Le bon soir ! Bon, je poste un recueil de OS sur ce super site ^^! Je me demande encore comment je peux poster ces horreurs mais bon...Faut croire que j'ai les neurones drôlement endommagés '^^! Bref.... BoNnE lEcTuRe ! °Harrie° 0¤o¤0 Disclaimer: Les personnages sont tous à JK ROWLING…L’histoire et la rédac sont à moimoimoimoi ! Rating : Je met M, même si ce chapitre ne contient pas du tout de lemon! Petit Résumé : °Légèrement UA° Chacune de nos émotions sont influencées par le temps. Combien de personnes se sont vu plus radieuses lorsqu’il fait un grand soleil, ou morne et sombre lorsqu’il pleut des cordes ? Ici et là, pour vous, dans un recueil de OS, d’après une citation de Claude LELOUCH (Extrait de Itinéraire d'un enfant très gâté) : « La vie est une météo imprévisible. » (Ou plutôt, la citation fût trouver après l'écriture ) Dans ce premier chapitre, si Poudlard il y a, c'est un Post Poudlard! Chaque OS sera un slash/yaoi, donc homophobes s’abstenir ! 0¤o¤0 Dédicace : A tout ceux qui me lisent ! Je vous adore ! 0¤o¤0 ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ¤ La vie, une météo imprévisible ¤ ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ¤#¤ Chapitre 1 : Par un jour de pluie…¤#¤ ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ J’ai le visage qui se reflète sur la fenêtre de ma chambre. Dehors le ciel pleure, un peu comme moi… Dehors tout est gris, tout est figé, seul l’eau qui tombe par rafale fait mouvoir ce paysage si triste. En général, j’aime la pluie ! Elle est là pour laver tout ce qu’elle touche. Elle fait du bien…Mais aujourd’hui, elle me fait plus déprimer qu’autre chose…Car je sais que ce n’est pas elle qui va me faire oublier les petites perles salées qui viennent chatouiller mes joues. Je suis bien au chaud dans mon petit appartement londonien mais je ne peux m’empêcher de frissonner. Tu n’es plus là pour me réchauffer. Je me rapproche un peu plus de la vitre, jusqu’à ce que mon front touche le verre froid. L’air chaud qui sort de mes poumons fait apparaître des petits cercles de buée sur la vitre. Je viens à les envier…Ils apparaissent, disparaissent, réapparaissent, re-disparaissent…Un mécanisme cyclique qui ne se fait influencer par aucune chose. Une réalité immuable. Comme j’aurais aimé que rien ne change entre nous ! Je ne comprends pas pourquoi tout à basculer un jour…Je ne sais même plus pourquoi…Le fait est que tu n’es plus là. Mais que puis-je faire ? Te harceler par courrier ? L’eau glisse sur les toits, jusqu’aux gouttières, et fini par tomber dans les caniveaux, qui commencent par déborder. Ce spectacle recommence, encore et encore… Quand il fait ce temps là, je n’ai plus aucune notion du temps. Tout ce que je sais, c’est que sans toi, tout me semble plus long… Je me souviens que tu étais légèrement effrayé par les orages. Lorsqu’il pleuvait des trombes d’eau, on s’installait dans mon lit, nos corps collés, et on appréciait simplement la présence de l’autre. Sous ces draps, c’était notre monde à nous. Echanges de secrets, et cachotteries sous l’oreiller. Je les aimais, autant que je t’aimais. Mon regard regarde dans le flou, les rues vides. Et comme à chacun de ces moments où j’y repense, j’imagine que tu apparaîtras devant moi. Comme par magie ! Et comme à chaque fois, une larme solitaire viendra perler au coin de mes yeux bleus. Un rêve éveillé, c’est tout ce que tu étais. Bien trop beau pour réellement rester dans ma réalité. J’y avais cru. Bien trop cru… OoOoOoOoOoOoO La sonnerie stridente me sort de mon état comateux. Je me décolle de la vitre, ma vitre, mon refuge. Je parie qu’il s’agit encore d’une idée de mon meilleur ami Blaise pour me sortir. Il trouve que je me transforme en ermite… J’ouvre la porte et… Comment ça rien ?!! Je referme rageusement ma porte, et je me stoppe soudainement. Un post-it y est accroché. C’est quoi ce bordel ?? « Suis la pluie » Rien que ça ? Je rentre dans mon appartement, et laisse choir le papier bariolé sur le bar de ma cuisine, et retourne à ma contemplation. A peine un pas de fait, je me rétracte, et je me ressaisis du message. Je ne sais pas pourquoi ma respiration s’affole, ni pourquoi les battements de mon cœur s’accélèrent. Je dois suivre la pluie, je le sais. Je le sens… Je pense que d’avoir vécu si longtemps loin de tout m’a rendu fou ! Comment expliquer cette envie soudaine d’obéir à ça ?! D’un pas tremblant, je me dirige vers mon armoire pour m’habiller pour ma sortie improvisée, tout en riant comme un dément. OoOoOoOoOoOoO Mes vêtements sont rapidement trempés par l’averse. Je sens les gouttes d’eau serpentant sur ma peau, couler le long de mes cheveux blonds, traverser le col de mon pull, descendre en un sillon tortueux dans mon dos, je frissonne. De froid ou de bien-être ? De froid. Depuis que je suis dehors, je suis la pluie. Comment vous allez me demander ?! Et bien c’est simple. La pluie tombe du ciel et fini dans nos caniveaux sales, ces mêmes caniveaux servant de toboggan pour ces larmes du ciel, qui continuent leur chemin à même le sol, voulant à tout prix gagner cette course pour les mener en bas… Alors je marche, je marche. Le paysage défile, je n’y fais plus vraiment attention. Je suis obnubilé par l’eau courant à mes pieds. Les minutes filent, et je suis moite. Mes habits sont gorgés d’eau, et me colle. Ca me gêne. Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que je suis arrivé. Je délaisse le pont sur ma droite, et je vais m’appuyer sur le rebord en pierre. Les lampadaires jalonnant le muret sont allumés. Et j’attends. J’ai fait ce qu’un idiot de papier accroché à ma porte me disait, et maintenant ? Je vais piquer une tête ? J’en suis là de mes réflexions, quand je sens quelqu’un approcher. Son épaule frôle la mienne. Dois-je tourner la tête ? Un « Regarde-moi Dray » et je m’oblige à tourner la tête vers l’homme à côté de moi. Comme si je pouvais douter de l’identité de cette personne. Bien sûr qu’il s’agit de toi. Comment aurait-il pu en être autrement… Tu me souris chaleureusement, tu as l’air heureux d’être ici…Et moi ? Le suis-je ? Suis-je sensé dire ou faire quelque chose ? Ne me le demande pas, mon corps ne me répond pas. Souriant encore plus franchement, tu me questionnes sur ce que j’ai fait durant les 3 derniers mois. Si j’ai obtenu mon diplôme ? Oui. Si je vis toujours au même endroit ? Oui. Si Blaise va bien ? Oui. Si Pansy Parkinson me colle toujours aux basques ? Oui. Si je suis avec célibataire ? Oui. Si je suis heureux ?… Et là, j’ai envie de te frapper ! De te transmettre la douleur que tu m’as offerte en te cassant ! Sans un mot ! Un soir, comme ça ! Mon visage se contracte, et la flamme de la colère commence à lécher mes muscles. Ils chauffent. Ils réagissent, enfin ! Je sens ma main partir sans vraiment m’en rendre compte. Comme si je n’étais plus que spectateur de mon propre corps. Tu ne vacilles pas, ton regard reste ancré sur moi. Mes poings se serrent encore plus fort… Et ils partent. Ils te font mal, te brûlant de leur force, mes coups pleuvent sur toi. Et la pluie semble s’acharner sur moi. J’ai envie de te voir tomber…Mais c’est plutôt moi qui m’effondre. Je suis las. Je n’ai plus envie. Tes bras me soutiennent, je n’ai pourtant pas envie que tes mains s’attardent sur mon corps tremblant. Je tente de me dégager, mais tu me sers plus franchement. J’essaye de te dire de me lâcher, que je te déteste…Mais seulement une suite de mots sans queue ni tête s’échappent de mes lèvres bleuies par le froid ambiant. Dans un geste que je pourrais croire tendre, tu dégages mon front de mes cheveux. Ta main s’attarde derrière mon oreille. Je sens tes ongles glisser sur la peau gracile de mon cou. Et ta paume chaude vient finalement les remplacer. Par tes gestes, tu me forces à te faire face. Face à toi, et tes yeux si vertes. Bien trop vert dans le monde gris d’aujourd’hui. Je ne veux pas voir. Je ne veux pas que tu me laisses espérer ! Ca ne sert à rien ! J’essaye de tourner mon visage, mais tu resserres ta prise. Pourtant, je n’ai pas mal. Et là, j’ai envie de pleurer. Pleurer car tu ne veux pas comprendre que ça fait mal. Que chaque minute me fait me perdre un peu plus. Que sans toi, je ne retrouverais pas ma route. Le goût salé de mes larmes arrivent sur mes lèvres. La pluie s’y mélange, et les allège. Comme si le ciel voulait atténuer ma douleur et mon amertume… Mais mes lèvres ne sont plus seules. Les tiennes sont venus les recouvrir. Non ! Je ne veux pas ! La pluie me suffisait amplement ! Mes mains vont se plaquer rudement sur ton torse, pour te repousser, mais je n’y arrive pas. Et tu t’acharnes ! Tu t’obstines à vouloir me montrer que tu fais ça aussi bien qu’elles, que je n’en aurais plus besoin…Menteur ! Elles, au moins, sont fraîches. Elles pourront calmer ma fièvre, elles pourront me caresser partout sans que je puisse perdre ma voix, elles seront là, c’est tout. Et ta bouche bouge toujours aussi doucement sur la mienne, me persuadant d’entrer dans la danse, dans ta danse… Je frissonne. De froid ou de bien-être ? Tu les mordilles, tu les lèches, tu les goûtes, tu les désires… J’ai beau ne pas vouloir succomber, je sens mon souffle s’accélérer, juste une petit peu. Ma bouche s’ouvrant légèrement pour laisser passer l’air qui comprimait mes poumons. Tu es chaud. Et je m’avance. A peine. De peur que tu ne t’effaces. Pourtant tes bras se resserrent autour de moi. Tu ne pars pas ? N’’est-ce pas ? Ta langue passe mes lèvres pour aller cueillir sa jumelle. A son contact, je suis électrisé. C’est humide dedans, c’est humide dehors. Je me sens perdu. Je suis perdu. Ici, contre toi, et aussi longtemps que cela durera… Un ballet lent et sensuel s’engage. J’ai ton parfum dans ma bouche, et rien ne me paraît meilleur au monde. Aujourd’hui l’eau lave nos cœurs et vient purifier notre amour. Ce soir, tu murmures tout contre moi : je resterai avec toi. De bien-être. [FIN] OoOoOoOoOoOoO Comme vous avez pu le remarquer, je suis dans ma période OvErDoSe De FlEuR bLeUe ! Je n’écris que des trucs romantico-mignons à la noix ! lol Cependant, tout les commentaires sont les bienvenus ! Bises, x Harrie x |