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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
3 mois
Par Fanny
Originales  -  Drame  -  fr
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    Chapitre 1     10 Reviews    
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Bonjour à tous!
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me présente, Fanny : Grande patronne de ce site ainsi que son admin es *je n'en fou pas une* !
Enchantée :D
Pour ceux qui me connaissent, bah… Contente de vous retrouver, long time no see ! :p
Ca fait des années que je n'ai pas écrit de fictions, et j'avoue être un peu rouillée ( j'entend un "beaucoup" au loin :p). Je reviens donc avec un petit texte sans prétention qui me touche particulièrement.
Il n'est pas joyeux, il n'est pas glorieux, mais si vous le lisez j'espère qu'il vous plaira  ^-^.

Petite dédicace à Dinette qui a corrigé ça comme une championne ( et sache que j'aime les nouilles! ), à Ldie qui me supporte depuis que j'ai recommencé à n'écrire, et à Jaiga, parce que fichtre c'est une originale :p
Et /42 et /champi quand même, car elles le valent bien ;).

Allez hop, assez papoté! On se retrouve en bas!


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

On ne lui avait jamais dit que la vie était courte. Dure oui, haïssable probablement, compliquée surement, mais courte. Il avait beau chercher, on ne lui en avait jamais parlé.
On lui avait expliqué qu'il fallait être honnête, droit, courageux, sincère. Qu'il devait apprendre à donner, et ne pas chercher de retour. Qu'il devait rester modeste tout en accomplissant de grandes choses. On lui avait vanté les joies d'une âme pure dans un corps sain. De ne jamais boire trop, manger trop, aimer trop. De tout faire avec tempérance et raison.
On lui avait parlé de la religion, du péché, de sa négation, de la science et de la connaissance.
On lui avait aussi parlé de l'amour, du bonheur, du sexe, de ses délices et de son vice.
On avait abordé tous les sujets possibles en sa présence. Pour qu'il grandisse, qu'il vieillisse, devienne meilleur, en devenant un homme. On lui avait dit tout cela, il s'en rappelait plus ou moins. Mais nul ne lui avait parlé du temps, et de sa course folle.
Ho bien sur il avait vu ses anniversaires passer, lentement au départ, car une année à attendre des cadeaux, c'est long. Puis plus vite, l'année ne se comptant plus de décembre à janvier mais de septembre à mai. Mais maintenant il semblait avoir pris confiance en lui, ce satané temps, et avoir mis le pied sur la pédale d'accélérateur, sans freinage possible.
Alors non, il avait beau fouiller sa mémoire, nul ne lui avait jamais parlé d'une vie courte, trop courte, tellement qu'elle en était presque devenue inutile.
Mais on lui avait souvent mentionné les surprises de la vie, et du destin. Sans vraiment préciser si elles allaient être bonne ou non. A première vue, elles n'avaient pas l'air d'être du bon coté de la balance.

"Je suis désolé monsieur Chapuis, il ne vous reste que 3 mois."
3 mois quand on en avait vécu plus de 300, ça pouvait paraitre ridicule. Voila, il ne lui restait qu'1% de sa vie. Il était en promotion, et on soldait ses jours à vivre.
Il avait toujours été vif dans sa vie, ses pensées fusant plus vite qu'il ne l'aurait voulu. Ainsi, les mots date de péremption s'affichèrent d'abord devant ses yeux. Il se voyait, ressemblant à un yaourt de supermarché qui serait bon à jeter à la date marquée sur son chapeau.
Allait-on lui en donner un à lui aussi ? Un chapeau coloré avec la date 14 octobre 2010 marquée dessus ?
Si oui, devrait-il le porter tous les jours ? Ou pourrait-il le cacher un peu ? Pour ne pas que tout le monde sache qu'il était le yaourt le moins frais du quartier ?
Et puis il s'était dit que trois mois c'est peu, mais que c'était juste assez pour déposer une cessation de bail à son propriétaire. Mais soudain il s'était demandé si ça se faisait ? Prévenir qu'on ne pourra pas payer le loyer dans 3 mois parce qu'on aura changé d'habitation, définitivement.
Puis les réflexions s'étaient emballées. Et son patron ? Devait-il lui en parler, ou juste prendre des vacances pour durée indéterminée ( de 3 mois )?
Il allait bien pourtant. Enfin il croyait aller bien. Il ne fumait pas, il ne buvait pas, pas trop du moins. Il faisait du sport. Bien sur il n'était pas un fou de jogging, mais il bougeait, assez pour ne pas s'empâter dans son canapé comme certains de ses collègues.
La drogue, il n'y avait touché qu'à la fac, et s'était arrêté bien vite. Trop cher, trop addictif. Puis un jour, il avait commencé à tousser. Rien de grave, un sirop à la pharmacie et ça serait vite passé.
Mais ça avait continué, encore. De mois en mois. Il y avait eu des disputes, des engueulades qu’il regrettait, maintenant : Non il n'irait pas consulter, c'était une mauvaise angine qui perdurait, il avait l'habitude. Non il n'irait pas se faire opérer des amygdales, il manquerait plus que ça.
Puis il avait été voir un médecin, puis un autre, des radios, des IRM… et tout ça pour en arriver là :
"Je suis désolé monsieur Chapuis, il ne vous reste que 3 mois."
Un cancer fulgurant, c'était le terme. Métastases, complications, micro tumeurs. Tous ces mots il n'y entendait rien, et on les lui balançait à la figure avec autant de tact qu'un boucher avec une côte de bœuf.
Il n'avait pas vraiment écouté la fin de la conversation. Il reviendrait plus tard pour en parler. Là il ne pouvait plus comprendre aucun des mots qui sortaient de la bouche de ce satané docteur. Il s'était donc excusé, puis il était sorti. Comme un automate, en se demandant s'il se pinçait assez fort, jusqu'au sang peut être, il pourrait se réveiller.

