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au 31 Mai 21 :
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Le bonheur arrivera un jour
Par Yamaneko
Originales  -  Romance  -  fr
23 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Chapitre 22

Chapitre 22

Lucie et Simon avaient avancé la date de leur mariage. Ils n’avaient pas terminé leurs études mais en avaient vraiment trop envie. En plus, ils se disaient que ça serait peut être bon pour le moral de leur entourage, qui n’était vraiment pas au beau fixe depuis quelques temps.

Pendant que la jeune fille s’occupait des préparatifs, Simon était parti rendre visite aux parents de cette dernière. Il leur avait donné une invitation pour la cérémonie et leur avait dit que, s’ils voulaient bien finir par accepter l’homosexualité de leur fils, Lucie aimerait certainement beaucoup qu’ils soient présents au mariage. Le sportif leur avait expliqué que lui-même avait assez mal réagi au départ. Mais Tristan était toujours le même gentil garçon qu’il avait toujours été, il n’y avait rien de changé chez lui. Aucune raison de le traiter différemment. Il avait ajouté qu’ils manquaient énormément à leurs enfants, même s’ils n’en parlaient pas. Il rentra chez lui sans réponse, mais avec l’espoir qu’ils viendraient. Il savait que c’était important pour la jumelle que ses parents soient présents ce jour là. C’était après tout censé être un des plus beaux jours de sa vie.

Les fiancés avaient laissé plusieurs messages sur le répondeur de Julien pour qu’il assiste au mariage, mais il n’avait répondu à aucun d’entre eux. Il ne répondait pas à ceux de sa mère non plus. Mais l’entendre pleurer sur sa boite vocale l’avait finalement décidé à s’y rendre. Il espérait par la même occasion que ça lui permettrait de voir François. Il en avait tellement envie. Mais c’était son amant qui était parti, il finirait bien par revenir, non ? Et s’il ne revenait pas… À chaque fois qu’il y pensait, le jeune homme en retournait à ce point là. Le revoir était sa première motivation en acceptant l’invitation, mais les larmes de sa mère l’avaient beaucoup touché également. Elle devait beaucoup souffrir à cause de lui en ce moment, mais c’était plus fort que lui. Par contre, le fait que sa présence soit importante pour les mariés ne lui avait même pas effleuré l’esprit.

François s’était désisté en disant qu’il n’avait pas la force d’affronter Julien. Il leur souhaitait tout le bonheur du monde et leur promettait de les revoir plus tard, mais il ne viendrait pas.

Le jour de la cérémonie, Ethan qui avait remarqué Julien qui cherchait du regard, s’approcha de lui pour lui parler.

« Il ne viendra pas… Ce n’est pas la peine de le chercher », dit froidement le motard.

« Je ne cherche personne, j’en ai rien à faire de toute façon », grogna Julien, de mauvaise foi, avant de s’éloigner en colère.

« Pourquoi c’est sur moi qu’il râle ? » s’étonna le frère de François.

« Parce que comme d’habitude tu as la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine », soupira Mira, qui se disait que son homme ne changerait jamais.

Ethan grogna un peu pour la forme, ce qui amusa son petit ami qui vint l’embrasser.

« Aujourd’hui c’est le jour de ton meilleur ami et de sa chérie, alors on va se concentrer sur eux et bien s’amuser ! » affirma l’Asiatique.

« Je rêve ou tu es en train de me donner des ordres là ? J’en connais un qui a envie d’être puni, fais bien attention à toi ce soir », plaisanta le motard en affichant son petit sourire sadique à souhait. Il serra son petit ami contre lui et put se rendre compte que ce genre de menace faisait toujours autant d’effet à ce dernier.

Mira rigola et entraîna son homme avec lui pour aller féliciter les mariés.

La cérémonie et le mariage en lui-même avaient été superbes, tout comme les mariés. Lucie avait choisi une robe bustier blanc cassé. Une tenue assez simple, mais qui la mettait cependant en valeur. Elle plaisait énormément à Simon, il avait toujours apprécié lorsque sa moitié mettait en valeur le haut de son corps. C’était sa façon à elle de montrer sa féminité, elle préférait cela à une jupe. D’ailleurs, s’il n’avait pas réussi à avoir le dernier mot, la jeune fille se serait bien mariée en pantalon. En contrepartie il avait accepté de porter le costume de son choix. Il était bleu marine, assorti à sa cravate qui reposait sur une chemise jaune pâle. Il n’était pas plus à l’aise qu’elle dans cette tenue, lui qui était habitué aux tenues sportives. Mais ce qu’il pouvait voir dans les yeux de sa future femme, lui donnait envie de s’habiller de cette façon un peu plus souvent.

