Un grand merci à Camille O'Zyeux Bleus qui est arrivée tel un prince ou plutôt une princesse sur son cheval blanc (nan sans dec' XD) pour répondre à mon appel désespéré ! Merci pour ses corrections et ses conseils. Le chapitre 2 est un peu long à arriver, je sais, mais il a fait un détour par le beau château de Dame Camille. Voilà ! Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit organe central supervisant le système nerveux. Prairing : HP/DM Rating : T+ Correctrice : Camille O'Zyeux Bleus Petit mot de moi : Bon bah voilà j’me lance…pitié rattrapez moi…ou pas. Lisez bien, prenez votre temps tout ça tout ça !! - BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS - CHAPITRE 1 : JOYEUX Lundi 4 janvier au matin « Harry tu es exaspérant, déclara Hermione alors que le trio d’or traversait un couloir du premier étage de Poudlard. Nous sommes déjà au mois de janvier, et tu ne lui as toujours pas parlé. - Et alors ! s’exclama Harry, je n’ai pas envie qu’il me rit au nez et qu’il ait un nouveau prétexte pour se moquer de moi. - Qui te dit que ce que tu ressens pour lui n’est pas réciproque ? - Peut être la façon qu’il a de s’en prendre à moi – et à vous aussi – dès qu’il en à l’occasion. Hermione, ce type me déteste depuis le premier jour. - Toi aussi tu le détestais…avant. - Oui, et je commence à regretter cette époque où tout était plus facile, grogna le brun. - Tu ne peux pas nier le fait qu’il ait a changé, continua désespérément Hermione, il est dans l’Ordre maintenant. Même ses amis se sont ralliés à notre cause. - Oui, coupa Harry, mais il est toujours aussi détestable qu’avant, toujours aussi snob, lisse. « Et un peu plus séduisant chaque jour, » ajouta-t-il dans sa tête. - C’est vrai, reprit Hermione, mais…mais… Ron aide moi ! Ron qui n’avait rien dit jusque là, mit quelques secondes avant de parler. - Hermione à raison, tu ne peux pas garder ça pour toi, ça te ronge, et ça nous ronge aussi, mais en même temps tu as raison, Malefoy est toujours aussi…Malefoy. Oh ! Je ne sais pas, mais trouve une solution et vite, j’en ai assez de toute cette histoire. Et j’aimerais dormir la nuit, ajouta-t-il en maugréant si bien que les deux autres ne comprirent pas. - Tu peux répéter ? demanda Harry. - Non rien. - Mais ça ne règle pas le problème, reprit Hermione... - Mais il n’y a pas de problème, Hermione, c’est toi qui tourne ça en problème. - Qui est-ce qui a un problème ? claironna Seamus alors qu’ils s’installaient à la table de Gryffondors pour le petit déjeuner. - Personne, répondit Harry ce qui, du même coup, clôtura leur conversation. - Vous arrivez juste à temps, dit Neville, les hiboux viennent de déposer le courrier. Harry avisa un paquet bleu – qui ressemblait fort à un paquet cadeau – devant lui. Lorsqu’il le prit, un minuscule bonhomme de neige qui était accroché au milieu du bolduc se mit à brailler :« Bonne année ! Bonne santé ! Mais surtout venez ! Venez chez Weasley ! » Bientôt deux autres piaillements vinrent se joindre au premier alors que Ron et Hermione prenaient les petits colis qui leur étaient destinés. - Je crois que mes frères nous souhaitent la bonne année, dit Ron la mine sombre. Je crains le pire.- Il n’y a pas qu’à vous qu’ils la souhaitent, les informa Neville. Regardez. Et en effet à côté d’eux plusieurs élèves avaient devant eux, ou dans les mains, un paquet orange cette fois. Mais à mieux y regarder, il n’y avait pas qu’à la table des Lions, dans toutes la Grande Salle des boîtes oranges étaient visibles. - Qu’est-ce que c’est ? demanda Hermione inquiète. - C’est pour nous remercier de notre fidélité, dit Seamus après avoir lu la carte qui accompagnait son propre cadeau. C’est leur dernière création, qu’ils nous envoient en exclusivité et gratuitement pour la nouvelle année. - Ils sont drôlement généreux tout à coup, maugréa Ron. Et pourquoi est ce que moi j’ai juste eu droit à une oreille à rallonge et des Chocogrenouilles ? - Parce que tu n’es pas un de leur fidèle client, répondit Seamus