Il avait entendu parler des étapes du deuil. Comme si on pouvait faire le deuil de sa propre vie. Tout en marchant il essayait de se les remémorer. Juste pour voir s'il les suivrait, ou s'il était déjà entrain de les brûler comme il l'avait toujours fait. Apres tout, mourir à 27 ans, ce n'était pas vraiment faire preuve de lenteur.
Le choc, voilà, c'était ça la première étape. Choqué ? Il l'était certainement. A la limite de l'évanouissement même.
Première phase réussie ! Bravo Jeremy !
L
e déni ensuite. Et bien, qui était-il pour nier l'affirmation d'un docteur ? Après tout il avait fait des études non ? Il était peut être trop tôt pour le déni en fin de compte.
Mais alors, combien de temps devait-il se passer entre chaque évolution du deuil ? C'était expliqué quelque part ? Non parce que mine de rien il ne lui restait que 3 mois. 1 mois entre chacune d'entre elles et il ne verrait jamais la fin.

Le reste de la journée s'était déroulé comme dans une brume cotonneuse. Il en avait parlé à ses parents. Sa mère avait pleuré, son père avait juste serré un peu plus fort l'épaule de sa femme.
Il ne s'en rappelait pas vraiment.
Il s'était juste dit que sa famille avait plus facilement abordé l'étape deux du deuil que lui.
"Non ce n'est pas possible" avait été répété en boucle. Un peu trop certainement. Lui n'en était toujours pas là.
Il était calme et posé, il exposait sa situation comme un fait. Un information lue sur un prompteur lors de la grand messe de 20h
"600 enfants morts lors d'une explosion au moyen orient."
"Je vais mourir dans 3 mois d'un cancer généralisé."

Puis doucement, il l'avait sentie grandir en lui, cette négation. Il était jeune, il avait la vie devant lui, ils devaient se tromper. Ca ne pouvait être qu'une bronchite. C'était sur.
Mais ce n'était pas tant le non omniprésent dans son esprit qui le taraudait, c'était plutôt cette la rage, qui peu à peu enflait.
C'était leur faute ! A ces gens qui fumaient dans la rue, dans les bars à coté de lui. Qui lui soufflaient ce poison à la figure en lui parlant du mauvais temps. C'était leur faute à ces automobilistes qui crachaient leur pollution comme on déverse de l'huile brulante sur les assaillants d'un château. C'était leur faute, aux médecins, qui n'étaient pas foutu de voir la différence entre un cancer mortel et une simple angine. C'était leur faute, à ses parents qui auraient dû lui dire d'aller chez le médecin avec plus de conviction.
C'était leur faute à tous ! C'était leur faut s'il crevait !

Cela avait duré quelques semaines. Il ne faisait plus vraiment le compte des jours maintenant.
Il avait vomi sa haine contre le monde entier, contre ceux qu'il aimait, contre de parfaits inconnus, contre de pauvres objets, aussi. Il était devenu tout ce qu'il détestait, il avait même insulté sa mère. Elle en avait pleuré. Ca l'avait encore plus énervé.
Comment pouvait-elle pleurer alors que c'était lui qui n'avait plus que quelques jours à vivre?
Est ce que lui pleurait ?

