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Partie II
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Poussières d’étoile
Histoire : Gabriel est livreur pour le Thobby, un restaurant réputé du centre ville. Lors d’une course, il reconnait son client. Autrefois les meilleurs amis, ils ne sont plus vus depuis presque 15 ans. Les retrouvailles aussi soudaines qu’inattendues se révèlent tendues. Duncan, décidé à se venger de ce qu’il lui a fait alors qu’ils n’étaient qu’adolescents, le menace ouvertement.
Blessures du passé et blessures du présent se répondent, se confondent dans un face-face dont ni l’un ni l’autre n’en mesure toute la portée. Partie II
Interdit, Gabriel se répétait en boucle la sentence de Duncan. Les mots s’entrechoquaient, se superposaient, dans une litanie infernale. « Payer » et « cher » ressortaient du lot, annonciateur de mauvais augures.
Et cette tenaille qui le brulait.
D’un geste brusque, il parvint à se dégager de sa poigne. Il se massa l’avant-bras pour effacer les marques rouges laissées par l’étau de ses doigts. Un fourmillement désagréable irradiait dans toute sa main.
Si l’avocat voulait le mater d’entrée de jeu, avec son charisme et ses menaces, il admettait que c’était très réussi. La peur s’infiltrait en lui par vagues successives, irrépressibles, comme leur histoire qui ressurgissait du passé.
**** 13 ans plus tôt.
Gabriel, 15 ans, entrait en seconde. Le collège et le lycée se partageant les mêmes murs, il changeait de statut sans quitter les lieux qu’il squattait depuis sa sixième. Ils étaient nombreux à se suivre ainsi au fil des classes. Chaque rentrée apportait son lot de sang neuf. Pas que ça l’intéressait, il n’irait pas vers les petits nouveaux pour les aider à se familiariser aux us et coutumes de ce bahut de rupins. S’il avait remarqué Duncan, c’était parce que tous les matins, lors de l’appel, son nom venait juste après le sien.
« Norris ? — Ici. — Pritchett ? — Là. »
Et la journée pouvait démarrer. Gabriel était un élève discret, catalogué comme asocial car difficilement abordable. Son attitude placide rebutait. Il était surnommé le hérisson. Mignon quand on le regardait de loin mais dés qu’on tentait de s’en approcher, il se repliait sur lui-même n’hésitant pas à envoyer quelques piques pour avoir la paix. Les rares à le côtoyer n’échangeaient avec lui que d’affligeantes banalités.
Il se débrouillait pour être toujours collé à la fenêtre quelle que soit la salle de cours. Il se perdait souvent dans la contemplation du dehors, lui valant de fréquents rappels à l’ordre.
« Tout n’est que poussières d’étoile. »
Cette phrase énigmatique l’avait sorti de sa rêverie. Un gringalet aux cheveux en pétard, osait s’adresser à lui.
« Quoi ? »
Son ton bourru fit reculer l’importun d’un pas. Cependant cela n’eut pas l’air de le décourager puisqu’il continua sur sa lancée.
« J’ai remarqué que t’avais tout le temps la tête dans les nuages. — Ouais, et alors ? —Tout n’est que poussières… — Si tu le dis. T’es qui d’abord ? le coupa-t-il sèchement. — Un trimestre qu’on est dans la même classe, et tu me remets toujours pas ? répliqua l’adolescent manifestement plus surpris que vexé. — T’es moins con que t’en as l’air, le nain, railla Gabriel. T’as même tout pigé. — On m’avait prévenu que t’étais un connard. Ils avaient raison. T’en as pas marre d’être toujours tout seul ? — Tu sais pas ? Mieux vaut être seul que mal accompagné lui rétorqua-t-il, espérant qu’il laisserait enfin tomber. — C’est ton jour de chance, je suis d’excellente compagnie. »
Duncan avait dit ça avec un petit sourire qui creusaient des fossettes sur ses joues, lui donnant une apparence encore bien juvénile. Ce sourire franc était très communicatif, Gabriel étira ses lèvres de concert presque malgré lui. Il se ressaisit et allait répondre une nouvelle gentillesse quand la prof annonça la fin de la pause.
