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au 31 Mai 21 :
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Le bonheur arrivera un jour
Par Yamaneko
Originales  -  Romance  -  fr
23 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Chapitre 20

Chapitre 20

De retour de vacances, une surprise de taille attendait Julien et François. Lucie et Simon allaient se marier ! C’était si soudain, qu’ils réclamèrent des détails. Les fiancés racontèrent donc comment cela s’était passé.

Le sportif avait invité la jeune fille dans un restaurant chic. Son porte-feuille s’en souvenait encore, mais ça il ne le précisa pas, bien entendu. Il s’était mis sur son trente et un pour l’occasion, ce qui avait déjà impressionné la jumelle qui savait à quel point il avait horreur de ça. Lucie se doutait bien qu’il allait à nouveau lui avouer son amour, mais jamais elle ne se serait attendue à une demande.

Ils discutaient de tout et de rien en mangeant, passant simplement un bon moment ensemble, jusqu’à ce que Simon s’agenouille à ses pieds en lui tendant un écrin ouvert. À l’intérieur se trouvait la bague qu’elle avait un jour vue dans une vitrine lorsqu’ils se promenaient entre amis, il y a de cela quelques années. À cette époque, elle avait affirmé n’avoir jamais vu une bague aussi belle, et il ne l’avait jamais oublié. Il n’avait plus un sous en poche, mais il avait « La Bague ». Il lui posa alors la grande question. Elle ne sut pas quoi dire, le silence s’éternisa. Elle passa par toutes les émotions. Elle lui dit d’abord qu’il était fou, qu’ils n’étaient même pas ensemble. Ce à quoi il répondit qu’ils se connaissaient très bien et depuis tellement longtemps, qu’il savait que c’était avec elle qu’il voulait faire toute sa vie. Elle pleura, il arrivait toujours à la surprendre. Elle le fit attendre un bon moment, il commençait à avoir mal aux genoux d’ailleurs. Mais elle finit par lui dire oui en se jetant à son cou. Ils se retrouvèrent par terre, ce qui fit bien rire toute l’assemblée, qui avait assisté à la petite scène. Une demande en mariage excusait un manque de tenue, même dans un établissement de haut standing.

Depuis le temps que ces deux là se tournaient autour, ils s’étaient enfin décidés. Ils allaient attendre d’avoir terminé leurs études pour se marier, car ils y tenaient beaucoup tous les deux mais en attendant, ils étaient toujours fiancés.

À partir de ce jour Simon accepta tous les petits boulots, il voulait pouvoir offrir un grand mariage à sa belle. Même s’il savait déjà qu’il aurait de l’aide grâce à ses parents. Lesquels furent très content en apprenant la nouvelle, car ils adoraient Lucie, même s’ils trouvaient également qu’il n’y avait rien d’urgent. La jeune fille, ne parlant toujours pas à ses parents, ne les mit pas au courant. Elle n’en parlait pas, mais Simon voyait bien que cela la faisait souffrir. S’ils n’étaient pas aussi têtu chacun de leur côté !

Les mois qui suivirent furent épuisants pour les fiancés. Les cours en plus du boulot le soir et le week-end, ça les épuisait mais ils étaient motivés. Ils savaient que c’était pour leur mariage et ça les boostait.

François quant à lui, nageait en plein bonheur. Se sentant enfin mieux dans sa peau, il commençait à s’ouvrir aux autres. Il s’était fait de nouveaux amis et ça lui faisait un bien fou. Il s’entendait agréablement avec de nouveaux collègues et sortait de temps en temps avec eux. Cependant Julien devenait d’une jalousie maladive, et ça leur valait quelques prises de becs. Bien sûr, le jeune homme avait toujours souhaité que son amant soit heureux comme il l’était à présent mais il se disait égoïstement : heureux avec lui, pas avec les autres ! Rien qu’à voir le professeur adresser son magnifique sourire à d’autres que lui le rendait fou.

