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au 31 Mai 21 :
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Beauxbâtons
Par nuinbelethiel
Harry Potter  -  Fantastique  -  fr
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Epreuves et Admission
3EPREUVES ET ADMISSION  

Il faisait encore nuit, lorsque le réveil de Merev sur le coup des 6h se mit à sonner :

_ Merev, murmura-t-il dans un tintement de clochette. Merev, si tu ne te lève pas, tu ne pourras pas œuvrer à sauver le monde ! Ah, enfin tu ouvre l’œil ! Continua le réveil en tintant.

Merev remua en soupirant :

_ Merci Tintle, je crois que ça va aller…

_ Dis patron ?! Tu me permets de les réveiller ?! demanda-t-elle dans un murmure excité.

Merev sourit la tête posée sur son oreiller, elle observa la petite boule bleue pâle qui volait d’un air surexcité au dessus de sa table de nuit. On ne distinguait rien d’autre qu’un halo de lumière bleue et de petites ailes parcourues de nervures argentées. Tintle ressemblait en faite à une fée sortie tout droit d’un jeu vidéo moldu que Merev adorait. D’ailleurs Tintle adorait y être comparé.

_ Je crois que je peux bien t’autoriser ça.

_ Merci patron ! répondit Tintle en fonçant à la vitesse de l’éclair pour tournoyer autour du visage des trois cousines endormies.

_ Debout ! Il est l’heure ! Vous n’allez pas rester là, alors que tout le monde attend votre démonstration de magie !dit-elle en carillonnant de plus belle, allant jusqu’à tirer la couverture de Rill.

_ D E B O U T !

_ Pas tout de suite... Juste cinq minutes…

_ Non ! répliqua Tintle en percutant la joue de Rill. Ca c’est hors de question ! bourdonna-t-elle d’un ton sans réplique.

Merev quand à elle était déjà debout et s’habillait lentement. Phy avait elle aussi relevé les couvertures cherchant ses vêtements à tâtons, tandis que Mana, assise frottait ses yeux encore endormis.

_ Saleté ! Invectiva Rill. Si je t’attrape je t’enferme dans un bocal !continua-t-elle en essayant de capturer la fée bleue. Mais Tintle était déjà hors de porté aux côtés de Merev et tintait gaiement.

De mauvaise grâce, Rill finit tout de même par se lever et s’habiller tout en continuant de ronchonner dans sa barbe. Sans échanger de paroles, elles quittèrent la chambre toutes ensembles et descendirent l’escalier, aussi silencieusement que possible. Cette mesure n’était pas nécessaire, car lorsqu’elles pénétrèrent dans la salle à manger, elles découvrirent que tout le monde était déjà sur pied. Eric De Tara, qui semblait avoir le plus grand mal à se réveiller, était plongé dans une tasse de café. Gilles Knocknarea et Gunter Enrich étaient réciproquement cachés derrière leur journal, pendant que Nicole Enrich disposait les bols pour les filles sur la table.

_ Bonjour les enfants ! bien dormi ?demanda Nicole.

_ Oui, si on exclu le réveille !déclara ironiquement Rill en s’asseyant.

_ C’est toujours mieux comme ça, plutôt que d’être réveillé par ton réveille moldu ! déclara Phy sous le regard scandalisé de sa cousine. Je me demande s’ils ne se sont pas trompés dans la  programmation avec la sonnerie d’une alarme !

A ce moment, Pierrette De Tara et Anne Knocknarea apportèrent des croissants au beurre, pains au chocolat, brioches, café, jus d’orange sans oublier le chocolat chaud, mettant fin à une éventuelle dispute.

_ Vous chroy’ez qu’ils vont nchous de’mander chquoi ?demanda Rill la bouche pleine. Après avoir déglutit, elle reprit : « J’espère que j’ai révisé ce qu’il faut. ».

_ Tu angoisse ?demanda sa sœur.

_ On est jamais passée devant personne… en plus on sera toute seule, séparée… J’ai un peu peur de tout oublier…

_ Moi aussi, dit Phy en reposant son pain au chocolat. Je crois que je ne peux plus rien avaler. Elle attrapa son verre de jus d’orange et contempla son contenu.         _ Moi aussi je suis nerveuse… Mais nous avons revu ensemble tout ce qu’on pouvait nous demander et nous nous rappelions déjà de presque tout ! Alors ça devrait aller ! déclara Merev avec un sourire crispé.

_ Je vous ai vu, vous allez dépoter ! Je vous attendrais à la sortie pour savoir comment ça se sera passé ! ajouta Mana pour les encourager.

Gilles se leva de table en se frottant le ventre, Il s’apprêtait à sortir de la salle à manger quand il se retourna pour demander :

_ Quelqu’un veut passer en premier dans la salle de bain ?

Se fut la débandade, dans tourbillon de bras et de jambes tout le monde essaya de se lever pour être le premier à arriver à la salle de bain.

_  C’est moi d’abord !

_ Tu peux toujours rêver !

 

 _ Ca va patron ?

_ Je suis juste un peu stressé Tintle. Souffla Merev à la petite boule bleue blottie dans le creux de ses mains. Etant l’une des premières à être passées dans la salle de bain, elle était à présent assise dos au mur, un livre de sorts sur les genoux. Elle parcourrait anxieusement les pages sans vraiment les voir en attendant que tout le monde soit définitivement près.

_ Merev…   

_   Oui ?

_ C’est décidé, je viens aussi !

_ Tu ne peux pas. Si jamais on te voit…

_ Ne t’en fais pas, je resterais cachée. Mais je serais avec toi. Regarde. Tintle s’engouffra dans la robe de Merev et se blottie près de son cœur. Aucune lumière ne filtrait à travers la robe, seule une petite bosse pouvait trahir sa présence.

_ Je me sens beaucoup mieux comme ça… Très bien c’est d’accord. Tu viens avec moi. Elle se reprit de nouveau maître d’elle même : Nous allons transgresser les règles et passer ces examen à deux !

 

Le clan au complet transplana de nouveau rue Rivoli. Il y avait très peu d’activité dans la rue, la plus part des gens étant encore en vacances, certainement à l’autre bout de la France ou a profiter de l’une de leurs dernières grasses-matinées.

