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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
An Australian way of live.
Par Ovalie
Originales  -  Romance  -  fr
3 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     1 Review    
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J'ai adopté un Australien

Disclaimer: Les personnages de sexe masculin & adultes sont en général des personnes qui existent bien dans la réalité (Luke McAlister, Matt Henjak, ...). Je n'ai aucunement la prétention de raconter leur véritable vie mais j'utilise simplement leur envelloppe et image dans cette fic.

 

Chapitre 1:

 

J'ai pas eu une vie forcement simple, ni particulièrement difficile. Mais on ne peut pas dire qu'elle soit franchement ordinaire. Autant vous prévenir tout de suite, je n’écris pas forcement par plaisir. J'aime bien écrire, raconte des histoires fantastiques dont je serais l'héroïque héroïne, mais là c'est ma vie. Ma vraie vie. Vous allez peut être croire que je m'invente une vie, que j'enjolive ce que j'ai fais et que sa n'a pas pu se passer comme cela. Vous avez déjà tord. Bien sur que le regard que je pose sur tout ce que j'ai fais ne sera que subjectif, mais sera d'autant plus vrai, plus vivant !

Quand Luke m'a quitté, je me suis dis "tant mieux !" mais ce n'était qu'une façade. J'étais tout, sauf heureuse. Il était parti avec une belle brune qui avait 5 ans de moins que moi, et qui ne lui avait pas fait deux enfants. Brooke. Elle venait plusieurs fois à la maison, en tant qu'amie ou soeur des amis de Luke. Et moi, évidemment, je n'ai rien remarqué. Rien. Que dalle, nada, niet, nothing. Rien de rien. J'ai été la pire des connes, naïves, cruches, idiotes, amoureuses de toute. Je n'ai pas remarqué non plus que ma relation se dégradait avec mon mari. Et puis, il est partit. Enfin, il n'est pas rentré un soir. Se faire larguer par téléphone alors qu'il est avec sa maîtresse, c'est dur.

J'ai eu mes deux enfants pour survivre. Pour survivre à toute cette procédure de divorce. Et surtout au fait qu'il se trimballait tout le temps avec Brooke. Partout. L'horreur. Je ne pouvais pas les éviter, je travaille avec Luke. J'ai rapidement refusé de l'interviewer, peu importe le sujet. Je ne pouvais plus supporter son regard bleu. Tout sauf Luke McAlister.

Oh pardon, je n'ai peut être pas été assez précise sur ma vie professionnel. Je suis journaliste sportive spécialisé dans le rugby. Luke est rugbyman international. Pas n'importe quel rugbyman. C'est un All Black. La crème de la crème en fait.

Après mon divorce, j'avais organisé ma vie afin qu'il n'y ait plus d'imprévu. J'avais peur des imprévus. Quand mes enfants étaient là, je m'organisais par rapport à eux. Sinon, je m'organisais par rapport à mes envies. Normal, me direz vous. Cependant, je connais peu de gens qui, ayant envie d'aller boire un coup dans un bar quelconque, le décale à un autre jour sous prétexte que ce n'était pas prévu et qu'il faut s'y préparer psychologiquement. Oui, oui, c'est toute une aventure d'aller boire un soda ou n'importe quoi dans un bar. J'habite à Christchurch, sur l'île du sud, en Nouvelle Zélande, et c'est plutôt une ville tranquille. Donc, le taux de risque de se faire agresser dans un foutu bar est mince. J'ai 28 ans, toutes mes dents mais pas assez d'autonomie et d'indépendance pour aller boire un coup dans un bar !

 

Dans la vie, pour avancer, il faut faire face aux imprévus et aller au delà de sa petite routine. C'est quelque chose que j'avais oublié, puisque je ne vivais qu'enfermé dans une vie monotone. Cela m'empêchait de trop penser aux souvenirs. 

 

Ce jour là, un collègue, Jack Fitzgerald, partait à la retraite après des années de bons et loyaux services au journal. Je ne l'appréciais par plus que sa, mais le résultat fut le même : j'étais invitée (et pas question de se défiler) à fêter sa. Après une longue journée de labeur, je traînais des pieds avec certains de mes collègues pour me rendre jusqu'au lieu de la fête. Jack était assez connu comme chroniqueur et son départ à la retraite avait été vivement commenté. C'est à partir de cette polémique là qu'il avait décidé d'organiser une énorme fête. J'avoue avoir été prise au dépourvu ; je m'attendais à un restaurant sympa entre collègues et pas à retrouver la moitié de la Nouvelle-Zélande au Christchurch Stadium. Jack avait réuni le must du must dans le monde rugbystique (joueurs, chroniqueurs, commentateurs, journalistes, anciens joueurs, ...) dans le grand stade. Oui, tout se passait sur le terrain. Il y avait des tables de bois déposés de ci et là, des stands ; les projecteurs qui habituellement éclairaient des matchs illuminaient notre soirée.

Elle battait son plein, cette soirée. Même moi, si souvent à l'écart, je m'amusais comme une folle. Je courais partout, allant parler à une personne puis partait chercher une bière et recroisait une autre personne. Je discutais avec tout le monde et personne à la fois. On oubliait tout. Le classement, les matchs, nos soucis. Plus rien n'avait d'importance. Une vraie fête, je passais enfin du bon temps !   