Tristan, lui, passait énormément de temps à l’orphelinat. Il se sentait bien avec les enfants et ces derniers ne voulaient jamais qu’il rentre chez lui. Un soir, il était vraiment très tard lorsqu’il sortit. Il était resté aux côtés d’une petite nouvelle qui refusait de s’endormir s’il n’était pas là. Il l’avait alors veillée pendant un moment avant de s’en aller après s’être assuré qu’elle dormait à poings fermés. Lorsqu’il quitta l’établissement, il vit Pierre assit sur les marches devant chez lui, l’air blessé. Il courut jusqu’à lui et eut un hoquet de surprise. Le médecin avait la lèvre ouverte, l’arcade sourcilière aussi et un beau bleu qui se formait déjà sur sa pommette. Il avait l’air sonné. Le blond l’aida à rentrer chez lui.

L’appartement du médecin était très sobre et peu décoré. On voyait qu’il passait beaucoup de temps à son travail et que l’endroit était fait pour y dormir avant tout. Quelques livres garnissaient quand même les étagères. Et les dessins que les enfants lui avaient donné étaient exposés dans le petit hall d’entrée. Tristan apprécia beaucoup le geste.

L’homme s’était fait agresser parce qu’il avait refusé de donner les clés de sa voiture. À quoi bon, ses agresseurs étaient quand même finalement parti avec. Le jumeau se fâcha en lui disant qu’une voiture ça se remplaçait, qu’il ne devait pas mettre sa vie en danger comme ça. Pierre fût surpris, il n’avait jamais entendu Tristan hausser le ton, lui qui était si doux et si calme. Il lui dit en plaisantant qu’un médecin aussi ça se remplaçait, mais regretta assez vite ses paroles. Le jeune homme le gifla, ce qui lui fit très mal vu l’état dans lequel il se trouvait déjà. Il n’aurait jamais cru le blond capable de frapper quelqu’un. Ensuite, Tristan resta figé. Les poings serrés le long de son corps et la tête baissée. Mais les larmes qui coulaient sur ses joues n’échappèrent pas au médecin. Il n’en revenait pas, ce gamin s’inquiétait à ce point pour lui ?

Le jumeau répétait en boucle qu’il n’avait pas le droit de dire ça, il était comme hystérique. Pierre attendit un moment qu’il se calme et lui proposa de l’attendre dans le salon. Il devait appeler la police pour le vol de sa voiture et se soigner un minimum. Cela calma le jeune homme qui s’excusa pour son comportement et lui proposa de le soigner lui-même. L’homme l’emmena donc vers la salle de bain, après avoir passé son coup de fil.

Tristan le soigna en silence, pas un mot ne fut échangé. Jusqu’à ce que, dans un moment d’audace, il s’avance vers l’homme pour embrasser ses blessures. Il passa ses bras autours de ses épaules et lui murmura qu’il était irremplaçable pour lui. Pierre se dit qu’il avait dû recevoir un coup sur la tête un peu plus important qu’il ne l’avait pensé. Mon pauvre Pierre, c’est ta libido qui te travaille, ne rêve pas. Tu es beaucoup trop vieux et banal pour intéresser une jeune beauté pareille.

« Je ne te plais pas ? » demanda le blond, devant le manque de réaction de son vis-à-vis.

« Si beaucoup. Je ne vois pas à qui tu pourrais ne pas plaire », réagit enfin l’homme, qui n’était toujours pas certain d’être bel et bien réveillé.

« Tu es le seul à qui j’ai envie de plaire », souffla le garçon, très gêné par ses propres mots. Il fallait bien qu’il se décide à faire le premier pas, il savait que l’homme ne le ferait jamais. C’était le moment ou jamais.

« Tu ne plaisanterais pas avec un sujet aussi sérieux, n’est-ce pas ? » s’inquiéta le médecin qui refusait d’y croire.

Tristan lui répondit qu’il était on ne peut plus sérieux et qu’il voulait bien le lui prouver tout de suite. Il accompagna ses paroles d’un baiser, mais un vrai et un fougueux cette fois, plus une simple caresse sur ses blessures. L’homme le lui rendit, au diable cette écorchure à la lèvre, c’était trop beau pour qu’il passe à côté de cela. Il se recula ensuite et entraîna le jeune homme au salon. Il lui offrit quelque chose à boire et ils s’installèrent confortablement dans le canapé.

