. Pour l’instant, Harry en avait dix-sept et Drago vingt et un. Les lettres de fans extérieures étaient en compte également.

L’angelot était toujours devant la dernière personne. C’était apparemment terminé. Le courrier normal allait arriver. L’angelot se déplaça alors vers Johanie. Il tendit une plante étrange  en pot à la jeune fille qui la prit la bouche grande ouverte. Il déclama son poème qui se lit comme suit : « 

-Chère Johanie,

Tu es quelqu’un d’exceptionnel. Tu es une amie chère à mon cœur. Tu m’a permis de prendre confiance en moi. Je t’en remercie, car sans ça, je n’aurais pas pu te faire rougir. Ton sang-froid est exemplaire. À l’occasion de la St-Valentin j’ai décidé de te faire rougir. Je crois que je vais réussir. Cette plante, je sais que tu la reconnais. Très utile dans la potion Tue-Loup, mais les quelques maîtres de potion qui peuvent la faire n’ont pas souvent  cette plante fraîche. Fraîche, cette plante est beaucoup plus puissante et efficace. Je suis sûr de ta réussite et j’espère te donner un coup de pouce dans tes recherches futures.

Je te souhaite une bonne St-Valentin!

Neville »

Johanie était écarlate. Elle tentait de le cacher sous ses long cheveux. Johanie qui parlait Quidditch avec son équipe avant l’arrivée de l’angelot se leva et se dirigea vers Neville et lui donna une accolade en disant : « -Neville, tu n’es pas sérieux. Cette plante est exceptionnellement rare. Tu aurais pu faire plus discret.

-Moment bienheureux que de te voir rougir, rétorqua Neville, j’ai réussi mon coup. Et puis, cette plante n’est rien comparé à ce que tu m’a offert. La confiance en soi est une chose difficile à obtenir »

Johanie lui fit un sourire puis la bise avant de se retourner vers ses co-équipiers qui l’avait rejointe. Laura lui tendit sa plante.

Johanie regarda à la table des professeurs. Rogue foudroyait toujours Sirius du regard. Sirius qui tentait de fuir discrètement, mais Remus l’en empêchait. Rogue savait par Chourave que Neville avait reçu cette plante par son oncle Algie il y a deux semaines. Il comptait lui prendre quelques feuilles pour la potion Tue-Loup de Lupin. Neville ne pouvait refuser. Rogue décida qu’il préférait enseigner la potion Tue-Loup à Johanie maintenant et la pousser à prendre des feuilles fraîches pour sa potion. Comme ça, il n’aurait pas à demander.

Johanie repartit à la table de Serdaigle pour poursuivre la tactique pour la poursuite des matches de Quidditch. Les hiboux arrivèrent.

Quelques cartes de plus de la St-Valentin. Harry en avaient maintenant vingt-six et Drago en avait vingt-quatre. Les troisièmes en liste avaient maintenant dix-neuf cartes ex aequo. C’était Blaise Zabini et Cédric Diggory. Le gagnant serait annoncé au repas du soir.

Ainsi alla la journée. Johanie envoya dix cartes de St-Valentin. Toutes anonymes et adressé à Blaise Zabini. Toutes avaient des écritures différentes et étaient transformé en petits cœurs volants pour rejoindre leur destinataire. Pourquoi Johanie avait envoyé à Blaise Zabini dix cartes différentes et anonymes? La jeune fille s’était renseigné. Ni Malefoy ni Potter avait reçu le titre de celui qui avait reçu le plus de cartes plus d’une année de suite. C’était en alternance. Elle comptait faire gagner à Zabini cette année et l’année d’après. Ainsi, Malefoy enragerait parce que Potter aurait une victoire de plus et Zabini aurait gagné deux ans de suite. Potter en serait satisfait. Pourquoi Zabini au lieu de Diggory? Diggory était plus du genre discret et sa victoire serait plutôt discrète. Or même si c’était un Poufsouffles qui remporterait la victoire, la rage de Malefoy ne serait pas si grande, car peu évidente. De plus, même si Seamus se concentrait sur Diggory toute la journée, il ne pouvait le voir constamment et Diggory n’était pas du genre à montrer ses cartes. Ainsi Zabini était le meilleur choix.

Au repas du soir, Johanie se réjouit de la tête de Malefoy quand Seamus déclara que Zabini avait eu le plus grand nombre de carte.

Vingt heures arriva rapidement. Le repas du soir ayant été un peu plus tôt que d’habitude. Johanie allait seule au bal. Elle portait un pantalon simple, mais classe noir avec un débardeur rouge et un chemisier blanc ouvert par-dessus. Ses cheveux étaient attachés en une queue de cheval basse avec un élastique surmonté d’une fleur rouge.

Les portes de la Grande Salle n’étaient pas encore ouverte quand Johanie arriva. Elle y alla uniquement pour observer les couples. Après tout, pourquoi choisir un jour pour fêter l’amour alors que tous les jours étaient bons pour l’amour.