Seul un homme dont le sac venait de céder et qui ramassait ses affaires ainsi éparpillées, assista à l’étrange procession. Des individus en cape et robe noire avançant en formation serrée, arborant un air particulièrement hostile en scrutant la rue. Chacun avait l’air  d’observer un champ particulier, ce qui amena le pauvre bougre à penser que ces gens étaient des gardes du corps escortant quelque célébrité. Il n’avait pas le moins du monde repérer les fins morceaux de bois partiellement cachés par leur manche, pointés devant eux. Oubliant ses conserves, le moldu se redressa sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir qui se trouvait au centre de la formation. Les yeux plissés, il se dandinait, sautant d’un pied sur l’autre pour mieux voir et eu un sursaut de recule quand ses yeux croisèrent le regard de Gilles Knocknarea. Le géant roux dont le regard jetait des éclairs sombres, le détaillait. Le pauvre moldu eu l’impression d’être passé aux rayons X, pesé, soupesé et évalué. Avec horreur, il attendit planté sur place que le géant décide s’il était ou non un danger immédiat. Finalement Gilles reporta son attention sur le reste de la rue, sans plus s’occuper de lui. Celui-ci n’eu pas besoin de plus d’encouragement, il se jeta à genoux et avec des mouvements saccadé attrapa ses boîtes de conserves.

La famille De Tara arriva bientôt au niveau de la palissade de bois.

_ DE TARA ! annonça haut et fort Nicole Enrich en direction de la borne à incendie.

_ Très bien vous pouvez y aller.

Comme un mois plus tôt, ils se retrouvèrent dans le bureau d’inscription. La pièce était exactement la même que lors de leur première visite, cependant la table d’ébène et l’énorme registre de l’homme oiseau avaient disparus. A la place, on pouvait maintenant voir une petite porte noire très simple, sans poigné, flotter au centre de la pièce. Elle trônait là, simplement, sans attache, comme si elle venait soudain de sortir du sol. Une sorte de brouillard violet, près du plancher, s’épanouissait tout autour d’elle, renforçant son irréalité. A voir la tête que faisait les adultes, cela ne leur plaisait, mais alors pas du tout. Les cousins remarquèrent qu’aucun de leurs parents n’avaient baissé sa baguette.  Elles échangèrent de long regards en haussant les épaules, elles trouvaient vraiment qu’ils se comportaient bizarrement. Mais avant qu’elles n’aient pu pousser leurs réflexions plus loin, L’homme oiseau apparut par transplanage près de la porte.

_ bienvenue dit-il en les fixant de ses yeux sombres.

Les adultes baissèrent finalement leur baguette et se redressèrent attentifs.

Le sorcier sortie de sa robe un parchemin  et fit apparaître une plume à l’aide de sa baguette.

_ si je ne me trompe pas, dit-il en griffonnant sur le parchemin. Mademoiselle Rivaliahaniallyon Knocknarea De Tara, Mademoiselle Phylarianasbeth Enrich De Tara et Mademoiselle Merevyannwllyra-Granuaile De Tara. Il avait semble-t-il retenue leur nom et avec la facilité qu’il avait eu à les prononcer, Phy se demanda s’il ne s’était pas entraîner.

Elles se frayèrent un chemin entre leurs parents et s’avancèrent.

_ Oui.

Le sorcier s’adressa aux autres membres de la famille :

_ Les examens finiront à 16h30, les candidats resteront ici jusqu’à ce que l’un de leur parent viennent les chercher.

Les Tara hochèrent la tête passablement satisfait.

_ Nous viendront donc vous chercher à 16h30 les filles. Bon courage ! ajouta Eric en embrassant sa fille. Finalement tous leur souhaitèrent bonne chance et repartir en les laissant seul avec l’homme oiseau.

_ Bien. Si vous voulez bien me suivre, nous allons passer dans la salle ou vous pourrez attendre que tous les autres participants arrivent.

Il se tourna vers la porte et elle s’ouvrit sans un bruit. Merev, Phy et Rill lui emboîtèrent le pas et découvrir une pièce qui n’avait rien à voir avec la première. Celle-ci était immense et luxueuse, de grands fauteuils et des milliers de coussins ; petits et énormes meublaient la pièce. Les murs étaient drapés de grandes tapisseries tissées, certaines étaient vierges, d’autres toutes en couleurs, d’autres représentaient la révolte des gobelins ou encore des équipes célèbres de quidditch. Des tapis épais recouvraient également le sol de pierre, un feu brûlait dans une cheminée gigantesque et de petites tables basses disposées de façon conviviale ; entourées de nombreux sofas et coussins.

Seul trois personne étaient déjà installées ; un garçon blond très séduisant d’à peu près 18 ans discutait avec une fille tout aussi blonde, tandis que le troisième, un garçon brun aux cheveux courts, à lunettes, un brin grassouillet était assis un peu à l’écart des deux autres. Elles mêmes offraient un certain contraste ; Rill toute en formes et en rondeurs, des cheveux châtains coupés en un carré dégradé adoucissant une mâchoire forte et une taille un peu en dessous de la moyenne. A ses côtés, encore plus frappant ; Merev et Phy, la brune cheveux longs et la blonde, cheveux courts, toutes deux minces et élancées, avec pour Phy une stature un peu plus solide et des épaules larges, héritées de son côté germanique.

 A leur entrée, les occupants s’arrêtèrent de discuter pour regarder les nouvelles venues, le blond leur adressa même un grand sourire.     

_ Je vous laisse ici, déclara l’homme oiseau en leur désignant les fauteuils.

Elles s’installèrent donc toutes les trois sur le canapé le plus proche du garçon grassouillet. Merev au centre, Rill à sa gauche et Phy à sa droite.

_ Salut ! Voici Ariana, dit-il en montrant la fille assise à côté de lui, qui rejeta d’un petit coup de tête ses cheveux derrière ses épaules. Il se tourna vers l’autre garçon ; Et voici Ernest. Et moi c’est Nicolas ! conclut-il avec un autre sourire.

_ Enchanté, répondit Phy. Merev et Rill inclinèrent la tête laissant Phy continuer.

_ Je vous présente Rill. Rill leva la main. Et Merev. Merev sourit à son tour. Se sont toutes les deux mes cousines ! Et moi c’est Phy ! conclut-elle en se montrant avec le pouce.                                                                                                     _ Eh vous deux vous êtes sœurs ? demanda Nicola à Rill et Merev.

Se fut Rill qui répondit :

_ Non nous sommes cousines, mais j’ai une sœur ; Mana qui entre en première année.

_ Si ce n’est pas trop indiscret, vous avez quel âge ? Moi j’ai 15 ans et j’espère bien passer en troisième année ! dit Ariana d’un air important.

Merev sentie que comme elle, ses cousines n’appréciaient pas vraiment le ton qu’employait  cette Ariana.

