Bonsoir tout le monde !

En toute honnêteté, j'ai pensé mettre un rating M pour cause de mage noir à poil, mais finalement, comme il n'est pas décrit dans les détails, je pense que les âmes plus jeunes n'en seront pas trop choquées ^^

Je revendique la paternité... hum... plutôt la maternité, tout compte fait, de ce délire.

Bonne lecture !

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J’me laverai plus !

Ah ! Moment béni parmi tous ! Le bain ! Chaud, moussant, frissonnant de milliers de petites bulles, quelques plus grosses bulles surnageant ou voltigeant par-dessus la mousse épaisse et blanche d’où émergeaient, éminences grises, les épaules et la tête du plus célèbre des mages noirs (il avait même détrôné Salazar Serpentard, son illustre ancêtre, et n’en était pas peu fier).

Détendu, délassé, le terrible Voldemort se prélassait dans sa mini piscine très personnelle, où s’ébattaient gaiement deux couples de canards en caoutchouc. Et ce sont ces canards, et non la pudeur comme on pourrait le croire, qui poussaient l’homme reptilien à interdire l’entrée de sa salle de bains à quiconque. Même Bellatrix n’y avait jamais mis les pieds, et pourtant Merlin sait qu’il fut tenté plus d’une fois de la mettre dans son bain.

Mais il devait protéger ses coincoins, et aussi sa réputation.

Voldemort, ex-Tom Jedusor, était tellement bien détendu qu’il était sur le point de s’endormir, quand il perçut un léger mouvement du coin de l’œil.

Son canard préféré, Bélial, venait d’effectuer un piqué parfait, si rapide qu’il avait à peine eu le temps de voir le bout de la queue rouge disparaître dans l’écume savonneuse. Curieux de savoir comment évoluait un canard en caoutchouc en milieu sous-marin, le grand Lord piqua une tête à son tour.

Et se retrouva avec du savon plein les yeux. Il tâcha de s’en débarrasser, sans grand succès, avouons-le, et se mit à la recherche de son précieux coincoin, à moitié aveugle.

Bizarrement, il ne le voyait pas. Il avait beau chercher partout, il ne trouvait pas.

Et puis cette baignoire était bien grande tout d’un coup. Et bien profonde aussi, se dit-il en jetant un coup d’œil vers le haut. Il ne s’affola toutefois pas longtemps, se rappelant qu’à cause du savon, il bénéficiait à peu près de la vision d’une taupe prise dans le rayon d’un lumos maxima. L’air se faisant rare, il donna un grand coup de talon dans le fond (Aïe !) pour se propulser vers la surface. À sa grande surprise, cela ne suffit pas à lui accorder la goulée d’air tant désirée. À la place, c’est plutôt une grande goulée d’eau qu’il avala (Gloups !) et qu’il se mit à recracher convulsivement tout en essayant de brasser l’eau pour remonter à la surface. Cette mésaventure lui donnait bien envie de renoncer aux bains. Son corps se cambrait, ses poumons peinaient à se vider du liquide chaud et savonneux, ses membres faisaient de grands mouvements désordonnés, mais rien n’y faisait. La surface n’était toujours pas en vue. Deux mètres plus haut, une petite tête rouge en caoutchouc observait ses efforts pitoyables par-dessous la couche de mousse.

Enfin, dans un ultime sursaut, le corps gris consuma sa dernière particule d’oxygène, et s’éteignit sur une pensée très philosophique : « J’me laverai plus ! ». Et surtout très hygiénique.

Satisfait, le canard retira sa tête de l’eau, nagea habilement vers le bord où il se transforma en un homme aux cheveux noirs mi-longs, étonnamment propres pour une fois. Il ceignit une serviette autour de ses reins et rendit à la baignoire sa taille et sa profondeur d’origine, déjà fort respectables ma foi, mais sans commune mesure avec le bassin olympique qui trônait dans la salle deux secondes plus tôt.

Décidément, on ne se méfiait pas assez des canards.

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Alors ? Marrant ? Vraiment pas ? Votre avis nous intéresse ! (c'était le slogan de qui ça encore ? Priez pour moi, mes soeurs (mes frères ?), car je suis un poisson rouge...)