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au 31 Mai 21 :
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Blanche Neige et les Sept Nains
Par Wiktorila
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
9 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     8 Reviews    
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Timide

Disclamer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau.

 

Paring : HP/DM alors les homophobes vous connaissez le topo et la SORTIE !

 

Rating : T+

 

Correctrice : Love Gaara of the Sand

 

Petit mot de moi : On n'arrête plus Love Gaara of the Sand !! Je la remercie beaucoup, je ne croyais plus trouver de Bêta. En plus elle est sympa !!

Bonne lecture. 

W.


 

Note : Je ne prends pas en compte la mort de Dumbledore et la fuite de Rogue, par contre je fais allusion à la fuite de Drago. Je sais c’est pas très logique mais que voulez vous c’est ça le génie, ça part un peu dans tout les sens… Arrgghh ! mes genoux goooooooooonflent !! mdr ;)

 

Résumé : Harry se consume d’amour jusque dans ses rêves, jusqu’au jour où un conte de fée, revu et corrigé par Fred et George Weasley, va venir tout chambouler…

 

 

                                                   - BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS -

 

 

CHAPITRE 6 : TIMIDE

 

 

Jeudi 21 janvier

 

Alors, que la folie de « Blanche Neige et les sept Nains » était retombée petit à petit, Harry et Drago avaient à peine échangé quelques mots ces quatre derniers jours, depuis que le Serpentard avait aidé le Gryffondor. Par contre Hermione, Ron, Blaise et Pansy avaient un brin sympathisé. Oh ce n’était rien d’extraordinaire, mais ils avaient discuté, comme ça, sans qu’il n’y ait de provocations ou de bagarre. Ils étaient sur la bonne voie. Par contre Nott, Goyle et Crabbe restaient à l’écart, ce pseudo rapprochement ne leur plaisaient pas plus que ça.

- Ils ont l’air plutôt sympa, dit Hermione alors que le trio déjeunait. En plus ce Blaise Zabini semble s’y connaître en littérature.

- C’est vrai qu’ils ne sont pas si « têtes à claques » que ça en fin de compte, accorda Ron en appuyant sa phrase d’un coup de fourchette dans l’air.

- Mais au fait, Harry, demanda Hermione, pourquoi est-ce que toi et Malefoy ne passez pas plus de temps ensemble ? C’est à peine si vous vous êtes dit bonjour depuis lundi.

- Oui, je sais, répondit le brun un peu ailleurs.

- Tu vas bien ? questionna Hermione.

- Oui.

- Tu en es sûr ?

- Oui.

- Est-ce que ton steak est assez cuit ?

Ron regarda Hermione comme si elle était devenue soudainement folle.

- Oui, dit Harry pour la quatrième fois toujours aussi ailleurs.

- Quelle est la couleur du ciel aujourd’hui ? continua Hermione.

- Oui.

- Harry !! s’exclama la brune.

- Hein quoi, sursauta-t-il.

- Mais qu’est ce que tu as ?! Tu ne fais que répondre « oui » à n’importe quelle question.

- Excuse-moi, Mione, je suis un peu crevé.

Hermione sonda le regard de Ron en haussant les sourcils ce qui signifiait « Est-ce que Harry a encore fait des rêves mouvementés ? ». Ron fit « oui » de la tête. La Gryffondor soupira.

- J’espère que maintenant que vous êtes amis, la situation ne va pas se bloquer comme avant.

Harry l’espérait aussi.

Il leva le regard de son steak et porta ses yeux fatigués vers la table de Serpentard. Il était là. Drago était assit presque en face de lui en train de manger, l’air un peu morose – ce que Harry ne manqua pas de remarquer.

Ce qu’il aurait aimé être à la place de Blaise Zabini, juste à côté de Drago. Il soupira. Hermione avait raison, la situation était bien repartie pour stagner. Mais il fallait avouer qu’il avait toujours un peu la trouille en se disant que peut être ils allaient être plus que des amis. Harry n’avait jamais embrassé de garçons, et encore moins fait l’amour avec qui que se soit, alors que Drago… disons que sa réputation de « tombeur expérimenté » le précédait.

Si seulement Harry savait que Drago avait les mêmes craintes que lui, et surtout que sa réputation n’était que du vent…

Harry passa son cours de Potions, en plus de prendre des notes, à fixer les cheveux et la nuque de Drago, en pensant à tout ce qu’il aimerait leur faire subir.

- Mr Potter, l’avait rappelé à l’ordre le sadique professeur Rogue qui avait reprit son petit jeu favori : « Martyriser Potter ». Y aurait-il dans cette classe quelque chose de plus intéressant que mon cours.

A ce moment là, à peu près tout le monde, y compris Harry, avait pensé : « Même les chaussettes de Zabini sont plus intéressantes que votre cours,…professeur. » Mais Harry n’avait pas préféré dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

- Non, professeur, avait-il simplement répondu.

