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Vivre par procuration
Par Lixy
Harry Potter  -  Romance/Mystère  -  fr
2 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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prologue

VIVRE PAR PROCURATION : 

Prologue

Un cri de femme déchira la nuit. Dans le petit salon d’un manoir sombre un elfe de maison apparu.

            -Monsieur Malfoy, le travail commencé, ne devrait-on pas appeler la sage-femme ?

            Lucius Malfoy jeta un regard dédaigneux sur le petit être et se dirigea vers sa cheminée. Pendant ce temps dans la chambre, Narcissa souffrait le martyre. Après plusieurs heures de travail, et beaucoup de cris, la sage femme sortit, toute souriante, da la chambre et se dirigea vers le père.

            -Toutes mes félicitations monsieur Malfoy. Dit la jeune femme. Ce sont deux magnifiques garçons.

            -Deux ? Comment cela deux ? Balbutia le jeune Lord.

            -Eh bien ce sont des jumeaux, affirma la femme.

            L’homme partit furieux vers la chambre de sa femme. 

           -Espèce d’incapable, tu sais à quel point tu vas déshonorer mon nom ! Deux enfants ! 

           -Lucius, tu vas les réveiller ! Prononça la nouvelle maman tout en resserrant ces petits contre elle. 

           -Je n’en ai rien à faire ! Tu…Si le maître l’apprend il me torturera !

            -Eh bien ne lui dis rien ! Répliqua sa femme. 

           -On ne peut pas lui mentir, tu le sais bien. Tu me mets dans une situation embarrassante.

            -Mais tu sais, et lui aussi doit le savoir, que nos coutumes en tant que sang-purs nous interdisent de dévoiler nos enfants avant leur septième anniversaire, justifia Narcissa Malfoy.

            -Oui, tu as raison, repose-toi, je vais m’occuper d’effacer la mémoire de la sage-femme.

            Une fois que son mari eut passé la porte, Narcissa tourna son regard vers ses fils.

            -Lélio, Draco, ne vous inquiétez pas, je ne le laisserai pas faire.

             Le lendemain matin, Lucius Malfoy pénétra tout joyeux, eh oui cela arrivait parfois, dans sa demeure. Il appela Dobby son elfe de maison, et lui ordonna de lui servir un grand thé. Puis se rendit dans la chambre de son épouse qui le voyant aussi souriant se dit qu’il avait sûrement trouvé une solution à leur « problème » de jumeaux.

            -Narcissa, j’ai eu une idée de génie, vraiment je suis tellement brillant que je m’impressionne moi-même.

            -J’aimerai beaucoup entendre cette idée de génie mon cher Lucius, s'impatienta la jeune femme.

            -Nous avons deux fils, alors pourquoi ne pas tirer profit de cet incident. Laisse moi t’expliquer mon raisonnement : tout d’abord nous les élèveront suivant l’éducation des Malfoy jusqu’à l’âge de six ans, puis avant la fin de leur sixième année nous verrons lequel des deux aura la plus grande capacité magique, et c’est lui que nous présenteront à tout le gratin de la communauté magique. Le deuxième sera enfermé secrètement au sous-sol, et en cas de problème il pourrait remplacer son frère. Imagine le maître pourrait en envoyer un en mission pendant que l’autre ferait diversion, n’est-ce pas brillant ? 

           -Lucius, tu…tu veux vraiment faire ça, enfin tu es inconscient !

            -Je ne tai pas demandé ton avis, Narcissa, tout cela est de ta faute, tu n’avais qu’à mettre au monde un seul garçon, comme tout le monde. Mais si tu ne veux vraiment pas je pourrais régler le problème en tuant l’un des deux immédiatement.

            -NON ! Lucius, je t’en prie laisses-moi mes fils, et quand ils auront leurs pouvoirs, quand ils auront l’âge d’être présentés au gratin, comme tu l’appelles, alors, seulement à ce moment là nous prendrons une décision. 

           -Nous ? Railla le Mangemort. Voyons Narcissa, tu n’as aucune décision à prendre, je déciderai seul de leur avenir, ils m’appartiendront dès leur septième anniversaire mais si tu insiste, jusque là je te les laisse. Enfin, comme leur existence doit rester secrète pour l’instant, j’aimerai que tu partes dans notre maison d’été, celle qui est dans le sud de la France.

              C’est ainsi que Narcissa Malfoy, se retrouva partie avec ses deux fils et trois elfes de maison. Elle serait certainement tenue à l’écart pendant trois ans.

            En effet, chez les sorciers de lignée pure, l’éducation était quelque chose de très ordonnée. Les trois premières années se passaient loin du père, pour pas qu’il ait à supporter les pleurs et cris d’un enfant incapable de s’exprimer autrement. Donc tant que le rejeton ne savait parler il lui était interdit de vivre dans la demeure de son père.