La jumelle était vraiment très émue, c’était nouveau pour elle, en général elle n’était pas aussi sensible. Mais par la même occasion, voir son petit ami aussi euphorique la rendait terriblement heureuse. Il lui avoua d’ailleurs, en lui soufflant à l’oreille, qu’à ce moment précis, il comprenait mieux l’expression « être ivre de bonheur ».

Julien avait essayé de se comporter le plus correctement possible pour ses amis. Il y était plus ou moins parvenu jusqu’au moment du lancé de bouquet. Un vilain hasard voulut qu’il atterrisse justement dans ses bras. Le coup de grâce pour lui. Furieux. Il jeta violemment le bouquet à Tristan, qui se trouvait à proximité, et partit sans un mot pour personne. Il n’avait plus reparlé au blond depuis l’incident qui s’était produit chez lui et s’était arrangé pour l’éviter un maximum, ce qui arrangeait plutôt Pierre qui savait que son amant était prêt à accueillir son ami à bras ouvert quoi qu’il fasse. C’était le rôle des véritables amis, certes mais n’était-ce pas celui des petits amis que de les protéger ?

Le départ du jeune homme fit beaucoup de peine à ses trois amis de toujours, ainsi qu’à sa mère. Il était resté calmement auprès de cette dernière pendant un bon moment, mais avait refusé de parler. Hélène était déjà simplement très contente d’avoir son enfant à ses côtés. Il lui manquait tant. Il leur manquait à tous, ils ne savaient plus quoi faire pour lui.

En le regardant s’éloigner, Lucie aperçut ses parents. Ils étaient là ! Tous les deux ! Elle ressentit une joie immense rien qu’à les voir. Ils lui manquaient beaucoup même si elle soutenait son frère avant tout. Tristan regarda sa sœur, paniqué. Elle lui fit un signe d’incompréhension et Simon lui dit qu’il les avait invités. Elle le reconnaissait bien là. Les parents des jumeaux s’approchèrent et félicitèrent les mariés. Ils avouèrent à leurs enfants qu’ils leurs manquaient… tous les deux. Cela suffit à ce que la jeune fille se jette à leur cou. Les jumeaux pleuraient de joie, le blond leur demanda confirmation, c’était vrai que lui aussi leur manquait ? Ils lui répondirent bien que oui. Ils ajoutèrent qu’ils ne comprendraient jamais, mais qu’il était leur fils et qu’ils allaient faire un effort.

Le père des jumeaux serra la main de Pierre en lui demandant s’il était le père de Simon. Lucie s’empressa de dire que c’était l’homme avec qui vivait Tristan, pour voir sa réaction. Les parents grimacèrent mais ne firent pas de commentaire. Comme ça avait malgré tout jeté un froid, le sportif les emmena pour leur présenter ses parents, accompagné de la jeune fille qui fit un clin d’œil complice à son petit frère adoré.

Le mariage fut dans l’ensemble une réussite. Seul l’incident avec Julien leur restait en travers de la gorge.

De son côté, François n’allait pas du tout mieux que son aimé. Heureusement qu’il avait ses élèves. Ces gosses étaient adorables, toujours attentifs et posant des milliers de questions. Questions qui le faisaient souvent rire car certaines étaient vraiment farfelues. Il aurait dû directement choisir d’enseigner aux plus jeunes, cela lui convenait beaucoup mieux. Mais alors, il n’aurait pas connu Julien…

Il n’arrivait pas à penser à autre chose qu’à lui. Le plus dur c’était lorsqu’il était seul chez lui, surtout le soir. N’en pouvant vraiment plus, voulant s’aérer les pensées, il sortit dans un bar gay. Il fallait qu’il l'oublie, il en avait assez de ne penser qu’à lui. Ça faisait déjà quatre longs mois qu’il était parti. Ethan essayait de lui parler de son ex-amant mais il ne voulait rien savoir. Ne pas avoir de nouvelles et ne pas parler de lui lui permettait d’y penser moins. Il demandait aussi à son frère de ne rien raconter sur lui à l’artiste.

Arrivé dans le bar, il ne fallut pas longtemps pour qu’il se fasse draguer, un gamin lui paya un verre et s’installa près de lui. Il devait à peine être majeur, il était grand et baraqué. Ils burent quelques verres et parlèrent de tout et de rien, ils s’en foutaient tout les deux en fait. Ils voulaient juste se libérer de leurs tensions. Le garçon lui demanda si ça lui disait de faire un tour dans la petite ruelle pas loin avec lui, et François le suivit. À peine dans la ruelle le garçon l’embrassa et le poussa contre le mur, ça se passa assez vite. Il retourna François, lui baissa son pantalon et pratiquement sans préparation le pénétra d’un coup sec. Il le baisa brutalement et rapidement, ce gars voulait juste se vider vite fait avant de rentrer chez lui. Ce qu’il fit, sans même se préoccuper que son partenaire n’avait pas joui. François, choqué et endolori n’eut pas le temps de réagir avant d’entendre l’autre lui dire qu’il avait été un bon coup et le voir s’éloigner, satisfait de sa soirée. L’enseignant se mit à trembler et dégobilla jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus rien dans l’estomac. Il se dégoûtait, comme avait-il pu faire une chose pareille ? Il ne s’était jamais senti aussi sale.