- Bien, dans ce cas, Mr Potter, réexpliquez nous les propriétés du Papaver.

- Tu t’en es plutôt bien sorti, tenta Hermione pour remonter le moral de Harry alors qu’ils longeaient le couloir des cachots en direction du hall.

- J’avais mes notes sous le nez, répliqua-t-il passablement énervé. Et ça ne l’a pas empêché de m’enlever des points.

- Il t’enlève toujours des points. Tu sais bien qu’il te déteste, et aussi longtemps qu’il t’aura sous les yeux il ne pourra pas se retenir.

- Merci, Ron, d’avoir la délicatesse de ne pas enfoncer le clou ! Bougonna Harry.

- Mais en même temps, dit Hermione d’une petite voix, si tu faisais un effort pour te concentrer pendant son cours au lieu de penser à autre chose…

- …il m’enlèverait des points parce qu’il trouverait suspect que je m’intéresse à son foutu cours, termina Harry.

- C’est un vrai cercle vicieux, dit Ron sur un ton compatissant.

- Oui, mais…, reprit Hermione.

- Oh vous allez me lâcher avec ça, oui ! fulmina Harry en plantant ses deux amis au milieu d’un couloir.

Il se dirigea à grand pas vers le cours de Sortilège et s’assit dans un coin. Ses deux meilleurs amis préférèrent le laisser tranquille en allant s’installer à l’autre bout de la classe.

- S’il vous plait un peu de calme, leur demanda Flitwick perché sur son habituelle pile de grimoires. Aujourd’hui je vous demanderais de prendre vos livres à la page 63 et de lire le chapitre sur les sortilèges de météorologie.

D’un même mouvement tout le monde sortit son livre et l’ouvrit. Un silence religieux s’en suivit.

Harry lisait distraitement son chapitre car il ne pouvait s’empêcher de maudire Rogue et de penser à Drago, mais surtout de maudire Rogue.

Après un quart d’heure le minuscule professeur leur demanda de réaliser des nuages au dessus de leur table.

Harry agitait sa baguette distraitement, en se demandant bien à quoi pouvait servir de fabriquer des nuages quand Flitwick le tira de ses réflexions en toussant.

- Mr Potter, soyez un peu plus à ce que vous faites. Vous êtes en train d’enfumer toute la classe.

Et Harry, en regardant autour de lui, vit que le professeur disait vrai. Une véritable nappe de smog, qui partait de sa table, recouvrait l’ensemble de ses camarades qui commençaient tous à tousser.

- Excusez-moi, professeur, marmonna Harry en ne sachant pas comment faire disparaître toute cette fumée.

Mais Flitwick régla le problème à sa place.

Quand la cloche retentit, la voix du professeur s’éleva dans le brouhaha :

- Mr Potter, je vous demanderais de travailler ce sort pour le prochain cours, et vous nous ferez une petite démonstration de vos progrès.

- Oui, professeur.

« J’en ai marre », pensa-t-il en sortant dans le couloir glacial.

Heureusement, la journée était terminée. Harry n’avait qu’une envie: s’effondrer sur son lit et dormir jusqu’au lendemain sans même passer par la Grande Salle pour avaler quelque chose.

Il se dirigeait donc vers la tour des Gryffondor seul, car Hermione et Ron, qui n’avaient pas voulu risquer une autre crise, étaient partis de leur côté.

Harry arrivait au cinquième étage lorsque son sac émit un bruit étrange. Il le posa sur un rebord de fenêtre en pierre et l’ouvrit. Il constata qu’il avait mal refermé sa boîte de fioles, et que l’une d’elle venait de se casser. Il la répara, et remarqua également qu’il n’avait pas son livre de Sortilège.

- Génial, murmura-t-il, j’ai du l’oublier en classe.

Il fit donc demi-tour.

Lorsqu’il arriva devant la salle, Flitwick était partit, mais la porte n’était pas fermée à clé. Il entra donc en allumant sa baguette pour éviter de s’effondrer sur le bureau ou de se prendre les pieds dans une chaise, et retrouva son livre bien sagement posé sur sa table.

« Plus manchot que moi tu meurs », pensa-t-il avant de ranger le bouquin dans son sac et de ressortir.

Il repartit avec pour seul but de s’avachir sur son lit, et qu’importe cette fois s’il avait oublié quelque chose.

- Hey, Harry !

Le brun se retourna, en maudissant celui qui allait encore repousser ses retrouvailles avec son matelas.

C’était Drago.

- Qu’est-ce que tu me veux ? demanda le Gryffondor assez sèchement.

- Houlà, je tombe mal visiblement, dit Drago un peu refroidi par le ton de son nouvel ami.

- Oui, un peu.

- Qu’est-ce qui t’arrive ?

