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Partie III
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Poussières d’étoile
Histoire : Gabriel est livreur pour le Thobby, un restaurant réputé du centre ville. Lors d’une course, il reconnait son client. Autrefois les meilleurs amis, ils ne sont plus vus depuis presque 15 ans. Les retrouvailles aussi soudaines qu’inattendues se révèlent tendues. Duncan, décidé à se venger de ce qu’il lui a fait alors qu’ils n’étaient qu’adolescents, le menace ouvertement.
Blessures du passé et blessures du présent se répondent, se confondent dans un face-face dont ni l’un ni l’autre n’en mesure toute la portée. III
Laura et Isabelle rivalisaient en commentaires élogieux à grand renfort de « wow » horripilants. Duncan, conseiller technique pour l’occasion, y allait de sa petite anecdote. Pour dessiner ce dragon là, Gabriel avait dû s’y reprendre à trois reprises. Il lui avait soufflé l’idée de le représenter avec les ailes déployées et les griffes ouvertes pour lui donner encore plus d’intensité et de profondeur. La créature paraissait presque vouloir sortir de la feuille, prête à morde ou carboniser tout ce qu’elle aurait à portée de dents et de flammes.
Alors qu’ils s’apprêtaient à plonger dans une nouvelle fresque fantasy, le carnet leur fut brusquement arraché. Sous la violence et la soudaineté du geste, la page que la blonde commençait à tourner se déchira dans sa longueur. Une partie lui resta entre les doigts, coincée entre son pouce et son index.
Gabriel avait récupéré son bien, le fermant si fort qu’il claqua. Ce bruit sec sortit les trois autres de leur stupeur. Ils dirigèrent leur regard vers un Hérisson livide, tremblant de rage. Ce dernier les toisa d’un œil accusateur puis leur tourna le dos et partit. A mesure qu’il s’éloignait, il accélérait le pas de peur d’être rattrapé. Il avait l’impression de manquer d’air tant la boule qu’il avait dans la gorge l’oppressait.
Au lieu de reprendre le chemin du lycée, il bifurqua au croisement. Il erra le reste de l’après-midi pour apaiser ce tumulte intérieur. Il ne s’expliquait pas lui-même la virulence de ses réactions. Ces heures de marche ne suffirent pourtant pas à le calmer, encore moins à éclaircir ses idées.
Une fois chez lui, il regagna directement sa chambre. Il y prit quelques affaires et se dirigea dans la salle de bain. La chaleur de la douche détendit ses muscles fatigués. Immobile, sous la cascade brûlante, il rembobina encore une fois le film des récents évènements. Il semblait enfin, tenir le bout d’une piste quand des coups provenant de la porte le tirèrent de ses sombres réflexions et du constat amer qui en résultait.
Son père venait de rentrer du travail. Un message sur le répondeur l’avait alerté de son absence injustifiée au bahut. Il exigeait des explications, l’enjoignant de le retrouver au salon. Il coupa l’eau aussitôt et s’habilla. Autant subir les foudres paternelles le plus rapidement possible, il ne les craignait pas. Simplement, plus tôt il les aurait essuyées mieux il s’en porterait.
L’homme l’attendait. Il n’avait pas l’air énervé mais Gabriel ne pouvait en jurer. Il s’assit à sa gauche sur le canapé. Ce ne fut pas bien long avant que la première question ne fuse.
« Peux-tu me dire où tu étais toute l’après-midi ? — J’ai marché. — Tu as marché !? répéta-t-il, incrédule. »
Le ton de sa voix indiquait clairement qu’il était furieux. Gabriel comprit qu’il ne s’en tirerait pas avec cette pitoyable explication.
« Ecoute p’pa, il s’est passé un truc à la pause et ça m’a rappelé maman. J’ai pas pu aller en classe après, lui avoua-t-il. »
C’était sommaire, mais vrai.