_ Eh bien moi j’ai 16 ans, répondit Rill.

_ Moi aussi, plaça nerveusement le petit grassouillet et rougissant jusqu’à la racine des cheveux.

_ Moi j’aurais 18 ans à la fin de l’année, enchaîna Nicolas.

_ Phy et moi nous avons 17 ans, conclu Merev en regardant Ariana bien en face. Celle-ci faisait la moue et lança soudain :

_ Vous avez quand même des noms bizarres…

Pour quelqu’un qui se donnait un air de dame de la haute société, elle n’était pas très polie.

Rill demanda pour dissiper le malaise :

_ Vous croyez qu’ils vont nous demander des trucs d’histoire ?

_ J’espère que non ! Glapit Ernest en blêmissant. Je n’y connais rien !

_ Moi non plus, je ne suis pas très calé en Histoire de la Magie, ajouta Nicolas avec un demi-sourire.

_ La seul chose qu’ils pourraient demander serait sûr la révolte des gobelins, déclara Merev.

Tous reportèrent leur attention sur elle, attendant la suite, même Ariana, qui avait perdu de sa superbe l’écoutait.

_ Je dirais ;  la bataille des Monts d’Arrée ou les escarmouches creusoises.

_ Et qu’est-ce qui te rend si sûr ? demanda Ariana hautaine.

_ On dirait qu’ils aiment bien ces passages de l’Histoire, il y pas moins de sept tapisseries qui y sont consacrées rien que dans cette pièce. Rétorqua doucement Merev.

Toutes les têtes arpentèrent la salle dans toutes les directions, puis se posèrent de nouveau sur Merev, les yeux ronds. Mais ils n’eurent pas le temps d’approfondir cette théorie car au même instant, la porte noire s’ouvrit de nouveau. Mais ce ne fut pas une ou deux personnes qui entrèrent, mais bien une vingtaine!

Les nouveaux venus s’éparpillèrent dans toute la salle et bientôt des groupes se formèrent. De toute évidence même si aucun d’eux n’était entrée dans une école, chacun avait déjà acquis plus ou moins des connaissances ici et là. Ariana fut la première à les quitter pour retrouver un groupes d’amies aux manières minaudes. Puis Nicolas s’excusa et rejoignit lui aussi quatre de ses amis qui s’étaient installés plus loin. Seul Ernest resta avec elles, apparemment il ne connaissait personne non plus. Dans le dernier quart d’heure, bien que moins nombreux que ce premier groupe, le flot d’arrivants étaient intarissable. Lors que le sorcier au faciès d’oiseau réapparut et qu’il ferma la porte derrière lui, ils étaient au moins une soixantaine.

Le sorcier s’éclairci la voix pour obtenir le silence, puis il déclara d’une voix forte :

_ Eh bien ! Il est 7h59 ! Comme vous êtes tous là, nous allons pouvoir commencer ! Je vais vous expliquer ; comme vous le savez, vous devez passer trois épreuve : une épreuve écrite de trois heures qui se déroulera se matin même après ma petite explication. Je vous rappel d’ailleurs que toute tricherie sera sanctionnée.

_ Et il arrivera quoi à ceux qui triche ? demanda quelqu’un en rigolant. Ils rentrent chez eux ?

Le sorcier sourit comme s’il trouvait la blague extrêmement drôle et répondit :

_ Eh bien non ! Celui ou celle qui trichera, se verra immédiatement admis… il prononça le mot lentement en veillant à bien former chaque lettre… en première année et ce… sans possibilité de passer directement en 2ème ou 3ème.

Il y eu un long frémissement dans la foule, le garçon qui avait lancé la question ne rigolait plus du tout. 

_ Je disais donc… Ah oui ! Après cette petite épreuve de trois heures, vous pourrez faire une pause déjeuner, mais à 13h aura lieu la deuxième épreuve ; l’épreuve pratique pendant laquelle on vous demandera d’effectuer quelques sortilèges de métamorphose, défense contre les forces du mal et sortilèges notamment. Il y aura plusieurs juges et vous serrez appelés par votre nom. Puis enfin auront lieu les entretiens ! Ils seront bien sûr eux aussi individuels. Si vous voulez bien me suivre, conclut-il. Il est l’heure. Il fendit la foule en faisant signe de le suivre et ne ralentit pas quand il arriva près du mur. Lorsqu’il aurait du entrer en collision

avec la paroi, une porte à double battants de cèdre se matérialisa et s’écarta sur son passage. La pièce sur laquelle elle donnait était tout en longueur comme la première, mais en beaucoup plus large. Des tables individuelles s’étalaient sur quatre rangées et sur toute la longueur de la salle. Phy qui se demandait s’il n’y aurait pas de professeurs, eu la réponse à son interrogation. Sept professeurs étaient déjà dans la salle et certain finissaient de faire apparaître les tables. L’oiseau demanda de nouveau le silence :

_ Ecoutez ! Écoutez-moi ! Vous pouvez vous placer où vous voulez, mais je vous demande de le faire en silence ! Les professeurs passeront ensuite dans les rangs pour vous distribuer encre et plume. Aucune autre que celle qui vous sera donnée ne pourra être utilisée ! Tout contrevenant aura le plaisir de découvrir que ses réponses auront compté pour zéro ! Ensuite votre sujet vous sera distribué, vous ne le retournez que lorsque tout le monde aura sa propre copie !

Tout le monde se dirigea vers une table, Merev, Phy et Rill s’assirent côte à côte et Ernest qui ne les avait pas quitté d’une semelle s’installa juste derrière Merev. Il eu quelques disputes entre ceux qui voulaient absolument se placer non loin de leurs amis, mais bientôt tout les participants furent placés à une table. Les professeurs circulèrent alors entre les futures élèves de Beauxbâtons pour distribuer l’encre et les plumes, puis se fut le tour des copies. Partout on pouvait voir la nervosité sur les visages, des doigts pianoter sur les tables ou des jambes agitées de tics. Un garçon aux cheveux gras et au nez en trompette qui était assis à côté de Rill, tapait le sol en continu avec son pied. Déjà agacée, elle lui jeta un regard furieux. Elle n’eu pas le loisir de continuer car les profs venaient de finir leur distribution.

_ Bien ! L’homme oiseau leva sa baguette, avec laquelle il fit apparaître un sablier géant au sable couleur cuivre. Vous pouvez commencer ! Vous avez trois heures !

Dans des bruissements de papier, chacun retourna ses feuilles pour se plonger dans les questions.

