Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau, Amen ! Rating : T+ Correctrice : Love Gaara of the Sand Petit mot de moi : Comme je suis très gentille, moua ! moua ! (*envoie des baiser à la foule en délire...ou pas ^^*) je vous poste aussi le deuxième chapitre. Oui, bon c'est surtout parce ma super Bêta (moua ! moua !) a corrigé les deux premiers chap d'un coup ! Bonne lecture. W. Note : Je ne prends pas en compte le tome 7 Résumé : Entre rêve et réalité, Harry ne sait plus trop. D’ailleurs ses rêves et la réalité ne sont-ils pas étroitement liés ? - ILS REVAIENT D’UN AUTRE MONDE - CHAPITRE 2 : UNE PETITE VOIX M’A DIT Je retournai au salon. Il y avait, accrochées aux murs, quelques photos. Je m’approchai de l’une d’entre elle. - AAAAAAAHHHHHHHH !!! Non, ce n’était pas possible. Pas ça. Tout mais pas ça. A moins que ma mauvaise vue ne s’amusait à me jouer des tours. Mais non. Je…Alors non content d’être gay, mais mon petit ami n’était autre que Drago Malefoy !!! Non là vraiment ça faisait trop de surprises en l’espace d’une heure. J’étais en plein cauchemar… - Ah ! Je me réveillai en sursaut. J’étais en nage et ma respiration se faisait saccadée. Je promenai mon regard. Tous là ! Ils étaient tous là ! Ron, Dean, Neville et Seamus. Tous tranquillement endormis dans leur lit. Ce n’était qu’un cauchemar ! Plutôt horrible, mais ce n’était qu’un cauchemar ! J’en riais presque tellement j’étais soulagé de constater, que tout ce que je venais de voir n’était pas vrai. Je me rallongeai et me calai dans mes oreillers. Je fermai les yeux. Je sortis d’un ascenseur et me retrouvai dans un hall immense. Il y avait beaucoup de monde autour de moi. Je fis quelques pas et passai sous une arche. Je me retournai. Sur le linteau était gravé le mot « Atrium ». Je continuais d’avancer. Au milieu de cet atrium, était plantée une imposante fontaine en or massif, représentant une sorcière, un sorcier, un elfe de maison, un centaure et un gobelin. Et sur chaque mur, s’alignait une rangée de cheminées. Cet endroit me disait quelque chose. J’y étais déjà venu. La lumière se fit dans mon esprit. J’étais au Ministère de la Magie. Je me penchai au dessus de la fontaine, et y vis mon reflet. « Oh non ! Pas encore ! » La surface lisse de l’eau me renvoyait l’image du « Harry du futur ». J’y jetai la première pièce que je trouvai dans ma poche, ce qui troubla l’eau et fit disparaître mon reflet. - Harry ! Un homme grand et plutôt maigre s’avançait vers moi. Il était roux bien que son crâne fut largement dégarni. - Mr Weasley ? - Oui. Tu sembles surpris de me voir. - Excusez-moi je…suis un peu fatigué. Bien sûr que j’étais surpris ! Il avait vieilli, tout comme moi. Il avait gagné des rides, et perdu des cheveux. - Je te comprends. Ma journée a été longue. Et elle n’est pas terminée. Si cela ne tenait qu’à moi, je n’irais pas à cette fichue réception, mais il s’agit de ma fille. - Quelle réception ? - Voyons l’inauguration du pavillon des enfants de Ste Mangouste. Pavillon construit, en partie grâce à l’argent déposé dans cette fontaine. - Ah oui, cette réception. Je repensai au Post-it : « Jeudi 12 janvier Ste Mangouste 20H30 ». - Ginny était tellement fière et heureuse lorsqu’elle a apprit que c’est elle qui dirigerait le pavillon. Le directeur de Ste Mangouste déclarera officiellement ce soir le nouveau poste de ma fille. Il semblait vraiment très fier. Mais alors cela voulait dire que j’allais voir plusieurs personnes de mon époque, mais qui étaient ici plus vieilles, comme moi. Quelle catastrophe ! J’espérais que je n’allais pas faire une bévue, puisque je ne savais rien de ce futur dans lequel je me trouvais. - Je suppose que Drago et toi venez, dit Mr Weasley. - Oui, bien entendu, répondis-je puisque cela était écrit sur le réfrigérateur. - Alors à ce