Les belles histoires des voisins d’en-bas
Bonjour les lapins! J’ai d’abord un reproche à faire à ceux qui ignorent joyeusement le bouton ‘’review’’ et j’envoie pleins de gros bisous à tous ceux qui m’en laissent! Sur ce, voici le troisième chapitre de cette fiction que j’aime bien oubliée de temps en temps du à mon horaire trop contraignant!
Love love! CC –xxx-
Chapitre 3 ou Une rencontre… spéciale
Comme vous pouvez vous en douter, une température ayant commencée au stade ‘’merdique’’ en début de journée finira en ‘’catastrophe’’ en fin d’après-midi.
C’était bel et bien le cas à Ste-Mandragore.
Regardant madame Pickles nourrir son écrevisse apprivoisée, Ginny se mit soudain à penser que cette situation n’avait plus de sens. Combien de fois s’était-elle oubliée pour son mari, combien de fois avait-elle du jongler avec sa sénilité, comme le jour où il avait équipé les enfants d’un casque émetteur pour éviter de les perdre?
Elle devait se rendre à l’évidence, il avait perdu les pédales. Et qui était-il pour lui dire quoi faire?
D’un geste rageur, elle balança son torchon sur la petite table du salon et attrapa plume et parchemin : c’était décidé, elle foutait le camp de cette maison. Elle emporterait ses enfants avec elle, invoquerait la folie de son mari pour le garder à l’écart de la vie de ses petits (qui aurait pu la contredire?)… elle entrait de ce pas en contact avec son avocat et son futur ex mari pourrait toujours resté seul à se branler avec sa vache tant que cela lui chantait! Elle…
Et c’est alors qu’elle le vit.
Un adonis aux cheveux blonds tombant jusqu’à ses épaules musclées et bien enveloppées dans une chemise à manches courtes à carreaux… Un chapeau de paille sur la tête, il coupait du bois sous le portique de jolie petite maison campagnarde jaune.
Quand Harry lui avait parlé qu’ils achèteraient une maison de campagne, elle s’était consolée en se disant que celle-ci aurait de jolis volants aux fenêtres de style lucarne, que le porche serait d’un beau brun riche et qu’une immense véranda ferait le tour de la maison et que le garde qui la borderait serait recouvert de fleurs diverses. Toutefois, c’était la maison de son voisin qui ressemblait à cette description. La sienne avait une véranda noircie à certains endroits, des plantes pour la plupart noyée et la moitié des volants maladroitement cloués aux fenêtres s’étaient envolés et/ou désintégrés avec le temps. Oh, et pour ne rien arranger, la famille précédente s’était faite buter par le père qui avait subitement perdu le nord en pleine nuit. Bref, on se serait cru dans The Shining pour moins que ça!
On pouvait évidemment plus compter sur Harry pour perdre la carte et tous les étrangler que de faire un bon travail de rénovation.
Toutefois, elle était certaine que le beau cowboy blond, lui, ferait un très, très bon travail…
Avec intérêt renouveler pour cette petite baraque décrépite, elle décida que rester avec ce psychopathe fini était probablement la meilleure chose à faire. Elle pourrait même inviter Cowboy pour qu’il lui montre comment manier des outils…
Avec un petit sourire, Ginny ferma brusquement les rideaux et s’assis dans le fauteuil défoncé, sa tasse de thé à la main, pour adm… euh, regarder, ce vrai mâle.
Alors qu’elle envisageait de retirer sa petite culotte, elle s’écria :
- Merde, mais où est Lily!?
Lily se trouvait toujours dans le jardin de la superbe maison verte, pour répondre à la question de la maman ‘’inquiète’’. Assise dans un coin du bac à sable, tripotant une dent du serpent en plastique, elle regardait depuis un petit moment son héro.
Eh oui, son héro. En effet, après avoir vu la chute de cette fille et lui avoir très clairement signifié qu’elle avait détruit tout son travail acharné, il était retourné à ses plats en ronchonnant.
