Un conte de fée ou comment détruire toutes les bonnes bases de Disney
Disclaimer : Vous le savez tous, mais encore une fois, les histoires de Disney et de J.K Rowling ne m'appartiennent pas. Néanmoins, la catastrophe que j'en fais est bel et bien ma possession!
Résumé : Oyé, oyé, chers citoyens, et bienvenue à la cité de Poudlard, cette majestueuse ville qui vit naître Marietta Edgecombe, une jeune cordonnière qui partie un jour à la recherche de la serpillère enchantée.
Me revoilà avec une autre fiction folle! Eh oui, en pleine insomnie, j'ai eu l'idée de m'inspirer des contes de Walt Disney en y implantant les personnages d'Harry Potter.
J'ai hésité avant de prendre mon héroïne : j'ai pensé à Hermione, puis je me suis dit que je pourrais innover. J'ai alors pensé à Cho Chang puis... à Marietta Edgecombe! Ha! Alors j'espère que vous apprécierez les aventures de Marietta à la recherche de sa quête!
Bisous! Colbie Caprice
P-S : Je remercie tous ceux qui m'envoient des reviews, ça me fait très plaisir et je tiens toujours compte de vos commentaires! Dites moi ce que vous pensez de cette histoire! ;)
Un conte de fée ou comment détruire toutes les bonnes bases de Disney
Il était une fois, dans une petite citée nommée Poudlard, une jolie cordonnière du nom de Marietta Edgecombe. Jeune paysanne dans le vent abonnée au Paysan' Mag, elle s'esquintait jour après jour pour réaliser le rêve ultime de sa vie : enlever la tache verte gluante sur son plancher.
Ce rêve pouvait paraître idiot pour certaines personnes (bon, peut-être l'était-il mais ça, on s'en fout), mais Marietta, elle, y attachait de l'importance. En effet, elle avait découvert que cette tache était ensorcelée : une gentille fée le lui avait dit et ce, par une belle nuit étoilée.
C'était il y a deux semaines de cela. Marietta, s'ennuyant ferme dans sa boutique désertée alors que la population au grand complet semblait s'être donnée rendez-vous sur le Chemin de Traverse, avait décidé que faire le ménage serait une bonne idée. De plus, cela lui permettrait de se consacrer davantage à son métier : sa spécialité était de recoudre les boutons de capes d'hiver et force était d'admettre que son commerce était sur la paille, étant donné qu'on était en juillet.
Néanmoins, tout sourire, Marietta épousseta sa minuscule table de bois et l'unique carreau de sa boutique. Cette tâche lui prit bien tout l'avant-midi car elle ne trouvait plus son chiffon : elle se rappela à 11h52 qu'elle l'avait rangé sur la vingt-quatrième brique de la cheminée. Son escalade terminée, elle torcha sans vergogne jusqu'à être totalement épuisée.
Sa besogne terminée, elle était prête à aller roupiller lorsqu'elle aperçut une étrange lueur sous la table. Elle haussa les épaules et se dirigea vers l'escalier lorsque son cerveau lui envoya l'information : la tache était verte.
Tous ceux qui connaissaient Marietta Edgecombe (un grand total de quinze personnes) savaient qu'elle avait une sainte horreur du vert. Pas parce qu'elle avait comme propriétaire un homme malfaisant, le Lord Lucius Malefoy, qui se plaisait à augmenter son bail de 1 cent et qui lui envoyait cette information par parchemin vert. Pas plus à cause de sa mère qui l'avait viré de la maison pour une petite erreur de teinture, oh non.
Vert, c'était comme la raiponce. La raiponce qui lui avait bousillé le cerveau car elle avait été... empoisonnée (c'est le moment où vous devez faire un «Ooooh!» abasourdi et inutilement prolongé pour montrer à quel point vous êtes sonné). Faut dire que la raiponce ne lui était pas prédestinée : en effet, son père l'avait fait livrer à son adultère de femme mais Marietta avait décidé de s'en faire une bonne soupe aux choux. Elle était en train de tomber dans les pommes (située littéralement derrière elle, dans un sac de toile (mais quel jeu de mots!)) lorsqu'elle avait soudainement réalisé que cet aliment était inutile dans sa soupe! Mais quel fait cocasse, avait-elle pensé en tombant raide dans le chaudron d'eau bouillante aromatisé à la pomme. Son père en riait encore!
Pour en revenir à notre flash-back, notre blondasse préférée, à l'aide de sa serpillère, venait de décider qu'elle allait lui faire sa fête, à cette maudite tache verte. Elle frotta : rien ne s'effaça. Elle frotta encore plus, elle ne réussit qu'à l'étaler. Elle frotta tellement qu'elle finit par libérer de ladite tache une odeur nauséabonde.
Épuisée et plutôt frustrée, elle se leva et partit en direction de l'étage. Elle nettoya sa chambre et monta par la suite au grenier.
Comme vous pouvez vous en douter, c'est là que le truc étrange se produira, étant donné que tous les trucs étranges se passent dans les greniers.
Ça n'y manqua pas, bien sûr. Le grenier était minuscule et très encombré. Elle se dit que ça l'aurait été préférable de visiter la demeure avant de la louer pour cinq ans mais bon, elle pourrait toujours y mettre le feu. Elle balaya du mieux qu'elle put et aperçut soudain un rouet.
Ne prenant pas garde à l'écriteau de trois pieds par dix «Ne pas se piquer sous peine de tomber dans un sommeil irréversible» posé aux côtés du dit rouet, elle approcha lentement son doigt de l'aiguille et, curieuse de savoir si elle était toujours autant piquante, notre tartelette adorée s'effondra dans un sommeil sommairement réparateur.
Et voilà et voilou! Le deuxième chapitre suivra bientôt! J'avais d'abord pensé en faire un one-shot mais elle sera peut-être trop longue!
Bisous! Colbie Caprice