soir. - A ce soir. Sur ces mots, Mr Weasley rejoignit une file d’attente devant une des cheminées pour partir. Moi je n’avais pas envie de prendre la poudre de Cheminette. En repassant devant la fontaine de la Fraternité Magique, je vis qu’une inscription, qui ne s’y trouvait pas à mon époque, était gravée sue le pourtour du bassin : « Ici fut occis Le Mage Noir ». Tiens, tiens, cela voulait-il dire que Voldemort n’était plus… Je sortis de la cabine téléphonique qui servait également d’accès au Ministère. La ruelle était toujours aussi sombre et sale. J’avais envie de marcher pour rentrer. Je marchais depuis cinq minutes, quand je me rendis compte que je ne savais absolument pas où se trouvait l’appartement dans lequel je vivais. Il pouvait aussi bien se situer à dix minutes, comme à deux kilomètres. Aussi bien à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud. Mais je continuais d’avancer, comme si mes jambes connaissaient le chemin « par cœur » et qu’elles me conduisaient chez moi. Et en effet, environ vingt-cinq minutes plus tard, je poussai une porte qui donnait sur un escalier. Je devais être arrivé à destination. L’appartement se trouvait au dessus d’une petite boutique d’Antiquités moldue. Je grimpai la volée de marche pour arriver sur un petit palier. Les escaliers se poursuivaient. Apparemment nous avions des voisins. Une voisine en l’occurrence, un peu plus vieille que moi (par moi j’entendais l’Harry de 17 ans), et artiste. Comment pouvais-je le savoir ? Simplement parce qu’elle descendait les marches, sous mes yeux, un grand carton à dessins sous le bras. - Bonjour, Mr Potter. - Bonjour, Susan. Elle continua sa descente et sortit de l’immeuble. J’étais toujours sur le palier. Soudain je réagis. Susan ! Comment diable pouvais-je savoir le nom de cette fille alors que je ne la connaissais même pas ? Vraiment, tout allait de travers ! Machinalement je sortis un trousseau de clés de ma poche, et ouvrit la porte. Au passage, mon regard accrocha la sonnette sur laquelle était écrit : « H. Potter et D. Malefoy » Ah oui, je l’avais oublié celui-là. J’avais à peine refermé la porte, qu’une voix s’éleva : - Heureusement que je t’avais dis 18H30, Potter, il est 19H. Évidemment, Malefoy était là mais invisible. Il devait se trouver dans la chambre, ou peut être dans la salle de bain. - Excuse-moi, je suis rentré à pieds. J’avais envie de marcher. Ces paroles sortirent de ma bouche sans que je le veuille. Je fit fis quelques pas. Je ne savais toujours pas où il était exactement. Je me rendis compte que j’avais peur de le voir. J’avais peur d’avoir en face de moi l’une des personnes que je détestais le plus : Drago Malefoy. Mais pourquoi est-ce que je ressentais de la peur. Pourquoi ce n’était pas de la haine. Mystère. C’était d’autant plus stupide d’avoir peur, puisqu’à cette époque nous nous aimions (cette pensée me fit grimacer), mais cela n’empêchait pas mon estomac de se nouer. - Je savais que tu aimais te faire attendre, mais là ça devient maladif. Tu devrais consulter, ironisa la voix de Malefoy. - Je… C’est à ce moment là qu’il sortit de la chambre. J’en eu le souffle coupé. Il…Il était…beau. Magnifique. Superbe. Et tous les autres adjectifs de ce genre convenaient pour le qualifier. Son visage était fin, son corps mince, ses cheveux toujours aussi blonds presque blancs, mais plus longs qu’avant. Son apparence le faisait paraître fragile, comme s’il pouvait se casser à chaque instant. Mais son tempérament de feu se lisait dans ses yeux, sur les traits de son visage, dans sa posture. Et quel tempérament ! Mais peut-être avait-il changé ? C’était la grande question que je me posais. Il était vraiment élégant aussi bien dans la manière qu’il avait de s’habiller que dans sa façon de se tenir et de se mouvoir. Et il avait toujours