Mr Norris expira bruyamment. Sa femme avait été tuée dans un accident de la route cinq ans auparavant. Il leur était pénible d’aborder le sujet. Quand ils le faisaient comme ce soir, c’était avec pudeur, chacun voulant rester fort pour l’autre. Sa colère diminua, remplacée par l’inquiétude. L’incident devait être d’importance, pour que son fils sèche les cours. Il ne l’avait encore jamais fait.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? l’interrogea-t-il, désireux d’avoir le fin mot de l’histoire. »
Bloqué par l’émotion, le garçon resta muet.
« Gabriel, réponds-moi, s’il te plait. — Désolé, s’excusa-t-il, sans parvenir à mettre en mot son ressenti. Je comprends pas ce qui m’a pris. Je discutais avec des copains et puis d’un coup, un flot de souvenirs est remonté : maman qui peignait, quand elle m’emmenait à son atelier… — Ca va mieux ? s’enquit-il, soucieux. — Je crois. C’est juste un coup de blues. Son anniversaire approche, ça doit être à cause de ça. »
L’évocation de cette tragédie et la douleur de l’absence ravivèrent leur chagrin.
« Elle aurait fêté ses 40 ans, acquiesça l’aîné, tristement. »
Il réfléchissait à la conduite à tenir. Il avait cru que Gabriel avait surmonté son deuil, à l’évidence il restait encore très fragile. Tout en se promettant de mieux le surveiller, il ne jugea pas nécessaire de le punir pour son écart. Il le mit toutefois en garde.
« Ne t’avise pas de recommencer à disparaître comme ça. Si ça ne va pas, je préfère que tu restes à l’abri à l’intérieur du lycée. Tu m’as bien compris ? — Ok, s’empressa d’opiner Gabriel, sachant pertinemment qu’il avait commis une grosse boulette. — Je t’accompagnerai demain pour parler avec ton proviseur. — Merci. J’te promets ça n’arrivera plus. — Ca va pour cette fois, je te fais confiance. »
Le chapitre était clos. Content de s’en être tiré à si bon compte, l’adolescent retourna prestement dans son antre. Il avisa la couverture bleue qui dépassait de son sac. Il parcourut son carnet sans l’entrain habituel. Il ne nourrissait aucun ressentiment envers les deux filles. A vrai dire, elles n’avaient aucun intérêt. En revanche pour Duncan, c’était différent. Lui, il savait que le dessin était sa façon de rester proche de sa mère, de ne pas l’oublier. En divulguant son talent aux premiers venus, pire, en s’en servant comme d’un faire valoir, il l’avait trahi.
Arrivant à la page abîmée, il eut la confirmation que, sans cette confiance, leur amitié ne rimait plus à rien. De rage et de peine, il déchira sans les lire les dernières annotations qu’il lui avait écrites. Les lambeaux de papier s’amoncelèrent à ses pieds jusqu’à ce que le cahier entier soit réduit en un tas de confettis. Il passa le reste de la soirée et une partie de la nuit à ruminer sa déception. Il se convainquit qu’ignorer Duncan serait ce qu’il avait de mieux à faire.
Le lendemain, le proviseur ne se montra pas aussi conciliant que son père. S’il avait échappé à l’avertissement, il écopa de trois heures de colle. On ne plaisantait pas avec le règlement lui avait-il martelé à plusieurs reprises.
L’entrevue ayant duré presque vingt minutes, Monsieur Radek l’accompagna jusqu’à sa salle pour justifier de son retard. Même s’il se cramait la honte d’avoir une telle escorte, il se sentait soulagé d’avoir évité la cohue matinale dans les couloirs. Il n’avait donc pas croisé Duncan. Le connaissant, la confrontation viendrait bien assez tôt. Il resterait sur ses positions même s’il lui en coûtait.
Il se débrouilla mieux qu’il ne l’avait espéré puisque ce qu’il redoutait, n’arriva qu’en fin de matinée.
Comme les sandwiches sur le pouce au milieu des parpaings c’était terminé, il se rendait au self pour déjeuner. Ce fut sur le chemin que Duncan l’arrêta, exigeant une réponse quant à son comportement.
« Tu m’expliques pourquoi tu t’es cassé comme un voleur, hier ? »
Gabriel était blessé par ces paroles qu’il assimila à un reproche. Ce n’était pas lui le fautif dans l’affaire. Il avait cru que Dun’ le comprenait mais il s’était lourdement trompé. Ses dernières illusions tombèrent et avec elles ses remords à mettre fin à cette mascarade. Prenant sur lui, il le dépassa continuant sa route comme si de rien n’était.
