Le "petit" Jedusor avait toujours vécu dans cet orphelinat. Dès mon arrivée, il m'avait surprise. Et surtout intriguée. Je ne pouvais refouler ma curiosité. Alors je l'observais discrètement. Sa chambre était positionée tout au fond du couloir, de l'étage des garçons. Beaucoup de commerage étaient fait sur lui. Comme quoi, il était dangereux, bizarre, solitaire... Ma chambre à moi, était placée vers le milieu du couloir, de l'étage des filles. Je n'avait pas vu sur sa chambre, mais juste sur un petit angle de sa fenêtre. Et je pouvait apercevoir des lumières d'étranges couleurs jaillirent. Mais je me taisais. Si je voulais en apprendre plus sur lui, je ne devait révéler à qui que ce soit mes informations. Pour accélérer le pas, dans mon histoire, autant vous dire tout de suite. À cet âge, même si cela paraissait ridicule, je l'aimais. J'était tombée amoureuse de Jedusor. Il devait avoir 7 ou 8 ans . Et moi 6. Il portait toujours avec lui un sourire lugubre. Moi ma veille peluche. Il sautait presque tous les repas. Moi, j'était très gourmande. J'adorais faire la " casse-cou" devant les autres. Lui, adorait faire le " casse-couille" avec les autres. Qui aurait cru que cela était le début d'une grande menace ? Je crois que je connaissais preque tout de lui. Et j'en étais très fière. Il n'appréciais que la viande et le lait. Il aimait sa chambre rangée. Il choisissait ses tenues avec délicatesse. Pour le peu de vêtements qu'il possédait. Il allait chaque soir dans un bois, près de l'orphelinat. Il avait un don particulier pour manipuler et charmer les adultes. Ainsi, il obtenait ce qu'il voulait, quand il voulait. Et il volait aussi beaucoup d'objet aux autres enfants. Personne n'avait l'intelligence de deviner que c'était lui. Moi, il m'avait volé ma plume de corbeau. Je l'avais ramassé et j'écrivais avec de l'encre. Je le savais, alors je suis allé poliment le lui la demandé. Il m'ignorait. J'était inférieur à lui, alors je n'existait pas pour lui. Sa me faisait mal. J'en était très complexée. Seule ma plume de corbeau l'interressait. Mais je ne voulais pas qu'il ait besoin de la volé. Je voulais la lui offrir. Donc je suis allé la reprendre dans sa chambre, elle était dans son armoire, dans une boîte, avec tous les objets volés. Je refermais soigneusement l'armoire et en me retournant, il était là. Je n'avais pas peur. J'était intriguée. Plus que d'habitude. Sa petite masse, bien que plus grande de la mienne, m'interdissait de sortir sans laisser la plume ici. Moi :" C'est ma plume. Maintenant pardon. Lui : - Non, c'est la mienne ! Je l'ai trouvé ! Elle est à moi ! Alors repose ça où tu l'a trouvé, sinon... " Un silence pesant s'installait, il était énervé. Mais je l'avait déjà vu comme ça. Alors je savais quoi faire. Pourquoi est-ce que je ne devrait pas tenir tête? Parce que les autres adultes et enfants se laissaient faire ? Non! Moi: " Non tu l'as volé, elle est à moi, c'est moi qui l'ai trouvé." Il me regardait avec un regard glacial, il ne fallait pas que mes yeux montre mon admiration. Je devais retenir cette émotion. Il était méchant et la seule émotion que j'éprouvais pour lui, c'était de l'admiration. Il tendt ensuite sa main. Il voulait que je pose la plume dedans. Alors je serrais l'objet précieux plus fort encore entre mes doigt. Et mes joues rosissiaent malgés moi. Lui: " Tu as peur ? Moi: - . . . Lui: - Si tu me l'a rend maintenant, je ne te ferait aucun mal. A moins que tu souhait avoir le même sort que les filles. Tu sais, celle que j'ai emmené dans la grotte ?! Moi: - Je devrais avoir peur? Tu aimes faire peur ? " Il Pensait que je le défiais. Il savait qu'il ne m'intimidait pas. Oui, il aimait faire peur. Contrôler la situation. Mais moi, je n'aimais pas être commandé, surtout injusticement. Je le poussait, je n'étais pas étonné, quand je vu qu'il ne réagissait pas. En effet, il ne me fit aucun mal. Il avait tord, j'avais raison. Il avait dû mal à l'accepter. Mais il ne me connaissait pas. Je pu retourner simplement dans ma chambre avec ma plume. Et comme je m'y attendait, je ne le revis pas de la soirée. Il m'avait affronté, remarqué. Et c'est tout ce qui comptait. |