 Les portes s’ouvrirent peu après. Plusieurs tables étaient regroupé autour d’une piste de danse. Elles étaient recouvertes de nappes blanches. La Grande Salle était éclairé faiblement. Un grand ciel étoilé se reflétait sur le plafond. La table du DJ était installé près de la piste de danse. Dean était le DJ.

On invita les couples à se former sur la piste. Une douce musique débuta. Hermione et Ron dansait ensemble. Luna et Colin également. Johanie s’était installé à une table et bavardait avec Neville et Hannah de botanique. Johanie remarqua les coups d’œil que se lançaient Neville et Hanna. Johanie soupira et glissa à l’oreille de Neville : « -Au lieu de la dévorer des yeux, invite-la à danser sinon tu vas avoir affaire à moi. »

Neville se décida et demanda en bafouillant à Hanna de venir danser avec lui. La jeune fille accepta en rougissant. Johanie les regarda partir avec le sourire. Un verre à la main, Johanie observa les divers couples. Hermione et Ron étaient un couple vu le baiser qu’ils s’échangeaient. Harry était avec une fille que Johanie ne savait pas le nom. Ginny flirtait avec Terry. Tout ses co-équipiers étaient accompagnés.

Ses amis revenaient et repartaient. Johanie souriait. Elle accepta une danse avec Neville. Sirius lui prit la main pour une nouvelle danse peu après.

Elle se rassit. Remus vint la trouver. Le professeur savait quel était l’ambition de son élève. Alors il lui parla de ce qu’il vivait lors de la transformation. Puis, il l’invita à danser. La conversation se poursuit.

« -Je veux savoir pourquoi la pleine lune provoque la transformation, déclara Johanie tout en dansant, je veux trouver le pourquoi et trouver une solution. Je veux savoir qu’est-ce qui fait qu’une morsure change chez un homme lors de la pleine lune. Je veux contrer le pouvoir de la pleine lune. Je veux éviter les transformation douloureuses. Je veux éviter la contagion.

-Johanie, répliqua Remus, vous êtes vraiment douée. Je crois en vous. Je sais que, malgré les difficultés, vous y arriverez. J’ai été surpris de la décision du Choipeaux, mais je la comprends de plus en plus. Vous êtes les forces des quatre maison. Vous êtes la bonté incarnée. Vous faites preuves d’intelligence, de ruse, de détermination farouche. Vous n’avez pas peur de l’inconnu. Vous êtes ce qui a permis à Poudlard de naître. L’alliance des forces de quatre amis.

-Remus, vos paroles me touchent, rétorqua Johanie, je fais juste ce que je dois faire. La lycanthropie est une malédiction. J’ai le talent pour la renverser. Je ne fais que l’utiliser pour soulager les personnes qui en sont atteintes.

-Votre talent ne fait pas tout, déclara Johanie, votre désir d’aider les autres à n’importe quel prix et votre détermination font de vous une personne exceptionnelle.

-Vous allez me faire rougir professeur, rigola Johanie, je vais avoir besoin de votre aide si vous êtes d’accord.

-Ce ne sera pas mon aide que tu auras, répliqua Remus, mais ma gratitude pour me faire sortir de ces transformations douloureuses.

-Tu me remercieras quand tu ne te transformeras plus, rétorqua Johanie, j’espère te soulager rapidement. Avant la fin de ma scolarité serait un maximum.

-Tu y arriveras, déclara Remus, tu as tout pour réussir. »

Johanie lui sourit. Elle demanda à Remus quelle différence il ressentait avec la potion Tue-loup. Le couple (de danseurs) enchaînait les danses sans s’en rendre compte. Les deux partenaires dansaient avec grâce et cela semblait si naturel. Ils parlaient ensemble. La Grande Salle se vidait peu à peu. Il ne restait que Remus et Johanie sur la piste de danse. Les quelques personnes qui restaient les regardaient.

Le directeur invita alors les personnes encore présentes à aller au lit. Il y avait des cours demain.

Le lendemain matin, elle alla en cours. Son cours de défense commença. Remus donna la théorie. Puis, les élèves passèrent à la pratique.

Soudain, un petit cri suivi d’un grand éclat de rire semblable à un aboiement retentirent derrière Johanie. La jeune fille avait sa baguette pointé dans son dos. On entendit alors une voix ressemblant à celle de Sirius dire entre deux éclats de rire : « -Cessez le sort Johanie! »

La jeune fille sourit et les éclats de rire se turent. L’instant d’après, Sirius apparaissait au sol.

« -Alors, l’espion en herbe, commença Johanie, que faisiez-vous à espionner dans le cours de Remus?

-Je m’ennuyais et j’ai décidé de venir assister au cours, répondit Sirius, et que signifie Sirius et Remus, plus que des amis ?

-C’est un titre d’une de mes histoires, répondit Johanie, la curiosité est un vilain défaut.

-Sirius, tu n’a pas des devoirs à corriger? Intervint Remus, tu as du retard. Alors, cesse d’essayer de m’espionner et va travailler hors de ma classe. »

Sirius voulut répliquer, mais il perdit la voix soudainement. Il sortit et le cours reprit après un regard sévère sur l’ensemble de la classe de la part de Remus.