            A la fin de cette période l’enfant était élevé par le père jusqu’à l’âge de six ans, et ensuite pendant un an, il était ignoré de tous jusqu’à ce qu’il fasse preuve de dons pour la magie, dans le cas contraire, comme personne n’était au courant de la naissance, les parents se chargeaient de faire disparaître « l’erreur ». L’annonce publique de l’existence d’un héritier avait lieu lors de son septième anniversaire.            Et pour ceux qui se demanderaient pourquoi personne ne remarquaient l’absence des femmes pendant deux ans et ainsi en déduisaient la naissance d’héritier, et bien la réponse est simple, à partir du jour du mariage jusqu’à la naissance d’un héritier (ce qui arrivait toujours car sans cela la famille n’était plus digne d’être considérée comme « pure ») les femmes avaient l’interdiction d’apparaître en public.

              Dans sa chambre, prête à rentrer chez elle après la fameuse période de trois ans, Narcissa était inquiète. L’aîné, Lélio, avait appris à marcher bien après Draco et il semblait bien faible et malade, elle s’inquiétait donc de la réaction de son mari quand il verrait son premier fils. Pour ce qui est du langage, Draco parlait déjà très bien et était vraiment poli, Lélio aussi mais parlait si rarement qu’on aurait pu le croire muet. Elle pria intérieurement pour que son fils salue son père même s’il restait silencieux pendant des heures ensuite, il fallait absolument qu’il le salue...

            Elle demanda aux deux elfes de sortir et de tout préparer pour l’arriver du chef de famille, et se dirigea vers le petit berceau. Elle remarqua sans surprise que Draco s’était encore débrouillé pour aller rejoindre son frère pendant la sieste. Elle soupçonnait fortement le cadet d’utiliser la magie pour atteindre le lit de son frère bien qu’elle ne l’aurait jamais avoué à son mari de peur qu’il ne fasse déjà un choix entre ses deux fils. En vérité, au plus profond d’elle-même, elle espérait que son mari s’attache à ses fils et qu’il décide de les garder tous les deux. 

           Elle réveilla Draco en premier, Lucius arriverait d’ici deux heures et elle voulait que tout soit parfait.

            -Draco, mon chérie. Il clignât des paupières et sourit à sa mère.

            -Bonjour, mère. Murmura-t-il de sa douce voix. Il faut réveiller Lélio ? Demanda prestement le petit garçon tout heureux.

            -Oui, vas-y mon grand.

            Draco secoua donc son frère tout en riant jusqu’à ce que ce dernier proteste et regarde sa mère d’un œil suppliant. Narcissa prit donc Lélio dans ses bras afin de le sauver de l’attaque de son frère. Elle aida Draco à descendre et lui demanda d’aller dans le bain qu’elle avait préparé. Il s’exécuta pendant que sa mère préparait les habits des deux petits garçons. Les deux garçons porteraient un pantalon noir, classique et une chemise de soie à manches courtes, verte pour Lélio et violette pour Draco. La mère espérait ainsi que voyant son aîné porter les couleurs de Serpentard, Lucius lui pardonnerait quelques erreur, et elle ne s’inquiétait pas pour Draco, il saurait satisfaire son père. 

           Narcissa porta donc le petit Lélio jusqu’au bain où Draco tentait tant bien que mal de laver ses cheveux blonds. Ils étaient parfaitement identiques, et en plus ressemblaient tellement à leur père qu’il serait impossible de les dissocier. Elle lava Lélio puis s’occupa de Draco pendant que ce dernier réviser ses formules de politesse.

            -Alors, quand il sera là, je dois dire « Bonjour père » et je ne parle pas tant qu’il ne m’a rien demandé.

            -C’est très bien Draco.

            -Mère, demanda Lélio de sa petite voix fluette bien plus discrète que celle de son frère, est-ce que je dois aussi le faire.

            -Bien sûr Lélio, et si tu t’en sens capable, tu pourras même commencer, assura Narcissa.

            Il fit un petit sourire timide à sa mère, et se tourna vers son frère. 

           -Après on ira jouer dans la chambre, hein Draco ?

            -Non Lélio, ensuite nous irons jusqu’au manoir de votre père, et là-bas tu apprendras beaucoup de choses sur les sorciers.

            -Mère, vous viendrez ? Demanda ardemment Draco.

            -Bien sûr, mais je serai moins souvent avec vous. Mais toi Draco tu auras toujours ton elfe de maison Tassa, et toi Lélio tu auras Deb. Alors, en cas de problème, vous pourrez leur demander. D’accord ?

            -Oui ! Répondirent en cœur les deux garçonnets. 

            Le moment arriva finalement, et les deux garçons furent absolument parfaits, Narcissa eut très peur que Draco ne réagisse mal quand on leur annonça qu’ils ne dormiraient plus ensemble, mais il semblait avoir déjà compris le danger que représenterait une telle réaction devant cet homme, et Lélio semblait suivre son frère à la perfection. La mère se demanda un instant s’ils n’étaient pas capables de communiquer par la pensée, car ils étaient toujours en accord, ces présentations furent un peu comme une danse à chaque parole de leur père, les deux fils se comportaient exactement comme il fallait...

 
 
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