manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Pensées meurtrières
Par Psycho-diabolic
Pèle-Mèle  -  Angoisse/Fantastique  -  fr
17 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     0 Review     Illustration    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 2

18 ans plus tard
15 Juin 20..

Beaucoup de temps s'est écoulé avant que je ne devienne ce que je suis...

     C'était mon anniversaire et j'allais fêter mes 18 ans ce 15 Juin. 18 années où j'avais réussit tant bien que mal à accepter ce pouvoir qui m'avait été offert à ma naissance. Depuis ce jour maudit pour moi, je me posais une seule et même question, pourquoi cela m'était-il arrivé ? Hélas, elle était restée sans réponse... Pourtant, mon physique, mon allure ainsi que mon mental étaient tout à fait conformes aux autres personnes de mon entourage. A vrai dire, ce que je possédais en moi était indiscernable, si bien qu'aucun individu, ni même les médecins n'ont su distinguer ma maladie, mais était-ce réellement une maladie?

     Je n'en étais pas aussi sûre que vous, d'ailleurs je ne m'en étais jamais servis, je ne savais pas... Je ne savais exactement comment ni à quoi cela servait. Après tout, je n'avais pas vraiment envie qu'on me prenne pour un monstre. Imaginez, si j'utilisais ce pouvoir -qui, d'ailleurs n'était pas du tout commun aux pouvoirs de Superman, Batman ou encore Iron Man. - Et si tout le monde me voyait ? Encore fallait-il me voir...

      En général, les pouvoirs étaient donnés aux supers-héros pour terroriser les "méchants". Pour les vaincre et surtout faire le bien autour d'eux. Or, c'était bien loin de cette idée; au contraire, je me demandais encore si je devais faire le bien ou le mal, étais-je parmi les "gentils" ou les "méchants" ? Et si jamais j'étais les deux ? Et si j'étais méchante, tout en faisant le bien?
Une voix m'interpella, ce qui m'ôta toutes ces angoissantes pensées.

- Kaourantina, viens nous aider à ranger les cartons s'il te plaît.

     Oh non, il fallait que je prête mon aide. Et si je ne le désirais pas ? Je préférais largement rester dans ma chambre allongée sur mon lit, scrutant le plafond et me morfondre dans mes pensées. Mes parents, eux, voulaient déménager mais pas moi. Quant à mon frère, qui avait 20 ans, il allait nous suivre. Pourquoi ? Ne pouvait-il pas chercher un logement ainsi qu'une fiancée ? Cela lui était trop demandé ? Je levai les yeux au ciel et marchai nonchalamment en direction de la sortie de ma chambre, faisant la moue.
     Je pris la poignée de la porte et la poussai d'un geste précipité. Je descendis les marches de l'escalier d'un pas lourd d'éléphant.

     Dès que j'arrivais en bas, des tonnes de cartons étaient positionnés dans la cuisine : on pouvait vraiment qualifié cela de fouillis. Je devais enjamber tous ces cartons pour arriver à hauteur de ma mère. Celle-ci me demanda de ramasser certains cartons, qui étaient lourds d'ailleurs. Je n'en pris qu'un seul en ma possession puis montai les escaliers. Arrivée dans ma chambre, j'aperçus mon chien, allongé sur mon lit, ses quatre pattes levées en l'air. Il semblait bien détendu. Je posais ce carton qui pesait énormément. Puis une envie soudaine me submergea. Pourquoi ne pas essayer mon pouvoir sur un animal domestique ? Non et non, je ne devais pas ! Et si jamais cela pouvait le tuer ? Je n'étais pas une meurtrière mais une simple humaine. J'avais envie mais en même temps quelque chose en moi m'en empêcha littéralement.

     J'approchais délicatement de ce chien dont sa robe était noire. Il me fixa de ses yeux avec un air triste -qu'il avait tout le temps- Je posai mon regard sur lui à mon tour puis... Sans savoir pourquoi je me crispai, mes yeux devinrent sombres, je serrai mes poings. Sans fermer les yeux, je continuais de considérer massivement ce pauvre animal qui me regardait avec pitié désormais.