Duncan n’insista pas, ignorant les bévues qu’il accumulait. Il décida de laisser passer l’orage, après tout ce n’était pas leur première dispute. Dans deux/trois jours, les nuages se seraient dissipés et tout pourrait reprendre comme avant.
Hélas, ce qu’il avait prédit, ne se réalisa pas.
Une semaine qu’il se heurtait à un véritable mur. La montre jouait contre lui. On était lundi, les vacances débutaient le vendredi. Ce qui signifiait qu’ils ne pourraient pas se voir pendant la quinzaine suivante puisqu’il partait chez ses grands-parents. Il devait donc à tout prix crever l’abcès avant de partir.
Ca n’avait d’ailleurs que trop durer, sa patience s’émoussait dangereusement. Il en avait soupé de cette face de carême distante et froide. Si Gabriel avait décidé de le rayer de sa vie et bien soit. Ce qu’il n’acceptait pas, c’était de ne pas connaitre la raison de tout ce cinéma. Il trouvait un peu gros qu’il lui en veuille à ce point d’avoir jouer les entremetteurs.
Pour ne rien arranger, il s’était mangé un sacré râteau avec Laura. Il avait besoin de son pote pour s’en remettre, retourner sur le chantier et tout oublier pendant une heure.
Il tenta donc une nouvelle approche. Mais il avait très mal choisi son moment. A 14H00, comme à 8H00, les couloirs étaient bondés. Tant pis, il voulait en finir, aussi le choppa-t-il dans un coin sans prêter attention aux bruits alentour qui s’amenuisaient.
Devenus le centre de toutes les attentions, nombreux étaient les lycéens qui se régalaient du spectacle qu’ils leur offraient. Un soap en direct. Certains se préparaient à compter les points devant l’imminence de l’altercation.
Au diable le tact, oubliée la diplomatie, Duncan ne lâcherait pas le morceau cette fois. Il attaqua d’entrée.
« Tu vas cracher le morceaux et me dire pourquoi tu me tires la gueule. »
Mais le grand échalas devant lui restait désespérément silencieux.
« Mais, putain ! Parle-moi ! l’exhorta-t-il encore, le secouant, pour le forcer à réagir. — T’as toujours pas compris ? Gabriel, que cette situation pesante exaspérait, déchargea toute sa colère. Alors faut vraiment que tu sois con. Et dire que je te faisais confiance. — Mais qu’est-ce que tu racontes ? »
D’où venait cette animosité ? Duncan était perdu.
« J’en ai marre de toi. Que tu me colles sans arrêt comme …et que tu m’utilises pour pouvoir tirer ton coup. Tu aimes ça, hein ? Te faire mousser… Tu sais quoi : tu me fous la gerbe. Je veux plus que tu t’approche de moi. C’est plus clair là. »
Gabriel, à bout, mit toute sa hargne dans cette tirade. Il lui reprochait les privautés qu’il s’était octroyé. Il ne lui pardonnait pas d’avoir sali ses dessins, l’obligeant indirectement à les détruire. Plus grave, il l’empêchait d’en créer d’autres. Depuis l’incident, il ne vomissait que d’ignobles gribouillis dignes de gamins de maternelle. A cet instant, il le détestait.
« Reçu cinq sur cinq, réussit à articuler Duncan, sous le choc. »
Il dissimula au mieux l’humiliation et la douleur de s’être fait jeté comme un mal propre. Puis il le lâcha. Malheureusement pour lui, les propos du Hérisson, sortis du contexte de leur histoire, avait une certaine connotation sexuelle que les témoins de la scène ne manquèrent pas de relayer. La rumeur fit le tour de l’établissement avant l’intercours de 16 H 00.