 Je me suis installée à une table au hasard, une bière à la main dont la moitié était tombée par terre. J'ai éclaté de rire en entendant une blague, pas si drôle que sa, mais j'étais légèrement pompette. En face de moi, j'ai reconnu Matthew Henjak, ancien joueur des Brumbies et du XV Australien qui c'était fait virer à cause de ses problèmes d'alcool. Il avait retrouvé un club pour une saison, les Crusaders qui avaient perdu leur demi de mêlé, Dan Carter, partis pour Perpignan et qui avait besoin d'un remplaçant temporaire. En clair, Henjak n'était que le bouche trou en attendant le retour du All Black. Henjak avait la tête dans ses bras. On aurait dit qu'il dormait. NDLR : On reconnaît Matt Henjak très facilement à ses coupes de cheveux délirantes. Ce soir, une partie de son crâne était entièrement rasé.

Henjak leva mollement la tête. Visiblement, il n'était pas endormis mais avec beaucoup bu. Il m'a fixé un moment et moi, je n'ai pas bougé, un peu surprise.

- Je sais que l'alcool est dangereux pour la santé ! A grogné Henjak avant de remettre sa tête dans ses bras.J'ai soupiré. Il était dans un état lamentable et je mettais ma main a coupé qu'il ne tenait pas debout.

- Pourquoi tu bois comme un trou ? Lui ais je demandé, enfin crié. Sa t'a coûté ta place chez les Brumbies !

- Ta gueule.

Je me suis levé, ai fais le tour de la table avant de m'asseoir à coté de lui. Il m'a regardé bizarrement, surpris peut être, mais c'était difficile à dire avec le peu de lumière qu'il y avait et son regard vitreux du à l'alcool.

- Bon écoute moi bien toi ! En fait non, suis moi et en silence ! Me suis je écrié. Je me suis levé et l'ai saisi par le bras. Pas question qu'il vomisse et détruise la soirée de Jack, parce que oui, quand Henjak boit, il ne déprime pas, il frappe. J'ai tiré sur son bras pour le lever - un peu, il fait quand même près de 90kg. Il devait être tellement surpris qu'il s'est levé d'un bond et m'a suivit sans rechigner alors que je sortais du stade en fendant la foule. Sa a dut faire jacasser beaucoup de mauvaises langues que l'ex d'un All Black aide l'ex Brumbies à ne pas peter un câble. C'est une fois dehors qu'il se dégagea. Il résistait plutôt bien à l'alcool. Ma main aurait été coupée si j'avais vraiment parié sur sa démarche. Il passé la main dans ses cheveux, soupiré, et a exprimé tout son mépris pour moi

- Pff. Il est ou le problème ? J'ai le droit de me bourrer la gueule quand même ! On s'connait même pas !

Je n'ai pas eu à répondre car il s'est retourné pour vomir. Bruyamment, et beaucoup. Il a craché par terre. J'ai soupiré, il a ricané.

- Tu vois Henjak, le problème est là. J'ai un peu, voir carrément, mais rien à branler qu'on ne se connaisse pas ok ? J'ai tout sauf envie que tu te pourrisses la vie ? Et puis sa m'emmerde qu'un joueur qui a des capacités comme toi reste une petite merde parce qu'il noie ses problèmes dans l'alcool. Allez, ramène ton cul, musclé certes, on va chez moi

- Non.

- T'as pas le choix, c'est sa que t'as pas compris.

Je me suis replacé à ses cotés, il a soupiré, et je l'ai tiré. Il m'a suivis à peu près docilement. S'il avait été sobre, cela n'aurait sûrement pas fonctionné. Nous avons marché un moment. Il s'arrêtait, je le tirai, et il se re-arrêtait et je le retirais. Cela a continué ainsi jusqu'a ce qu'on arrive devant ma voiture.

- Si tu vomis dans ma voiture, sois sur que quand tu seras en état, t'ira la nettoyer ! Le prévenais je.

Il a simplement hoché la tête et s'est assis à la place du mort, sa tête dodelinant. C'est moi qui ai du lui attaché sa ceinture. Je n'avais aucune envie d'avoir une amende parce qu'un mec bourré à coté de moi ne pouvait pas l'attacher. J'ai ouvert sa fenêtre.

- Si tu vomis, c'est dehors, ok ?

Il ne m'a même pas regardé, il a juste passé une main sur son visage.  L'arrivée chez moi fut assez cocasse, quand on y repense. Henjak a encore vomi, dans mon jardin. Intérieurement, j'étais assez contente qu'il vomisse sur mes plantes et pas dans ma voiture - il parait que c'est de l'engrais naturel. Après avoir arrosé mes hortensias, Henjak ne tenait plus debout, j'ai du le porter jusqu'au palier. Et je vous assure que c'est tout sauf simple de porter un mec de 90kg. Ses jambes ne suivaient pas les miennes. Cela a du prendre près de vingt minutes de l'amener jusqu'a chez moi. Je l'ai laissé tombé par terre pour prendre mes clefs, il a râlé

- Oh tais toi ! Quand tu tiendras sur tes jambes, tu pourras parler ok ?

J'étais essoufflée. Faire vingt mètres avec Henjak était plus difficile que courir un marathon. J'ai mis un moment à ouvrir la porte, mes mains tremblaient.

- Allez viens, feignasse !

J'ai encore du le soulever. Il a trébuché sur la petite marche du palier mais il s'est raccroché de justesse à un mur. J'ai réussi à l'amener jusqu'a mon salon et l'ai lâcher sur mon canapé. Henjak c'est écroulé et s'est mis à ronfler. Je lui ai mis une couverture et ai posé une bassine au sol, au cas ou. De toute façon, s'il salope quelque chose, demain il nettoie tout. Gueule de bois ou pas !

 
 
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