« J’ai dû recevoir un trop gros coup sur la cafetière ! » rit le médecin.

« Tu veux que je te pince pour voir ? » sourit le blond qui avait compris le sous-entendu.

Sa réponse fit sourire Pierre également et il lui demanda :

« Je suis un vieux bonhomme, qu’est-ce qui peut bien te plaire chez moi ? »

« Premièrement la quarantaine, ce n’est pas si vieux. Puis, tout me plait chez toi. J’adore ta façon de t’occuper des enfants. Ta douceur, ta gentillesse, ta patience. Ta fossette sur la joue droite lorsque tu ris, le plissement de tes beaux yeux verts… J’aime tout de toi. »

« Excuse-moi, pour le manque de réaction, j’ai du mal à réaliser… »

« Je n’ai rien dit avant parce que je ne savais pas si je te plaisais. Je n’avais pas l’air de t’intéresser… » souffla Tristan.

« Tu es un garçon formidable, je te retourne beaucoup des qualités que tu viens de me donner. Mais même sans ces qualités, il faudrait être aveugle pour ne pas être attiré par toi. Pas qu’il n’y ait que ta beauté qui m’attire, ne crois surtout pas ça », le rassura l’homme.

« Alors je te plais vraiment ? » demanda le jumeau plein d’espoir.

« Depuis toujours, je n’aurais simplement jamais imaginé que cela puisse être réciproque. »

Pierre le regarda avec tendresse. Cela faisait un moment qu’il était seul et sa dernière relation s’était assez mal passée. En plus, avec son boulot, il n’avait pas beaucoup le temps de penser à ça. Ce qui ne voulait pas dire non plus qu’il s’intéressait à Tristan par facilité, il était sincère.

« Je vais te raccompagner chez toi. À pieds malheureusement, mais je te raccompagne », dit soudainement le médecin.

« Tu me jettes déjà dehors ? » interrogea Tristan qui ne comprenait pas ce soudain changement d’attitude.

« Ce n’est pas ça. C’est juste… que je préfère ne pas précipiter les choses... On a le temps non ? »

« Oui… Un autre m’aurait invité à dormir ici et m’aurait probablement sauté dessus, après les avances que je t’ai faites », avoua le jumeau abasourdi.

« Je ne suis pas un autre. Tu aurais préféré que je réagisse de cette façon ? » questionna l’homme.

« Non, je trouve ça super. Tu es différent et j’aime ça. C’est qu’il n’y a pas que mon physique et le sexe qui t’intéresse en moi. Je n’en ai jamais douté rassure-toi, je sais que tu es quelqu’un de bien », s’anima Tristan, qui après cette explication avait quand même une grande envie de sexe de son côté. Mais ne voulant pas passer pour un obsédé, il ne dit rien.

Pierre le remercia pour le compliment et le raccompagna. Il rentra ensuite se mettre au lit, il avait un de ces mal de tête ! Il allait être beau le lendemain. Mais ça lui était égal, cette agression lui avait permis de se trouver le petit ami le plus parfait dont il pouvait rêver. Comme il avait pu envier Ethan lorsqu’il venait le chercher à la sortie du travail ! Comment ce garçon avait pu le quitter pour un autre, ça le dépassait.

Tristan s’empressa d’aller se confier à sa sœur. Elle le taquina en lui disant qu’il était aussi long à la détente qu’elle, ce qui les fit rire tout les deux. Ethan aussi allait bien se foutre de lui. Qu’il lui avoue cela après lui avoir répété plein de fois qu’il se faisait des idées…

Le blond était sur son petit nuage, un sourire béat ne le quittait plus.

Il représenta le médecin à tout le monde, mais en tant que petit ami cette fois. Ils l’appréciaient tous beaucoup, c’était un homme agréable. Même Julien trouvait qu’il avait l’air d’être l’homme qui lui fallait. Lui qui était si difficile concernant ceux qui pouvaient tourner autour de son ange…

Leur relation fut solide dès le départ, peut-être était-ce dû à la maturité du médecin ? Ou simplement parce qu’ils étaient faits l’un pour l’autre.