Informée par radio couloir, Laura eut peur que sa relation éclair avec Pritchett ne se retourne contre elle. Afin d’éviter d’être la risée générale pour avoir rendu un mec gay après qu’il lui ait couru après, elle passa à l’attaque. Elle se posa en victime de ses manigances, prétextant que s’il voulait sortir avec elle, c’était uniquement pour donner le change. Mais qu’heureusement, elle n’était pas tombée dans le panneau. Ridicule et énorme bobard que tous gobèrent.
De sympa et mignon, Duncan était devenu un obsédé qui s’attaquait aux honnêtes garçons. Sa gentillesse n’était que fourberie pour mieux endormir son entourage. Tous se détournèrent de lui, même ceux qui ne croyaient pas un traître mot à ce nouveau scoop. Il valait mieux rester dans le rang plutôt que de devenir la prochaine cible.
Gabriel se garda d’ajouter de l’huile sur le feu. Qu’il se justifie ou démente, le mal était fait. Quelle que soit sa réponse, elle irait de toute façon dans le sens de la rumeur et aggraverait les choses. Il préféra se fondre dans le décor et le silence.
Confronté à tant de méchanceté gratuite, Duncan vécut un véritable enfer, d’autant plus insupportable qu’il était tout seul à l’affronter. L’apogée fut atteinte le vendredi à la sortie des cours. A la violence verbale s’ajouta la brutalité physique.
Jonathan, le frère de Laura et deux de ses acolytes l’avaient entrainé à l’abri des regards dans le chantier. Avant de passer la bâche qui les camouflerait du monde, il aperçut Gabriel. Un instant, il crut qu’il viendrait l’aider, qu’il le sauverait de ce cauchemar. Quand il croisa son regard, il comprit qu’il n’avait rien à espérer de lui. Il l’avait abandonné.
S’il sentit la morsure cuisante de la première gifle, il occulta les autres. Coups de pieds et de poings plurent sur lui sans discontinuer pendant ce qui lui parut des heures. Quand ils se furent bien défoulés, ils vérifièrent qu’il était toujours conscient.
La chance n’était vraiment pas de son côté car malgré la douleur, Duncan n’avait pas perdu connaissance. Il avait cru que le pire était passé, mais quand Jonathan commença à lacérer ses fringues, une indicible terreur s’empara de lui. Il fut trainé à moitié nu jusqu’à une poutrelle métallique dépassant des fondations inachevées. Ils l’attachèrent solidement, appuyant sur les hématomes qui fleurissaient un peu partout sur sa peau pâle.
Entrecoupée de rire gras, ils lui firent la promesse de revenir à la nuit tombée pour combler l’enculé qu’il était.
L’attente fut effroyable. A trop se débattre pour se libérer, ses liens lui entaillèrent profondément les chairs. L’odeur cuivrée de son sang associée à celle de sa peur lui donnèrent la nausée. A bout de force, il cessa de bouger, tressaillant au moindre bruit, imaginant les horreurs qu’il subirait bientôt.
Avec l’énergie du désespoir, il se mit à hurler encore et encore pour que quelqu’un vienne à son secours. Appel qui fut entendu par un riverain promenant son chien.
La suite se déroula dans un brouillard diffus. Il se rappela avoir pleuré de soulagement et de honte quand un pompier cisailla les fils de fer qui le maintenaient prisonnier. Puis le noir l’envahit. A l’hôpital, il ne dénonça jamais ses agresseurs à l’officier de police venu l’interroger, pas plus qu’au psy.
Du fond de son lit, il maudissait Gabriel. A cause de lui, il avait tout perdu : sa fierté, sa dignité, sa confiance en l’être humain. Il était complètement brisé. Son père décida de lui faire quitter la ville. Sa boîte avait une succursale proche de la résidence de ses beaux-parents, aussi il demanda sa mutation. Il envoya Duncan chez ses grands-parents maternels dés qu’il fut en état de voyager. Il irait les rejoindre quand son transfert serait effectif.
Tous espéraient que ce déménagement lui permettrait à se reconstruire. Le bac approchait.
A la rentrée, l’absence de Duncan n’émut personne. Une sorte d’omerta frappa l’établissement tout entier. Le flic chargé de l’enquête sur l’agression ne reçut aucun témoignage. Il dut se résoudre à classer l’affaire.