en plantant son propre bonhomme de neige braillard la tête la première dans un pot de mélasse pour le faire taire. - Mais je suis leur frère, c’est suffisant non ?! - Tu sais Ron, dit Harry, j’ai reçu une petite Boîte à Flemmes et des friandises. - Et toi Hermione ? - Heu, je ne sais pas. Elle déballa le paquet avec des gestes précautionneux et l’ouvrit du bout des doigts comme si le contenu était prêt à la mordre.Mais quand elle regarda à l’intérieur ses yeux s’arrondirent de surprise. - C’est…c’est du parfum. Attrape cœur, lut-elle sur la bouteille. - Vraiment ? Moi qui croyais que mes frères étaient des goujats, dit Ron sur un ton qui se voulait détaché. Mais tout le monde remarqua que son ton n’était pas si détaché que ça. Une pointe de jalousie avait percé. Il aurait certainement préféré avoir l’idée d’offrir du parfum à Hermione avant ses frères. Car même si Harry était perdu à cause de ses sentiments pour Drago Malefoy son pire ennemi, Ron et Hermione, qui pourtant se côtoyaient – et s’appréciaient – depuis sept ans, ne s’étaient toujours pas déclarés leur flamme. - Je peux le sentir ? demanda Ginny assise en face d’Hermione. - Oui, tiens. - Mmm, il sent l’orange. En plus de ne pas être des goujats, Fred et George ont bon goût. - Il ne sent pas l’orange ce parfum, coupa Ron après avoir prit le flacon un peu trop rageusement, il sent la pomme. - Non, dit Hermione, il sent la vanille. Harry, il sent bien la vanille ce parfum ? Elle tendit la bouteille à son meilleur ami qui huma. - Non, je dirais plutôt du musc.- Mais vous avez tous le nez bouché ou quoi ! s’exclama Hermione. Rien ne sent plus la vanille que ce parfum. Oh et puis zut, c’est le mien après tout.Après ces quelques mots, Hermione rangea le flacon dans la boîte et la boîte dans son sac. - Mais au fait, qu’est-ce qu’ils contiennent ces paquets orange que tout le monde a sauf nous ? demanda Ron pour changer de sujet. - La nouvelle création de tes frères, répondit Seamus sur le ton de l’évidence. - Oui, ça j’avais cru le comprendre, mais encore ? Seamus sortit une sorte d’écrin en bois vernis de son paquet. Sur le couvercle, en lettres d’or, était inscrit :« Blanche Neige et les Sept Nains ». Seamus l’ouvrit. Le coffret était capitonné de velours pourpre et contenait des bonbons. Huit exactement. Huit berlingots de couleurs différentes alignés sur deux rangées. Le comble du chic.Sous chacun d’entre eux était inscrit, sur une petite étiquette, un nom : « Blanche Neige », « Atchoum », « Dormeur », « Simplet », « Prof », « Timide », « Grincheux » et « Joyeux ».A ce moment, tout le monde dans la Grande Salle avait ouvert la boîte et contemplait les huit friandises. - C’est quoi Blanche Neige et les Sept Nains ? demanda Neville. - C’est un conte moldu pour enfants, répondit Hermione. C’est un des plus connu. C’est l’histoire d’une jeune fille qui s’appelle Blanche Neige et qui est amoureuse d’un beau prince. Mais elle va se retrouver au milieu de la forêt à cause de son affreuse belle mère qui est jalouse de sa beauté. Alors Blanche Neige va être recueillie par des nains qui travaillent dans une mine de diamants et qui vivent dans une petite maison. Ces nains sont sept en tout. Et puis il y a toute une manigance avec la belle mère, Blanche Neige meurt, mais le prince de son baiser la ressuscite et… - …« ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », termina Harry. - Ah d’accord. Et tu sais pourquoi tes frères ont appelé leur création comme ça ? demanda Dean tout en ouvrant une lettre. - Non, bien sûr, répondit Ron. Ils sont les seuls à connaître leurs inventions, jusqu’à la commercialisation. - Ils sont quand même sympas de nous faire découvrir en avant première leur nouveauté, et gratis en plus. - Je serais vous je me méfierais, déclara Hermione. Qui sait ce que ces bonbons provoquent. Si ça se trouve, ils ne sont même pas finis, c’est peut être vous les cobayes. - Je trouve que c’est bien plus intéressant que d’être le cobaye de Rogue pour essayer les potions