Il se cloîtra chez lui pour pleurer pendant deux jours, il avait dit à l’école qu’il était malade mais qu’il serait de retour le lendemain. Les enfants étaient tous tristes, ils lui firent pleins de beaux dessins que la directrice lui apporta en allant prendre de ses nouvelles. Il l’invita à entrer et lui prépara du café. La directrice inspectait les lieux, le petit appartement était assez vide. Il n’y avait que le strict nécessaire en meubles et en guise de décoration des dessins de Julien sur les murs.

« Vous dessinez monsieur Nelson ? » demanda la femme en admirant les dessins. Elle avait bien remarqué la signature sur chacun d’eux mais tenta de faire parler son employé.

« Non. Ce sont ceux de la personne avec qui je vivais », souffla tristement François. La mélancolie déchirante qu’il affichait toucha beaucoup la directrice.

« Hm, l’étudiant qui vous a fait quitter votre ancien poste ? » essaya-t-elle.

« Vous êtes au courant ? » sursauta l’enseignant qui ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle parle de ça.

« Je me suis renseignée. Je me renseigne toujours, je veux savoir qui j’engage », sourit-elle.

François resta silencieux. Il était un peu mal à l’aise et content en même temps qu’elle l’ait engagé en connaissant ses préférences.

« Je suis inquiète pour vous. Vous avez cet air triste qui ne vous quitte jamais. J’aimerais vraiment que vous alliez mieux, avant que ça ne commence à jouer sur votre travail. Vous êtes un excellent instituteur et les enfants vous adorent. Je dis ça pour votre bien, monsieur Nelson. Il me semble d’ailleurs que vous n’êtes pas vraiment malade en ce moment même… contrairement à ce que vous m’aviez annoncé au téléphone », lui dit-elle en douceur, ne voulant pas qu’il voit ses remarques comme une réprimande. Ni qu’il prenne la fuite, ce dont elle le croyait tout à fait capable.

Le professeur lui présenta ses excuses et lui promit de faire attention. Il allait se reprendre, il ne voulait surtout pas perdre son travail. La directrice fut rassurée et lui sourit. Elle lui demanda ensuite de prendre du repos pour être en forme le lendemain, ce qu’il lui promit avant qu’elle ne rentre chez elle.

Du côté des Polet, Gaëtan en avait assez. Hélène dépérissait à vue d’œil et il était mort d’inquiétude pour elle. Ce petit crétin lui avait demandé de prendre soin de sa mère et c’était lui qui la faisait souffrir. Il avait patienté à la demande de sa chère et tendre, mais là cela suffisait. Il se rendit donc chez Julien pour s’expliquer une bonne fois pour toute. Il ne fut pas surpris qu’on ne lui ouvre pas la porte, mais sa menace de la défoncer porta ses fruits car elle s’ouvrit. Le jeune homme avait décidé de céder tellement l’identité de son visiteur l’avait surpris. Est-ce qu’il était arrivé quelque chose à sa mère ?

Une fois entré la première chose que fit Gaëtan fut de lui coller une bonne droite. Il y mit tellement de force que Julien se retrouva sur les fesses. Surpris, il ne réagit pas tout de suite et l’homme attendit qu’il reprenne ses esprits. Il s’était préparé à ce que l’artiste lui rende son coup mais il n’en fut rien.

Julien se redressa et alla s’asseoir sur le canapé en invitant Gaëtan à le rejoindre.

« Je suppose que je le méritais… » souffla l’artiste, au bord du désespoir, ce qui fit de la peine à l’homme malgré sa colère.

« Tu mérites bien plus que ça, sale gosse ! Tu te rends compte dans quel état ton égoïsme met ta mère et tes proches ? Je sais que tu as mal Julien, mais tu fais souffrir les gens qui t’aiment en te laissant aller de la sorte. Je ne suis pas là pour te faire la morale, je peux comprendre ce que tu ressens. Mais fais quelque chose ! J’aimerais t’aider si tu le veux bien », répondit-il. Il avait commencé à parler en criant presque mais s’était adouci vers la fin.

« M’aider ? Rends-moi François ! C’est la seule chose qui pourrait m’aider. J’ai l’impression de mourir à petit feu », gémit le plus jeune.