ce petit air aristocratique. Il me paru à la fois comme avant, et à la fois tout à fait différent Non ! Non, ce ne pouvait pas être le détestable Drago Malefoy de Serpentard du collège Poudlard, c’était impossible. En tout cas, je comprenais parfaitement que le Harry du futur soit tombé sous son charme, car physiquement, il était parfait. Le Drago Malefoy du futur était d’une beauté glaciale. Le genre de personne face à qui, il était difficile de rester indifférent. - Tu… ? Je fus tiré de ma divine contemplation. - Non, rien. - Aurais-tu vu un fantôme, Potter ? En disant cela, Drago s’était approché de moi. - Non. Il s’était tellement approché que nos torses entrèrent en contact. Je fus parcouru d’un frisson. Un frisson de dégoût ou de plaisir ? Je ne savais pas. Drago approcha ses lèvres de mon oreille droite et murmura : - Non ? En es-tu bien sûr ? - Oui, dis-je avec difficulté. - Alors si tu en es sûr, tu vas peut être te décider à bouger ton délicieux petit postérieur de ce couloir et à aller t’habiller, car je te rappelle que nous devons passer prendre Hermione et son cher Weasley dans moins d’une heure. Il avait dit cela toujours à mon oreille sans élever la voix, d’un ton plus charmeur que réprobateur. Il recula, me fixa un instant, puis disparu dans la salle de bain. J’entrai dans la chambre. Il avait préparé ce que je devais mettre. Tout était sur le lit. Un pantalon noir, une ceinture, une chemise blanche et une élégante robe de soirée noire. Je me dépêchai de m’habiller avant que Mr Malefoy ne vienne me rappeler à l’ordre une seconde fois. - Si nous n’étions pas aussi pressés, je t’enlèverais bien tous ça. Je me retournai. Je ne l’avais pas entendu approcher. Il était appuyé contre le chambranle de la porte et il m’observait. Je compris bien vite ce qu’il voulait dire. - Oui, mais nous sommes pressés, dis-je en sortant précipitamment de la chambre. Au passage je remarquai avec quelle « envie », il me regardait. J’en fus presque effrayé. Je me dépêchai de m’éloigner de lui, j’étais plus que mal à l’aise. - Harry, attends. Oh non, que me voulait-il encore ? Il s’avança vers moi, et s’arrêta très près de moi, vraiment très près, trop près même. - Je sais que je n’arrête pas depuis que tu es rentré, dit-il, mais c’est parce que ton petit côté retardataire m’exaspère un peu. Excuse-moi. (il avait vraiment l’air sincère et gentil. Non impossible, sincère et gentil ne rimaient absolument pas avec Malefoy, cela sonnait même très faux !) Mais tu n’as pas l’air d’aller très bien. Quelque chose te tracasse ? L’audience s’est mal passée ? - … C’est à ce moment là que j’aurais apprécié que les paroles sortent toutes seules de ma bouche comme tout à l’heure, mais je restais désespérément muet. - Qu’est-ce que tu as ? - Je…je suis un peu fatigué. C’est tout. Que pouvais-je lui dire d’autre : « En effet ça ne va pas. Hier soir en allant me coucher, j’étais encore un Harry Potter de 17 ans en 7ème année au collège Poudlard, et ce matin je me réveille dans la peau d’un Harry Potter de 27 ans qui a un job au Ministère, qui est homosexuel, et dont le petit ami n’est autre que Drago Malefoy, qui, je dois le rappeler, est le pire ennemi de collège de Harry Potter, c'est-à-dire moi ! Mais à par ça tout va pour le mieux ! » - Nous ne resterons pas trop tard à Ste Mangouste, en espérant que Ron et Hermione soient d’accords pour partir plus tôt, dit-il ce qui me tira une nouvelle fois de mes pensées. Et puis tu pourras faire la grasse matinée demain. - Ils ne peuvent par rentrer par la poudre de Cheminette ou en transplanant. - Je ne crois pas que se soit très bon pour ce qu’a Hermione. - Pourquoi ? - Ah Potter, je me demande ce que tu ferais si ta tête n’était pas vissée sur tes épaules. - Mais… Je ne pu finir ma phrase car Drago avait posé ses