Rill commença à lire :

1ère Partie 

            Questions de potions

_ Comment traiter les poisons ?

ca c’est plutôt facile ! Déjà, il y a les anti-venins et les antidotes…

2ème question… Quel mélange obtient-on en décantant des feuilles d’armoise et auxquelles on ajoute de l’asphodèle en poudre ?  

Hum… Je ne suis pas vraiment sûr… Passons à la suivante ;

Vous décrirez les propriétés magiques, de l’essence de Belladone, de la mandragore et des épines d’acacia argenté.

Détailler la préparation de la potion de soin des furoncles. Ca on le sait depuis qu’on a 6 ans… Depuis la fois ou Mana a mit les mains dans du pus de Bubobulb !

Pour dire la vérité, Mana n’avait pas trempé sciemment ses mains dans le pus. Rill avait en effet trouvé qu’il serait beaucoup plus amusant de badigeonner la poupée préféré de sa sœur pour voir comment elle prendrait le fait qu’elle y était maintenant allergique. Leurs parents cependant, ne s’y étaient pas trompés et avaient déclaré que Rill s’occuperait de sa sœur jusqu’à ce qu’elles trouvent elles-mêmes un antidote à cette « allergie ». Mana étant toujours sur son dos, Rill prit les choses en main et dégotta dans un grimoire, la potion de soin des furoncles.  

Phy quand à elle était déjà aux questions de métamorphose :

 Vous décrirez le processus de transfert. Donner la définition d’un Animagus et la subtilité entre le terme Animagus et Animagi. Vous décrirez  de manière détaillé la façon de métamorphoser un scarabée en bouton de manchette, vous donnerez également la formule, ainsi que le mouvement de baguette magique correspondant… Aucune difficulté majeure…

Merev, elle survolait les questions de sortilèges ; description du sortilège de lévitation, formule et mouvement de baguette… Quel est l’enchantement permettant d’animer un objet, vous en donnerez une simple description…  Enchantement barrière…Les questions de défense contre les forces du mal ; Donner la définition d’un épouvantard, Enumérer les signes distinctifs des Pitiponk, Comment se débarrasser d’un Strangulot, Donner un sortilège permettant de combattre les goules, Donner quelques exemples de créatures dangereuses. Puis elle passa à la dernière partie sur l’histoire de la magie ;  sujet la révolte des gobelins en France citer les deux temps fort de cette époque. Vous décrirez ces évènements, les conséquences qui en découlèrent et les mesures qui furent prises. Qui furent les principaux acteurs. Elle sourit la bataille des Monts d’Arrée et les escarmouches Creusoises ! Comme elle le pensait, ils n’avaient pas été chercher très loin… 

Deux heures plus tard Merev avait déjà finit et relut cinq fois sa copie. Elle attendit donc en suivant les professeurs des yeux, si elle se concentrait, elle arrivait à entendre des brides de leurs conversations. A côté, Phy recopiait sa dissertation sur la révolte des gobelins qu’elle avait entièrement écrite sur une feuille de brouillon. Rill écrivait tantôt un mot sur sa feuille de brouillon, puis relevait tantôt  la tête vers le plafond en croisant les bras derrière la nuque.  Merev perçut même le souffle rauque d’Ernest qui était assit derrière elle. Comprenant que le garçon n’arrivait pas à grand chose, elle saisit une fois de plus sa copie et la disposa de façon à ce qu’elle soit lisible. Merev fit glisser sa jambe autour du pied de sa chaise et tapa un grand coup dans la table d’Ernest. Celui-ci sursauta en jetant des regards affolés un peu partout. Pour lui faire comprendre ce qu’elle faisait, Merev se racla la gorge. Ernest tomba enfin sur sa feuille et rougit, pas tout à fait sûr de ce qu’on lui proposait, mais finalement il se mit à recopier les idées principales de la révolte des gobelins que Merev soulignait du dos de sa plume.

Ils furent assez discrets car personne ne remarqua rien du tout, Merev put ainsi reposer sa copie, satisfaite et lever l’incantation qui lui avait permit de mettre en place une illusion d’elle penchée sur sa table, plongée dans sa copie.

Le dernier grain du sablier tomba enfin et L’homme oiseau mit fin à l’épreuve. Les professeurs passèrent dans les rangs et ramassèrent les copies.

_ La première épreuve est donc finie ! Je vous propose de vous détendre en prenant un bon repas ! reprit l’homme oiseau le regard pétillant. Sur ses mots la double porte réapparue et tous se levèrent en commentant l’examen. Les filles passèrent les portes ensemble suivies de près par Ernest et débouchèrent avec les autre dans une nouvelle pièce ; une salle meublée de trois longues tables de bois brut entourées de bancs.

_ Vous n’aurez qu’à choisir ce que vous voulez sur les cartes de menus, qui sont affichées sur les murs. Il les désigna. J’avais oublié de les faire apparaître ! S’excusa-t-il. Pour être servi  il vous suffit de demander à voix haute ce que vous voulez. Eh bien bon appétit !                                              

 

_ Je peux m’asseoir à côté de vous ?

_ Bien sûr ! Tu n’as qu’à te mettre à côté de moi ! On va se mettre en face de Phy et Merev. Elles ne se quittent presque jamais ces deux la !babilla Rill, tandis que ses cousines la regardaient de travers.

_ Oui tu peux t’asseoir avec nous ! Renchérit Phy.

_ Qu’est-ce que vous allez prendre ?

_ Hum… Pour moi, se sera pizza ! Une pizza et des couverts apparurent aussitôt devant Rill.

_ Et moi spaghettis bolognaise ! Qui apparurent devant Phy.

_ Alors, heu… Je crois que je vais prendre… Oui c’est ça ! Heu… Pot-au-feu… Dit-il pas trop sûr d’être servit. Mais il s’inquiétait pour rien car une assiette de Pot-au-feu apparut devant lui.

_ Salade, poulet, poivron, radis, concombre, maïs et tomate façon Pub Irlandais de Frankfort. Demanda Merev. Et bien que cela ne figurai pas sur la carte, ils virent apparaître la salade dans une grande assiette. D’autres qui assistèrent à sa commande décidèrent de faire leur propre commande ; certain réclamèrent même des plats improbables ou inventés. Mais leurs efforts restèrent sans succès, rien n’apparut. Renfrognés, beaucoup dévisagèrent Merev, qui ne leur prêta pas la moindre attention. Ils finirent par commander quelque chose qui était sur la carte. 