« Oh ! Pour info, moi, c’est Duncan, Duncan Pritchett. »
Puis il retourna à sa chaise sans plus de cérémonie.
Après cela, le nabot était revenu à la charge, lui parlant de tout et de n’importe quoi : la météo, les interros, du prof de math qui avait dû prendre dix kilos depuis le début de l’année… Il ne le forçait jamais à participer. Plus surprenant encore, il passait outre ses mots blessants, les déchiffrant avec une aisance troublante.
Bien qu’il ne comprenne pas pourquoi il s’intéressait à lui, Gabriel s’attachait à ce curieux personnage qui avait cette facilité à se faire des amis. En quelques mois, il s’était mieux intégré que lui qui était là depuis des lustres. Il n’en était pas jaloux, juste admiratif.
Peu à peu, il cessa de seulement l’écouter. Il initiait même quelques conversations, ne se cachant plus derrière son barrage d’insultes. Les sujets s’étaient élargis, reléguant l’école en arrière-plan. D’être tous les deux enfants uniques et orphelins de mère les avaient aidés dans cet apprivoisement mutuel.
Duncan était féru d’astronomie. Son expression fétiche venait de là et il ne se privait pas de l’arranger à toutes les sauces.
Tout n’est que poussières d’étoile.
Regrettant d’être né un siècle trop tôt, il se serait bien vu dans la peau du premier homme à crapahuter sur Mars la Rouge. Pour prolonger ce rêve, ils avaient réfléchi à une formule aussi percutante que la fameuse phrase qu’avait prononcée Armstrong en sautillant sur la lune. « Mars foulée, l’homme ne marche plus, il court », mais ils reconnaissaient volontiers que cela sonnait nettement moins bien qu’ « un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’Humanité ».
Ensemble, ils allaient fréquemment au planétarium. Les yeux rivés sur de lointaines constellations, ils refaisaient le monde. De son côté, Gabriel lui avait révélé, un peu malgré lui, son jardin secret.
Il se réservait la pause entre midi et deux pour entrer en douce sur le chantier voisin du lycée. Faute de trésorerie, les travaux avaient cessé dans l’attente d’un repreneur. Profitant de cet abandon, il s’installait dans la partie du terrain laissé en friche pour y engloutir en dix minutes son sandwich. Le reste du temps, il sortait son cahier à dessin et crayonnait ce qu’il observait.
Ses œuvres montraient l’évolution de ce petit coin de terre. Le tas de sable abandonné s’amenuisait sous les aléas des éléments. En contrepartie, le vent et la pluie lui avaient donné des graines. En germant sur sa surface, la végétation lui offrait protection en le retenant entre ses racines. Du premier croquis aride et nu comme le Sahara, il reproduisait à présent une petite bute couverte de verdure.
Il se lançait des défis en s’obligeant à aller toujours plus dans le détail. Il était aussi rigoureux lorsque sous sa mine, apparaissaient lentement des héros et des monstres échappés de son imagination.
Un jour, sa concentration fut troublée par un cri. Il en lâcha feuilles et crayons pour aller à la source du bruit.
« Mais qu’est-ce tu fiches ici ? s’exclama-t-il, en découvrant l’intrus. — Je t’ai suivi. J’voulais savoir où t’allais tous les midis, lui avoua son ami. »
Durant sa filature, Duncan était lourdement tombé sur les fesses après avoir dérapé sur une planche instable.
« A ton avis ! Si je t’en ai pas parlé, c’est que je voulais garder ça pour moi, répliqua froidement Gabriel qui commençait à s’énerver. »
Il n’appréciait pas qu’on lui force ainsi la main.
