Les yeux vitreux rivés sur la fenêtre embuée, j’observais inlassablement les gouttes tombée sur le bitume. Tant de choses c’était produite depuis la dernière fois qu’il avait plut. Plic ! Plic ! Plic ! Révélation ! Révélation ! Révélation ! Je laissais défiler les souvenirs dans ma tête, m’arrêtant sur les passages les plus incompréhensibles, essayant, en vain, de les éclaircirent, sautant les passages les moins plaisant. Une fois que j’en fus rendu au moment ou je m’étais assise et avais commencé à regarder la pluie tomber, je me levais et allais me regarder dans la glace. « Non mais regarde-toi, pensais-je, as-tu seulement l’allure d’une aventurière ? » Je passais une main dans mes cheveux ébène, tentant dans enlever les nœuds puis soupirais en laissant ma main retomber. Je tournais la tête en direction du réveil posé sur la table de nuit et étouffais un cri en découvrant qu’il était 8 :00 ! Vite, je courus en direction de ma commode, l’ouvris et pris un t-shirt et un pantalon au hasard avant de les enfilés prestement. Je descendis les marches de l’escalier qui menait à la cuisine, quatre à quatre. Je pris mon sac, fourrais des livres et cahiers a l’intérieur, mis mes chaussures et partis a toute jambes vers la sortie. Je pris vivement mon skate et montais dessus avant de rouler a toute vitesse vers mon lycée. L’air frais du matin fouettais mon visage et ébouriffais mes cheveux. Enfin, je me sentais bien. Libre. Arrivant de justesse avant la sonnerie, je sautais de mon skate et filais vers mon premier cours. Arrivant dans la classe, j’allais m’installé derrière mon pupitre quand mon prof arriva. Ouf ! Sauver de justesse ! Le prof appela les élèves les uns après les autres, arriva mon tour. « -Mlle Stewart ? -Présente. -M. Collins ? -Absent, répondis-je d’une voix morne. - Mais quand a-t-il l’intention de revenir celui-là ? Marmonna le prof avant de continuer à appeler les élèves.« Oui, pensais-je, quand a-t-il l’intention de revenir ? »Cela faisait maintenant une semaine que William Collins était partis. Après m’avoir révélé qu’il devait me protéger d’une étrange secte qui voulait récupérer le seule héritage que ma mère m’avait laissé ; un pendentif renfermant un démon d’une puissance incomparable, m’avait avoué qu’il devait rentrer chez lui un moment le temps de dire a ces supérieur qu’il m’avait retrouver avant de rentrer me protéger. Mais cela faisait 7 jours qu’il était partis et je commençais à m’inquiéter. Qu’allais-je faire si jamais des membres de la secte m’attaquais ? Moi qui ne suis même pas capable de tuer une malheureuse mouche, saurais-je faire face ? Toutes ces questions faisait que je me rongeais les ongles jusqu’au sang à chaque fois que j’y pensais. La cloche sonna et je me rendis à mon cours suivant, seule. Encore une fois je m’installais et laissa vagabonder mes pensée vers un monde ou tout aurais été normale, ou ma mère ne serait pas morte, ou la secte et le démon n’aurais jamais existé et ou je n’aurais pas eu à me ronger les sangs en me demandant si demain je serais encore en vie. Cependant, une petite voix dans ma tête se demandait si, après tout, je n’étais pas contente d’avoir William comme garde du corps… Ridicule ! William faisait son travail, rien de plus. Je secouais la tête en signe d’affirmation, décidant d’ignoré la voix qui me contredisait. La journée fut identique aux précédente, je me trainais de cours en cours, mangeait peut le midi puis repris le chemin du gymnase, toujours en trainant les pieds. Revenant du cours de sport, je m’aperçu d’une chose inhabituel : Aucun oiseaux ne chantaient. D’habitude, la forêt par laquelle je passais pour rentrer chez moi, débordais de vie. Là, plus rien ne bougeait, ne respirais, ne…vivait, a part moi. Quelque chose ou quelqu'un devait perturber la nature. Et si, et si c’était eux ? S’ils venaient me chercher ? Je pressais le pas, regardant derrière moi pour voir si personne ne me suivait. Constatant que ce n’était pas le cas, je me remis à marcher en regardant droit devant moi, mes bras autour de moi pour me réconforter. Voyant ma maison au loin, je me mis à courir. J’avais le souffle cours et je sentais les larmes me monter aux yeux. J’aurais du être plus forte que ça, ne pas avoir peur. Seulement j’en étais incapable et je continuais à courir de toutes mes forces. Soudain, une ombre surgis de ma droite. La surprise m’arracha un crie et je tombais a la renverse en trébuchant contre une branche. La forme s’avança vers moi, prête à m’abattre ; je levais le bras en un geste impuissant puis, a bout de force, sombrais. |