lèvres sur les mienne pour me montrer, je suppose qu’il s’inquiétait donc qu’il m’aimait, et aussi pour me faire taire. Mais moi à cet instant, j’étais partagé entre vomir, le tuer ou bien déprimer. - Arrête de jacasser, nous allons encore être en retard, dit Drago en prenant son manteau et en me tendant le mien. Nous sortîmes de l’immeuble. Après quelques pas, Drago s’arrêta devant une Mini vert bouteille, qui était stationnée au bord du trottoir. Il ma lança des clés. - A toi l’honneur, dit-il, je déteste conduire cet engin du diable. Il s’installa côté passager. Je pris place derrière le volant. Durant une fraction de seconde, je faillis lui dire que je ne savais pas conduire, et que je savais encore moins où habitaient Ron et Hermione. Mais comme lorsque je m’étais demandé comment j’allais faire pour retrouver l’appartement, mon corps se mit en marche tout seul. Mes mains introduisirent la clé dans le contact, attachèrent ma ceinture, et démarrèrent la voiture. Je conduisais, sans savoir conduire, et j’allais chez mes meilleurs amis sans savoir où ils vivaient. Ce n’était pas formidable ? Drago était silencieux. Moi aussi. Après vingt minutes, je me garai. Nous descendîmes de la voiture, au moment où Ron et Hermione sortaient d’un hall d’immeuble chic. Je compris tout de suite ce qu’avait voulu dire Drago par « Je ne crois pas que se soit très bon pour ce qu’a Hermione. ». Hermione était enceinte, et de plusieurs mois, visiblement. Lorsque je pu voir de plus près mes deux meilleurs amis je faillis tomber à la renverse. Ils avaient changés eux aussi. Ils avaient vraiment l’air amoureux, et Hermione était enceinte, ce qui la rendait plus rayonnante que jamais. - Oh Harry, dit-elle, je suis tellement heureuse de te voir. Elle me serra contre elle du mieux qu’elle pu à cause de son ventre rond. - Excuse-moi, il prend de plus en plus de place, plaisanta-t-elle. - Il ? - Il ou elle, nous ne savons pas, nous voulons avoir la surprise, dit Ron en me donnant l’accolade. Mais vous êtes encore en retard. Je paries que tu as mis une heure à te coiffer, Drago, poursuivit-il en plaisantant. - Excuse-moi de ne pas avoir la même conception de ce qu’est la « classe » que toi, répondit Drago faussement vexé. Sur ces mots, ils se donnèrent également une franche accolade en riant. - Content de te revoir, Malefoy. - De même, Weasley. « Ils nous embrassent comme si nous ne nous étions pas vu depuis des mois», pensai-je. «Pourquoi ? » « Ils sont partis au Japon, pendant un mois, pour voir Charlie. Il étudie les dragons asiatiques maintenant. » [NdA : petite voix inconnue dans la tête de Harry^^] Je sursautai. Heureusement que les trois autres étaient occupés à discuter, et qu’ils ne m’avaient pas vu. Voilà que j’entendais des voix maintenant, il ne manquait plus que ça ! - Comment vas-tu ma belle ? demanda Drago à Hermione. - Rien ne peut aller mieux. Je suis amoureuse, enceinte et en pleine forme. - Dit donc, Malefoy, je ne te permets pas de donner à ma femme des petits surnoms aussi affectueux, dit Ron en prenant Hermione par l’épaule comme pour l’éloigner de Malefoy. - Ne t’inquiètes pas pour ça, je te rappelle que nous ne sommes pas du même bord, répondit Drago en me jetant un regard en coin. Ils partirent tous trois dans un éclat de rire. J’étais de plus en plus mal à l’aise. J’avais l’impression d’être un étranger. - Je ne voudrais pas être malpoli, mais si nous ne partons pas maintenant, nous allons vraiment être en retard, dis-je pour couper court à cette situation gênante, pour moi en tout cas. - Hermione, il vaut mieux que tu montes devant, il n’y a pas beaucoup de place derrière, tu risques d’être mal assise, dit Drago. - Vous êtes trop bon mon seigneur. (Elle se pencha à l’oreille de Drago comme pour lui dire un secret, mais elle le dit assez