- Tout le monde me prend gentiment la tête aujourd’hui. J’ai juste envie d’aller me coucher.

- Si tu écoutais un peu plus Rogue…, plaisanta Drago.

- Raaaaa ! Explosa Harry qui prit la remarque au premier degré, j’en ai marre !

- Je plaisantais, c’était de l’humour, Potter, répondit Drago qui n’aimait pas trop la façon dont lui parlait Harry.

- « Humour » ou pas, tu viens d’entrer dans le top dix des preneurs de tête, répliqua le brun.

- Hé, on se calme, je ne t’ai rien fais, Potter.

- Oh non ! C’est juste à cause de toi que Rogue m’a emmerdé aujourd’hui.

- Quoi !

- Oui, parfaitement !

- Ce n’est pas de ma faute si tu n’écoutes rien, Potter !

- Mais, c’est justement à cause de toi que je n’écoutais rien, Malefoy !

Vert de rage, ils s’étaient dangereusement rapprochés l’un de l’autre.

- Arrête ton délire, Potter.

- Je ne délire pas, Malefoy ! S’emporta Harry. Si je n’étais pas en permanence obnubilé par toi, j’arriverai peut être à me concentrer !

- Pardon ? dit Drago dont toute la colère était retombée d’un coup.

- Je ne fais que penser à toi à longueur de journée, continua Harry sur le même ton. Alors évidemment comme tu es devant en Potions, je…

A ce moment là, Harry remarqua la tête que faisait Drago, un mélange de stupeur et de satisfaction, et il se rendit aussi compte de ce qu’il disait.

- Je…

Et seulement il prit enfin conscience que lui et Drago étaient très proches l’un de l’autre et que l’atmosphère avait changé et s’imprégnait doucement d’une odeur de musc.

- Je…, répéta-t-il.

- Tu…es un obsédé, Potter, dit Drago un petit sourire en coin en s’approchant encore un peu plus. Tu es un obsédé de…moi.

- Non, tu…

- Ttt, tu l’as dis. Et si tu veux tout savoir, je suis un obsédé de toi.

- Ah…ah bon ?

- Comme si tu ne le savais pas.

Leur visage n’était plus qu’à quelques centimètres. Ils pouvaient sentir leur souffle caresser leur bouche.

- Et je sais bien que tu me mates à longueur de temps, Harry.

Bien qu’il n’ait avalé aucun « Timide », Harry était aussi rouge que son écusson de Gryffondor et il se mit à bredouiller :

- Tu…tu es ra…rapa…rapanoïaque…heu…paranoïaque, Mal…Drago murmura-t-il le regard fixé sur la bouche de Malefoy.

- Je ne crois pas…

Drago posa doucement ses lèvres sur celles de Harry. Ils furent tous les deux parcouru par un frisson.

Sous son apparente confiance en lui, le blond était aussi mort de peur que Harry.

Leurs bouches se séparèrent, et ils se regardèrent un moment dans les yeux, troublés. Inconsciemment, leurs deux visages se rapprochèrent. Drago prit cette fois une des lèvres de Harry entre les siennes, et le baiser se fit un peu moins timide. Lorsque leurs langues se mêlèrent, Drago glissa sa main derrière la nuque de Harry, et le brun passa les siennes autour de la taille du Serpentard pour le rapprocher un peu plus de lui.

A bout de souffle ils mirent fin à ce premier baiser qu’ils n’oublieraient jamais.

Ils étaient toujours enlacés au milieu du couloir, front contre front. Ils se regardaient comme s’ils se voyaient pour la première fois.

Harry ne pu s’empêcher de sourire.

- Qu’est ce qu’il y a ? demanda Drago en reculant un peu.

- C’est rien. J’étais juste en train de me rappeler qu’il y a encore deux minutes je trouvais cette journée totalement et définitivement pourrie.

- Et maintenant ?

- C’est la plus belle journée de ma vie.

- A ce point là ?

Pour toute réponse, Harry embrassa le blond.

- C’est vrai que cette journée est très belle, dit Drago.

Soudain, Harry retrouva un air gêné.

- Drago, est ce que maintenant on est…plus que des amis ?

- A ton avis, répondit-il.

- Et est ce que l’on doit se montrer ?

- Tu veux dire s’afficher devant les autres en tant que couple officiel ? demanda le Serpentard.

- Oui.

- Je ne sais pas. Est-ce que ça te gênes ?

- Pour l’instant, je ne me sens pas de débarquer dans la Grande Salle et de t’embrasser devant tout le monde, répondit timidement Harry.

- Je comprends, moi aussi. Alors restons discrets jusqu’à ce que nous soyons prêts à affronter l’opinion publique.

- Par contre ça ne te dérange pas si je parle de nous à Hermione et Ron.

- Ce n’est pas que ça m’enchante que la belette soit au courant… hahaha, je plaisante Harry, dit Drago sous le regard noir du brun. Je pense que nos amis ont le droit de savoir.

