Rating : T+ pour cause de violence envers un innocent (je n'en divulguerai pas plus, lisez et vous saurez ^^)

toujours d'Angelus, qui s'est montrée très diligente ce matin ^^

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On n’est jamais mieux servi que par soi-même

Dans les cuisines de Poudlard, les elfes préparaient avec bonne volonté une tarte à l’ananas, demandée de vive voix par Sybille Trelawney, qui une fois n’est pas coutume, était sortie de sa tour pour se dégourdir un peu les jambes.

Sa petite balade dans le château lui ayant donné faim, la voilà maintenant qui était assise sur un petit tabouret dans la cuisine, à attendre que son thé et son morceau de tarte arrivent.

Quand le tableau qui servait de porte à ladite cuisine explosa, elle sursauta à peine et darda son regard de myope agrandi par ses énormes lunettes sur la porte.

Enfin sur le trou où se trouvait jadis la porte.

Et là … Voldemort y trônait de toute sa taille, la fixant avec son regard rouge démoniaque, un rictus machiavélique sur ses lèvres presque inexistantes.

« Vous ne pouvez pas vous bouger s’il vous plaît ? Je n’arrive pas à voir ce qui a bien pu arriver à cette pauvre porte » demanda gentiment … bien qu’un peu sèchement, la curieuse prof de divination.

« Vous allez mourir, maudite prophétesse ! » Grogna le mage noir de fureur devant la désinvolture … ou l’idiotie de cette femme.

« Et toi, quel est ton nom ? » S’enquit Trelawney en direction du petit elfe brun juste à côté d’elle.

« Quinky professeur ! » Glapit l’elfe, obligé de répondre malgré sa terreur, ses yeux globuleux fixés sur le seigneur des ténèbres dont les joues s’empourpraient de colère.

« Tue-le ! » Argua autoritairement Sybille en pointant impoliment du doigt Tom Jedusor.

« Mais … mais Quinky ne peut pas faire ça ! » Couina l’elfe, complètement terrifié à présent.

« Maudite voyante de pacotille ! Comment oses-tu ? » Rugit Voldemort de fureur

« Bien » Soupira Sybille … avant de se lever d’attraper violemment le pauvre elfe par les jambes.

Ignorant les cris de la créature, elle l’abattit d’un geste rude sur la tête de Voldemort qui esquiva tant bien que mal, mais l’elfe se débattait et tentait de se libérer par la magie en poussant des cris suraigus.

Après deux morsures, une baffe, trois coups de pieds pour Sybille et cinq sorts de rejet, six griffures et trois cris de banshee dans les oreilles pour Voldy, le professeur recommença à frapper le Lord avec le malheureux Quinky qu’elle tenait toujours.

Hurlant de peur et de douleur de toute la force de ses petits poumons, l’elfe appelait désormais toute sa magie pour se défaire de cette torture, blessant autant sa tortionnaire que la victime de celle-ci.

Une dizaine de minutes plus tard, Sybille Trelawney, échevelée, les lèvres fendues et quelques bleus et traces de dents de-ci de-là sur les bras et les vêtements, affichait un sourire fier devant le corps inerte et bariolé de Voldemort.

« Et voilà le travail ! On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! »

Elle lâcha enfin l’elfe, et avec un moue, se dit qu’elle devrait emmener le pauvre petit inconscient à l’infirmerie.