« Désolé, bredouilla Duncan, navré de s’être imposé encore une fois. Aïe ! — Qu’est-ce que t’as ? Tu t’es fait mal ! s’inquiéta immédiatement l’autre, se précipitant pour l’aider à se relever. — Merde, je crois que je me suis tordu la cheville, se plaignit le petit brun. — Non mais quel con ! Un vrai boulet, dit Gabriel fataliste. » Il s’en voulait un peu de l’avoir rembarré. Vieux réflexes. Il le soutint en l’escortant dans son repaire. Duncan ôta sa chaussure et malaxa ses muscles endoloris. La chaleur du frottement atténua progressivement la douleur.- Ce n’était qu’un bobo sans gravité. - Il reporta alors son attention sur Gab’ et fut étonné de ce qu’il découvrit. Jamais, il ne se serait douté qu’il puisse s’immerger à ce point dans quelque chose, le dessin par-dessus le marché. Et pourtant.
Discrètement, il jeta un œil à son esquisse. Magnifique.Sentant le poids de son regard et de sa curiosité, Gabriel s’arrêta et lui tendit son carnet, un brin nerveux. Le silence traînant en longueur, la gêne de l’artiste augmenta. C’était la première fois qu’il montrait ce qu’il faisait, il réalisa que l’avis de Duncan comptait énormément pour lui.
« Qu’est-ce t’en penses ? se risqua-t-il à demander. Sois honnête surtout, ne dis pas que c’est beau pour pas me vexer. — Eh oh ! Tu me connais, le rassura-t-il, en souriant. Je dis toujours ce que je pense comme toi. A la différence que moi, j’ai nettement plus de tact. — Alors ? le poussa-t-il de plus en plus anxieux quant au verdict. — J’ai le regret de te dire que tu as un putain de don, lui affirma Duncan, sincère. Plus que de savoir dessiner, tu sais regarder poursuivit-il, choisissant soigneusement ses mots pour donner plus de poids à ses propos. J’suis sur le cul. — Sans rire ? — Je suis sérieux. Je t’assure, persista-t-il voyant que Gabriel doutait encore. — Merci. »
Duncan se replongea dans le carnet, admirant la finesse de son trait et son souci de perfection.
« Juste une question, pourquoi y’a pas de couleur ? — Je sais pas, avoua un peu gauchement Gabriel. En fait si je sais, mais je sais pas comment te l’expliquer... — Essaye avec une phrase type : sujet/verbe/complément. Il s’esclaffa. — Très drôle. Disons que je vais par étape. Quand je maitriserai bien le dessin, j’y ajouterai de la couleur. — Tu t’en sors déjà vachement bien. N’empêche, j’suis content de te voir et de t’entendre parler comme ça. — Hein ? — Bah voui, tu verrais ta tête en ce moment que tu te reconnaitrais pas. T’as les yeux qui brillent. Et sans ton masque de Mister Freeze, tu es presque aussi sexy que moi. — Arrête avec tes conneries répliqua-t-il, mal à l’aise. »
Ils entraient dans l’âge des premiers flirts et sur ce plan là, Gabriel n’allait pas aussi vite que Duncan. Il détournait généralement la conversation quand ils abordaient le sujet ou la tuait d’une remarque bien sentie. « Cherche plus mec, le dessin c’est ton truc, continua Duncan. Y’a la réunion d’orientation la semaine prochaine, tu devrais voir ce que ça donne de côté-là. — Tu y penses déjà à ton avenir ? demanda-t-il, surpris par la direction que prenait leur discussion. — Et comment ! j’suis pas assez calé en physique et en math, alors l’astronomie restera ma passion. Le droit me tente bien ou la compta. J’suis presque décidé pour le droit, lui confia-t-il. — Juge Pritchett, ça en jette. — Peut-être mais je préfère le titre plus ronflant de maître. Je me bidonne trop à regarder Cas de divorce * ou Perry Masson**. Et puis avocat, ça chiffre au niveau des honoraires. »
Leur bavardage se poursuivit avec la même intensité. Au moment de ranger, Duncan lui demanda s’il pouvait venir ici avec lui, s’empressant d’ajouter de temps en temps. Il savait qu’il avait besoin de cette solitude. L’autre accepta. Et d’amis, ils étaient devenus meilleurs amis.