fort pour que Ron et moi nous entendions) Je crois que c’est toi que j’aurais du épouser, tu fais bien plus attention à moi que mon mari. - Vraiment ? - Oui. C’est un vrai rustre. - Je crois qu’il va falloir lui apprendre les bonnes manières alors. Ils se regardèrent, et de nouveau partirent dans un éclat de rire. Ils semblaient vraiment très complices. Ron, lui, me regardait d’un air de dire « C’est repartit ». Une grosse demi-heure plus tard, je trouvai une place sur un parking quasi plein. - Je ne savais pas qu’il y avait autant de sorciers qui possédaient une voiture, dit Ron en descendant. Comme en réponse à cette phrase, un grondement se fit entendre. Tous quatre nous tournâmes la tête. Un peu plus loin, il y avait un bar moldu bondé, où, visiblement, il régnait une sorte de joyeuse agitation. - Je ne pense pas que toutes ces voitures appartiennent à des sorciers, dit Hermione. Je crois simplement que leur propriétaire sont les moldus qu’il y a dans le bar là-bas. - Mais pourquoi sont-ils aussi nombreux et déchaînés ? demanda Drago. - Si je ne me trompe pas, il y a un match de football ce soir, répondit Hermione, Chelsea / Liverpool. Ils sont sûrement là pour regarder le match tranquillement, sans leur femme... - Football ? C’est quoi du football ? Questionna Drago. - C’est un sport d’équipe moldu. - Ce ne serait pas ça dont Dean est fan. Il avait accroché un poster dans le dortoir à Poudlard, dit Ron. - Oui c’est ça. Mais ce serait trop long à expliquer et surtout ennuyeux et inutile, conclut Hermione. Bon, on y va. La rue que nous traversâmes était plutôt déserte. Je soupçonnais qu’un sort eut été jeté sur la rue pour que les moldus passent ailleurs, et ainsi ne trouvent pas étrange de voir autant de gens s’approcher de la vitrine d’un magasin abandonné. Nous nous plantâmes tous les quatre devant la fameuse vitrine de Purge & Pionce Ltd. Il y avait toujours les mêmes mannequins écaillés derrière la vitre que quand j’étais venu ici la première fois douze ans plus tôt (enfin, cela ne faisait que deux ans pour le vrai moi, le Harry de dix sept ans, mais il fallait bien que je me fasse à l’idée que désormais je vivais dans le futur). - Bonsoir, mesdemoiselles, dit Drago sur un ton courtois, nous sommes attendus à la réception de ce soir. - Je te rappelle que tu parles à des mannequins de bois, Malefoy, pas à la femme du Ministre, dit mon meilleur ami sur un ton narquois. - Et je serai encore plus « courtois » si je m’adressais à son homme de mari, si tu vois ce que je veux dire, répondit Drago une lueur gourmande dans les yeux. - Es-tu toujours aussi gay, Malefoy ? - Toujours. Même quand je dors. Je n’y peux rien, c’est dans ma nature. Et encore une fois ils rirent. Et encore une fois je me sentis comme un étranger. Chacun notre tour nous passâmes à travers la vitrine, comme à travers un filet d’eau. Le hall était étrangement silencieux et désert. Sur le comptoir de l’accueil, était posée une petite pancarte : « Inauguration du pavillon des enfants : prendre la porte A, puis tout droit, deuxième à gauche, première à droite, escalier n°5B, à droite, 7ème porte à gauche, vous êtes arrivés. Bonne soirée. » - Heu… - Comme tu dis. - Il va nous falloir toute la nuit pour trouver cette fichue salle de réception. - Je n’espère pas, il est déjà 20H23. - Chérie, où vas-tu ? demanda Ron à Hermione qui s’éloignait. - Chercher la porte A, pour aller tout droit, puis prendre la deuxième à gauche, première à droite, escalier n°5B, à droite, 7ème porte à gauche, et nous serons arrivés pour pouvoir enfin passer une bonne soirée. C’est bien ce que dit la pancarte ? - Oui. Oh, Hermione, ma chérie tu es formidable. - Je le sais. Mais tu n’es pas mal non plus. - Bon, les deux tourtereaux, quand vous aurez fini de vous congratuler, grogna Drago, on pourra