manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
An Australian way of live.
Par Ovalie
Originales  -  Romance  -  fr
3 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     1 Review    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 3 : Nightlife

Je tiens tout d'abord à dire merci aux trois personnes qui m'ont mis des review et particulièrement à BlueTexas dont la review m'a fait très plaisir et m'a redonné un coup de fouet pour continuer l'histoire ! Et je veux aussi dire à Jordan que j’ai essayé de faire mon possible pour les « sa » et « ça » ! Enfin, moi j’dis sa j’dis rien (L)

 

Chapitre 3 :

 

Henjak est passé chez lui peu de temps après avoir fini sa crêpe. Pour ma part, j'ai flâné le long des magasins. L'idée qu'un être humain de sexe masculin vienne s'installer chez moi me rendait presque hystérique. Je courais d'une boutique à l'autre, sans m'arrêter. J'espérais tellement que ma vie change grâce à lui. C'est un peu idiot à dire comme sa, mais c'est vrai.

C'est en passant devant une librairie que je me suis rappelé que je n'étais pas totalement inconnue dans le pays du rugby. Il suffisait e voir la couverture du premier magasine people qui me tombait dans les mains. Je ne faisais pas -encore- la une, dieu merci ! Mais j'étais là, dans le petit coin à droite. "L'ex de Luke McAlister -donc moi- fricotte avec Matt Henjak depuis la fête d'adieu de Jack Fitzgerald !" Ah, je fricotte avec Henjak. On en apprend tous les jours sur soi même avec ces magasines là !

Cela me fit, tout de même, l'effet d'une douche froide. J'ai beau faire comme si cela me laissait de marbre, tout se passe à l'intérieur. Ce n'était pas seulement les insinuations qui me rendaient très mal à l'aise, mais les photos. On nous avait suivis, Henjak et moi, jusqu'a mon domicile. Ce n'était pas vraiment très gratifiant pour lui. Il y avait fort à parier que l'escapade d'aujourd'hui serait elle aussi dans les journaux.

Je suis rentré chez moi furieuse. Me voila décrite comme, je cite "une bonne poire prête à aider le monde entier et surtout les beaux rugbymen". Si je choppe la grognasse qui a écrit sa, j'lui fais avaler sa manucure ! Je n'ai pas eu le coeur de lire l'article en entier, cette phrase devait résumer ce qu'on pensait de moi. A peine ai je pousser la porte d'entrée que le téléphone se mit à sonner. J'ai soupiré, posé en vitesse mon sac avant de décrocher le téléphone.

- Allô ?

- Oui, c'est encore moi.

- Luke ?

- Oui. Dit il, penaud.

- Tout va bien ? Je peux t'aider ? Lui demandais je, un peu inquiète. Il n'avait pas l'habitude d'appeler deux fois par jour.

- A vrai dire, oui. Je sais tout pour Henjak et toi.

Et voila, c'est repartit ! J'ai pris une profonde inspiration, passablement énervée. Cette conversation allait se terminer plus vite que prévue.

- Alors Luke, je vais te contredire tout de suite ! Il n'y a rien entre Henjak et moi !

- Il va s'installer chez toi ! Me coupa-t-il. Sa fait combien de temps que tu le connais ? Deux jours, maximum !

- Et alors ! On est plus ensemble toi et moi je te rappelle ! Youhou ! Luke McAlister ! Souviens toi que tu m'as plaqué par téléphone ! Alors je n'ai pas de compte à te rendre ! Autre chose ?

- Arrête ! Méfie toi de lui, c'est tout ce que je voulais te dire !

- Ok. Merci Luke ! Sympa, génial, j’adore !

- Tu es aigri.

- Et toi tu es lourd.

 

Après avoir raccroché, je me suis installé sur mon canapé, complètement épuisée. Je récapitulais brièvement la situation. Sa me laissait sur le cul, pour être à peu près polie, que Luke me fasse une crise de jalousie, comme sa. Est-ce que moi je lui en ai fait depuis qu’il est avec sa greluche ? Non. Je fus interrompu dans mes pensées par coups frappés sur la porte d’entrée. Je me dépêchais de m’y rendre. Henjak.

 

- Bon, tu viens m’aider pour mes affaires ?

 

 

- En quel honneur ?

 

 

- Il faut bien accueillir le nouveau venu, allez ramène toi !

 

Il m’a tiré par le bras jusqu'à sa voiture. C’est, ma foi, une fort belle voiture dont je serais complètement incapable de citer la marque ou le modèle ; les voitures me laissent de marbres.

 

- Whouaw, Henjak, t’as du mettre la moitié de ton salaire annuel dans cette bagnole !

 

 

- Tais toi et prend sa, c’est le moins lourd !

 

 

- Trop généreux !

