Voici le second, toujours de moi. Rating : T pour cause de langage pas très châtié. _______________________________________________________________________________________ Adieu monde cruel En ce matin brumeux, commun de par ces régions écossaises, un moine à la vue particulièrement perçante put observer avec curiosité un drôle d’oiseau qui s’était perché sur le faîte de Glastonbury. Depuis sa position très terre à terre, le moine pouvait voir sa longue silhouette prostrée, dont les plumes noires s’agitaient au vent autour de ses serres et de sa tête grises. Ce que le moine à la vue si perçante ne semblait pas pouvoir remarquer, c’est que l’oiseau efflanqué était en fait un être humain. Enfin… plus ou moins. Tom Elvis Jedusor était perché sur le toit d’un couvent. Qu’y faisait-il ? Il méditait. Conquérir le monde, c’était vraiment la galère, surtout que son armée de psychopathes n’était pas vraiment des plus gérables. Et il se faisait harceler nuit et jour par un morveux et un vieillard. Lui qui avait espéré que rien de ce genre ne lui arriverait plus après qu’il eût quitté l’orphelinat. La vie était décidément injuste. En plus, il était laid. Laid à faire peur. Laid à SE faire peur. Je ne vous raconte même pas l’état de sa vie sexuelle à l’heure actuelle, il n’avait même plus le courage d’entamer un cinq contre un à moins de se bander les yeux. La chose grise vêtues de hardes noires trop larges, perchée sur le faîte du cloître, poussa un soupir à fendre les pierres. Non, décidément, ça ne pouvait plus continuer comme ça. Il déplia sa grande carcasse longiligne, regarda en bas (putain c’est haut quand même !), adressa un petit coucou ironique au moine qui scrutait toujours son drôle d’oiseau, et dit à haute et intelligible voix (que seuls les nuages entendirent) : « Adieu monde cruel » Et il sauta. Le moine fut bien déçu de voir de plus près de quoi avait l’air son étrange oiseau. Et en plus, il allait devoir nettoyer le parvis de toutes ces cochonneries ! La vie était injuste… |