Chapitre I Une rencontre monumentale Je m’appelle Gaëlle, mon surnom est Zéphis. Je ne suis peut-être pas une beauté mais pas une harpie hideuse non plus. J'ai les yeux gris bleu cerclés de noir, emprisonnés derrière des verres, mes cheveux blonds foncés, presque châtain, sont striés de mèches blondes et m'arrivent au milieu du dos, j'ai également un appareil dentaire, ce qui n'arrange pas les choses. Je suis de taille normale pour mes 15 ans, enfin, dans quelques jours, n'étant pas très sportive et plutôt gourmande, on ne peut pas dire que je sois une aiguille, mais je m'en contrefiche. Je m'habille essentiellement de blanc. J'habite un village plutôt paumé dans le Sud-Ouest de l'Oise. J'ai quelques meilleurs amis: tout d'abord il y a Vincent, surnommé Raziel, il a les cheveux blonds foncés aussi, les yeux bleus, il est grand, il va sur ses 18 ans, il est comme mon frère, me protège et je l'aime comme le fait sa petite sœur Anaïs, aussi appelée Din, elle va avoir 9 ans dans moins d'un mois, elle, c'est une blonde pure, les yeux bleus comme son frère. Puis, il y a Raphaël, on l'appelle Sheïk. C'est mon petit copain, il a les yeux marron, les cheveux bruns, super attentionné et plutôt sensible, il n'est pas aussi froid que le ferait penser son surnom ( pour ceux qui savent ce qu'il veut dire), quoique... Le jour où débute mon histoire, Raphaël est avec nous. C'était un après-midi d'août, nous nous promenions tous les quatre dans une forêt près de chez moi, je cueillais des fleurs avec Anaïs pendant que Vincent et Raphaël discutaient de la rentrée: - C'est vraiment bien que tu sois passer en 2nd, on pourra se voir plus souvent comme cela, me dit Vincent - Oui, c'était juste, heureusement que je me suis prise en main. - En effet, cela aurait été dommage que tu ne sois pas avec nous alors que tout le monde t'attendait, compléta Raphaël - Et moi, je me retrouve une fois de plus toute seule, se plaignit Anaïs - Oh, ça va, hein, tu as tes amis toi aussi, tu … commença Vincent BBBOOOUUUMMM!!! Un bruit sourd l'interrompit: - Bonjour mortels, ou plutôt mauvais pour vous, bon pour moi. Cela fait près de 4 mois que je vous cherche et je vous ai enfin trouvés. Maître Cronos va être content de savoir que je vous ai tués, nous dit un monstre monstrueux de sa voix monstrueuse, je ne vais faire qu'une bouchée de vous!!! - Tu dis que tu ne vas faire qu'une bouchée de nous, mais le seul petit détail qui a son importance, c'est qu'on ait plus fort que toi! Lui fit remarquer Vincent - Tu crois? Se moqua le monstre - Il en est sur, dit une voix inconnue venant de derrière le monstre. C'est là que je le vis, ou plutôt, les vis. Ils étaient deux garçons: un de 16 ans à peu près, les cheveux brun coupés court, les yeux marron clair, vêtu d'un jeans noir, d'une chemise noire avec des flammes bleues ouverte de trois boutons – en d'autres termes il était mignon, craquant, beau, séduisant, … Oh, pardon, j'oublie Raphaël! L'autre garçon avait apparemment mon âge, il portait, lui aussi, un jeans noir et une chemise qui était grise et ouverte entièrement sur un T-shirt d'un blanc immaculé. Ils se ressemblaient beaucoup, je trouvais qu'il y en avait une aussi avec Vincent. - Qui est là? Qui vient de parler? S'écria le monstre avec une pointe d'affolement dans la voix. Réponds-moi, lâche, tu te cache parce que tu as peur! Je te trouverais! - Je crois que ça va t'être difficile, apparemment tu ne peux pas voir les esprits, lui assurai-je en réprimant un éclat de rire. Le deuxième garçon, le plus jeune, était en train de faire des grimaces au monstre. J'avais un sourire immense, tout comme le premier garçon. - - Que t'arrive-t-il Gaëlle? T'es devenue folle ou quoi? - Non, bien sur que non, mais il y a un esprit là juste devant le monstre qui fait l'imbécile. Dis-je avec le plus de sérieux que je pus. - Des esprits, c'est qui? me demanda Anaïs - Je ne sais pas moi t'as qu'à leur demander, ou alors, Vincent 'y aurai pas moyen de … enfin, que vous puissiez les voir quoi! - Si, la formule du Temps. Me répondit-il simplement - OK, à trois - Un …, lui - Deux …, moi - Trois …, fini Anaïs - Au Vent, à l'Eau, à la Terre, au Feu Nous en appelons aux quatre éléments du Temps Que ceux qui sont invisibles à nos yeux Le deviennent grâce à ce vœu Une lumière vive nous éblouit et les deux esprits devinrent visible de nous cinq – et oui même au monstre. Vincent, en les voyant, resta bouche bée - Mais, Kévin, Axel, mais vous êtes mort. Déclara-t-il - En effet. Heureusement, nos esprits sont restés sur Terre et ont grandi depuis ce jour. Ne nia pas Kévin, le plus âgé N'en tenant plus à sa joie, Vincent se précipita vers Axel, il ouvrit les bras et….. se pris l'arbre de derrière. Axel se retournant dit d'un ton morne et désolé qui sonnait faux tellement il devait avoir envie de rire. - Hé oui mon cher grand frère, nous sommes malheureusement immatériels, euh, transparents, euh, comme des fantômes oui c'est ça, des fantômes! - Bon ça va Axel, on ne t'a pas demandé de jouer les intello, le rabroua Kévin. - Mais je suis un intello, Moi, Môsieur, lui répliqua-t-il - Bien sur, et moi je suis Merlin! - Bon, bon, mais j'ai le droit de m'amuser. - Il ne faut pas que cela devienne de l'imbécillité. - Pff!… - OK, les garçons, on a d'autre chat à fouetter, dis-je - Ouais, 'faudrait voir à pas m'oublier! Nous fit remarquer le monstre - Il est pas beau, on l'expulse? - Oh, Raphaël prend des initiatives! S'exclama Vincent. Je vis les joues de Raphaël rosirent, mais son regard se fit plus dur, soudain il fit plus froid, le vent s'accéléra et s'électrisa, et les arbres paressèrent bouger. Le monstre était effrayé. D'abord je l'envoyais valdinguer à plusieurs mètres grâce à un vent violent sortit de mes mains, Anaïs l'électrocuta et lui fit "sauté" quelques centimètres cube de chair, Vincent fit sortir du sol des plantes vénéneuses qui empoisonnèrent le monstre par les trous qu'Anaïs avait fait, enfin, Raphaël lui emprisonna les membres dans de la glace. Le regard du monstre était presque éteint, il avait vraiment peur - Aller, une petite formule pour s'en débarrasser! M'écriais-je - Vous allez me tuer? Me demanda le monstre - Suis-je assez cruelle pour le faire? Qu'en dites-vous? - Tu l'es, sans aucun doute, me fit Vincent, mais il faudrait, je crois, envoyer un petit message à notre "ami" Cronos. - Oui, tu diras à ton maître qu'il n'a qu'à venir lui-même pour nous tuer, si jamais il avait pu: Monstre du Mal Retourne d'où tu viens Et que ton maître sache Que contre nous il ne peut rien. Le monstre fut téléporté dans une lumière blanche. - - Tout est bien qui finit bien, et maintenant? Demanda Kévin - D'abord, j'aimerai savoir comment vous nous avez retrouvés, toi et Axel, commença Vincent. - En fait, on a pas eu à chercher. Les Anciens nous ont envoyés vers toi dès que tu as commencé vraiment la magie. Et puis, quand tu as "recruté" Gaëlle, ils se sont plus intéresser à vos faits et gestes. On a toujours été à vos côtés, mais vous ne deviez pas nous voir alors quand le pouvoir de Gaëlle a évolué, on a été obligé de se cacher pour vous observer. - C'était donc vous, les ombres furtives que je voyais quelquefois? M'exclamais-je - Oui, je ne pensais pas que tu avais de si bons yeux, malgré tes lunettes, mais apparemment je me suis trompé, me dit Axel - Oui, apparemment, rit Anaïs - Tu te moque de moi ou c'est simplement parce que tu es joyeuse? - Les deux, Axel, lui répondit-elle - C'est pas le tout mais on fait quoi maintenant? Nous demanda Raphaël - On va rentrer, répondit Vincent - Mais, nos parents vont les voir, s'inquiéta Anaïs - Non, car le sort n'a touché que nous et donc nous seront les seuls à les voir avec ceux, bien sur, qui savent voir les esprits comme Gaëlle, me devança Vincent - Et puis de toute façon, on ne dérangera nul part, dit Axel, s'accoudant à l'épaule de Kévin - Eh, je suis pas un accoudoir, s'écria ce dernier en s'écartant subitement et faisant tomber Axel. Tiens, tu n'as qu'à rester par terre, t'y sera bien Cette petite scène détendit l'atmosphère, Kévin et Axel nous suivirent et nous allâmes chez Vincent. Comme celui-ci l'avait prédit, leurs parents ne les virent pas, à leur grand malheur. |