 

Je pris un sac. Il était vraiment plus petit que les autres mais il n’en était pas moins lourd. Je luttais alors pour ramener ce sac jusqu'à chez moi. Je me promis alors de me venger de Henjak, ce sac était bien trop lourd. Il est arrivé derrière moi, portant un sac sur chaque épaule et les déposant bruyamment dans l’entrée. Il me fit signe de le suivre, il restait des choses à déménager. C’est en traînant des pieds que je l’aidais. Henjak fait tout de même partit d’une équipe de rugbymen, il aurait put appeler ses potes, sa aurait été plus simple. Pour lui et pour moi. Enfin, surtout pour moi.

 

- Tu as tout ? lui demandais je

 

 

- Ouais ! me répondit il, plein d’entrain. J’espère quand même que tu as une chambre pour moi, parce que le canapé, une nuit, ça va !

 

 

- J’ai la chambre d’ami. Elle est quasi vide, fais en ce que tu veux !

 

Il a sourit et entreprit de déplacé ses affaires dans sa nouvelle chambre. Moi, je n’ai pas bougé. Pas la foie. Quand il est revenu, il est passé devant moi, sans rien dire, et c’est servit un coca cola dans le réfrigérateur. Je suppose qu’il ne demandera jamais s’il pouvait se servir. C’est vrai, maintenant il habite ici. Il s’est assis à coté de moi et a allumé la télévision. On s’est regardé. Il a tout bonnement éclaté de rire et a tout simplement dit, je cite « que la situation était carrément à mourir de rire ». C’est vrai. Nous, les deux pauvres pommés de la vie, comme ça.

 

- on fait quoi ce soir ? me demanda-t-il

 

 

- Comment sa ?

 

 

- Il faut sortir ma petite.

 

 

- C’est vrai. Donc j’te suis !

 

 

- En gros, tu viens de me dire de me demerder pour trouver quelque chose à faire ?

 

 

- Voila, t’as tout compris ! lui dis je avec un grand sourire.

 

 

- Ok. Pas de problème, tu l’a joue comme sa ! Ok ! On va aller s’éclater toute la nuit !

 

 

- Tu peux pas t’éclater toute la nuit Henjak, t’as entraînement demain, au cas ou t’aurais oublié.

 

 

- T’inquiètes !

 

C’est justement parce qu’il me demandait de ne pas m’inquiéter que je m’inquiétais.

 

Henjak m’a gentiment ouvert la portière pour que je monte dans sa voiture. Soit dis en passant, sa voiture est la plus belle voiture – et sûrement la plus coûteuse – dans laquelle je suis montée. Il ne m’a pas dit où on allait, juste d’avoir une tenue propre et belle. Pour une surprise. Quand il m’a vu descendre les escaliers, habillé de façon sobre (soit Tshirt, Slim, ballerine) il a ricané et m’a fait remonté. J’ai dus parfaire ma tenue à ses goûts et ses envies. Quand je suis redescendue, il n’a rien dit et m’a juste fait un immense sourire. Sa devait dire que c’était joli.

Le trajet n’était pas très long. Il était près de vingt trois heures, les rues d’Auckland étaient désertes et silencieuses. Et puis, d’un coup, de la musique. Très forte. Henjak ne cachait pas son sourire. Pour ma part, j’avais deviné où on allait. Une boite de nuit. Il n’a pas pris le temps de garer sa voiture. Il l’a posé devant la boite de nuit, a balancé ses clefs à quelqu’un en smoking et m’a juste dit de le suivre. J’étais un peu intimidé. Même plus jeune, je n’avais que peu fréquenté les boites de nuit et autres fêtes de ce style là. J’étais mature trop jeune, j’ai grandis trop vite peut être. Le videur, qui connaissait apparemment Henjak et qui était battit comme une armoire, lui a ouvert la porte avec un large sourire avant de lui échangé une poignée de main et un « content de te revoir Matt ! ». Il m’a regardé, insistant, et m’a laissé entrée quand le rugbymen lui a dit que j’étais avec lui. A peine ais je posé le pied dans la salle que je ne pouvais plus respiré. La transpiration, l’alcool, la fumée de cigarette. La salle empestait tout cela. Henjak était tout fier de revenir, c’était un habitué. Des filles à moitié nue et qui devait être, d’un point de vu strictement masculin voir bestial, carrément sexy, se sont ruées sur lui et l’entraînèrent sur la piste de danse. Je me suis posé devant le comptoir, qui était tout aussi bondé que la piste, et ai commandé rapidement une bière, la première boisson qui me venait à l’esprit. J’avais besoin d’un remontant. Alors que mon mentor s’éclatait avec ses blondasses, moi, je me débrouillais pour ne pas le perdre de vue et ne pas trop me salir. Les gens ne faisaient pas attention à moi. Ils me rentraient dedans pour accéder à l’alcool et aux autres boissons. Peu importe qu’une greluche soit là, en plein milieu.

Je ne sais pas combien de temps j’ai passé ainsi, planté au milieu des gens, sous une musique assourdissante, une lumière éblouissante. Je baignais dans une atmosphère d’aquarium. Pardon, j’étouffais. Jusqu'à ce qu’il vienne me repêcher. Henjak. Il a mis ses mains autour de mon cou et m’a crié

 

- Hey ! Qu’est que tu fous là ! Vient !

