Voilà, celui qui aurait dû être posté hier (oui, mea culpa mais pas seulement cette fois... culpa à mes profs aussi qui m'envoient au théâtre à Bruxelles alors que je suis à Liège, bref rentrée très tard moi et pas eu le courage de poster à 1h du mat.... rrzzzzz) Donc, le voici, le dernier rejeton en date d'Angelus _______________________________________________________________________________________ Les poisons ! Voldemort se terrait dans son laboratoire, enfin débarrassé de tout ces incapables qui lui servaient de sous-fifres. Il soufflait, heureux d’accueillir une tranquillité plus que bienvenue. Il allait enfin pouvoir se remettre à sa passion qu’il avait abandonné, il y avait de cela deux mois, à cause des raids qu’il avait dû prévoir à cause du mégalomane fourré au citron. Il commença à pousser la chansonnette en avançant de la pièce, enfin seul, dans son univers et son lieu de détente. « Aaa, aaa, nouvelle cuisine, mon labo rêvé, la mort embouteillée… » Il se déplaça devant sa table de travail et pris des racines fines et sombres ainsi qu’un couteau aux proportions plus qu’inquiétantes. « Les poisons, les poisons, moi j’adore les poisons, les préparer, les tester … sur vifs ! J’aime faire tomber les têtes et faire hurler les bêtes, Oh mais oui, c’est toujours un délice ! » Il découpa avec rapidité et doigté les racines en lamelles précises et les ajouta à un chaudron dans lequel bouillonnait déjà une ébauche de potion. « Les poisons, les poisons … Hihihi ! Hahaha ! J’y mets des yeux et des morceaux d’œufs » Ajoutant les ingrédients préalablement nettoyés et coupés, il donna un tour de louche d’un coup de poignet souple démontrant sa grande expérience. « Ça arrache les entrailles, et les couvre de poils ! Ils frémissent et se tordent, scrogneugneu ! » Il jeta deux cents grammes de poudre de bicorne tout en ricanant en imaginant l’effet du poison sur sa prochaine victime et attrapa le rat mort qui servait à la suite de la préparation. « Pour qu’une potion ne chatouille pas l’palais, Je vais vous donner la technique ! Vous le distillez à grand coup de baguette, Avec une louche en fer, vous faites deux tour à l’envers, Le sel vous ajoutez, pour la faire dégorger … » Tom s’activa autour de son chaudron, ajoutant la queue et le foie du rat tout en distillant magiquement la texture encore imparfaite et en y mettant du sel de Nymphe. Puis il se rendit compte que ce n’était point du sel de nymphe mais des graines de microbuboblubs qu’il avait mit dans son poison. « Oh ! Et zut alors, j’étais encore dans la lune » Le chaudron commença à bouillonner tandis que des grumeaux apparaissaient à la surface de la mixture qui prit une teinte brunâtre à la place de devenir pourpre comme elle aurait dû l’être. « Sacrebleu ! Mais qu’ai-je fait ! Comment j’ai manqué, Une si basique, si facile, potion noire ? » Et il s’évertua, toujours en chantant, inutile de paniquer pour rien, de limiter les dégâts en contrant les effets des graines avec du suc de goule. « Pas de dommage, d’catastrophes et hop là, un peu sauge, Jet de pimentine, flip flap, et ça marche » La potion était en effet revenue à sa couleur d’origine et le mage noir pouvait reprendre son poison là où il en était. « Je les tuerai sans les mains, trop faciles ces crétins, Et je le jure, dans la souffrance, ils crèveront. Ils auront très vite chaud et périront bientôt ! Un peu d’eau, du poison et Ciao ! » Il termina son œuvre avec une larme de cerbère avec un soupir de satisfaction en fermant les yeux de plaisir. Malheureusement pour lui, il avait oublié que cerbères étaient allergiques à la pimentine. Ce qui fit donc que sa recette de poison, si ingénument conçue lui explosa proprement … enfin pas vraiment, à la figure, tandis que le liquide pourpre le rongeait petit à petit à une vitesse fulgurante. Les restes fumants du Lord ne furent retrouvés que trop tard par son fidèle serpent qui se demandait pourquoi donc son maître était toujours aussi distrait. _____________________________________________________________________________________ Et voilà ! Si vous n'avez pas reconnu, c'est la chanson de Louis le cuisinier, dans La Petite Sirène. A bientôt |