C'est à nouveau mon tour. Bonne lecture ! _______________________________________________________________________________________ Il faut souffrir pour être belle « Lucius franchement… est-ce bien nécessaire ? » « Absolument in-dis-pen-sable ! » rétorqua avec assurance l’aristocrate peroxydé. « Non mais, je te rappelle, juste en passant comme ça, que je suis un HOMME ! » « J’en ai bien conscience mon cher maître » « Alors pourquoi, par les c***es de Salazar, devrais-je porter un ***** de corset ? » « Mais parce que c’est le nec plus ultra du raffinement évidemment ! » « Au cas où tu n’aurais pas remarqué, je suis assez mince au naturel » « Vous êtes mince oui, mais vous n’avez pas au naturel, cette sublime silhouette en sablier que vous confèrera ce corset ! » « Forcément, vu que je ne suis PAS une FEMME ! » « Allons, cessez de faire l’enfant ! Je vais vous le mettre moi-même, vous verrez que vous me remercierez d’avoir insisté. » Et Lucius entreprit donc de serrer gaillardement les cordons du corset sur la taille de son maître qui se contorsionnait pour tenter de lui échapper. « Et voilà ! C’est mieux comme ça non ? » Demanda-t-il une fois son ouvrage achevé. Mais il n’obtint pas de réponse. Son maître était tellement comprimé dans le vêtement qu’il ne parvenait ni à respirer, ni à parler. « Bien, la robe de cérémonie cintrée maintenant, elle devrait passer toute seule ! » A peine la robe fût-elle revêtue que le mage noir s’écroulait sur une chaise, cherchant toujours un souffle qu’il ne pouvait trouver. « Alors, la veste… Où ai-je mis la veste ? » se demanda pensivement le mangemort blond. Le temps qu’il fasse le tour de la garde-robe, du dressing, de la penderie, de la commode, avant de finalement la retrouver déposée sur une chaise de la salle de bain, son maître avait finalement suffoqué, ses longs doigts blancs crispés tentant d’atteindre les cordons du corset, et son teint d’un délicat rouge-violet. |