Quand il ne l’accompagnait pas, Gabriel avait pris l’habitude de lui passer son cahier pour qu’il regarde ses dernières créations. Dès qu’il le récupérait, il s’empressait de lire les annotations que Dun’ glissait dans un coin laissé libre pour lui. Il s’était aussi renseigné sur les écoles d’art et les débouchés qu’elles offraient. Rien ne l’inspirait réellement mais il continuait à prospecter, une piste de plus à suivre.
Alors qu’il retournait sur le chantier pour se vider la tête après une session de bac blanc, il eut la désagréable surprise de voir que Duncan y était déjà. Il avait eu le culot d’emmener du monde avec lui. Il eut envie de faire demi-tour, mais déjà on l’interpellait.
« Salut Gabi ! claironna la première fille. — Salut le Hérisson ! enchaîna la seconde, dans un timbre suraigu qui lui fit le même effet qu’une craie crissant sur un tableau noir. Un grincement strident à la limite du supportable. »
Laura et Isabelle, les pires pimbêches qui soient. Cette dernière l’avait en plus appelé Gabi, diminutif qu’il haïssait. Sa colère devait se lire sur son visage, un silence tendu les engloba tous les quatre.
Duncan crut bon d’alléger l’atmosphère.
« Vous en faites pas, il mord pas. »
Les gloussements de ses invitées lui prouvèrent qu’il avait bien fait. Trop content d’avoir su capter l’attention de la brunette pour qui il avait un sacré béguin, il ne se rendit pas compte qu’il se moquait de son copain. Il paradait comme un jeune coq pour impressionner encore plus sa belle. Ladite brunette le suivit, consciente de la manœuvre.
« Et vous venez souvent ici ? minauda-t-elle. C’est chouette comme planque. — Presque tous les jours, s’empressa de préciser l’apprenti séducteur. — Mais vous faites quoi ? — Curieuse avec ça. Je regarde les étoiles lui révéla-t-il, fièrement. — En plein jour, faut arrêter la fumette, Pritchett ? — La lumière du soleil les occulte mais elles sont toujours là. J’essaye de les visualiser à leur emplacement exact s’expliqua-t-il, embrassant le ciel comme s’il lui appartenait. Si tu me crois pas, vas-y, pose moi une colle. — Très bien, réfléchit-elle, prise au jeu. Où est l’étoile du berger ? »
Il s’approcha de la jeune fille pour se coller délicatement à elle. Il lui prit alors la main et la souleva vers l’immensité azur pour lui en désigner une zone. Laura, rougissante, leva les yeux suivant le guide. Il enjoliva le tout avec un petit discours qu’il espérait percutant.
« L’étoile du berger n’est pas une étoile mais la planète Venus. C’est un vrai phare céleste, la première à briller à la tombée de la nuit et la dernière à s’effacer à l’aube. A la campagne, ces heures là coïncidaient avec la conduite du troupeau aux pâturages et à son retour à l’étable. Son nom vient de là. — Et on peut voir d’autres planètes rien qu’à l’œil nu, demanda-t-elle, ne cherchant pas à se dégager de cette étreinte. — Oui, lui répondit-il d’une voix rendue plus rauque par leur proximité. Mars, Jupiter et même Saturne. De l’astéroïde grossier au soleil le plus éclatant, tout n’est que poussières d’étoile. »
Son plan drague marchait du feu de Dieu, Laura était sous le charme.
Il fallait qu’il la sorte celle-là. Poussières d’étoile mon cul ! s’insurgea intérieurement Gabriel, ulcéré par son attitude. Isabelle, ne voulant pas être en reste et leur tenir la chandelle, reporta son attention sur le Hérisson.
« Et toi ? Qu’est-ce tu fabriques ici ? voulut-elle savoir, tout dans son attitude indiquait qu’il s’agissait là, d’une question purement rhétorique. — Ca te regarde pas, cracha-t-il.»
