Dans cette fic tout nous appartiens avec Feanor,sur ce...bonne lecture!!! Il commence à pleuvoir quand nous partons mais nous arrivons assez vite au manoir.
Nous entrons et il me débarrasse de ma cape. Il me demande d'enlever mes chaussures aussi, ce que je fais immédiatement. Quand j'ai finis je relève la tête et ne le vois plus. Je suis encore perdu... mais voilà que je sens sa main prendre la mienne. Et il m'entraîne dans la bibliothèque où un chocolat chaud m'attend. Je m'assois sur le même fauteuil que celui d'hier et je le regarde. Et plus je le regarde plus je trouve qu'il a de la classe et qu'il est très beau. Je me perds petit à petit dans mes rêveries quand tout à coup je sens quelque chose sur mes épaules. Il me met une couverture pour ne pas que j'attrape froid. Ensuite il s'installe dans son trône et commence à me parler...
- Tu vas mieux ? - Oui, merci... - Je suis désolé de t'avoir fais attendre aussi longtemps... Mais il ne voulait pas me laisser partir... - Il ? -Oui, il. Tu sais, là où j'étais, c'était un bordel des trois bords... J'avais faim, mais je voulais changer... j'ai donc pris un jeune homme... et... bref ... pardon encore pour l'attente... - ... - Cela te choque que je sois bisexuel ? - ... euh... non... non ! Pas du tout ! - Ah... tant mieux. Qu'as tu trouvé ? - Une seule chose. - Mmh ? - Oui, une jeune fille. - Une jeune fille. Explique-moi. - Elle murmurait des choses assez intéressantes à sa rose, mais plus je la regardais, plus je me sentais mal... à la fin je me suis carrément endormi... - Cela est très intéressant. Tu penses pouvoir la retrouver ? - Je ne sais pas, mais je vais essayer... - Bien, as tu faim ? - Un peu oui... - Une soupe cela te va ? - Oui, merci... mais, c'est toi... - Moi ? - Tu as encore faim ? - Oh...non, ne t'inquiète pas. Ça va aller. Mais c'est gentil. - Je veux rester avec toi pour longtemps... - C'est vrai? - Oui... - Alors maintenant que tu m'as dis cela, il va falloir que je te parle encore plus de moi... - Ah ? - Je vais te montrer comment je me nourris. - AAAAAH ! - Chut... détends-toi. - ... mais tes lèvres sont à cinq centimètres de moi, comment veux-tu que je me...
Il aspire quelque chose en moi... C'est étrange... je, c'est à la fois gênant et plaisant... mais aussi très embarrassant... il n'aurait qu'à avancer sa tête d'un seul mouvement pour qu'il m'embrasse... Sa tête est légèrement penchée sur le coté gauche et nos bouches sont toutes deux entrouvertes... Une espèce de fumée sort de moi pour être aspirée par lui. Mes yeux sont à demi-clos et les siens aussi, malgré tout, son regard est pénétrant, grisant... Mais voilà qu'il s'écarte de moi, son visage s'éloigne du miens et le contact si étrange qui nous liait se rompt tout doucement...
- Voilà. Tu sais comment je fais. - Hum... hum... - Comment te sens-tu ? - Je... je ne sais pas... - Viens dans mes bras... sinon tu vas tomber.
Je lui obéis, oui, j'exécute simplement cet ordre si doux... Et me voilà dans ses bras, ils sont chauds et je me sens comme protégé à l'intérieur...
- Dors un peu pour te remettre. - Oui... OOO J'ouvre doucement les yeux et ce que je vois en premier sont deux orbes de couleurs bleu-gris qui me fixent avec un regard bienveillant...
- Bien, tu es réveillé, donc voici comment je procède quand je n'ai plus le choix.
Je le vois sourire et ce que je vois sont deux crocs. Et ils s'approchent de moi.
Une vive douleur m'attaque le cou, mais je ne bouge pas... je me sens vidé de quelque chose qui me compose... Mais bientôt la douleur disparaît et une douce caresse qui s'estompe lentement me touche l'endroit où la douleur était. Je sens que je suis un peu soulevé et une merveilleuse odeur enivre mes narines. J'ouvre les yeux et je vois que ma tête est calée dans le cou de Tease. Et je me sens instantanément bien...
- Je suis désolé de t'avoir fait souffrir... mais il fallait que je te fasse voir et sentir comment cela pouvait ce passer... - Hum... - Il y a un autre moyen qui me sert à me nourrir mais... tu es bien trop jeune pour que je ne l'applique. - ... - Tu sais, je t'aurais bien embrassé tout à l'heure mais, cela ne se fait pas. C'est comme quand je t'ai mordu... je t'aurais bien emmené dans ma chambre... pour te prendre bien plus que tes secrets... Mais je ne dirais rien sur mes pensées licencieuses*... ce serait obscène...je sais que l'on ne le voit pas, mais au fond de moi se cache une grande perversité... Et avec un gamin aussi lubrique que toi, ce ne seras pas facile de se contrôler... je crains que tu ne me fasses devenir bien cruel... Allez, le seul endroit où tu devrais être est dans mon lit pour dormir tout simplement...
*Licencieux: Contraire à la pudeur. S’emploie pour qualifier des actes ou d'autres choses que la morale condamne. Ici, la perversité et la luxure.
Merci Fea pour ton travail...laborieux...^^" |