C’est alors qu’il entendit LE son : ‘’snif’’.
Se tournant brusquement, il s’aperçut que l’intruse essuyait des larmes et se cramponnait à son genou. Avec mépris, il s’apprêtait à la traiter de bébé lala lorsqu’il aperçut… du sang.
Curieusement, il s’avérait que le petit bonhomme méprisant et hautain qu’était Scorpius Malefoy avait une peur maladive du sang. Une main sur la bouche, il regardait s’écouler le liquide vermeille du jean de médiocre qualité de la pleurnicharde : la blessure, où étaient collés des morceaux de roches et quelques brins d’herbe, semblait atrocement faire mal. De plus, la petite fille n’avait qu’un petit chandail pour se protéger de la pluie…
Contrairement à toutes les années où il avait été à la garderie et où il avait laissé les autres enfants à leur souffrance, il n’avait pu se résigner à la laisser là car il avait vu la blessure.
Blanc comme un linge, il s’approcha d’elle et faisant bien attention de ne pas la toucher pour éviter la contamination de cette blessure écœurante (on en croit bien des choses quand on est petit!), il marmonna :
- Dans la maison. Tout de suite.
Installé dans la cabane de Bikkie qui dormait paisiblement, Harry lisait un recueil sur les débuts de l’agriculture lorsqu’il vit sa femme traverser le jardin, ses talons de 4 pouces prient dans la gadoue.
- Veux-tu m’expliquer ce que tu fais, ma chérie? demanda Harry d’un ton ennuyé alors qu’elle écrasa, sans faire exprès, la queue de Bikkie.
- Je suis venue te demander où était notre enfant, mon amour, dit Ginny en s’imaginant dans ce cabanon avec son mec total trop viril, les jambes écartées et l’Apollon….
- Ginny, tu m’écoutes?
- Oui, oui! dit-elle en revenant sur terre et s’arrêtant d’imaginer des choses peu catholiques.
- Eh bien, comme je le disais, notre fille, je crois, est chez le fils des voisins.
- ‘’Tu crois?’’ s’exclama-t-elle. Mais quel père irresponsable! Ajouta-t-elle en chassant sa conscience lui marmonnant que lui ne s’était pas masturbé en étant supposé surveiller sa fille!
- Oh allez, elle va bien! dit Harry en tentant de l’attirer vers lui. Et si on se payait un peu de bon temps…
- Oublie ça. T’empeste le fumier de vache, assena Ginny en foutant le camp du cabanon.
Mais quel raté! Elle était certaine que son voisin sentait la sueur, oui, mais pas le fumier!
- Tu es certain que ça va marcher?
- Mais oui, marmonna Scorpius, à moitié dans les vapes.
Assise sur la table de la cuisine, Georgina l’Elfe pansait les plaies de la petite fille. Scorpius, habitué d’avoir l’elfe comme infirmière, mère, cuisinière, institutrice, etc., avait jugé qu’elle était autant apte à s’occuper de la petite Gigi (ou quelque chose comme ça) que de lui. De plus, il ne se sentait pas trop bien… tout ce sang lui avait un peu donné le tournis et, après avoir ordonné à Georgina de l’installer confortablement dans le salon, elle alla s’occuper de la jeune fille.
- Georgina a presque terminé, dit l’elfe de sa voix flûtée.
- Tes parents ne sont pas là…. Euh…
Elle réalisa soudainement qu’elle ne connaissait pas le nom du garçon. Ce fut toutefois Georgina qui lui répondit :
- Maître Scorpius reste avec Georgina le temps que ses nobles parents reviennent de leur week-end de vacances.
Alors que Georgina attachait solidement le pansement, Lily se mit à regarder à la dérober son héro, Scorpius. Celui-ci, couché sur le flanc et grignotant des cacahuètes, ne lui prêtait aucune attention. Toutefois, Lily ne pouvait cessée de le regarder.
Quel homme! pensa-t-elle en soupirant.
Et voilà pour le troisième chapitre. Reviews y’all! ;) |