Pour nos rêves qui tombent des nues Noyés sous la pluie du temps perdu Nos coeurs de glace qui cassent De guerres si lasses, si lasses Les amis ... Mythe ou vérité ? Là où tout n’est qu’apparence, pourquoi se faire accepter ? Comment être aimé quand tout le monde est centré sur soi-même ? Comment, alors qu'ils ne pensent qu'à eux, arrives-tu à garder la tête haute ? Comment, à travers toutes leurs confidences, arrives-tu à continuer d’avancer ? Oh je sais, Tu continues d’espérer qu'ils s'en rendront compte malgré tout ... Bien que tu mentes. Car je sais que tu mens. Mais ton joli masque se fissure. Il finit toujours par se fissurer. Les autres ne comprennent rien, comment veux-tu qu'ils comprennent ? Tu encaisses tout sans broncher. Toutes leurs larmes. Leurs crises. Leurs mensonges. Tu donnes tout sans jamais recevoir. Et là ou je les aurai envoyé bouler, tu restes. Oh oui tu restes et tu compatis. Et tu mens. Oh si tu mens. Ça va ? Oui. Menteur. Mais ça, ils ne le voient pas. Ils ne voient jamais rien. Sauf moi. Parce que moi je t'observe. Je prie les dieux moi qui ne crois plus personne Je prie les dieux pourtant de croire en cet homme Pour cet ange blessé Je prie le ciel De lui rendre ses ailes
Tu souris. Tu souris tout le temps. Pour ne rien dire. Pour ne rien laisser voir. C'est un joli masque. Très joli. Et si pratique. Tellement pratique qu'ils ne voient rien. En même temps c'est pas comme si ils faisaient attention. Tes soi-disant amis. Tous des hypocrites. Et des égoïstes. Tu es fragile. T'es comme tout le monde. T'es pas invincible. Mais ça ils ne le savent pas. Ils se confient sans jamais voir que tu ne rends pas la pareil. Bien sûr tu pleures. Mais pas devant eux. Surtout pas devant eux. Mais pour combien de temps ? Pendant combien de temps feras tu encore semblant ? Paraitre heureux. Facile. Tu le fais en permanence. Devant eux. Devant tout le monde. Sans arrêt. Mais y en a pas un pour aller sous la surface. Ils en rajoutent toujours une couche. Avec leurs problèmes. Leurs embrouilles. Qu'ils viennent tous te dire. Toutes leurs histoires. Et toi. Toi t'en a rien à foutre. Toi tu veux juste qu'on t'aime. Mais même ça ils ont du mal à comprendre. Pour nos âmes meurtries D'avoir trouvé Au seuil de notre vie Portes fermées Pour nous pauvres imbéciles Y a-t-il une vie Encore avant la mort
Et tu veux tellement être fort. T'as pas compris hein ? Tu n'as jamais compris. Que c'est comme ça qu'ils y arrivent. Que c'est pour ça qu'ils se reposent tous sur toi. Et au final. Au final qu'ils te détruisent. Doucement. Lentement. Mais surement. Ils ne voient pas que tes sourires se font plus rares. Ils ne voient pas que tu parles de moins en moins. Et toi. Toi tu continues. Tu fais semblant. Pour eux. Pour les satisfaire. Pour toi. Pour ton salut. Ne te mens plus. Ils ont tort. Ils ont tous tort. Mais t'y arrives pas. Vive les apparences pourvu qu'ils ne remarquent rien. Tu joues. Tu joues avec ton bonheur. Parce que t'arrives pas à l'atteindre. Parce qu'il est trop loin. Et que t'as pas le courage. Que tu n'as plus le courage. Et qu'ils sont tous en travers de ton chemin. A te retenir. A t'enfoncer. Toujours un peu plus. Sans s'en rendre compte. Sans faire attention. Tu mens. Bien sur que tu mens. Tout le temps. A tout le monde. Même à moi. Je prie les dieux moi qui ne crois plus personne Je prie les dieux pourtant de croire en cet homme Pour cet ange blessé Je prie le ciel De lui rendre ses ailes
Et t'as peur. Parce que t'es en train de sombrer. Et que tu le sais. Même si t'aimerais te battre. Mais t'en as plus la force. Ils t'ont tous pris. Tout ce que tu avais. Sans rien laisser. Sans le savoir. Ils ont tout détruit. Ils t'ont tout détruit. Coup pour coup ? Ouais mais t'as jamais rendu. Jamais. Tu gardes tout pour toi. T'es de ceux qui souffrent en silence. Qui souffrent sans rien dire. Et qui finissent par en crever. En le cachant à tout le monde. Mais plus rien ne sera comme avant. Plus rien. Parce que moi je l'ai vu. Je t'ai vu. Tellement entouré. Tellement compréhensif. Tellement recherché. Mais seul. Tellement seul. Et qu'ils n'ont toujours rien compris. Parce qu'ils n'ont même pas cherché à comprendre. Tu étais là. Pourquoi aller plus loin ? T'avais l'air bien. Pourquoi demander ? Tu ne te plains pas. Pourquoi ne dirais tu rien ? Tu supportes tout. Pourquoi s'en priver ? Parce que t'as fini par lâcher prise. Sans leur donner de réponses. Je prie les dieux moi qui ne crois plus en rien Je prie les dieux de lui tendre la main Pour cet ange presque mort, je vous implore Pour qu'il aime encore Qu'il aime encore Pour qu'il aime encore Qu'il m'aime encore.
J'étais là tu sais ? J'ai toujours était là ... |