     Sans bouger, je fronçai les sourcils. Mon chien s'écroula au sol, il aboya dans un souffle coupé... Il ne pouvait pas hurler car quelque chose lui en empêcha puis une image ténébreuse vint en ma mémoire, il y avait un parc et une jeune fille sur un banc... Elle ressemblait étrangement à moi puis...Un chien, ce chien, petit, noir comme le mien. Cette image s'effaça brusquement. Je visai mon chien, toujours affaissé au parquet, se débattant. Quant à moi, je m'effondrai au sol, à genoux, mis mes deux mains sur ma tête en serrant fort mes cheveux comme pour les arracher. Je ne pus me contrôler ! Je décidai de sortir de cette pièce et de prendre l'air un instant.

     Une fois dehors, je sentis le vent frais d'été caresser mes joues.
Dans le jardin, je me dirigeai vers mon frère qui semblait terriblement s'ennuyer. A peine que j'ai eu le temps d'émettre quoique ce soit, il s'exclama en s'adressant à moi :

-Et toi ! Va ranger les cartons !

-J'en ai déjà rangé un et toi ? T'as fais quoi ? Rien alors tais-toi. M'écriais-je avec mépris.

-Mais il faut en ranger plus que ça ! Ah mais quelle fainéante celle-là ! Lança-t-il en donnant un léger coup de tête en direction de la maison. En disant ces mots, il avait l'air de plaisanter mais pas moi

-On pourrait parler de toi...

     Sans ajouter un seul mot, je le fixai du regard comme avec mon chien. Oh, ça n'allait pas recommencer ! Une fois mon chien, maintenant mon frère ? Je détournai la tête puis le dévisageai de nouveau. Sans être tendue pour autant, je m'infiltrai dans ses malheureuses pensées puis ses souvenirs se projetèrent comme un flash-back.
     Ma vision était devenue floue, je pus uniquement voir un lit, ma vision devint plus nette puis... Deux silhouettes étaient couchées sur un lit, recouvert d'une couette. Ils étaient l'un sur l'autre. Oh non ! Que se passait-il ? Ma vision se troubla. Je me retrouvais encore dans la réalité, mon frère debout devant moi, les yeux écarquillés et murmura :

-Kaourantina, tu sais que tu me fais peur toi. Va te soigner !

     Pourquoi avait-il dit cela ? Avais-je réellement une tête si pitoyable que cela ? Mais heureusement pour lui, il semblait indemne. Je ne savais pas pourquoi mais... Mon pouvoir n'avait pas dû bien se réaliser. Je ne compris rien. Et ces deux personnes que j'avais aperçus dans ce flash-back, qu'est-ce que cela pouvait-il bien signifier ?
     Au loin, j'entendis ma mère hurler, son cri venait de ma chambre, mais pourquoi s'époumona-t-elle autant ? Qu'avait-il de si horrible dans ma chambre ? Une araignée ?

     Alors, sans réfléchir, je fonçai dans ma chambre et en ouvrant la porte de celle-ci, je fus offusquée lorsque j'ai vu ce que j'ai vu et cela me glaça la peau jusqu'aux os : c'était bien pire qu'une araignée !
Voulez-vous savoir réellement ce que c'était ?

     En effet, c'était pire... Une silhouette était allongée au sol, et oui vous l'aurez compris c'était... Mon chien. Il semblait paralysé mais il respirait encore et agitait ses pattes avec des petites coups frénétiques. Ses yeux avaient la couleur rouge sang et tout autour de ces derniers, le poil était collant et sale, recouvert de sang, qui ruisselait encore le long de son pelage. J'eus un terrible ébranlement lorsque j'avançais progressivement vers l'animal agonisant. Je le retournai sur le dos puis j'avais faillit faire un infarctus quand je vis ce que j'ai vu ! Cela était impossible ! Et pourtant son corps était déchiré comme coupé en deux où l'on pouvait voir à l'intérieur de son ventre. Du sang avait giclé sur toutes les surfaces de cette pièce, une flaque de sang recouvrait le sol à présent. Je ne sentis plus les agitations de Rox, mon chien. C'en était fini de lui. Il était décédé. Qui avait pu lui infliger une telle souffrance ? Personne ne pouvait entrer dans cet endroit, on aurait entendu l'individu non ? Aucune trace de couteau, rien... Je ne voulais pas songer une seule seconde que cela aurait pu être moi... J'étais un assassin ! Pourtant, je m'entêtai de me dire que j'avais quitté la chambre bien avant qu'il ne meure... Et si il avait continué d'agoniser même si je n'étais plus là ? Oh non ! Serais-ce moi la fautive ?
Serais-je devenue un monstre ?

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>