Tristan avoua un jour à Julien, qu’il était certain que Pierre était le bon, il le sentait. Il n’avait jamais ressenti ça avant. Il lui dit même que lorsque l’homme lui faisait l’amour, il avait l’impression d’être un trésor entre ses mains. Pierre le regardait et le caressait pendant des heures sans se lasser. En fait, pour le médecin c’était vraiment le cas, le blond était un trésor qu’il bichonnait et admirait sans cesse. Il avait entendu plusieurs fois Julien l’appeler « Mon Ange », c’était tout à fait ça, il n’aurait pas pu trouver mieux. Il l’appelait de cette façon assez régulièrement lui aussi.

Même s’ils ne voulaient pas aller trop vite, ils étaient tellement bien ensemble que Tristan s’installa assez rapidement chez Pierre. Lucie chez Simon et Ethan avait récupéré l’appartement des jumeaux. C’était quand même plus pratique pour quand il voulait passer du temps avec Mira. Les parents de ce dernier le laissaient assez libre. Ils étaient tellement contents de revoir leur petit garçon si heureux, plein de joie de vivre.

Un soir, Julien et François furent invités à souper chez Hélène. Ils s’y rendaient assez régulièrement parce que le jeune homme avait toujours peur qu’elle ne se sente trop seule. Lorsqu’ils arrivèrent, un homme était installé dans le salon. Hélène jouait avec ses doigts et avait l’air visiblement très embarrassée. Le couple qui avait tout de suite compris qu’il s’agissait probablement d’un petit ami, la fit enrager un petit peu pour s’amuser. L’homme s’appelait Gaëtan, il avait l’air d’un bon gars. Il plut bien à Julien. Sa mère se décidait enfin à refaire sa vie, il lui en avait fallu du temps !

Elle l’avait rencontré au boulot, c’était un des clients de la société pour laquelle elle travaillait. Il l’avait d’abord draguée sans succès, mais il l’avait eu à l’usure. Elle avait fini par accepter un rendez-vous, puis un autre… Il la faisait tellement rire! Et l’humour pour elle, c’était bien le plus important. Pour ne rien gâcher, il était assez bel homme et très patient. Elle avait alors décidé de lui donner une chance.

Elle le présenta sans trop préciser qui il était pour elle, elle tournait autour du pot comme on dit. Jusqu’à ce que Julien enchaîne pour elle.

« Tu t’es dit que comme l’homme de ta vie a trouvé le sien, que tu allais faire pareil ? » taquina-t-il, très amusé par la gêne de sa mère. Elle avait l’air d’une jeune fille qui présente son premier petit ami à ses parents.

« Julien ! » rougit-elle, terriblement embarrassée.

Les trois hommes se mirent à rire. Un vrai complot ! se disait-elle tout en riant avec eux, ravie que son fils le prenne bien. Elle avait eu peur de sa réaction, par rapport à leur passé. Il la rassura en disant qu’il était vraiment content pour elle. Qu’il était temps qu’elle recommence à vivre pleinement. Il avait compris son inquiétude et l’avait tranquillisée en lui disant que Gaëtan avait vraiment l’air d’un type bien.

« Je prendrai soin de votre mère Julien, ne craignez rien », assura l’invité.

« Je l’espère bien. Si ce n’était pas le cas, vous m’auriez vite fait sur le dos ! » grogna le jeune homme très sérieusement.

« Julien !!! » s’offusqua sa mère.

« Ne te fâche pas Hélène, il a raison. Il te protège comme tu le fais avec lui, c’est normal », sourit l’homme, qui appréciait beaucoup l’attitude du jeune homme. Qui ressemblait en fait simplement beaucoup à sa maman.

Ils soupèrent, rirent et passèrent vraiment une excellente soirée. Ce Gaëtan était un vrai boute en train, il amusait la galerie sans arrêt. Et qu’est-ce que Julien aimait voir sa mère rire comme ça ! Il était rassuré et soulagé. Cette soirée avait fait du bien à tout le monde. Et lui avait permis de ne pas se prendre la tête, comme cela lui arrivait régulièrement de ces temps-ci.

À suivre…

 
 
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