« Alors réagis, Julien ! Ravale ta fierté et va le voir ! Dis-lui que tu l’aimes et que tu ne peux pas vivre sans lui. Qu’est-ce que tu attends ? Que le Saint Esprit le fasse à ta place ? » se fâcha l’homme qui en avait vraiment par-dessus la tête de le voir se plaindre mais ne rien faire pour s’en sortir.

« Il ne veut plus de moi. Et je ne sais même pas où il est parti », soupira Julien.

« Le lui as-tu seulement demandé ? » gronda Gaëtan.

« … Non. J’étais trop choqué », souffla-t-il.

« Bats-toi pour lui Julien ! Il n’en vaut pas la peine ? »

« Si. Bien sûr que si. Mais je ne supporterais pas qu’il me rejette, ça serait encore pire », avoua l’artiste, honteux.

« Et s’il ne te rejetait pas ? Si il était aussi mal que toi ? »

« Tu crois ? » espéra Julien qui avait sursauté de surprise en entendant ces mots.

« Je n’en sais rien Julien. Mais sans essayer tu ne le sauras jamais. Je t’assure que si ta mère me quittait, je me battrais pour elle. Il faudrait même qu’elle porte plainte pour harcèlement si elle voulait que je la laisse tranquille », assura l’homme.

Julien ne put s’empêcher de sourire en entendant cela. Gaëtan n’était vraiment pas quelqu’un d’ordinaire. Il était content que sa mère l’ait rencontré. En ce moment, il se disait même que c’était la première fois qu’il voyait en quelqu’un l’image d’un père.

« J’aime mieux te voir sourire comme ça. Allez, réagis, on est tous avec toi », sourit l’amant de sa mère.

Un fois seul, Julien repensa à tout ce que Gaëtan lui avait dit. Il avait raison, il devait faire quelque chose. Il venait de passer les six mois les plus horribles de sa vie. Il allait se laisser mourir si ça continuait comme ça. C’était décidé, il allait réagir.

Après avoir cogité pendant un bon moment, il se rendit chez Ethan. Il était deux heures du matin mais cela ne le préoccupait pas. Maintenant qu’il était décidé à retrouver François, plus rien d’autre n’avait d’importance.

« Non mais tu as vu l’heure Julien ! » grogna le motard, cachant sa surprise en découvrant l’identité de son visiteur nocturne.

« Désolé… » répondit l’artiste, même s’il ne l’était pas vraiment.

« Tu as une sale gueule tu sais ! » lança le plus jeune en invitant tout de même son ami à entrer.

« Je sais… J’ai besoin de ton aide », affirma Julien, résolu.

« Je t’écoute. » répondit le motard, intrigué par ce changement d’attitude. L’ex-amant de son frère se réveillait-il enfin ?

« Je veux que tu me donnes l’adresse de François et celle de son boulot. Je veux qu’il me revienne Ethan, je n’en peux plus. Il est toute ma vie. Je suis conscient que je ne le mérite pas mais, s’il te plait », implora-t-il.

« Et il t’aura fallu six mois pour comprendre ça ? T’es lourd ! Même pas capable de dresser son mec et de le garder à la niche », grogna le motard.

« Je l’ai toujours su, mais j’ai peur qu’il me rejette, c’est pour ça que je n’ai rien tenté », avoua Julien en oubliant volontairement la dernière phrase de son ami. Au moins, s’il avait été comme Ethan, François ne serait pas parti. Ou était-ce lui qui était censé rester à la niche ? Si ça lui permettait de récupérer son homme, il était prêt à devenir son chien si c’était nécessaire.

« Vous êtes deux imbéciles ! Il est aussi mal que toi et aussi borné ! Plus encore, parce que lui ne bougera jamais le petit doigt pour que ça s’arrange. Mais il est fou de toi Julien ! » soupira le plus jeune, désespéré par le comportement de ses deux aînés.

« Il te l’a dit ? J’ai une chance de le récupérer ? » s’anima Julien plein d’espoir.

« Tu as toutes tes chances. Et moi je vais me faire incendier parce que je te file son adresse, alors tu as intérêt à ce qu’il ait plutôt envie de me sauter au cou qu’à la gorge si tu vois ce que je veux dire… »

« Oui ! Promis ! J’ai déjà une petite idée de comment m’y prendre », dit joyeusement l’artiste, qui se sentait revivre.

« Déjà, qu’il dit ! Il faut tout entendre. Bon, maintenant que tu as tes adresses, dégage ! J’ai sommeil moi ! » râla le motard en le mettant à la porte.

« Merci Ethan ! »

« De rien andouille ! » sourit le frère de François en le regardant s’éloigner.

À suivre…

 
 
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