de Neville, plaisanta Seamus. - C’est pas drôle, protesta Neville. - JEUNES GENS ! tonna soudain la voix de Dumbledore, ce qui fit sursauter tous les élèves. Un peu de calme s’il vous plait. Nous ne sommes pas dans la volière. Le directeur se rassit une fois le calme revenu. Calme qui ne dura pas quand tout le monde s’aperçut que Dumbledore aussi avait reçu une boîte orange des « Farces pour sorciers facétieux ». - Décidemment, murmura Ginny, ils ont de l’audace les frangins. - Ou peut être que Dumbledore est aussi un très bon client, suggéra Dean. - En tout cas je trouve que c’est un beau cadeau de reprise de cours, déclara Seamus. - Merci ‘Mus de me rappeler que la première tête que je vais voir ce matin est celle de Rogue, maugréa Ron. J’avais presque oublié qu’on reprenait les cours, avec tout ça. - Ce fut un plaisir de te ramener à la réalité, Ron-Ron. - Mais au fait, demanda Harry, ils servent à quoi ces bonbons ? Ils doivent bien faire quelque chose, non ? - Oui, et c’est pour ça que je vous dis de ne pas y toucher, répéta Hermione. - Rabat joie, marmonna Seamus. - Non, réaliste, répliqua Hermione qui l’avait parfaitement entendue. - Il n’y a rien d’écrit, dit Ginny. Je suppose que ça doit être un peu comme les Boîtes à Flemme, chaque bonbon doit avoir une action différente. Laquelle, mystère. Je pense que c’est à nous de le découvrir. D’ailleurs je crois que c’est ça qui amuse Fred et George, le fait d’être les seuls à connaître les effets. Je suis sûr qu’en ce moment même ils sont en train d’imaginer les résultats que leur dernière trouvaille a sur nous. - Bon, c’est pas tout ça, mais on a cours dans cinq minutes, leur rappela Hermione. - Et si je goûtais un de ces bonbons, dit Seamus hésitant visiblement entre le jaune (« Atchoum ») et le rouge (« Timide »). - Je ne crois pas que se soit le moment, intervint Hermione. On ne connaît pas leurs effets, ce n’est pas très raisonnable d’en prendre avant d’aller en cours. - Tu as raison, répondit Seamus, mais je n’ai pas envie d’être raisonnable ce matin, surtout qu’il me faut un remontant pour pouvoir supporter Rogue, alors… Et avec un regard de défi pour Hermione, il prit le « Timide », et le mit dans sa bouche avant de refermer le coffret, de le ranger dans son sac et de se lever pour sortir et aller en cours. Les autres le suivirent en le regardant de la tête aux pieds. - Alors ? demanda Ron impatient. - Succulent, dit Seamus. Cerise. - Oui, mais tu sens quelque chose ? Est-ce que tes oreilles rétrécissent ? - Non. - Des pustules te poussent disons…là où il ne faudrait pas ? - Non. - Tes doigts se racornissent ? - Non. - Est-ce que tu te sens l’âme d’un génie du mal ? - Non. - Tu vois Hermione, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. - Oui, marmonna-t-elle, mais les effets ne sont peut être pas immédiats. Devant les cachots, toutes les conversations s’orientaient vers la boîte de « Blanche Neige et les sept Nains ». D’après ce que Harry put entendre, Seamus n’était pas le seul à avoir goûté un des bonbons. Mais visiblement, personne ne semblait différent. Ce jour là, Rogue leur demanda de réaliser une potion de Guigne, potion aux effets totalement inverses à ceux du Felix Felicis. Au bout de trois-quarts d’heure, tout le monde était penché sur son chaudron. Comme d’habitude, Rogue arpentait les rangs, et comme d’habitude, il s’arrêta devant Neville – qui se ratatina sur son tabouret – et comme d’habitude il ne put retenir une de ses remarques cinglantes. - Mr Londubat, auriez vous par hasard ingurgité un de ces nouveaux bonbons, ce matin ? A la vue de cette potion je dirais que vous avez du prendre le bonbon « Simplet ». (Ricanements des Serpentards) Mais suis-je bête, continua Rogue, vous n’avez besoin de rien pour devenir simplet, vous l’êtes déjà assez pour me rendre une…mixture infâme digne du porridge de votre grand-mère. Le cachot fut de nouveau parcouru par les ricanements des verts et argents, mais aussi par des murmures d’indignation. Le pauvre