_ Alors ça c’est bien passé pour vous ce premier examen ?interrogea Rill en portant une part de pizza à sa bouche. Phy fut la  première à répondre :

_Ouais comme sur des roulettes ! Enfin… Je crois en tout cas…

_ Oui ça ne c’est pas passé trop mal…

_ Et toi Ernest ça a été ?

Le garçon se tortilla sur le banc, mal à l’aise.

_ La première partie ça a très bien été, mon père m’a fait réviser… Mais L’Histoire de la magie, j’ai eu beaucoup de mal. Tout rouge, il regarda Merev en baissant la tête et marmonna un « merci ».

_ Histoire de la magie… Rill fronça les sourcils en prononçant ces mots. J’aime pas beaucoup cette matière, je trouve qu’elle est ennuyeuse à mourir ! D’ailleurs j’ai eu du mal aussi, même avec ce que tu nous avais dit Merev ! Avant de me rappeler exactement ce que tu avais dit, j’ai faillit écrire : la bataille des fonds creusés et l’escapade des mouches aériennes !

Ils rirent tous en cœur. Rill fit les gros yeux, les mains sur les hanches avant de pouffer à nouveau de rire avec les autres.

_ Ca fait du bien de rire un peu !

_ Il est quelle heure ?

Phy sortit une montre en argent de l’intérieur de sa robe et annonça :

_ Il est midi, il nous reste une heure avant que la deuxième épreuve ne commence.

Les visages auparavant gai et joyeux se fermèrent et Ernest recommença à trembler.

_ On peut peut-être réviser un peu tous ensemble… proposa Rill.

_ C’est une bonne idée ! On fera plus vite le tour des sorts à quatre, que tout seul ! Et ça nous permettra de nous remettre en mémoire ce qu’on pourrait avoir oublié ! S’enthousiasma Phy.

_ Repassons dans la salle avec les coussins, se sera plus commode, déclara Merev en se levant. Ils l’imitèrent aussitôt et se dirigèrent tout les quatre vers la grande porte.

_ Si je me souviens bien cette porte donne sur la salle d’examen, alors comment on va s’y prendre ? Questionna Rill. Merev la gratifia d’un sourire espiègle et s’avança un peu en avant du groupe vers la porte fermée. Comme pour le sorcier oiseau, les battants s’écartèrent sur son passage, dévoilant la pièce où ils avaient attendu plutôt ce matin.

_ Dis tu as fait comment ! demanda Rill impressionnée.

_ Il suffit de penser à la salle où on veut se rendre.

_ Mais… Comment tu as fait pour deviner ça !!! S’estomaqua Ernest.

_ Ce matin le scribe nous a mené vers la salle d’examen par cette porte et ce midi, c’est par cette même porte qu’il nous a conduites à la salle à manger. Alors j’en ai déduit que ça devait être le même principe que pour le transplanage ! Décision, Détermination et Destination !

Ils se choisirent des places tranquilles à moitié cachés par des plantes vertes et entamèrent leurs révisions. Phy tira sa baguette ;  c’était une baguette  piquetée tout le long d’yeux rehaussés de peinture et dont l’extrémité était magenta. A l’aide de cette curieuse baguette, elle fit apparaître un livre de sorts intitulé « recueille  des sortilèges vu et revu pendant votre scolarité, par Florian Grisepierre».

_ Ah ! Le sort le plus important de la 1ère année selon le livre… est : le sort de lévitation pour faire léviter les objets ! Demandons à… Ernest tiens ! Tu te rappel de quel sort il s’agit ?

_ Heuuu… Le sort de lévitation ? C’est… Wingardium Leviosa, non ? répondit-il lentement.

_ Oui c’est ça ! On n’a qu’à faire le mouvement avec nos baguettes tous ensembles !

Pendant l’exercice, la salle fut investie par d’autres élèves, désirant eux aussi réviser avant les travaux pratiques. Ils poursuivirent donc leurs exercices dans une atmosphère encore plus studieuse.   

 Le scribe fut bientôt de retour, faisant ainsi sonner la fin des révisions.

_ Il est 12h55 et nous allons maintenant passer à la deuxième épreuve! Vous allez être appelé par ordre alphabétique et passer individuellement devant un examinateur ! Quand j’appellerai votre nom, je vous indiquerai une de ces trois portes ! Trois portes se matérialisèrent. Passé cette porte vous vous rendrez devant l’examinateur qui sera libre !

J’espère que vous avez tout compris ! Est-ce qu’il y a des questions ? Non ? Bien, nous allons donc commencer le deuxième examen !

L’homme oiseau saisit son parchemin et commença l’appel :

_ Aube, Aviron, Azett, Blanche…

Quatre élèves par porte furent appelés. Pour les autres commença l’attente et l’angoisse. La tension était tellement palpable que plus personne ne parlait.

Pour se rassurer, Merev toucha le petit renflement au niveau de son cœur et sentit une vague de chaleur apaisante se répandre doucement en elle.

_ Corvillard,  Denis, De Tara…

_ Bonne chance ! Chuchotèrent Phy et Rill à leur cousine.

Merev fut conduite par l’homme oiseau à la troisième porte. Alors qu’il s’apprêtait à l’ouvrir, il glissa :

_ C’est le juge du fond Merevyan. Bon courage ! Puis il la poussa dans la salle. La salle était très bien éclairée et comportait trois cloisons qui délimitait les espace des quatre juges et permettaient qu’on ne puisse pas observer son voisin. Se dispositif ne s’étalait pas tant pour la tricherie que pour les élèves timides, perdant facilement leurs moyens.                                Comme le lui avait conseillé le sorcier, Merev se dirigea directement vers le fond de la salle, où un vieux bonhomme assis derrière son bureau griffonnait des notes en se parlant à lui même. Merev se positionna au centre de l’espace devant le bureau et attendit sagement qu’il reporte son attention sur elle. Au bout de trois minutes, l’homme releva la tête et l’aperçu enfin :

_ Oh vous êtes déjà là ! C’est très poli de votre part de ne pas n’avoir interrompu ! Puis-je vous demander votre nom damoiselle ? Demanda-t-il avec une courbette. Il lui fit penser un peu à un gnome, elle eut un petit sourire et s’inclina à son tour :

_ Vous le pouvez, mon nom est De Tara, Merevyannwlyra-Granuaile De Tara.

_ Oh c’est très joli ! Pendant que je note tout cela pourriez-vous… Il agita sa baguette. Changer cette tortue… Une table sur laquelle reposait une tortue apparue… En théière. J’ai une petite envie de thé ! Je vous laisse faire, prenez votre temps je vais remplir ma fiche pendant se temps !