 

J’ai lâché mon verre qui s’est brisé en mille morceau, répandant alors le reste de boisson qu’il contenait. Mais ça, personne ne l’a entendu, personne ne l’a vu. Henjak m’a tiré le bras et m’a entraîné dans cette foule sans visage qui ne recherche que plaisir, qui fuit en quelque sorte ce quotidien triste et morne.

Nous étions là, lui et moi, entouré de tous ses gens. Henjak c’est lâché, il a levé les bras, dansé, crié. Son esprit c’est vidé. Il ne pensait plus rien, plus qu’à s’amuser. Je réfléchis trop. A quoi faire, comment faire, à que faire ! Il m’a saisit la main et m’a fait tourner. « Lâches toi ! » me crie-il. C’est tellement facile pour lui ! Je n’y arrive pas. Pas à me détacher de ce moi qui m’oppresse, celui dont je veux me défaire ! Et puis, le déclic. Pourquoi, comment, je n’en sais rien. Je sais juste que je me lâche, que je commence à me vider la tête, que mon corps finit par bouger tout seul sans s’occuper de la musique qui n’en est pas vraiment. Je ne vois plus personne, pas même Henjak. Il doit continuer de danser, sûrement. Je ne sais pas, j’ai juste chaud. Pour une fois, je m’amuse vraiment. C’est tout, c’est simple. Je m’amuse.

Le temps passe pourtant. Combien de temps ? Je n’en sais rien. Du moins, pas quand je sors de ma danse léthargique. Henjak est toujours là, en face de moi, avec une blondasse à forte poitrine. Il a l’air de s’amuser, elle à l’air de lui plaire. Je regarde l’heure. Il est trois heures du matin. Il faut rentrer, je travaille demain et lui aussi. La blonde roule un patin à Henjak, qui ne refuse pas. Je ne sais pas ce que je fais là, au milieu de gens bondissant. J’attends. J’attends que monsieur ai finit. Quelqu’un finit par se frotter à moi, de trop près, par derrière. Je ne sais pas ce qu’il me veut, et d’ailleurs je ne veux pas le savoir. L’inconnu me prend la main. Je prend peur et m’éloigne rapidement en scindant la foule. Je sors de la boite, vite. Le videur me fait un grand sourire et me tapote sur l’épaule. Je suis gênée, mais je le lui rends. Maintenant, je suis toute seule, dehors, dans la nuit fraîche d’Auckland. La fatigue me gagne ; j’ai besoin de m’asseoir, de me reposer. Je pose mes fesses sur la chaussée, la route est déserte. Quelques taxis passent, emmenant quelques jeunes emméchés autre part. Des groupes rient aux éclats, bouteilles à la main. Moi, je demande une clope au premier mec venu. Il me la donne, briquet en prime. Je ne fume jamais, d’habitude, mais là, oui. J’en ai besoin, me dis je pour ne pas me culpabilisé. Je le remercie, il repart en disant de longues phrases alambiquées. Je ne cherche pas à comprendre, j’ai arrêté. Quelqu’un s’assoit à coté de moi, Henjak. Il sourit.

 

- C’est pas bien de fumer mademoiselle, vous savez. T’es charmante, t’as un 06 ?

 

Je souris, lui recrache ma fumée en pleine face avant d’écraser ma cigarette. De toute façon, il ne restait quasiment que le filtre à fumer, ce n’est pas une grosse perte.

 

- On rentre ? lui demandais je

 

 

- Ok.

 

 

- Tu ramènes pas la blonde ?

 

Il ricane et se lève. Il m’aide à me remettre sur mes jambes puis part chercher sa voiture. Il n’a pas répondu à ma question. Il va peut être la rappeler demain, qui sais. Sa voiture arrive, il m’ouvre la portière en me disant

 

- J’connais un coin sympa, sa vous dit ?

 

Je lève les yeux aux ciels avant de monter. Je l’empêche de démarrer. Il me regarde, interloqué.

 

- Fais moi sentir ton haleine.

 

 

- Nan mais t’inquiète j’ai rien bu et …

 

 

- Henjak, souffle moi à la face !

 

Il le fait, mais pas de bon cœur.

 

- Pouah ! Tu vas te laver les dents vite fait ce soir, t’as une haleine de chacal c’est atroce !

 

 

- Tu vois, j’ai rien bu !

 

 

- Brave petit.

 

Il démarre rapidement. Les rues sont encore plus désertes qu’a l’arrivée, moins silencieuses cependant. On entend des éclats de rire, des bruits de verres brisées, quelques taxis par ci par là, des voix le tout sur fond de musique trop forte pour être apprécié. Il est fatigué, mon chauffeur. Il peine à tenir ses yeux ouverts, sa se sent. Heureusement que je n’habite pas trop loin.

Une fois qu’on a passé le pas de la porte, je ne résiste pas à l’envie de le taquiner

 

- Matt ! N’oublie pas de te brosser les dents !

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>