Neville se ratatina encore un peu plus si c’était possible et serra les dents pour ne pas verser une larme. Rogue se détourna du Gryffondor, et toisa les autres élèves en retournant à son bureau. - Bien, je vois que la médiocrité est encore plus contagieuse que d’habitude. Mr Finnigan, dit soudainement Rogue, pouvez-vous me dire combien de temps vous avez laissé infuser votre coquille d’escargot rouge du Brésil dans votre décoction de belladone ? Seamus avait instantanément levé la tête en entendant son nom, et son visage s’était empourpré de la racine des cheveux jusqu’à la base de son cou, sans que personne ne sache pourquoi. Même les oreilles de Ron n’avaient jamais atteint une couleur aussi intense. - Eh bien, Mr Finnigan, s’impatienta Rogue, J’attends. - Eh bien…heu…, bafouilla Seamus. - Pardon ? Demanda Rogue un petit rictus au coin des lèvres. Je ne comprends pas vos marmonnements. Votre langue serait-elle aussi tombée dans votre chaudron ? De nouveau les Serpentards s’esclaffèrent. - Je…heu…, reprit Seamus toujours aussi rouge, je...laisser…heu…coquille… chaudron…heu…minutes…cinq…heu…pas plus... - Il suffit ! coupa Rogue visiblement énervé. Je ne sais pas à quel jeu vous jouez, mais il ne m’amuse guère. Vingt points de moins pour Gryffondor. Quelques minutes plus tard, la cloche retentit et tout le monde se dépêcha de sortir. Au moment où ils émergèrent dans le hall, qui résonnait de la conversation surexcitée d’un groupe de fille de quatrième année, ils entendirent quelqu’un éternuer, puis il y eu comme un coup de vent et toutes les robes et les jupes des filles se soulevèrent dans une confusion de petits cris surpris et gênés. La robe d’Hermione se souleva aussi au passage, mais heureusement pour elle, elle portait un pantalon ce jour là. Le trio d’or retrouva Seamus au milieu de l’escalier de marbre. - Bien joué, Seamus, dit Ron en mettant une tape amicale sur l’épaule de son camarade, tu t’es bien foutu de Rogue. De nouveau Seamus s’empourpra et bafouilla. - Heu…je…pas fais…exprès… - C’est bon tu peux arrêter maintenant. - Je…fais…pas exprès…heu…pas ma…heu…fau…faute. - Ce type est tordant, mais c’est bon tu peux arrêter. - Heu, Ron, glissa Hermione, je pense qu’il ne le fait pas exprès. - Ah bon ? - Oui, je me demande si ce ne serait pas le bonbon. - Je crois que Mione a raison, dit Harry. Je ne vois pas pourquoi Seamus rougirait de la sorte, d’habitude il n’y a que toi qui arrive à prendre une aussi jolie teinte. Ron fusilla Harry du regard avant d’entrer dans la salle de sortilège où Flitwick les attendait. A l’heure du déjeuner, Seamus rougissait et bégayait toujours à chaque fois que quelqu’un lui adressait la parole, si bien qu’il devint une attraction et que tous s’amusaient à lui parler. Et lorsque, ennuyé qu’on le prenne pour une bête de foire, il se mit à fulminer en bégayant, tous les élèves présents s’esclaffèrent de plus bel, ce qui l’énerva encore plus. Mais Harry et ses amis n’étaient pas au bout de leurs surprises. L’après midi, deux élèves de Serdaigle – un garçon et une fille – firent irruption au plein milieu de leur cours d’Histoire de la Magie. Ils firent plusieurs fois le tour de la classe en chantant gaiement un air de Celestina Moldubec qu’Harry avait déjà entendu chez les Weasley : « Oh viens, viens remuer mon chaudron Et si tu t’y prends comme il faut Je te ferai bouillir une grande passion Pour te garder ce soir près de moi bien au chaud