Changer une tortue en théière… Le petit homme c’était légèrement trompé, on ne voyait pas les animaux complexes avant la quatrième année et il s’agissait ici de montrer que l’on savait déjà tout ce qu’il y avait à savoir en 1ère et 2ème année pour pouvoir intégrer la 3ème année. Or pour un tel examen, il aurait du demander : changer cette théière en tortue et non l’inverse. La surprise passé, Merev décida de faire comme il demandait et dégaina sa baguette magique. J’espère qu’il ne demande pas ça à tout le monde, sinon il risque d’y avoir pas mal de recalé pour la 3ème année. Elle pointa sa baguette sur la tortue qui essayait d’atteindre le bord de la table et lança le sort. La tortue s’était avec réussite transformée en théière et même en théière japonaise comme Merev le désirait! Le petit homme releva la tête les sourcils froncés :

_ Qu’attendez-vouuuss… La phrase resta en suspend, il venait d’apercevoir la théière japonaise.  Une expression incrédule passa dans ses yeux, il regarda la théière, puis Merev, puis encore la théière et là,  il se pencha pardessus son bureau pour l’observer de plus près. Il se pencha tellement, que Merev cru qu’il allait tomber. Finalement le bonhomme se rassit tans bien que mal en secouant la tête.

_ Je suis sûr de ne pas vous avoir entendu prononcer la moindre formule !

Merev hocha la tête et répondit pour apaiser le petit homme agité :

_ En effet je ne l’ai pas prononcé.

_ Vraiment ! S’exclama-t-il en sursautant. Vous travaillez déjà avec les sortilèges imprononcés !! Le pauvre homme paraissait ébahit et égaré.

Merev décida de prendre les choses en main et entreprit de faire apparaître à l’aide d’un autre sortilège imprononcé, un sortilège d’apparition ; une tasse. Puis grâce au sortilège de lévitation, elle versa un peu de thé noir dans la tasse et l’envoya à l’examinateur. Celui-ci saisit la tasse, son regard redevint alors vif et il s’exclama :

_ Incroyable ! Vraiment incroyable ! Il bu une gorgé. Incroyable ! Votre thé est un délice !

Harrff… En ce qui me concerne, la décision  est déjà prise. Mais pour la paperasse… Que pourrai-je vous demander pour légaliser tout cela ! Hum… Vous sauriez exécuter un sortilège d’entrave ?

Merev acquiesça.

_ Pourrez-vous me ramener ceci. Le petit homme l’observa le regard espiègle et brandit sa baguette à la vitesse de l’éclair. Il s’en échappa alors une colombe blanche prête à s’envoler à tire d’aile.

 Comme dans un rêve au ralenti, Merev avait vu le sorcier brandir sa baguette et avait aussitôt réagit en levant sa sienne, parée à toute éventualité. Alors dés que l’oiseau apparut, elle lança le sortilège d’entrave Impedimenta; un rayon pâle s’échappa de sa baguette et vint entourer la colombe. Celle-ci volait toujours mais au ralentit si lentement, qu’elle paraissait immobile, suspendue dans les airs. Merev bougea et prit délicatement la colombe dans ses mains pour l’apporter à l’examinateur. Le petit vieux reçut l’oiseau, le regard brillant et le fit disparaître.

_ Incroyable! Incroyable ! Vous êtes une jeune personne remarquable ! Que pourrai-je vous demander d’autre ? Tiens ! Je vous laisse choisir le sort que vous voulez !

Merev n’eu pas à réfléchir longtemps, elle avait déjà exécuté un sort de métamorphose et un sortilège, elle pointa sa baguette et en se rappelant le jour où Tim les avait invité chez lui, puis lança mentalement : Spero patronum ! Jaillit alors un magnifique oiseau argenté, qui s’éleva dans les airs. Laissant dans son sillage des tourbillons argentés, puis il fit demi-tour et se posa sur l’épaule de Merev. Juste avant de disparaître, il lança un trille beau et mélodieux. A regret Merev le contempla s’évanouissant, un masque de tristesse plaqué sur le visage.

_ C’est tout à fait remarquable ! C’était un phénix n’est-ce pas ?

_oui.

_ C’était incrooyyaable ! Votre patronus était merveilleux ! Le phénix est une créature vraiment fabuleuse !

Le petit homme avait l’air aux anges.

_ Je crois que vous deviendrez une sorcière extraordinaire ! Je me suis vraiment bien amusé ! Si un jour vous avez quelque chose à me demander ou besoin de mon aide, je serais honoré de vous revoir, mon nom est Foyet, Basiléus Foyet ! J ‘attend avec impatience notre prochaine rencontre !

_ Je m’en souviendrai, répondit Merev surprise par la tournure que prenaient les évènements.

_  La porte est juste derrière vous. A bientôt ! dit-il en agitant  la main avec chaleur. Bonne chance pour la suite !

Soulagée, mais troublée elle se dirigea vers la porte que Foyet lui avait indiquée, perdue dans ses pensées.

 

Peu de temps après Merev, se fut au tour de Phy d’être appelée.

_ Enrich, Erodes, Evans, Evredon...

L’estomac noué, elle s’avança vers le drôle de sorcier, qui les répartit chacun leur tour. Evans et Evredon se retrouvèrent ainsi à franchirent la troisième porte, tandis qu’Erodes et elles furent amenés devant la première porte. Il ajouta :

_ Mr Erodes le premier examinateur est libre, Mlle Enrich le troisième est également libre. Bon courage !

 Ils entrèrent tous deux pour découvrir une salle identique à celle dans laquelle Merev était entrée quelques minute plutôt. De grandes fenêtres et des lustres flottants dans les airs rendaient la pièce lumineuse et il y avait aussi les mêmes cloisons séparant chaque examinateur. Ils se séparèrent presque aussitôt, Erodes se dirigea d’un pas pantelant vers une sorcière à la mine sévère et Phy elle continua son chemin. Elle passa devant un autre garçon qui venait lui de faire exploser quelque chose. Le garçon et son examinateur étaient recouverts d’une substance visqueuse orange. Cette vision relâcha un peu ses muscles et elle reprit sa marche d’un pas décidé. Quoi qu’il arrive, elle ne pourrait pas faire pire que ce pauvre

garçon ! Le troisième juge l’attendait de pied ferme, une sorcière un peu replète, aux cheveux frisés et au regard blasé.