Bien décidé à écourter au maximum cette entrevue non désirée, il espérait - comme d’habitude - qu’en ce montrant odieux, il aurait vite le champ libre.
« Allez Gab’, fais pas ton timide.»
Duncan le traita mentalement d’idiot, il allait tout faire capoter. Il lui arrangeait le coup avec la blonde et il en profitait même pas. Il décida de limiter la casse en sortant de son propre sac : le carnet. Il le passa aux filles en le mettant bien en avant, l’exhibant presque.
« Monsieur Norris, ici présent, est en fait un artiste de grand talent. »Elles eurent la même réaction que lui en découvrant ses œuvres, s’arrêtant plus longuement sur certains des tableaux.
Pour Gabriel, ce fut la fameuse goutte d’eau de trop.
* Cas de divorce est une série télévisée française diffusée à partir de 1991. Elle met en scène un tribunal spécialisé dans les affaires de divorce.
** Perry Masson est une série télévisée américaine (26 épisodes de 90 minutes) diffusée en France à partir de 1989. Elle relate les affaires que traite le plus célèbre avocat de la défense de Los Angeles: Perry Masson. A suivre... |
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Par epice le 05 Mars. 13 - 23:18 :
hi^^
Chapitre 5
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J'avais grandement apprécié cette fiction, comme le témoigne mon ancienne review.
Je ne suis pas sûre que tu me lises, mais vu que ta dernière mise à jour date d'au moins 2 ans, je me demandais si cette fiction était définitivement arrêté...
Dois-je tirer un trait dessus, ou se trouve-t-il une autre plateforme où tu la publies? Ou une version papier; pdf non diffusée à ce jour, qui sait?
J'espère de tout coeur qu'elle n'est pas morte et enterrée, même si je comprendrais tout à fait que les aléas de la vie force à prioriser des choses plus concrètes. Mais j'exprime tout de même un léger regret, face à ce stand-by d'une fiction qui promettait du rêve!
En tout cas merci pour les 6 chapitres appétissants, que tu as eu la gentillesse de nous faire découvrir.
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Par Dragoun Lou le 26 Oct.. 10 - 15:29 :
super review merci
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Merci pour cette pige, Epice.
Le rythme de postage n'a rien de régulier. Il est même chaotique puisque j'ai tout effacé pour tout remettre. 8 chapitres sont bouclés mais j'ai besoin de temps pour maintenir une avance confortable. je n'ecris hélas pas sur commande et y'a des jours avec et des sans.
donc je ne peux pas te donner de date précise quant à la mise en ligne du chapitre suivant. Je peux seulement te garantir une chose: quand je commence quelque chose, je vais au bout. Donc tu auras la fin de cette histoire.
Tes compliments sur l'intrigue me font super plaisir parce que j'ai bossé à fond dessus,semant des indices ça et là, distillant le suspens en faisant en sorte que tout reste crédible et réaliste. j'espère continuer à te surprendre et t'inspirer tout plein de scénarii pour la suite ^_-.
Pour les personnages, je te répondrai que personne n'est tout blanc ou tout noir dans une vengeance, dans un chantage non plus d'ailleurs. Les deux héros ont donc différentes facettes, ni totalement ange ni totalement monstre, mais à leur manière aussi fragile l'un que l'autre.
Concernant le yaoi "Réminiscence" effectivement, je le connais. Je ne l'ai d'ailleurs pas trop aimé: violent et creux car trés rapide dans son déroulement et succint concernant les psychologie des personnages. Est-ce à dire que j'ai été influencé par cet ouvrage, je ne peux pas dire non. Je ne dirai pas un oui franc, juste un peut-être. Alors s'il y a des ressemblances, j'accepte, mais en aucun cas, il n'y a plagiat.
je préicise aussi que Poussière d'étoile est la réalisation d'un voeu émis sur un forum, certains éléments m'ont été imposés.
