Je me suis reposé 30 minutes, j'ai mangé mon repas, j'ai essayé de me reposer encore un peu, mais je n'y arrive plus. Car je pense trop à Tom. Beaucoup de questions se promènent encore dans ma cervelle! D'ailleurs, il est 22h00, je comptais aller le voir vers 00h00, pour être sur que tout le monde dormirait, mais je suis trop impatiente (pour une fois) ! Bon, j'y vais, courage !

Je marche dans le couloir des filles, je le traverse sur la pointe des pieds... Si quelqu'un m'aperçoit, je  suis... morte! On vas dire ça comme ça! J'arrive devant l'étage des garçons. Pourquoi faut-il que sa chambre soit au fond?! Je ne suis même pas à la moitier du couloir. Ouh là! J'entend du bruit dans cette chambre! C'est la chambre de Charlis. Je ne pense pas pouvoir lui faire confiance, s'il m'aperçoit... Je sais qu'il m'apprécie et c'est réciproque. Mais il a quand même la langue bien pendue! Ha! Je suis devant la chambre de Tom... Je ne peux pas frapper, Charlis et les autres entendrais surement le bruit, alors j'entre! Oh! Il fait noir, est ce qu'il dormirait? Non... Il est devant sa fenêtre. La fenêtre ouverte. Et il n'est pas en pyjamas, mais habillé comme moi. A croire qu'il serait allé voler tout seul...

Moi : - Euh... Je suis là.

Tom : - T'en a mis du temps!

Moi: - Tu m'attendais?

Tom: - Bah oui. Il se retourne, fait jaillir une petite lumière de sa baguette magique ( son bâton) et relis vite fait son manuel. Il doit lire la formule pour voler.

Moi: - Le sortilège n'est pas trop dur à rete...?

Tom: - C'est mental. Il n'y a pas de sort pour voler.

Moi: - Mais comment tu peux être sur de réussir alors?

Tom: - N'ais pas peur et ais confiance en moi. Je l'es déjà pratiquer.

Moi: - D'accord.

Tom: - Tu es prête?

Moi: - Oui!

Tom: - Alors allons-y! Il se poste devant la fenêtre, éteint sa lumière et m'attend... Euh... Que dois-je faire? Je doit avoir l'air d'une idiote... Ce que je suis!

Tom: - Hé bien tu es prête ou pas?

Moi: - Euh... Oui, mais je fais quoi?

Tom :- Bah approche! Voilà... Tiens toi à moi. Oh non! C'est trop embarassant! Où dois-je le tenir? Par les épaules? Par la taille ? Par le cou ou le ventre? Par le bras? Je serais trop loude! Je n'avais pas pensé à ça!

Moi: - Euh... Je pense que je ne serais pas très légère en faite...

Tom: - Ne dit pas de sautises!

Moi: - Euh... Je, enfin... je, euh...

Tom: - Si tu ne veux pas voler avec moi, dit le!

Moi: - Non, ne t'énerve pas! Mais où dois-je me tenir à toi? Et là, il affiche un sourir en coin, qui m'intimide encore plus. Génial!

Tom : - Bon laisse toi faire... Il prend mes poignets ( dont celui taillaidé d'il y a quelque jour, mais cicatrisé), Je me sens rougir, il les pose autour se sa taille, en dessous de son ventre et au dessus de... vous savez quoi.

Tom: - Ne sois pas gêné! Pas avec moi! Et maitenant, Accroche toi bien!

Moi: - Euh...D'accord. " Ne sois pas gêné, pas avec moi! " Ces paroles me rassurent. Je suis fin prête à m'envo... Woouuuuaaahh!! On a décollé vite! On est déjà à... ho non! C'est vraiment très haut! Déjà! Je ne dois pas regarder en bas, je ne dois pas regarder en bas! Autant fermer les yeux! Voilà! Les yeux fermés, les bras crispés autour de lui. Je ne suis pas si mal en fait, ici. Avec Tom, je sens son odeur, son bassin, ma tête posée avec délicatesse sur son épaule, les cheveux au vent, les vêtements flottant, mais...

Tom : - C'est cool, hein?!

Moi: - Oui, oui.

Tom: - Quoi, t'aime pas ?

Moi: - Si, si, j'adore.

Tom: - Bon... Oh non, il est vexé, car je ne suis pas très enthousiaste. De plus, il a vu que je fermais les yeux. Des explications s'imposent.

Moi: - Tom, je sais que tu n'a peur de rien, que tu es un sorcier talenteux, et tout, et tout. Mais moi je suis juste une froussarde, qui a peur du vide et là, si je ferme les yeux, c'est parce que on m'a toujours dit de ne jamais...

Tom: - Regarder en bas!! Mais cette phrase est absurde! Sinon, comment veux tu vaincre ta peur? Et puis, en bas, c'est merveilleux!  Sa phrase ne me rassure pas trop. J'ouvre un oeil... C'est vrai que la vue d'ici est magnifique, mais je le referme aussi tôt. Soudain, il ajoute plus silencieusement:

Tom: - Et... C'est en regardant en arrière ou en bas, que l'on peut avancer de l'avant ou en haut, par des constatations. Oh... Tom.

Moi: - C'est magnifique!

Tom: - Tu as ouvert les yeux?

Moi: - Comme tu peux le voir.

Tom: - Cool!... Mais tu rembles ?

Moi: - Moi? Non...Enfin juste car j'ai froid! C'est faut bien sur. Mais sa phrase était tellement pleine de sagesse! Et on ne vit que une fois!

Tom: - Hé, Ashley ?

Moi: - Oui? Sa me fait encore bizarre quand il prononce mon prénom... Mais je le regarde avec attention. Et lui aussi, d'ailleur.

Tom : - Avec moi tu ne risque rien!

Moi: - Merci! Il ne répond pas, mais me fait un large sourire de joie. J'aime le voir comme ça. Sa me rend heureuse aussi. Qui aurait cru que l'on deviendrait un jour amis? Moi... Je me suis toujours dit, que cet être cruel et sans pitié était bon et généreux au fond. J'avais raison. Il fallait juste quelqu'un pour l'aider.

Je me rappelle qu'il nous a fait taverser le désert du Sahara, tournoyer autour de la statut de la liberté, effleurer l'océan artique, bref... On a fait le tour de la planète en une nuit. J'étais avec lui, près de lui, collée à lui, nous étions intouchables, inséparables... Enfin, ce fût l'émotion que j'eu éprouvée. Pour moi, on n'était incapable d'aimer plus fort que je ne l'aimais. Sa me rappellais un vieux proverbe... " On peut donner sans aimer, Mais on neut peut imer sans donner" . C'est vrai, d'ailleurs... Si il me donnait sans m'aimer?! Après tout, c'était possible. Mais je préfèrais ne pas penser à ça. Nous étions amis, même meilleurs amis. Et c'était ça le plus important. Ensuite, chacun de son côté, nous sommes retournés nous coucher. Mais avant ça... Il m'a demandé si je voulais m'inscrire, cette année, pour ma première " Septième" année, à Poudlard, avec lui. Apparement j'ai assez de talents pour y entrer directement. J'ai bien réfléchis et lui ai dit oui. Nous partons demain. Quitter l'orphelinat, enfin! Et pas pour n'importe quoi avec n'importe qui... Mais j'y trouve quand même quelque chose de... Nostalgique. C'est là où tout à commencé. Est-ce là où tout finira ?