En disant cela, Drago ramassa le sac de Harry et le lui tendit.

- Merci.

- On va manger ? proposa Drago.

- Je n’ai pas très faim. Je crois que j’ai été un peu trop retourné pour la journée, je vais aller me coucher.

- D’accord. Je te raccompagne.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée…

- Ce n’était pas une proposition, Potter.

Harry sourit et les yeux gris de Drago s’enflammèrent d’une lueur nouvelle.

Ils empruntèrent quelques passages dissimulés par des tapisseries, et autres escaliers quasi inutilisés.

- Au fait, Drago, lâcha Harry dans la conversation, à l’avenir évite d’appeler Ron la belette.

Drago se mit à rire.

- J’essaierai, mais je ne te promets rien.

Ils arrivèrent près du portrait de la grosse dame. Le couloir était désert.

- Je te souhaite une bonne nuit, Harry, dit Drago avant d’embrasser langoureusement son Gryffondor.

- Bonne nuit, répondit le brun hypnotisé.

Avec un dernier sourire Drago s’éloigna, et Harry monta, tout rêveur, se coucher.

Inutile de dire que la nuit de Ron, Neville, Dean et Seamus allait être agitée.

 

                                                                         .o0O0o.

 

- Attends, répète moi ça, s’il te plait.

- Blaise arrête tes conneries, soupira Drago.

- Non, mais je veux être sûr que je n’ai pas rêvé. Répète-le, aller.

- Pansy, délivre-moi du mal, murmura le blondinet à l’intention de son amie.

- Excuse-moi mais sur ce coup là je suis d’accord avec Blaise, répondit Pansy. C’est tellement ouah !

- Redis-le, vas-y.

- Mmm, gémit Drago de désespoir. Vous êtes irrécupérables tous les deux.

- C’est pour ça que tu nous adores, répliqua Pansy en souriant.

- Bon, OK, soupira-t-il. Harry-et-moi-nous-nous-sommes-embrassés-et-nous-sortons-ensemble. C’est bon, je l’ai dit assez lentement, vos crânes de poulpes ont tout bien enregistrés ?

- N’en profite pas pour devenir insultant, Mr bloc de glace, le railla Pansy. Ah ! Je n’en reviens pas. Ça fait des mois que tu nous saoules avec ton Potter, on allait presque finir par en faire une affaire personnelle, continua-t-elle en sachant très bien que Blaise et elle en avaient faits une affaire personnelle, mais Drago n’avait pas besoin de le savoir.

- Mais, est-ce que tu es heureux ? demanda Blaise. Tu n’es pas déçu ?

- Non, répondit Drago en le regardant bizarrement, pourquoi est-ce que je le serais ?

- Ben, tu sais comment c’est, tu cours après quelqu’un, tu ne penses plus qu’à lui, tu ne vis plus que pour lui, tu ne manges plus que pour lui, tu ne respires…

- Oui bon abrège, le coupa le blond.

- Et donc une fois que tu as enfin ce quelqu’un eh bien tu te rends compte que maintenant que tu l’as ce n’est plus aussi plaisant. C’est comme une chasse au trésor, c’est super excitant quand tu cherches le magot, mais une fois que tu l’as entre les mains et que tu n’as plus qu’à rentrer chez toi, ben t’es un peu déçu.

- Dis moi, Pansy, glissa Drago, il a bu ?

- Malheureusement, non.

- Mais je ne plaisante pas !

- Bon écoute, dit Drago comme s’il parlait à quelqu’un de particulièrement lent d’esprit, non je ne suis pas déçu. Oui je suis heureux.

- Et…

- « Et » quoi ?

- Tu es a-m-o-u-r-e-u-x, épela Pansy.

- Et…oui.

- De qui ? Minauda Blaise.

- Vous le faites exprès ou quoi ! s’exclama Drago.

- Dis-le.

- Je suis amoureux d’Harry Potter, ça vous va !!

- Hmmm, oui ! dirent Blaise et Pansy en chœur.

- Bande de tarés. Mais au fait Blaise, tu ne m’as toujours pas dis où tu étais passé l’autre nuit, lâcha Drago pour inverser la situation.

La tentative de Drago fonctionna puisque Blaise blêmit, et Pansy s’empourpra.

- Heu…quelle nuit ? demanda Blaise gêné.

- Samedi. Tu n’as pas dormis au dortoir.

- Ah bon, tu es sûr ?

- Oui. Alors ?

- Hum…

- Et toi Pansy, tu ne connaîtrais pas la réponse par hasard.

- Heu…moi…heu…non, répondit Pansy de plus en plus cramoisie.

- Vous étiez e-n-s-e-m-b-l-e, dit Drago dans une parfaite imitation de Pansy.

- Heu…

- Dites-le !

                                                                                .o0O0o.