Gabriel restait hanté par des yeux bleus brillant de détresse. Il eut aussi la surprise de découvrir que les travaux avait repris sur le chantier. Sur la bute de sable, reposait une dalle de béton de trente centimètres d’épaisseur.
**** Aujourd’hui, Cabinet d’avocat Simon, 22 H 15
Gabriel récupéra le billet de vingt euros, et chercha dans sa pochette de quoi rendre la monnaie. Il voulait sortir de là, le fuir. Repenser au passé l’avait mis dans un état indescriptible.
D’une magnanimité feinte, Duncan lui dit de tout garder, un sous-fifre comme lui ne devait pas cracher sur les pourboires.
Alors qu’il quittait la pièce, il eut la confirmation de ce qu’il craignait.
« A la prochaine, lui annonça Duncan l’avertissant d’un second round plein de promesse.»
La précarité de sa nouvelle situation lui rappela celle du héros du polar qu’il lisait. Pour sûr, il allait en baver.
De sa fenêtre, l’avocat surveilla son départ. Quand il ne distingua plus la lumière des feux du scooter, il retourna à son bureau. Il jeta la nourriture sans même y avoir goûté puis il se saisit du téléphone.
Son interlocuteur attendait son rapport aussi, il n’y eut que deux sonneries avant que l’autre ne décroche.
« Bonsoir monsieur. — … — Tout s’est déroulé comme prévu. — … — Oui monsieur. — … — Au revoir, Monsieur. »
La communication finie, il rangea des documents au coffre et rentra chez lui, satisfait. La partie commençait bien.
A suivre… |
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Par epice le 05 Mars. 13 - 23:18 :
hi^^
Chapitre 5
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J'avais grandement apprécié cette fiction, comme le témoigne mon ancienne review.
Je ne suis pas sûre que tu me lises, mais vu que ta dernière mise à jour date d'au moins 2 ans, je me demandais si cette fiction était définitivement arrêté...
Dois-je tirer un trait dessus, ou se trouve-t-il une autre plateforme où tu la publies? Ou une version papier; pdf non diffusée à ce jour, qui sait?
J'espère de tout coeur qu'elle n'est pas morte et enterrée, même si je comprendrais tout à fait que les aléas de la vie force à prioriser des choses plus concrètes. Mais j'exprime tout de même un léger regret, face à ce stand-by d'une fiction qui promettait du rêve!
En tout cas merci pour les 6 chapitres appétissants, que tu as eu la gentillesse de nous faire découvrir.
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Par Dragoun Lou le 26 Oct.. 10 - 15:29 :
super review merci
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Merci pour cette pige, Epice.
Le rythme de postage n'a rien de régulier. Il est même chaotique puisque j'ai tout effacé pour tout remettre. 8 chapitres sont bouclés mais j'ai besoin de temps pour maintenir une avance confortable. je n'ecris hélas pas sur commande et y'a des jours avec et des sans.
donc je ne peux pas te donner de date précise quant à la mise en ligne du chapitre suivant. Je peux seulement te garantir une chose: quand je commence quelque chose, je vais au bout. Donc tu auras la fin de cette histoire.
Tes compliments sur l'intrigue me font super plaisir parce que j'ai bossé à fond dessus,semant des indices ça et là, distillant le suspens en faisant en sorte que tout reste crédible et réaliste. j'espère continuer à te surprendre et t'inspirer tout plein de scénarii pour la suite ^_-.
Pour les personnages, je te répondrai que personne n'est tout blanc ou tout noir dans une vengeance, dans un chantage non plus d'ailleurs. Les deux héros ont donc différentes facettes, ni totalement ange ni totalement monstre, mais à leur manière aussi fragile l'un que l'autre.
Concernant le yaoi "Réminiscence" effectivement, je le connais. Je ne l'ai d'ailleurs pas trop aimé: violent et creux car trés rapide dans son déroulement et succint concernant les psychologie des personnages. Est-ce à dire que j'ai été influencé par cet ouvrage, je ne peux pas dire non. Je ne dirai pas un oui franc, juste un peut-être. Alors s'il y a des ressemblances, j'accepte, mais en aucun cas, il n'y a plagiat.
je préicise aussi que Poussière d'étoile est la réalisation d'un voeu émis sur un forum, certains éléments m'ont été imposés.