Merci encore Epice
D.L. |
Par epice le 25 Oct.. 10 - 02:33 :
heureuse découverte
Chapitre 6
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de liens en liens en partant de fictionpress, je suis tombée sur ce site et je réalise que ce n'est pas la première fois que j'y mets les pieds, et là je me frappe le front d'avoir tant tardé à me pencher sur son contenu.
parce qu'il est tout simplement génial.
cette histoire est tout bonnement à ravir. elle se lit avec délectation. c'est bien écrit, que dis-je, très bien écrit, la syntaxe est sublime et l'intrigue encore plus. je suis pressée par ce sentiment d'anticipation et cette frustration de voir que les chapitres apparaissent à un rythme qui n'est pas le mien... lol!
tant de torture! c'est une des raisons pour lesquelles j'aimerais écrire aussi bien que certains auteurs de talents dont tu fais partie! c'est tellement jouissif de faire languir les fans...(euh j'ai tout faux?)
quoi qu'il en soit je suis conquise par ton histoire. Elle m'emporte suffisamment pour me faire espérer milles scenarii loufoques aux protagonistes. Enfin que de l'extase! et fin de l'extase, place aux choses sérieuses: essayons de faire une pige aussi, façon Gabriel (enfin je fais preuve de prétention hein, je ne suis pas "Sir Nobag")
l'intrigue a tout de l'alléchant. on rentre lentement dans le vif du sujet au point de trouver la réaction de Duncan injustifiée au début (même si j'ai soupçonné quelque chose de plus sérieux, ce serait trop facile sinon)
Le personnage secondaire ici fait vraiment de la concurrence, et pas déloyale, au protagoniste principal.
C'est le genre d'anti-héros qui réagit de façon démesuré et qu'on excuse volontiers parce que sa peine est compréhensible ou parce que c'est pas évident de se mettre à sa place. Pourtant l'on sait qu'il va dépasser les bornes à un moment où à un autre vu que toutes ses motivations sont basées sur des à priori et un énorme malentendu! je l'aime beaucoup, d'autant plus que l'on entre nous qu'il n'a pas mauvais fond. ça va être amusant de le voir jouer les méchants. la vengeance est un plat qui se mange froid, c'était si bien trouvé!
Ensuite vient Gabriel, je ne lui fait pas honneur en tant que personnage principale, de commencer par lui, mais c'est pour garder le meilleur pour la fin. Bien que ma préférence aille à Dun'? Gabriel n'en est pas moins intéressant. Il a cette fragilité qui peut rebuter au début par sa façon agressive de la masquer mais au fil des chapitre on simplement une seule envie: le protéger pour qu'il arrête de souffrir. J'ai l'impression qu'il s'inflige une peine injustement et est dans la totale incapacité de s'en décharger. Il est impulsif mais manque de ténacité. Ses réactions sont aussi démesurée que la vengeance de Dun'et il fait plus de mal autour de lui et ce malgré lui. Et dire qu'il lui a fallut des années pour comprendre ce que ça a impliqué...
je le plains mais je suis tellement de tout cœur avec lui.
bref ces deux personnages suscitent en moi des sentiments contradictoire et c'est le point fort de ton récit! je n'aime pas que ce soit tout blanc ou tout noir.
pour résumer disons que Gabriel m'énerve pour son manque de détermination et sa façon malhabile de montrer son côté combatif, mais il est tellement "humain" que je lui souhaite de connaître de bonnes choses; ça me fais "mal" de le voir autant coincé, ça me crispe à mon tour lol
Et Duncan est tout bonnement excécrable et attachant à la fois. j'aime ce genre de dualité! des personnage que j'ai hâte de voir évoluer. Puis-je espérer une suite dans un future proche?? (mains jointes, yeux du chat potté, miel de l'espoir dans la voix enfin *supposons* que tu m'entendes)
trêve de bavardage, la scène de la trahison "apparente" de Dun' me fait penser à une scène du yaoi "Réminiscence" de youki fukai |
Par Dragoun Lou le 30 Août. 10 - 15:56 :
enfin de l'inédit
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Merci Maelyn d'être au rendez-vous et de ne pas m'avoir tenu rigueur de tout ce cafouillage dans la mise en ligne. J'espère que les premiers chapitres remaniés t'ont plu.
