Note de l'auteur: Voilà mon premier texte d'inspiration finlandaise. enjoy! ---------------------------------------------------------------------------------------------------- Balade en forêt Le vert meurt lentement et laisse place au jaune. Les abres préfèrent être incinérés, la preuve : ils sont en feu. A nos pieds, des feuilles décédées, futur humus de nos vertes contrées. Les vents sont froids et l'air glacé mais, quoiqu'il en soit, nous continuons notre balade vers un point non défini de l'horizon. Nous marchons, A nos yeux, nous ne voyons que des buissons ardents et des haies embrasées. Dame Nature semble brûler d'un feu qui n'est connu que d'elle. Elle est peut-être amoureuse? *** Le jaune meurt lentement et laisse place au rouge. Les arbres sont déjà entièrement carbonisés, il ne restent d'eux qu'un squelette déglingué. Leurs ombres déchirées s'allongent sur les trottoirs. Le ciel s'est enflammé, il y a un incendie au paradis. Eole est en colère, Il souffle, Souffle, Souffle. Trois fois. A ces vents, les lambeaux des arbres se soulèvent et commencent une macabre danse. Ils tournoient, Tournicoti, Tournicoton, « Dansent les petits enfants, dansent-ils aves leurs parents? Oh non, ils sont seuls. Allons allons, manger. Allons, allons manger, Les petits enfants. » *** La plaine se macule de rouge. Le monde entier brûle. On n'attend plus que les quatres cavaliers pour finir la fête. Mais ils ne viennent pas. On attendra. On attendra le temps qu'il faudra. Les heures passent, Les jours aussi. Les semaines trépassent, Le rouge meurt lentement et laisse place au blanc. Le blanc immaculé. Le blanc qui efface tout. Tous les maux, Tous les maux, Tous les maux, Tous les mots. |