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Chapitre 1 Le grincement des gonds de la porte d'entrée d'une petite maison situait en plein coeur de Berlin brissa le silence de la nuit. Un adolescent apparut sur le porche, se fraya un chemin jusqu'à la cuisine - parmi les cartons et sacs plastiques qui jonchaient le sol - et se servit dans le saladier de pâtes froides pour rassasier son estomac qui criait famine depuis deux ou trois heures déjà. Puis, une fois celui-ci soulageait, il se dirigea vers une minuscule pièce et s'affaissa avec un long soupir sur le vieux matelas rongé aux mites qui semblait lui tenir lieu de lit. Il prit une allumette, la craqua et alluma la bougie sur la table basse à côté de sa couche. Grâce à cette source de lumière, on put enfin distinguer le visage du jeune homme. Son teint était pâle et il possédait comme la grande majorité des alemands de magnifiques cheveux blonds coupés courts ainsi que deux prunelles couleur océan. Soudain, il se pencha. Il venait de remarquer un morceau de papier aux pieds de sa couchette. Pour Ahren, Joyeux anniversaire mon fils. je m'excuse de ne pouvoir être à tes côtés le jour de tes quinze ans mais, j'ai des obligations dont je ne peux malheureusement pas m'en débarrasser. Je vais recevoir ma paie donc, lorsque demain tu te réveilleras, tu auras une pâtisserie au petit déjeuné. J e t'entends déjà me dire " Mais ce n'était pas la peine, tu n'étais pas obligée et en plus, cela coute cher... " Mais tu vois, je voulais que l'on fête cet anniversaire normalement même si l'on est séparé... On se vera peut être demain... On vera bien... Bonne nuit mon ange, Ta mère qui t'aime L'adolescent sourit. Certe, sa mère était continuellement occupée mais, elle pensait tout de même à lui à la différence de son père aujourd'hui décédé. Celui-ci était un homme dont la première profession était le jeu ; il n'exitait pas à distiller tous l'argent des revenus de sa pauvre mère dans le poker et l'alcool. Souvent, le soir lorsqu'il revenait ivre mort d'un quelconque casino, il le battait violement et sans aucuns remords. Ahren soupira. Il ne voulait pas se rappeller de ces moments particulièrement difficiles. Il prit une profonde inspiration, il devait à tout prix calmer l'adrénaline qui manquait de le submerger. Bien que de nombreuses années s'étaient écoulées, la peur qui le tenaillait était, elle, toujours bien présente. Il n'y avait que deux chose en ce monde qui lui permettaient de se détendre : la musique et l'écriture. Etant au beau milieu de la nuit, il ne pouvait decement pas se servir de son violon, aussi décida t'il d'écrire quelques mots dans le journal imtime qu'il tenait depuis ses neuf ans. Il attrapa la plume, la bouteille d'encre et le petit carnet qu'il gardait cachés sous son oreiller et commenca à y rédiger le résumé de sa journée ainsi que ses diverses pensées et opinions. """"""""""""" Mardi 14 avril 1937 " 23 h 38 " Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai quinze ans maintenant... Je suis rentré que depuis une dizaine de minutes. Cette journée m'a encore complétement épuisé, pourtant, je ne peux pas faire autrement. Même si mon salaire est plus que médiocre, il aide un peu ma mère pour acheter de la nourriture et des provisions. Les temps sont dures. Il devint quasiment impossible de se nourrir correctement... Aujourd'hui, le prix d'une boules de pain et trente fois supérieur à celui d'il y a dix ans. Maman, elle, elle croit en Hitler. Elle pense qu'il est la meilleure chose qui soit arrivée à l'Allemangne durant ces dernières années. Elle le prend pour un saint et elle est certaine qu'il fait tout ce qui est en son pouvoir pour réduire l'inflation allimentaire. Moi, je ne le crois pas. Cet homme est dangereux ! Au travail, plusieurs rumeures circulent. J'ignore si elles sont vraies mais, elles sont horribles ! Partout, on fait attention à ne pas être irrespectueux envers le Führer. Moi même je sais que si un jour des policiers mette la main sur ce livret, je peux finir en prison, voir pire. Mais, je ne peux pas m'en empêcher, je dois dire ce que j'ai à dire. Tout à l'heure, à quatre heure, ils ont arrêtaient Warold... Je n'ose imaginer ce qu'ils vont lui faire ni la raison de son arrestation... Je ne veux même pas le savoir... J'ai peur... Je suis térrifié... Cela va mal, très mal finir... Je le sens... """"""""""""" A suivre... |
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