 

Lorsque Harry avait, le lendemain, annoncé la nouvelle à Ron et Hermione, après avoir présenté ses excuses pour son comportement de la veille, ses deux meilleurs amis avaient eu, à peu de chose près, la même réaction que Pansy et Blaise.

 

Harry se sentait léger. Il avait l’impression d’être sur un nuage, un petit nuage rose avec des fleurs partout et des petits oiseaux et…et… .

- Aaaaaarrrrrrrrgggggggggghhhhhhhhhhhhhh !

Harry se réveilla en sursaut, la respiration haletante.

Il venait de faire le pire rêve de toute sa vie. Un nuage. Du rose. Des fleurs. Des oiseaux gazouillants. Et…un pingouin en string léopard. C’était horrible.

- Hey, vieux, ça va ? lui demanda Ron d’une voix pâteuse.

- Heu…ouais. Ce n’est rien. Juste un cauchemar débile. Pardon de t’avoir réveillé.

- Je crois que t’as réveillé tout le château.

Harry se recoucha bien confortablement. Deux minutes plus tard, un ronflement lui indiqua que Ron était repartit au pays du sommeil.

« Mais qu’est ce qu’il foutait là ce pingouin !? » (1)

 

Vendredi 22 janvier

 

« Ce soir. 22H30. Grand chêne. D. »

C’était le mot que Harry avait trouvé sous son verre de jus de citrouille au déjeuné, et il se demandait bien comment ce microscopique bout de parchemin avait bien pu atterrir là.

- C’est de Drago ? Chuchota Hermione à son oreille.

- Oui.

- Je suis vraiment contente pour vous deux.

- Merci.

Le Gryffondor sentit un regard sur lui. Il leva la tête, et croisa les yeux de Drago qui lui décocha un sourire charmeur. Il se sentit rougir.

L’après-midi allait être longue.

 

                                                                             .o0O0o.

 

- Il faut que l’on augmente le nombre d’entraînements, dit Harry. Le match contre Serdaigle est dans moins de trois semaines, et nous ne sommes pas encore prêts.

- Comme s’ils pouvaient nous battre.

- Oui, ils le peuvent, affirma Harry qui n’aimait pas trop l’attitude plus que détendue de ses coéquipiers. Ils ont remportés leurs deux premiers matchs haut la main, et Gritaa Monley et sa « batte folle » ont déjà envoyés cinq joueurs à l’infirmerie. Ils sont donc en grande forme.

- Nous aussi.

- Oui, mais les feintes ne sont pas vraiment au point, reprit le capitaine.

- Mais à quoi ça nous sert ?

- Simplement à pimenter le jeu. Vous n’en avez pas marre de voler pour voler, sans vraiment de stratégie. Tous ce qui vous intéresse c’est d’entrer sur le stade et de vous jeter dans la mêlée comme des bourrins? Demanda Harry à ses coéquipiers.

- Harry a raison, intervint Ginny. Le côté « brute » est sympa mais un peu de finesse et de ruse ça ne peut pas nous faire de mal.

- En même temps on n’est pas des pros. Vous vous prenez pour l’équipe d’Angleterre, tous les deux, bougonna Dean.

- Arrête, Dean, coupa Ron, ce n’est pas bien compliqué comme feintes.

- Parle pour toi, tu n’as qu’à rester devant les buts, tu n’évolues pas sur le terrain.

Comme d’habitude Ron prit la mouche et commença à monter comme une soupe au lait.

- Calmez-vous ! Les arrêta Harry, trois entraînements par semaine ce n’est pas la mer à boire.

- Ouais, reprit Dean, mais on a de plus en plus de boulot avec les ASPIC.

- C’est marrant, dit Ginny, tes ASPIC ne te préoccupent pourtant pas trop quand tu es collé à Sally-Ann Perks.

Dean fusilla la rousse du regard.

- Je crois qu’on ne va pas beaucoup avancer, glissa Harry à l’oreille de Ron.

- Mouais, répondit le roux, je ne sais pas ce qu’ils ont tous à être bloqué en position « mal embouchés » ce soir. Heureusement que la frangine est là pour remonter un peu le niveau.

- Bon écoutez, reprit Harry pour tout le monde. Nous sommes tous crevés, nous en rediscuterons demain.

Sur ces mots, il se leva et, suivit de Ron, il laissa ses coéquipiers de Quidditch à leurs ronchonnements.

Les deux garçons montèrent dans leur dortoir.

- Au fait Harry, dit Ron en s’écroulant sur son lit, tu n’avais pas un rendez-vous ? Il est 22H25.

- Merde ! Avec tout ça, j’avais oublié.

- Tu ferais bien de prendre ta cape d’invisibilité.

- Tu as raison.

Harry retourna sa malle et en exhuma la vieille cape de son père.

- C’est dingue ce que tu prends soin de tes affaires, plaisanta Ron.

