Gina sortait de la bibliothèque municipale de la ville de Montpellier.Son sac était lourd à cause des livres qu'elle avait emprunté.Elle se demandait bien pourquoi elle avait prit ce livre étrange.

Flash back:

Dans un rayon de la bibliothèque,Gina cherchait le livre qui lui fallait pour une thèse à rendre à son professeur de fac.Elle le trouva à côté d'un livre sur la pollution de l'Homme.Mais quand elle le prit,elle fit tomber le livre d'à côté,non pas celui sur la pollution mais l'autre livre.

Gina le ramassa et l'examina.Il n'y avait pas de titre et il ne comportait aucun résumé à la quatrième de couverture,la couverture était en cuivre noir,Gina le feuilleta:les pages étaient vierges,aucuns mots,aucune écriture."Cela doit être un journal intime abandonné,mais il y a aucune écriture."pensa la jeune fille.Elle haussa les épaules et le mit sur sa pile de livres.

Fin flash back.

De retour chez elle,Gina dit à sa mère : "Je suis rentrée." en retirant ses chaussures dans l'entrée.En chausettes,elle monta l'escalier et alla dans sa chambre.Elle ferma la porte à clef, retira sa veste qu'elle jeta sur son lit, déposa son sac sur son bureau et s'y assis en face.L'adolescente sortit ses livres de son sac et les plaça sur son bureau.Elle ne put s'empêcher de penser à ce livre étrange.Elle le prit dans ses mais et l'ouvrit à la première page, elle était vierge.Elle la tourna mais la page suivante contenait un petit texte qui lui avait échappé la première fois.Gina le lit à vois haute:

"Si vous écrivez dans ce livre,vous rendez votre écrit vivant.

Chaque mot devient réel.

Chaque action écrite devient réalité.

Une fois que vous avez commencé à écrire dans ce livre,vous êtes obligé de continuer jusqu'à la dernière page et de trouver une fin cohérente à votre écrit.

Sinon vous resterez enfermé dans le monde de votre écrit et ce pour l'éternité.

Vous êtes le dieu du monde que vous aurez créé.

À vous de commencer, jouez avec votre imagination!"

Elle referma le livre avec un soupir puis dit :"Quelle stupidité ! Les gens inventent n'importe quoi,de nos jours ! "Elle le posa sur son bureau et s'étira les bras.Sa mère l'appella :"Gina,viens manger. Le repas est prèt. " L'interpelée se leva et sortit de sa chambre.

Dans la cuisine,Gina se mit à table.Le repas était déjà servi par sa mère.Son petit frère était assi en face d'elle et mangeait déjà.Sa mère vint s'assoir à côté de lui.

-" Alors comment s'est passée ta journée,ma chérie ? "demanda sa mère, prenant sa fourchette et commençant à manger.

-"Très bien maman,il n'y avait pas beaucoup de monde à l'université aujourd'hui."répondit Gina en fourant dans sa bouche un morceau de pain.

-"Je suis sûr que tu en as profité pour draguer le beau Jérôme."rigola son petit frère avec un sourire triompheur.Gina lui lança un regard noir ce qui le fit sourire de plus bel.

Le repas se termina par des insultes entre Gina et son frère et le grondement de leur mère. Gina monta dans sa chambre et ferma la porte bien à clef pour ne pas que son petit frère ne vienne l'embêter avec son histoire de Jérôme qui n'existe même pas.Elle alla s'assoir à son bureau,soupira et reprit le livre étrange,elle relut la petite introduction et le referma.Son sac était toujours sur son bureau,elle le posa par terre et un petit bout de papier s'en échappa.Elle le prit et le lut:

"Hey Gina, n'oublis pas de regarder l'épisode 4 de Naruto Shippuden,il y a Deidara dedans.Il est trop sexy.Tu m'as promi, n'oublis pas."

-" Je vois pas ce qu'on pourrait trouver de sexy chez un personnage de manga,il n'est pas réel. " dit-elle en mettant le morceau de papier dans son pot à crayon.Puis elle alluma sa télévision.C'était les infos du soir.Un journaliste parlait devant une usine.

-"Je me trouve devant l'usine qui a causé la mort de cinq ouvriers.Leurs familles capitules et demandent que l'usine paie des funérailles complètes pour son pardon.Les cinq ouvriers sont mort intoxiqués par un produit chimique inconnu.L'inspecteur de la police de Montpellier,M.Mirot,a ouvert l'enquète depuis peu et affirme avoir trouvé que le patron de l'usine,M.Julian Farquot,dissimulait de la drogue dans ses camions de livraison.Les autres ouvriers sont sous le choc et leur patron a été arrêté il y a une demi-heure..."

Gina reporta son attention au livre qu'elle tenait toujours dans ses mains.Elle se dit que peut-être cela ne coûterait rien d'essayer d'écrire une histoire et que cela pourrait être marrant.Mais elle n'avait pas de sujet.Tout d'un coup lui vint alors une idée.Elle ouvrit le livre et écrivit à la troisième page.

Elle eut enfin terminé et reporta son attention à la télévision.Le journaliste courait maintenant vers un homme d'une quarantaine d'années,portant un grand manteau noir avec une moustache.

-"Inspecteur Mirot, inspecteur Mirot..."s'écria le journaliste en continuant sa course,mais soudainement l'usine explosa.Le journaliste et les personnes autours se couvrirent la tête instinctivement pour se protéger.Le caméra-man filma la scène et une sorte d'oiseau sortit des flammes de l'explosion.Il zooma et un homme aux longs cheveux se tenait debout sur l'oiseau.

Gina n'en croyait pas ses yeux.Elle s'était levée d'un mouvement vif de sa chaise,penchée vers la télévision,les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte.

-"C'est...c'...c'est impossible,impossible, ce n'est pas réel. C'est tout bonnement impossible. Ce n'est pas arrivé, ça ne s'est pas passé! Impossible!" s'exclama Gina.Elle se retourna et fixa le livre comme s'il était infesté d'insectes et de migales.Elle s'approcha de lui rapidement et le prit.Elle lut trois fois ce qu'elle avait écrit,regarda la télévision un moment et déclara :"Ce qui s'est passé à l'usine est bien ce que j'ai écrit ! Ce qui veut dire que...que le Deidara du manga Naruto est dans ma ville!" Le livre tomba de ses mains et s'ouvrit à la troisième page, là où elle avait écrit:

"L'usine de Montpellier explosa et un jeune homme du nom de Deidara en sortit, volant sur un oiseau géant en argile.Ses longs cheveux battaient au vent de la chaleur des flammes.Il regarda un moment son fait et reprit son vol dans le ciel sous les regards surpris des gens du bas."