Merci encore Epice
D.L. |
Par epice le 25 Oct.. 10 - 02:33 :
heureuse découverte
Chapitre 6
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de liens en liens en partant de fictionpress, je suis tombée sur ce site et je réalise que ce n'est pas la première fois que j'y mets les pieds, et là je me frappe le front d'avoir tant tardé à me pencher sur son contenu.
parce qu'il est tout simplement génial.
cette histoire est tout bonnement à ravir. elle se lit avec délectation. c'est bien écrit, que dis-je, très bien écrit, la syntaxe est sublime et l'intrigue encore plus. je suis pressée par ce sentiment d'anticipation et cette frustration de voir que les chapitres apparaissent à un rythme qui n'est pas le mien... lol!
tant de torture! c'est une des raisons pour lesquelles j'aimerais écrire aussi bien que certains auteurs de talents dont tu fais partie! c'est tellement jouissif de faire languir les fans...(euh j'ai tout faux?)
quoi qu'il en soit je suis conquise par ton histoire. Elle m'emporte suffisamment pour me faire espérer milles scenarii loufoques aux protagonistes. Enfin que de l'extase! et fin de l'extase, place aux choses sérieuses: essayons de faire une pige aussi, façon Gabriel (enfin je fais preuve de prétention hein, je ne suis pas "Sir Nobag")
l'intrigue a tout de l'alléchant. on rentre lentement dans le vif du sujet au point de trouver la réaction de Duncan injustifiée au début (même si j'ai soupçonné quelque chose de plus sérieux, ce serait trop facile sinon)
Le personnage secondaire ici fait vraiment de la concurrence, et pas déloyale, au protagoniste principal.
C'est le genre d'anti-héros qui réagit de façon démesuré et qu'on excuse volontiers parce que sa peine est compréhensible ou parce que c'est pas évident de se mettre à sa place. Pourtant l'on sait qu'il va dépasser les bornes à un moment où à un autre vu que toutes ses motivations sont basées sur des à priori et un énorme malentendu! je l'aime beaucoup, d'autant plus que l'on entre nous qu'il n'a pas mauvais fond. ça va être amusant de le voir jouer les méchants. la vengeance est un plat qui se mange froid, c'était si bien trouvé!
Ensuite vient Gabriel, je ne lui fait pas honneur en tant que personnage principale, de commencer par lui, mais c'est pour garder le meilleur pour la fin. Bien que ma préférence aille à Dun'? Gabriel n'en est pas moins intéressant. Il a cette fragilité qui peut rebuter au début par sa façon agressive de la masquer mais au fil des chapitre on simplement une seule envie: le protéger pour qu'il arrête de souffrir. J'ai l'impression qu'il s'inflige une peine injustement et est dans la totale incapacité de s'en décharger. Il est impulsif mais manque de ténacité. Ses réactions sont aussi démesurée que la vengeance de Dun'et il fait plus de mal autour de lui et ce malgré lui. Et dire qu'il lui a fallut des années pour comprendre ce que ça a impliqué...
je le plains mais je suis tellement de tout cœur avec lui.
bref ces deux personnages suscitent en moi des sentiments contradictoire et c'est le point fort de ton récit! je n'aime pas que ce soit tout blanc ou tout noir.
pour résumer disons que Gabriel m'énerve pour son manque de détermination et sa façon malhabile de montrer son côté combatif, mais il est tellement "humain" que je lui souhaite de connaître de bonnes choses; ça me fais "mal" de le voir autant coincé, ça me crispe à mon tour lol
Et Duncan est tout bonnement excécrable et attachant à la fois. j'aime ce genre de dualité! des personnage que j'ai hâte de voir évoluer. Puis-je espérer une suite dans un future proche?? (mains jointes, yeux du chat potté, miel de l'espoir dans la voix enfin *supposons* que tu m'entendes)
trêve de bavardage, la scène de la trahison "apparente" de Dun' me fait penser à une scène du yaoi "Réminiscence" de youki fukai |
Par Dragoun Lou le 30 Août. 10 - 15:56 :
enfin de l'inédit
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Merci Maelyn d'être au rendez-vous et de ne pas m'avoir tenu rigueur de tout ce cafouillage dans la mise en ligne. J'espère que les premiers chapitres remaniés t'ont plu.