- Si ça ne te dérange pas, dit Harry en passant, on discutera de mon manque d’ordre un autre jour.

Le brun s’enveloppa de l’étoffe magique et disparu.

- En attendant, Ron, reprit Harry qui était toujours devant son meilleur ami, il va falloir que tu m’aides à sortir. Les autres vont trouver suspect de voir le portrait s’ouvrir tout seul, et encore plus suspect, si je ne mets pas la cape, de me voir quitter la salle commune à cette heure-ci et de ne pas me voir revenir.

- OK, je vais t’aider. Tiens prends ça.

Ron tendit son télescope à Harry qui demanda :

- Mais pourquoi est-ce que tu veux que je prenne ça ?

- Il faut bien que j’ai un prétexte pour sortir, sinon on ne sera pas plus avancé.

Harry pris le télescope et le cacha sous sa cape comme il pu, avant que Ron ne le pousse vers la sortie.

- Tu vas où, Ron ? demanda Neville alors que le rouquin – et « Harry l’Invisible » -  se dirigeaient vers le portrait pour sortir.

- J’ai oublié mon télescope dans la tour d’Astronomie.

- Ah.

Deux secondes plus tard, les deux amis étaient dans le couloir.

- Bon maintenant donne moi mon télescope.

- Merci, vieux.

- De rien. A ton avis, il faut combien de temps pour faire l’aller retour entre ici et la tour d’Astronomie ?

- Je ne sais pas. Dix minutes peut-être.

- Ouais, dit Ron, bon eh bien je n’ai plus qu’à trouver un truc pour m’occuper pendant dix minutes.

- Amuse-toi bien.

- Toi aussi, répondit le roux avec un petit sourire en coin qui en disait long.

- Je n’aime pas quand tu souris comme ça, Ron.

- Excuse-moi. Au fait t’es en retard.

- Merde ! répéta Harry avant de partir à grand pas.

Il se dépêcha autant que le lui permettait sa cape, mais il du ralentir un peu, lorsque Rusard pointa son visage bouffi au bout d’un couloir.

Au premier étage, il du attendre patiemment, dans une alcôve vide, qu’un groupe de fantômes en pleine discussion, qui prenaient tout le passage et tout leur temps, daignent le dépasser. En arrivant dans le hall il ralentit de nouveau en entendant quelqu’un. Il vit le professeur McGonagall se diriger vers les cachots. Elle se retourna un instant comme pour vérifier que personne ne l’avait vue et descendit rapidement pour disparaître dans l’obscurité.

Harry se demanda si en effet, le professeur de Métamorphose n’avait pas trouvé son Prince Charmant…

Lorsque Harry sortit enfin du château, il sentit la morsure du froid à travers la cape.

Il était un peu anxieux à cause de ce rendez vous, il se demandait bien ce qui allait se passer.

Arrivé au pied du grand chêne, Harry enleva sa cape d’invisibilité et consulta sa montre : 22H42.

Drago n’était pas là.

Harry espéra que cette absence du Serpentard était aussi dû à un retard et pas parce qu’il avait perdu patience en l’attendant.

Soudain, l’air s’emplit d’une odeur de musc et il sentit deux bras enserrer sa taille et des lèvres se poser sur sa nuque.

- On aime se faire attendre à ce que je vois, Mr Potter, susurra Drago à son oreille.

Harry se retourna vivement, un peu gêné par l’étreinte du Serpentard.

- Oui, excuse-moi, bredouilla-t-il, j’ai eu quelques problèmes avec les autres membres de mon équipe de Quidditch.

- Dans ce cas tu es pardonné, mais ne t’étonnes pas si tes coéquipiers se retrouvent à l’infirmerie, je n’aime pas trop que l’on me fasse attendre, dit le blond avec un petit sourire.

- Je m’en souviendrai.

- Qu’est ce que tu as, Harry ? Quelque chose ne va pas ? demanda Drago face à l’air gêné de Harry.

- Oui, oui, ça va, ça va même très bien.

- Je dois avouer qu’un Gryffondor pris en flagrant délit de mensonge, c’est assez « intéressant », mais pas très crédible.

- Je…je suis un peu mal à l’aise. Je n’ai pas trop l’habitude d’avoir des rencards au milieu de la nuit. En fait je n’ai pas l’habitude d’avoir des rencards tout court.

Malefoy ri doucement.

- Et encore moins l’habitude d’avoir un rencard avec un garçon je suppose, termina le Serpentard qui était tout aussi gêné que Harry mais qui, en tant que Malefoy, savait se maîtriser - à peu près.

- Oui, souffla le brun.

La seule chose que Drago trouva pour essayer de détendre Harry fut la suivante : lui dire la vérité, enfin une partie.

- Pour être franc avec toi, je n’ai pas non plus l’habitude de sortir avec des garçons.