_ Avancez, avancez ! Soupira-t-elle. Nom et Prénom.

_ Enrich De Tara et mon prénom est Phylaryanasbeth.

_ Bien… Pourriez-vous me montrer comment vous métamorphosez des scarabées en boutons de manchette… Elle sortie sa baguette d’un air lasse et fit apparaître une bassine rectangulaire dans laquelle couraient des scarabées verts. Sans se déplacer, elle remit la bassine entre les mains de Phy.

_ Quand vous aurez finit apporté les moi, je vous pris. Informa la sorcière en s’absorbant dans ses papiers. Phy n’apprécia pas vraiment le ton condescendant avec lequel elle lui transmettait ses consignes, mais fit tout de même ce qu’on lui demandait. Elle regarda dans la bassine et découvrit sept scarabées qui couraient de long en large. Phy mit un genou à terre et posa précautionneusement la cuvette sur le sol. Puis elle sortit sa propre baguette, elle transforma les insectes les uns après les autres. Quand se fut fait, elle apporta le récipient à l’examinatrice. Comme celle-ci n’avait pas prêté la moindre attention à Phy, elle ne remarqua pas que le sortilège utilisé était imprononcé.

La frisé se pencha en avant pour voir que les sept scarabées s’étaient  tous changés en boutons de manchette ouvragés. La sorcière sembla un peu surprise, les candidats précédents ne devaient pas être très brillants.

_ Très… Bien ! Voyons voir…  Vous allez maintenant exécuter un sortilège d’allégresse. Bien entendu, j’en serai l’expérimentatrice !

Ce qui est sûr c’est que tu en aurais bien besoin vieille pie ! Phy lui jeta un regard en serrant les dents. Bien ! Je vais lui jeter le sort d’allégresse le plus puissant que je puisse créer ! Euphoria ! 

L’examinatrice s’affala sur sa chaise. Une seconde plus tard, elle releva la tête les yeux papillonnants :

_ Qu’est-ce que je fais là déjà ?

_ Vous faite passer des examens pour l’admission à Beauxbâtons. Vous venez de me demander de jeter un sortilège d’allégresse. Vous êtes sûr que tout va bien ? Demanda Phy inquiète.

_ Si je vais bien ! Je ne me suis jamais sentit aussi bien ! Comme je suis de bonne humeur, je vais vous accorder la meilleure note pour ce sortilège ! Oh et si vous nous faisiez la démonstration d’un autre sortilège ! Hein ?! S’exclama-t-elle extatique.

 Si ce n’était pas avoir la joie de vivre, Phy ne savait pas comment définir l’état de l’examinatrice. J’y suis peut-être allé un peu fort tout compte fait ... Le changement était plutôt effrayant, elle était passé d’un état maussade et hautain à des sourires de miel et jetait des regards joyeux et émerveillés tout autour d’elle comme si on venait d’arriver et  découvrait ce qui l’entourait.

_ Que dite vous d’un charme du bouclier ?! Je vais vous lancer un maléfice et si vous le contré avec le charme, je considérai que vous avez parfaitement réussit cette épreuve ! Allons-y, maintenant ! déclara-t-elle en faisant de grands gestes enthousiastes. 

Presque aussitôt, elle lança son maléfice sur Phylarian, qui le contra aisément.

_ Oh vous l’avez contré !!! Et bien vous êtes reçut ! Je crois que vous devriez passer par la porte qui est là bas ! Au revoir.

Phy ne se fit pas prier, pendant que l’examinatrice écrivait un « parfait » sur sa fiche, elle se dépêcha d’atteindre la porte au cas où le sortilège d’allégresse choisirait ce moment pour se dissiper. A l’instant où elle refermait la porte derrière elle, une pensée la traversa  «  je n’aimerai pas être à la place de celui qui sera là quand le sortilège se dissipera ! ». Elle voulut faire immédiatement demi-tour, mais la porte avait disparue…

 

Dans la salle d’attente, Ernest et Rill étaient encore assis. Puis ce fut le tour d’Ernest, il passa la première porte en tremblant comme une feuille. C’est donc seul que Rill patienta.

J’espère que ça c’est bien passé pour les filles. Qu’est-ce que je suis débile ! se reprit Rill avec colère. Le jour où Phy et Merev se retrouveront impuissante, se sera certainement la fin du monde !            

La voix de l’homme oiseau interrompit le court de ses pensées :

_ Mlle Knocknarea ! Cela fait, la deuxième fois que je vous appelle !

Deux ou trois personnes ricanèrent et Rill leur décocha un regard furibond. C’est furieuse et non angoissée qu’elle passa la porte numéro deux. Rill se déplaça d’un même mouvement droit vers le juge deux, qui l’observait venir à lui.

_ Quel pas énergique jeune fille ! Je vois que vous êtes décidée ! Commençons alors ! Nous allons commencer avec quelque chose de facile, j’ai ici une boîte d’allumettes moldues ! Je voudrais que vous en changiez trois en aiguilles. Rill alla prendre les trois allumettes que lui tendait le sorcier.

_ Je vous demande d’en changer trois pour être sûr que vous maîtrisez ce sort, que ce n’est pas qu’un simple coup de chance ! expliqua l’homme aux cheveux grisonnants.

Oh mais attendez ! J’ai oublié de vous demander votre nom !

Rill répondit agacé :

_ Knocknarea De Tara.

Puis elle reporta son attention sur les allumettes, qu’elle posa quelques seconds plus tard sur le bureau, transformées en aiguilles.

_ Bien, je finis de rédiger et nous passerons à la suite.

Rill patienta donc en faisant la moue de plus en plus agacée.

_ Voilà ! Je voudrais maintenant que vous changiez l’eau de cette coupe… Il la fit apparaître. En une boisson de votre choix.

Rill réfléchît, mais elle était tellement énervée qu’elle n’y arrivait pas. Aucune idée ne semblait vouloir venir l’aider. Elle sentit la panique commencer à germé, mais se força au calme. Elle se concentra sur sa respiration et parvint à se calmer. C’est quand même merveilleux les cours de sophrologie moldu. Voyons…Réfléchit… Quelle est la formule que maman utilise déjà… Ah voilà ! C’est ça ! Sans autre hésitation, elle brandit sa baguette :

Aventichocolat !

L’examinateur saisit la coupe et la porta à ses lèvres ;

_ Chocolat au lait n’est-ce pas ?

_ Oui du chocolat.

_ Hum… Il faudra penser à du lait chaud la prochaine fois. Là le chocolat n’est pas bien mélangé au lait.