Pour entendre encore ton doux ronron Je mettrais tout ce qu’il faut Dans mon chaudron, de la passion Des étoiles et de la menthe à l’eau... » En même temps qu’ils fredonnaient en chœur, ils virevoltaient autour des tables dans un numéro digne de Fred Astair et Ginger Rodgers, avant de repartir comme ils étaient venus, dans une dernière envolée de voix et de pas de danse. Tout le monde, d’abord médusé, avait cédé à l’hilarité. Mais une fois le calme revenu, les élèves s’aperçurent que le professeur Binns, imperturbable, avait continué de débiter son cours pendant l’intermède des Serdaigles. - Oh non, se plaignit Hermione qui avait bien vite arrêté de rire. Je n’ai pas entendu ce qu’il a dit, je n’ai pas pris de notes. C’est une catastrophe. Les ASPIC fichus ! - Calme toi, Hermione, lui dit Ron, quelqu’un a bien du écrire quelque chose. - Non ! Tout le monde regardait ces Serdaigles. Oh je vais rater mes examens. - On va bien trouver quelqu’un dans une autre classe qui a tout noté, la rassura Harry. - Oui mais… . Tu dois avoir raison, se reprit-elle, mais maintenant taisez vous que je puisse noter la fin du cours. Ron, la bouche grande ouverte face à ce qui lui semblait être une aberration, regarda Harry. Ce dernier lui sourit en haussant les épaules d’un air de dire « C’est Hermione ». Ce soir là, au dîner, ils eurent encore droit à plusieurs démonstrations, toutes plus ridicules les unes que les autres, dues aux bonbons des jumeaux Weasley. Ils virent encore des couples parcourir la Grande Salle dans une imitation de « Chantons sous la pluie ». D’autres ne cessaient de bafouiller. Harry vit également plusieurs élèves, toutes maisons et tous sexes confondus, arborer une mise en plis de cheveux noirs soulignée par un élégant ruban rouge, maugréer à chaque fois qu’ils faisaient un mouvement de la tête. Il remarqua notamment Zacharias Smith - un Serdaigle de sixième année qu’il ne pouvait qualifier d’autre chose que de « petit con » - avec cette coiffure féminine et visiblement dérangeante. Il ne put s’empêcher de ricaner en le voyant, et donna un coup de coude à Ron pour le lui montrer. Hermione semblait exaspérée par cette situation, et finit par lâcher : - Ron, tes frères sont des idiots. - Je sais, c’est pour ça que je les adore. Ils finirent par monter dans leur salle commune. Le trio s’installa dans les meilleurs fauteuils devant la cheminée. Neville les rejoignit quelques minutes plus tard. - Vous n’avez pas vu Seamus ? leur demanda-t-il. - Non, pourquoi ? - Ben…Pa…parce…que…il…heu…était…pas…pas…heu…au…dîner…, bégaya Neville pour imiter Seamus. - Hahahaha ! s’esclaffèrent Harry et Ron. - Neville ! s’offusqua Hermione. Ce n’est pas gentil de te moquer de ton ami. - Oh, détends-toi, Hermione, dit Harry entre deux fous rires. - Oui, renchérit Ron, on les trouvera tes notes d’Histoire de la Magie. En attendant profite. Tiens, quand on parle du loup. - Voilà l’enfant prodige, plaisanta Harry alors que Seamus entrait par le portrait. A…a…alors ça va mi…mieux ? Hermione se renfrognât un peu plus. - Crétin ! Siffla Seamus, ses yeux jetant des éclairs à Neville, Ron et Harry qui le regardaient avec un petit sourire idiot au coin des lèvres. - Je vais me coucher, lâcha Hermione en se levant. - Ouais, moi aussi, grogna Seamus. Et ils disparurent chacun par une porte. - Seamus ne bégaie plus, dit Dean en venant s’asseoir à la place d’Hermione, ça s’est arrêté il y a dix minutes. - On a vu ça, dit Ron. - Dites donc, reprit Dean, elle n’a pas l’air très détendue notre Miss-je-sais-tout aujourd’hui. - Ouais. Mais tu connais Hermione, elle est à cheval sur la discipline. - Ça dépend des fois, rappela Ron. - Que diriez vous de la détendre un peu, murmura Dean les yeux pleins de malice, en s’approchant pour ne pas être entendu des autres. - Comment ça ? demanda Neville aussi bas. - Eh bien on pourrait lui faire avaler un de ces bonbons, je crois que Seamus ne veut plus des siens après ce qui s’est passé. - C’est compréhensible, le pauvre, ironisa Ron. - Oui mais Hermione n’avalera jamais un des ces trucs de son plein gré, dit Neville. - Il suffit de ruser. Alors vous êtes d’accord ? - Ce ne serai pas sympa de lui faire ça, dit Harry. - Mais tellement drôle, répondirent les trois autres en chœur ! A suivreuh… Ça va vous êtes toujours là, toujours en vie ? Si oui cochez la case en bas à droite de la page 2 du paragraphe a-5…Hihi naaan j’espère juste que vous reviendrez je ne vais pas vous faire remplir une assurance vie à mon pseudo ce n’est absolument pas mon genre :) Bisous. Wiktorila |