Concernant ce chapitre 5, Duncan a enfin craché le morceau. Et ce n'est qu'un début ^_-.
L. |
Par maelyn le 29 Août. 10 - 16:31 :
Chapitre 1
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J'aime beaucoup ta façon d'écrire, et la façon dont le plan "machiavélique" de Duncan avance, on a envie d'en savoir plus et le plus vite possible...
J'ai hâte d'en savoir plus sur l'évolution de leur "relation",
Bonne continuation à toi,
Mae. |
Par Dragoun Lou le 17 Juin. 10 - 13:05 :
kikoo Maelyn
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le hic, enfin c'est pas un hic, c'est que je n'ai pas termiée cette histoire. j'attaque le 9ième chapitre. Donc je poste les chapitres que j'ai en stock de manière à me laisser du temps pour poursuivre l'écriture et faire des mises à jour régulière.
Donc ta patience sera récompensée, ne t'inquiète pas, ta frustation aussi parce que j'y vais petite touche par petite touche.
Merci pour ton commentaire.
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Par maelyn le 16 Juin. 10 - 22:17 :
Chapitre 4
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À peine ce chapitre tant attendu fini que j'en veux déjà après la suite! pourquoi tu t'arrêtes ainsi??
Mais que va-t-il se passer?? ...je n'aime pas attendre mais je crois que je vais devoir m'y résoudre...
J'aime toujours autant en tout cas.
Et j'attends avec une impatience grandissante la suite, qui, je l'espère, arrivera vite!
Bonne continuation à toi DL!
Mae. |
Par Dragoun Lou le 12 Juin. 10 - 18:57 :
super contente
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Paprika: un gros malentendu, des traumastismes, ce sont les ingrédients de base. Duncan va les accomoder à sa sauce et Gabriel va déguster.
Duncan est sûr de lui, peut-être un peu trop.
Tu auras la réponse à ta question en temps voulu. ^_-
Maelyn
c'est moi qui est eu peur en lisant ta première phrase. je ne pensai pas distiller autant de force dans mes personnages. J'en suis flattée. merci.
Pour le suspens, j'ai fait en sorte que le scmimblic tienne la route. Les émotions rythmeront aussi le récit.
Merci pour ton commentaire. |
Par maelyn le 11 Juin. 10 - 19:07 :
Chapitre 3
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J'ai eu envie de lire ta fic depuis un moment, mais..bizarrement j'avais peur (et également beaucoup de boulot qui m'aurait empêché de me plonger totalement dans l'histoire)...peur de quoi je ne sais pas, peut-être de vivre des émotions trop fortes à travers tes personnages? Je me suis finalement jetée à l'eau, je me suis dit "je suis sûre que cette histoire mérite d'être lue, même si pas grand monde n'a reviewé, les seules reviews laissées donnent envie de découvrir le fin fond du chmimblic"
Ma peur a été quelques peu confirmée, mais...cependant, j'aime beaucoup. J'accroche vraiment à l'histoire, et ta façon d'écrire, de décrire et de nous livrer le caractère de tes personnages est tout simplement parfaite...Les émotions, aussi intenses soient elles, transmises ou ressenties par les protagonistes, ont le don de vous faire ressentir la même chose...et vous donnent envie (ô que oui) de connaître la suite. En espérant que ce malheureux quiproquo se résolve un jour...
J'attends donc cette suite, avec une grande impatience, et te dis merci pour ce petit bout de ton univers.
À très bientôt je l'espère,
Mae. |
Par Paprika Star le 08 Juin. 10 - 22:40 :
Chapitre 3
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Quel malentendu ... toute cette souffrance sur un gros malentendu. >_<
Gabriel sait-il ce qui est arrivé à Duncan?
En tout cas le pauvre =s ça a vraiment du le traumatiser (normal en même temps) pour qu'il "traque" ainsi Gabriel...
Continue :)
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