Oyé oyé! Ben voilà, après une looooongue absence, je suis de retour!
Pas mal de problèmes, tant techniques qu'autres (genre, révision)... Mais c'est derrière.
J'ai encore pas mal de boulot, mais j'essaierai de poster assez souvent... Genre, pendant mes pauses... 

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Chapitre 5 : l'étagère des révélations

        POV Roy Mustang

D'un coup, la porte s'ouvrit sur un vide immense, surprenant Roy qui bascula dans le vide. Jetant un rapide coup d'oeil, il vit qu'il avait enfin réussit... Il y était, dans cette pièce qu'il avait tant rêvé! Mais plus que les murs immaculés, ce qui attira le regard de Roy fut le petit mouchoir de dentelle, celui qui depuis le début de la matinée occupé ses moindres pensées. Craignant que celui-ci ne se blesse dans l'interminable chute, il l'enveloppa du mieux qu'il pu de ses coins avant, et déplia les coins arrière pour baisser leur vitesse. Loin de se faire en douceur, l'atterissage ne provoqua que de légères contusions sur le tissu de Roy, et laissa le mouchoir indemne. Cependant, celui-ci, impressionné par la chute, perdit connaissance.
Dans cet environnement qu'il ne connaissait pas, Roy chercha désespérément du regard l'endroit où la prunelle de ses yeux pourrait se reposer.

        POV Edward Elric

Lorsqu'il reprit ses esprits, Edward se trouvait étalé dans une petite corbeille où la mère d'Anna avait l'habitude de ranger, entres autres choses, les diverses ordonnances d'un certain "Docteur". L'amoncellement de celles-ci formait un lit douillet, et de fait, il se leva sans la moindre courbature. Près de lui, allongé sur le rebord de l'étagère, le torchon qu'il avait aperçu sommeillait. En jetant un rapide coup d'oeil vers la fenêtre, Edward se rendit compte que le soleil pointait déjà le bout de son nez, dardant mille rayons aux éclats d'or.
Un mouvement, côté bout d'étagère, le fit sursauter. Le torchon venait de se réveiller, les cheveux¹ légèrement en bataille. Et toujours cette aura de virilité. Il se recoiffa d'un rapide coup de coin, sans grand succés.

«  - Bien dormit? »

La question le désarçonna. Il ne connaissait pas le torchon, mais celui-ci lui parler d'une manière si familière... Il ne pouvait se laisser intimider par si peu.

«  - Mwi... Vous... M'avez porté jusqu'ici?
- Et j'ai fait attention à ce que personne ne vienne te réveiller, oui. Quoi que je pense que ma vigilance a eu des ratés, sur la fin...
- Je n'ai pas besoin qu'on me surveille! »

Les mots étaient sortis tous seuls. Il ne supportait pas qu'on le prenne de haut, qu'on veuille le protéger. Et par dessus tout, qu'on lui fasse remarquer que, pour un mouchoir, il était petit. Il détestait ça. Et en même temps, il était content. Pas que quelqu'un ait prit soin de lui, ce qui lui rappelait sa fragilité. Non, que ce soit ce torchon qui l'ai fait. Sans trop savoir pourquoi, il se rapprocha, un peu trop près, de ce dernier.

«  - Vous venez d'à côté? De la... "Cuisine" ?
- D'un tirroir à chiffons et autres, pour être préçis.
- Et vous avez fait ce chemin pour ... ? »

Visiblement, la question troubla son interlocuteur. Celui-ci détourna le regard quelques secondes, semblant réfléchir.

«  - Il y avait quelqu'un que je voulais voir »

Ces quelques mots, lâchés presque à regret, piquèrent à vif sa curiosité.

«  - Et... Qui, si je puis me permettre? » 

Sans qu'il comprit pourquoi, le torchon fixa ses yeux dans les siens, longuement.
Puis il le serra contre lui 

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 ¹ Oui, c'est un fait peu connu, mais les torchons ont des cheveux. Vous savez, les quelques fils qui dépassent toujours, dans les coins. C'est ça!