Et bien oui, il pleurait. Ca lui était tombé dessus un matin. Il s'était réveillé, et n'avait pas vu l'intérêt de se lever. A quoi bon ? Puis il avait senti sa haine fondre. Fondre aussi vite que ses larmes recouvraient son visage et mouillait son oreiller.
Il ne savait pas vraiment pourquoi il pleurait, mais il n'arrivait pas à s'arrêter. Ses yeux lui piquaient pourtant, et son visage lui faisait mal à force de se tordre en des grimaces nerveuses. Mais il ne s'arrêtait pas.
Il allait mourir. Mon Dieu. Il allait mourir.
Il n'allait pas voir la fin de l'année. Il allait manquer ce Noël, et tous les Noëls suivants. Il n'allait pas pouvoir s'acheter une maison, trouver une femme, avoir des enfants qui le rendraient fou.
Il n'allait pas avoir de vie.
Tout simplement parce qu'il allait mourir.
Il ne s'était pas levé ce jour là, ni les jours suivants. Il était resté prostré dans son lit, s'y soustrayant pour des besoins naturels ou pour errer dans son appartement décidément trop petit pour pouvoir y faire les cent pas correctement.
Il n'avait pas répondu au coup de fil de ses parents. Il avait juste envoyé un message pour leur dire qu'il allait bien.
Ca lui avait déclenché un rire nerveux. Il était devenu hystérique le temps d'un instant et cela lui avait fait peur.

Puis la tristesse elle aussi s'en était allée. Pas totalement. Pas comme la haine. Elle était juste moins visible, moins palpable. Elle faisait partie de son quotidien. Il en avait pris l'habitude.
Sa mort lui semblait toujours aussi injuste. Mais il s'y résignait, dans un sens. C'était devenu une constante de son équation.
Sa mère lui avait reparlé de religion, de salut, de prière. Il avait balayé tout ça d'un geste de la main. Dieu avait décidé qu'il aurait un cancer, il n'allait en plus perdre son temps à tenter de marchander avec lui.
Il vivait très bien sans Lui jusque là, et quelque part, faire appel à Sa Bonté maintenant lui semblait trop hypocrite. Même pour sauver sa peau.
Finalement il se surprenait à trop respecter cet être - dont il niait l'existence - pour le supplier.

Puis il avait commencé à repenser à sa vie. Il parait que quand on meurt on voit sa vie défiler sous ses yeux. Et bien lui avait des mois pour mourir. Alors il pouvait l'inspecter avec minutie.
Il avait essayé de retrouver des souvenirs de ses 4 ans. Mais la majorité lui semblaient plus des on-dits que de véritables souvenirs.
Alors il avait avancé à 5 ans. Les premiers jours dans la classe des grands. La cour. Les jeux. Les camarades de classes qu'on adorait ou qu'on détestait. Ces appréciations changeant aussi facilement que nos tailles de vêtement.
Les premiers amours. Les premiers bisous. Les premiers sentiments.
Ses 10 ans, le collège. La peur, l'appréhension et l'excitation. Jouer les durs et rester pas trop mauvais en classe. Les bêtises. Les filles. Les jeux vidéos. Les boums ou l'on est invité et ou l'on va sans trop s'avouer que c'est pour voir une certaine demoiselle.
Ses 15 ans, l'adolescence. Les vrais amis. Les vrai coup de blues aussi. Sa mini rébellion envers ses parents. Son absence récurrente de scooter, d'argent de poche, de permission de sortie, de coiffure potable.
Plus il avançait dans le temps, plus les années semblaient s'étoffer et déborder de détails. Il n'avait pas de sentiment de regret quand à son passé. Jusqu'à ses 20 ans il vivait dans un monde parfait. Et dire qu'à l'époque il ne s'en doutait même pas…

La fac avait été un révélateur. Il était enfin devenu un peu plus "lui", et un peu moins le "fils de". C'était là qu'il avait accumulé le plus de conneries, mais c'était aussi là ou il avait le plus appris. Il avait voyagé, il avait rencontré des multitudes de caractères et de cultures différents. Aussi bien au pied de sa cité U qu'à 500km de là. Il avait découvert internet aussi. Ca ne le passionnait pas vraiment avant. Mais il avait appris à connaitre ses avantages et ses inconvénients. Et il était fier de se dire que quelque part, il était de la génération qui avait vu naitre cette toile gigantesque qui actuellement régissait le monde.