Rill eu fortement envie de lui sauté dessus et de le provoquer en duel.

- Passons à la dernière phase, tenez vous sur vos gardes… Une armoire se matérialisa sur le côté. Elle était agitée de soubresauts et paraissait sur le point de tomber. Un, deux, TROIS ! La porte s’ouvrit. La chose qui venait d’en sortir n’était autre que Mana la sœur de Rill. Sa sœur arborait une expression de dégoût sur le visage, elle s’épousseta et la dévisagea avec ce même regard. Puis soudain Mana se transforma en Gilles Knocknarea, qui la regardait comme si elle était une souillure sur ses chaussures, puis se fut Phy qui se tint là, sa mère, Eric De Tara, Nicole… Rill les contemplait impuissante, figée, blessée par l’attitude de ses proches, sa baguette s’était mise à trembler. Ses lèvres frémissaient un peu plus à chaque nouvelle personne qui prenait la place de l’autre, sans qu’elle ne puisse réagir. Puis soudain ce fut Merev qui se dressa devant elle, le visage d’une infinie tristesse, on pouvait lire dans ses yeux une immense déception. S’en fut trop pour Rill, elle s’écria :

_ CE N’EST PAS VRAI ! …j’en suis sûr… CA NE PEUT PAS ETRE VRAI ! TU N’ES QU’UN EPOUVANTARD, RIEN DE PLUS !!! RIDDIKULUS !  Le clone de Merev se mit à faire de grands moulinets comiques avec ses bras et s’étala le nez en premier sur le pavé.                            _ J’en étais sûr ! dit-elle une pointe d’hystérie dans la voix. Merev ne se serait jamais étalée comme ça ! Elle éclata de rire. L’épouvantard s’évanoui avec un « plop » sonore.

Quand l’examinateur s’adressa à elle, Rill fut soulagé de constater qu’il n’allait vraisemblablement pas lui poser de question sur la signification de ce qui venait de se passer. Elle ne lui aurait d’ailleurs pas répondu, admettre ses peurs devant quelqu’un relevait de l’inimaginable pour Rill. Ce qui était le plus important pour Rill c’était de ne pas décevoir ses proches, jamais !

_ Vous avez bien réagit. Vous savez surmonter votre peur, c’est bien. Merci beaucoup, nous en avons finit. Prenez la porte du fond, elle vous amènera dans une autre salle d’attente.

 

Merev, Phy et Ernest qui s’étaient retrouvés dans la nouvelle salle d’attente,  virent Rill franchir la porte d’un air hagard.

_ Tout va bien Rill ? Tu n’as pas l’air très bien.

_ Ca c’est mal passé ?! Enchaîna Phy.

_ Non… Non. Ca c’est bien passé enfin je crois… Sauf que ce type en a trouvé à redire de mon chocolat ! Et puis il m’a balancé un épouvantard, alors que je croyais que ce n’était pas vraiment l’endroit !

_ Tu as eu le droit à un épouvantard !!! Je suis bien content que ça ne me soit pas tombé dessus ! s’exclama Ernest. Je suis tombé sur une examinatrice de très bonne humeur, qui m’a demandé que des trucs de base !

_ Oui ! Comme je le disais un instant avant ton arrivée Ernest à eu mon examinatrice ! Elle m’a demandé un sortilège d’allégresse, Je crois, que je n’ai jamais lancé un sort comme ça aussi puissant ! Elle est devenue tellement bizarre que s’en était flippant ! Au moins ça aura servit à quelqu’un d’autre. Phy adressa un grand sourire à Ernest. Parce qu’avant, dans son état normal, elle n’avait pas l’air d’avoir l’intention de donner son approbation à qui que se soit pour la troisième année !

_ Ce n’est pas avec ce que mon examinateur à l’air d’exiger, qu’il y aura beaucoup plus de monde à intégrer la troisième année ! Acquiesça Merev. Il m’a demandé de transformer une tortue en théière !

_ Mais… Ce n’est pas en quatrième année qu’on commence à étudier les animaux complexes ? Se risqua Ernest.

_ Tu as raison Ernest. Alors pourquoi le prof t’a-t-il demandé ça Merev ?

_ Je sais pas, mais il n’a pas eu l’air de remarquer son erreur…

A l’instant même une fille rousse passa la porte en pleurant à chaude larmes. Ses amies vinrent la prendre dans leurs bras en demandant : « qu’est-ce qui c’est passé fifi ? ». La rousse donna une réponse entrecoupée de sanglots :

_ Le…exami…nateur, il…il m’a dman’der…de trans… transformer une dinde en… cochon d’inde !

_ Mais c’est dans le programme de quatrième années ! S’insurgea une de ses amies.

_ En… en plus ! Comme … j’y arrivais… pas, il… il a même pas vou…vou…voulu que… je fasse autre chose ! Elle éclata de plus belle en sanglots.

_  Je commence à voir ce que tu voulais dire Merev… Tu crois que c’était ton examinateur ?

_ Non je ne pense pas, répondit Merev en détaillant la rousse.

_ Pourquoi un non aussi catégorique ? interrogea Phy.

_ Parce que c’était quelqu’un de très poli…

Rill coupa Merev:

_ Je ne vois pas bien ce que la politesse, vient faire là ?!

Ernest suivait la conversation avec intérêt, essayant de deviner où Merev voulait en venir. Pourquoi n’aurait-elle pas raison… Aujourd’hui par deux fois déjà elle avait deviné ; le sujet d’Histoire de la magie rien qu’en regardant les tapisseries et le secret de la grande porte en observant le sorcier au nez en forme de bec d’oiseau…

 Phy le sortit de ses pensées en déclarant :

_ Il n’y a qu’une façon de le savoir ! Elle s’adressa à la fille qui pleurait toujours :   _ Il ressemblait à quoi ton examinateur ?

Les amies de la fille lui lancèrent un regard noir, mais la rousse répondit :

_ Il… elle déglutit. Il était grand, che…cheveux blonds, le…le…le regard so…sombre. Et jeueueune pour être examinateur…et… et se sourire ironique… elle gémit et s’enfuit en courant pour se cacher dans un coin de la salle.

_ Avec une description pareille, il a vraiment l’air horrible !

_ Alors c’est le même Merev ?

Tout trois semblait impatient de connaître la réponse.

_ Non ce n’est pas lui. Le mien était petit et âgé, la tête dans la lune et comme je le disais très courtois, je pense qu’il ne s’aviserait pas de faire pleurer une jeune fille…  

                          

 

 
 
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