Concernant ce chapitre 5, Duncan a enfin craché le morceau. Et ce n'est qu'un début ^_-.
L. |
Par maelyn le 29 Août. 10 - 16:31 :
Chapitre 1
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J'aime beaucoup ta façon d'écrire, et la façon dont le plan "machiavélique" de Duncan avance, on a envie d'en savoir plus et le plus vite possible...
J'ai hâte d'en savoir plus sur l'évolution de leur "relation",
Bonne continuation à toi,
Mae. |
Par Dragoun Lou le 17 Juin. 10 - 13:05 :
kikoo Maelyn
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le hic, enfin c'est pas un hic, c'est que je n'ai pas termiée cette histoire. j'attaque le 9ième chapitre. Donc je poste les chapitres que j'ai en stock de manière à me laisser du temps pour poursuivre l'écriture et faire des mises à jour régulière.
Donc ta patience sera récompensée, ne t'inquiète pas, ta frustation aussi parce que j'y vais petite touche par petite touche.
Merci pour ton commentaire.
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Par maelyn le 16 Juin. 10 - 22:17 :
Chapitre 4
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À peine ce chapitre tant attendu fini que j'en veux déjà après la suite! pourquoi tu t'arrêtes ainsi??
Mais que va-t-il se passer?? ...je n'aime pas attendre mais je crois que je vais devoir m'y résoudre...
J'aime toujours autant en tout cas.
Et j'attends avec une impatience grandissante la suite, qui, je l'espère, arrivera vite!
Bonne continuation à toi DL!
Mae. |
Par Dragoun Lou le 12 Juin. 10 - 18:57 :
super contente
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Paprika: un gros malentendu, des traumastismes, ce sont les ingrédients de base. Duncan va les accomoder à sa sauce et Gabriel va déguster.
Duncan est sûr de lui, peut-être un peu trop.
Tu auras la réponse à ta question en temps voulu. ^_-
Maelyn
c'est moi qui est eu peur en lisant ta première phrase. je ne pensai pas distiller autant de force dans mes personnages. J'en suis flattée. merci.
Pour le suspens, j'ai fait en sorte que le scmimblic tienne la route. Les émotions rythmeront aussi le récit.
Merci pour ton commentaire. |
Par maelyn le 11 Juin. 10 - 19:07 :
Chapitre 3
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J'ai eu envie de lire ta fic depuis un moment, mais..bizarrement j'avais peur (et également beaucoup de boulot qui m'aurait empêché de me plonger totalement dans l'histoire)...peur de quoi je ne sais pas, peut-être de vivre des émotions trop fortes à travers tes personnages? Je me suis finalement jetée à l'eau, je me suis dit "je suis sûre que cette histoire mérite d'être lue, même si pas grand monde n'a reviewé, les seules reviews laissées donnent envie de découvrir le fin fond du chmimblic"
Ma peur a été quelques peu confirmée, mais...cependant, j'aime beaucoup. J'accroche vraiment à l'histoire, et ta façon d'écrire, de décrire et de nous livrer le caractère de tes personnages est tout simplement parfaite...Les émotions, aussi intenses soient elles, transmises ou ressenties par les protagonistes, ont le don de vous faire ressentir la même chose...et vous donnent envie (ô que oui) de connaître la suite. En espérant que ce malheureux quiproquo se résolve un jour...
J'attends donc cette suite, avec une grande impatience, et te dis merci pour ce petit bout de ton univers.
À très bientôt je l'espère,
Mae. |
Par Paprika Star le 08 Juin. 10 - 22:40 :
Chapitre 3
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Quel malentendu ... toute cette souffrance sur un gros malentendu. >_<
Gabriel sait-il ce qui est arrivé à Duncan?
En tout cas le pauvre =s ça a vraiment du le traumatiser (normal en même temps) pour qu'il "traque" ainsi Gabriel...
Continue :)
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