Harry le regarda bouche bée.

- Tu…tu te fiches de moi, et toutes ces rumeurs…

- Comme tu le dis toi-même, le coupa Drago, ce ne sont que des rumeurs.

- Ah. Alors…heu…qu’est ce qu’on fait ? demanda timidement Harry.

- Je ne sais pas. On pourrait peut être allé chasser quelques Sombrals, ironisa Drago, et allumer un feu pour les faire griller. Ou bien faire quelques longueurs dans le lac. Ou mmm…

Harry venait de le faire taire en posant ses lèvres sur les siennes.

- Ou bien on peut faire ça, souffla Drago contre la bouche de Harry avant de reprendre possession de ses lèvres.

Le baiser gagna en intensité.

Pendant le temps que Harry et Drago restèrent sous les branches nues du grand chêne, peu de mots furent échangés.

Lorsque le Gryffondor regagna son dortoir, ses quatre camarades dormaient, mais plus pour très longtemps…

 

                                                                                 .o0O0o.

 

Les jours suivants, Harry et Drago, qui avaient décidés de rester discrets autant que possibles, se retrouvèrent un peu partout dans le château à l’abri des regards. Leurs rencontres se faisaient de moins en moins timides. Ils échangeaient des baisers passionnés mais ils leur arrivaient aussi souvent de discuter.

Ils étaient tout les deux frustrés de ne pas se voir davantage et surtout plus longtemps.

Mais cela ne les empêchaient pas de s’amuser un peu. Leur petit jeu préféré consistait à attraper l’autre par surprise au milieu d’un couloir au moment ou la cloche sonnait, et dans un coin sombre, à s’embrasser furieusement à quelques pas des centaines d’élèves qui ne les voyaient pas.

C’était d’ailleurs ce que Harry s’apprêtait à faire. Il savait que Drago passait dans ce couloir du troisième étage pour se rendre à son cours de DCFM. Il s’était donc tapit dans l’ombre d’une imposante statue.

Des bruits de pas attirèrent son attention. Il réussit à voir des cheveux blonds entre le mollet en marbre de la naïade et une mèche de son immense chevelure de pierre. Au moment où Drago arriva à la hauteur de la statue, Harry sortit de l’ombre et allait lui sauter dessus, mais il se figea à quelques centimètres de sa victime. Il était nez à nez avec Luna Lovegood.

- Tiens, salut Harry, le salua Luna avec un air toujours aussi déconnecté de la réalité.

- Salut, Luna, répondit-il cramoisie.

- Qu’est ce que tu faisais là ?

- Oh, heu, rien je…je refaisais mes lacets.

- Ah. Tu ne devais pas voir grand-chose derrière cette Salissandre.

- C’est que heu…je ne voulais pas gêner le passage, dit-il.

- C’est très galant de ta part.

- Hum, oui, peut être…C’est quoi une Salissandre ? demanda-t-il.

- C’est ça, répondit Luna sur le ton de l’évidence en désignant la statue.

- Je crois que c’est plutôt une naïade, en plus c’est écrit dessus.

- Ne t’y fie pas. Les Salissandres sont très douées pour se faire passer pour ce qu’elles ne sont pas.

- Ah. Je suis content de t’avoir vu, mais je dois aller en cours.

- Salut.

« Oh My God ! Je l’ai échappé belle celle-là» pensa Harry avant de descendre dans le parc pour son cours de Botanique.

- Mais tu en fais une tête, lui glissa Hermione alors que le professeur Chourave leur expliquait en long en large et en travers comment cueillir une pensée des Carpates sans se faire mordre.

- Ce n’est rien.

- A qui est ce que tu veux faire croire ça. On dirait que tu viens de tomber nez à nez avec un extra-terrestre.

- C’est quoi un extra-terrestre ? demanda Ron.

- Je t’expliquerai, répondit Hermione. Alors ?

- Ben en ce qui concerne l’extra-terrestre tu n’as pas tout à fait tort, murmura Harry.

- Qu’est ce qui t’es arrivé ? Raconte, le pressa Ron.

- Disons que j’attendais quelqu’un…

- En clair ça veut dire Drago, le coupa le rouquin tout bas un petit sourire en coin.

- J’attendais Drago, reprit Harry entre ses dents, et j’ai voulu lui faire une surprise…

- Et ?

Et ce n’était pas Drago. J’ai faillis rouler un patin à Luna Lovegood ! 

Ron explosa littéralement de rire sous les regards ahuris du reste de la classe et du professeur Chourave.

- Mr Weasley, quelque chose ne va pas.

Mais Ron n’arrivait pas à contrôler son fou rire.

- Ce n’est rien, professeur, dit Hermione, il a du avaler un de ces bonbons, vous savez ceux de ses frères.

- Je vois. Je crois que vous devriez aller faire un tour dehors pour vous calmer les nerfs, Mr Weasley.