Peu avant la fin du cours, Remus demanda à Johanie : « -Comme le cours s’est bien passé, est-ce que vous pouvez lire cette histoire?

-Bien sûr, répondit Johanie, si les élèves le veulent. »

Les élèves le voulurent et Johanie commença sa lecture. La cloche sonna, mais elle continua. Quand Johanie termina, la classe prit un temps pour revenir à la réalité. Puis, la classe applaudit la jeune fille. Remus les enjoint d’aller à leur prochain cours avant d’être en retard. Il félicita Johanie au passage. (Nda : cette histoire sera publiée bientôt)

La journée passa rapidement. Johanie s’en alla à son cours de potions du lundi soir.

Rogue commença son cours.

« -Miss Léveillé, je vais vous apprendre la potion Tue-Loup, déclara-t-il, après tout, vous devez la connaître et savoir la faire pour votre thèse.

-Et ainsi, vous n’aurez pas à demander, rétorqua Johanie, allons-y. J’irais chercher les feuilles en temps voulu. »

La potion était déjà commencée. Johanie la continua sous les directives de son maître. Rapidement, la température augmenta dans la pièce. La potion demandait une grande minutie et une très grande précision.

Au bout d’un moment, Rogue prit le relais, permettant à la jeune fille d’aller chercher les feuilles.

Elle reprit le contrôle peu après.

Quatre heures passèrent. La potion achevait. Johanie y mit la touche finale quelques minutes plus tard. Rogue la jugea parfaite. Johanie s’assit dans le fauteuil de Rogue. Son visage était rouge.

Elle se releva d’ un bond en sentant des petites aiguilles la piquer sur les bras. Apparemment, Rogue n’aimait pas partager son fauteuil.

« -Vous avez réussi la deuxième partie de la potion, déclara Rogue, vous allez faire la potion complète bientôt. Vous pouvez disposez. »

Johanie s’en alla alors. Elle s’étira longuement dans le couloir. Ses bras étaient raides d’avoir tant manipuler. Elle s’en alla d’un bon pas vers son appartements. Le couvre-feu était passé comme à chacun de ses cours, mais avec une heure supplémentaire.

Les couloirs étaient vides. Habituellement, Johanie croisait un de ses professeurs ou le concierge. Une heure de plus à l’horaire changeait tout. Johanie bailla un bon coup. 

La journée du lendemain commençait sur un entraînement. Elle devait rendre un devoir de sortilège pour l’après-midi. Elle décida de faire la conclusion après l’entraînement.

La jeune fille remplit la coupelle et le bol d’eau de Sam avant de se coucher. Son chaton qui avait bien grandi vint se lover contre elle.

La semaine continua tranquillement. Le samedi matin, Johanie alla à son cours qui se termina en débat animé dans le hall.

« -C’est complètement stupide, s’écria Johanie,  ignorer un contre-sort n’est pas une raison pour ne pas annuler le sort. Trouver le contre-sort et annuler le sort ne fait pas avoir l’air idiot même au bout de quelques jours. Il est certes préférable de connaître le contre-sort, mais le trouver au bout de quelques jours est mieux que de garder le sort pour des années. Que vous le vouliez ou non, je vais trouver ce contre-sort et vous le lancez et vous l’apprendre.

-Vous croyez qu’une gamine de votre âge pourrait s’en prendre à moi, répliqua Rogue, je suis très bien comme je suis. Alors foutez-moi la paix.

-Je ne vous foutrais pas la paix tant que je ne vous aurais pas lancer le contre-sort, rétorqua la jeune fille, ça ne changera rien dans votre vie, excepté que vous aurez un qualificatif de moins. Vous serez toujours un bâtard sadique et terrorisant ses élèves, mais vous ne serez plus graisseux.

-Allez vous faire foutre, rajouta le professeur, je suis très bien comme ça.

-Quel professeur immature et grossier que j’ai, se moqua l’élève, je vous lancerais le contre-sort contre votre volonté et votre vie ne changera rien, car dans peu de temps toute l’école saura que vous n’êtes pas si graisseux que ça!

-Vous êtes horripilante, soupira le professeur, vous êtes insupportable. Si ce n’était de votre petit talent, je me serais débarrasser de vous depuis longtemps.

-Merci du compliment, répliqua Johanie, dites vous que vous ne m’aurez que deux ans au lieu de sept et que je ne provoque pas de catastrophe. Sur ce, je vous aurez et bonne appétit. »

Johanie sourit à son professeur et s’en alla manger. Rogue foudroya son élève du regard et tous ceux rassemblés dans le hall avant d’aller manger. Heureusement qu’on était samedi.

***

Le terrible secret du professeur Rogue est dévoilé. La suite au prochain numéro. Prochain numéro qui va arriver plus vite que la normale, je l’espère. C’est un peu court, mais est-ce que je mérite une review?