Et maintenant sa troisième décennie touchait à sa fin et il ne connaitrait même pas la sensation d'être trentenaire. Peu de gens rêvent de vieillir, et lui se surprenait à envier ces papy qui trainent la patte dans la rue.
30 ans, ce n'était pas si loin finalement. Juste 36 mois trop loin…

Il avait recommencé à sourire, et à regarder devant lui. Même si la route était courte. Il ne voulait pas partir sans avoir tout réglé d'abord. Alors il fallait qu'il se bouge.
Il avait passé trop de temps à se morfondre, à s'énerver, à ressasser l'inévitable. Et maintenant il avait envie d'agir.
Il avait envie que les gens se souviennent un peu de lui, après. Il avait envie de savoir ce qu'étaient leur vie aussi, à tous ces gens qui avaient jalonné la sienne.
Alors un matin il commença à les appeler. Un à un. Les numéros de son répertoire.
Il n'avait jamais vraiment rangé ce dernier. Et maintenant il en était assez content. Il regardait un nom, essayait de se rappeler la personne à qui il appartenait, en quelle circonstance il l'avait rencontrée, s'il s'étaient bien entendu. Et quand il avait assez d'information, il appelait.

Les premiers coups de fils furent éprouvants. Pour lui, et aussi pour ses interlocuteurs. Il fallait leur expliquer qui il était, qu'il était tombé sur leur numéro par hasard, et qu'il venait au nouvelles.
Ne jamais leur parler de sa maladie, jamais. Juste passer un peu pour un fou nostalgique et glaner le plus d'informations possibles.
Puis plus les numéros défilaient plus ça devenait facile, agréable. Il se remplissait de leur vie. De leur conquêtes, de leur victoires et parfois aussi de leur défaites. Certains raccrochaient vite. D'autres restaient une heure ou deux. Heureux de repenser au passé.
Beaucoup se disaient intérieurement que ce coup de fil était étrange, peu ordinaire. Ils pensaient souvent à une soirée trop arrosée accompagné de légère dépression. Mais ils accédaient tous de bon cœur à sa demande de raconter leur dernières aventures.
Quand il raccrochait, il avait toujours le sourire aux lèvres. Sauf quand on lui proposait de venir passer le réveillon avec eux. Ou qu'on prévoyait de venir le voir un de ces quatre :
"Ca fait tellement longtemps ! Je te donne mon mail, comme ça on ne se perdra pas de vue encore une fois"
Mais il ne leur écrivait jamais.
Il les avait appelés. Il savait que leur vie était pleine et fructueuse. Il savait que tout allait bien mis à part les emmerdes qui encombrent toutes vies. Alors cela suffisait.
A quoi bon renouer des liens pour les couper dans quelques semaines?

Et un jour il n'y eut plus de personne à appeler. Plus de destin à découvrir. Il pensait que ce moment serait pour lui comme une première mort. Mais il n'en fut rien. Il allait "bien".
Il était en paix, comme certains le diraient.
Les jours s'étaient écoulés, et il n'avait pas vu l'échéance arriver. Il était à l'hôpital maintenant. Les infirmières avaient appris à respecter ses coups de fils et à venir prendre des nouvelles de personnes qu'elles ne connaissaient pas.
Ses parents étaient là. Tous les jours. Ils pleuraient souvent, mais ils souriaient aussi. Riant, parfois aux blagues qu'un de ses amis retrouvé lui avait raconté ;
"Vous vous rendez compte, elle s'est mariée. Et dire qu'ils ont failli le faire en short et en tong !"

On ne lui avait jamais dit que la vie était courte mais on ne lui avait pas dit non plus qu'elle pouvait être si riche.

Un matin, un message arriva sur des dizaines de portables. Un message qu'on relit deux fois pour être sur d'avoir bien compris. Pour être sur de n'avoir pas sauté un mot, une virgule :
"Jeremy est décédé vendredi dernier. Les obsèques auront lieu Lundi. Nathalie"

3 mois, c'était tout ce qu'il lui restait à vivre. 3 mois, ce fut toute une vie.

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J'avais prévenu… Ne venez pas me dire le contraire è_é.
Bref pour ceux qui ont résisté jusque ici, merci de m'avoir lue. Pour les autres, vous inquiétez pas je comprend :p
A bientôt je l'espère avec une autre originale qui sera cette fois nettement plus joyeuse ( promis ).
Fanny "a troqué sa cape contre un pot de cookies"

*En mémoire de Jeremy*

 
     
     
 
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