Ron se leva et sortit de la serre.

- Il est irrécupérable, maugréa Harry après que Chourave ait reprit ses explications.

- Il faut dire que Luna…, dit Hermione le regard amusé.

- Tu ne vas pas t’y mettre aussi.

- Excuse-moi.

 

                                                                         .o0O0o.

 

Jeudi 28 janvier

 

- Potter, je vais être en retard.

- Hmmm.

Harry, qui avait réussit à rattraper son coup manqué de la veille avec Luna, semblait bien plus intéressé par son exploration buccale du cou de Drago plutôt que par ses paroles.

- Potter, gémit Drago alors que le brun lui mordillait la jointure du cou et de l’épaule. Harry… 

La bouche gourmande du Gryffondor remonta le long de sa jugulaire avant de lui murmurer à l’oreille :

- J’adore quand tu gémis mon prénom.

- Je n’ai pas gémis.

- Ce que tu peux être de mauvaise foi, Malefoy, murmura Harry avant de s’emparer de ses lèvres.

Drago glissa ses doigts dans les cheveux en bataille de Harry et y sema encore plus de désordre tout en approfondissant le baiser.

A bout de souffle, ils se séparèrent les yeux brillants. Mais Drago en profita pour mettre de la distance entre lui et Harry et récupéra son sac. Il savait qu’il ne résisterait pas à l’envie de rester là avec son Gryffondor, mais il ne voulait pas rater son cours.

- Putain, Potter ! je suis en retard ! je te le ferais payer…

- Moi aussi je t’adore mon tendre dragon, lui répondit le brun d’un ton joyeux avant de rire.

Drago partit avant de perdre la raison et de sauter sur Harry.

En chemin il remit un peu d’ordre à sa tenue.

- Qu’est ce que tu foutais ? lui demanda Pansy à la fin de leur cours. Ce n’est pas dans tes habitudes d’arriver avec dix minutes de retard.

- Disons que j’ai été retenu à l’insu de mon plein gré.

- Ah, je vois. Potter. Ce ne devait pas être totalement à l’insu de ton plein gré alors, dit-elle un petit sourire en coin. Mais dis moi, il embrasse si mal que ça ?

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que tu verrais la tête que tu tires, tu te ferais peur.

- Non c’est juste les trente points que m’a enlevé McGonagall qui me reste en travers de la gorge.

- Bah tu vas bien trouver un moyen de te rattraper en Potions.

 

Le soir même, après le dîner, Drago qui faisait ses devoirs dans la salle commune de Serpentard, se rendit compte qu’il lui manquait son livre de Botanique. Il se dirigea vers son dortoir.

- Blaise, dit-t-il en entrant, tu peux me rendre mon bouquin de Botanique, j’en ai besoin…

- Blaise n’est pas là, lui dit Nott, affalé sur son lit, qui bavardait avec Crabbe et Goyle.

- Vous savez où il est ?

- Non, répondit Crabbe, mais son sac est là.

Drago se tourna vers le lit de Blaise et aperçu en effet son sac.

Ce n’était pas trop dans ses habitudes de fouiller dans les affaires de ses amis, mais là il avait vraiment besoin de son livre.

Il ouvrit donc le sac et en sortit plusieurs ouvrages. Un morceau de parchemin glissa alors par terre. Il le ramassa et, sans savoir pourquoi, y jeta un œil.

 

B.N. & les7N.

 

Simplet : Fait, en même temps, iodler et réciter l’alphabet dans le désordre pendant des heures. 

 

Drago comprit qu’il s’agissait des effets qu’avaient les bonbons des frères Weasley. Il se demanda bien pourquoi Blaise avait cette liste dans son sac, mais il reprit sa lecture.

 

 Blanche Neige : Fait se retrouver avec une mise en pli de cheveux noirs attachés par un ruban rouge, et le moindre mouvement de tête provoque une cascade de grosses pellicules sur les épaules. 

 

 « Charmant », pensa-t-il.

 

Prof : Fait réciter le Kama Sutra dans les moindres détails même sans l’avoir jamais lu. 

 

« Tiens, tiens, intéressant », se dit le blond.

Mais le parchemin ne s’arrêtait pas là. Drago continua donc et…

- Oh les enfoirés ! s’exclama-t-il.

 

A suivre…

 

(1) : je ne sais absolument pas pourquoi j’ai écris ce passage, ce n’est même pas un défi ou quoi que se soit, mais bon il y est il y reste. MDR !!

 

Mais qu’est-ce qui a fait réagir Drago de la sorte ? Vous le saurez la semaine prochaine. Nooooon ne me tuez pas…de toute façon, si vous me tuez vous n’aurez pas la suite. Niark !!

Bon j’arrête. J’espère en tout cas que ce chapitre vous a plu. 

BISOUS !!

 

 
 
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