peut-être avancer. - J’ai sentis comme une pointe d’amertume et de jalousie dans ta voix lorsque tu as dis « tourtereaux ». Auriez-vous des petits problèmes de couple, Harry et toi ? Tu devrais passer à mon cabinet. « Son cabinet ?» pensai-je. « Oui. Ron a fait des études pour devenir psychomage, enfin psychothérapeute. Il a un petit cabinet. Il est associé avec un autre psy, qui vient d’Allemagne.» Formidable, j’entendais encore des voix. - Tu te trompes, dit Drago en passant un bras autour de ma taille, tout va pour le mieux. N’est-ce pas, chéri ? - Oui…oui. - Tu vois. Tout va très bien. Nous entamâmes le périple qui devait nous mener à la réception. Drago et Ron philosophaient tout les deux devant. Moi, je marchais en arrière. J’étais toujours aussi mal à l’aise. - Qu’y a-t-il, Harry ? Hermione m’avait rejoint. - Rien. - Arrête. Ça se voit comme un dragon au milieu d’un champ de citrouilles, qu’il y a quelque chose qui ne va pas. - Je suis fatigué, c’est tout. - Si tu veux je te prête mon gros ventre. Grâce à la « gestation », je suis en pleine forme. J’esquissai un sourire. - Ah, voilà enfin un petit sourire. Il était temps, dit-elle en riant. - Alors, dis moi, et ce voyage au Japon. - Une merveille ! C’est un pays magnifique. Je dois dire que pour ma part, j’ai préféré les campagnes, et leurs champs d’arbres en fleur, aux villes et à leurs champs de gratte-ciel. Les kimonos et les femmes qui les portent sont splendides. Et je dois avouer que j’ai délaissé mes grimoires poussiéreux, pour me consacrer aux mangas. - Vraiment ? - Oui. Je suis devenu accro. Surtout ceux fait par les moldus. Vu qu’ils ne connaissent pas l’existence de la magie, ils l’inventent et ce avec beaucoup d’imagination. - Tu me surprendras toujours. - Madame, messieurs, puis-je vous débarrasser de vos manteaux. Ils étaient arrivés. La salle était bondée. Bondée de sorcières et de sorciers élégants. Certains étaient là pour de bonnes raisons, et d’autres étaient là pour se faire voir par les journalistes. Eh oui même le monde magique avait son lot de « Jet-setteurs ». - Ah, Ronald, Hermione, mes enfants, je suis tellement contente de vous revoir. - Maman ! Mrs Weasley venait de les rejoindre, et serrait son fils et sa belle fille dans ses bras. - Harry, Drago. Elle en fit de même avec nous. - Venez, Arthur, Bill, Fleur, Iris, Jeanne, Charlie, Selma, Fred, Uma, Adena, George, Francess et Jake sont là-bas. Nous vous attendions. « Eh bien, cela en fait du monde», pensai-je. «Comment vais-je faire, je ne connais pas la moitié de ces personnes. » - Les voilà ! Évidemment, ils avaient tous changés, enfin vieillis. Et la plus part des « nouveaux » étaient eux aussi roux. Tour à tour, chacun de nous, serra des mains et fit des bises. Et à chaque nouvelle personne que je ne connaissais pas, la même petite voix dans ma tête me disait de qui il s’agissait. « Selma est la femme de Charlie. Iris et Jeanne sont les filles de Bill et de Fleur. Francess est la femme de George, et Jake est leur fils. Uma est la fiancée de Fred. Et Adena est la petite amie de Ginny.» Pardon ! Est-ce que j’avais bien entendu ? Ginny avait une petite amie. Et je supposai que par petite amie la voix dans ma tête ne parlait pas de la taille de cette fille. Alors comme ça Ginny aussi était homosexuelle… « Merci la petite voix. Mais au fait qui es-tu ? Rassure moi, je ne suis pas fou, tu existes vraiment ?» demandai-je en pensée. Pas de réponse. « C’est bien ce qu’il me semblait. Je me fais des fil… » « Je suis toi», dit la même voix dans ma tête. « Comment cela moi ? » - Mais au fait, demanda Ron ce qui me tira de mon dialogue avec moi-même, où est la star de la soirée ? - Sûrement quelque part en train de répondre à des tas de questions, lui dit Bill. Les journalistes n’arrêtent pas de harceler notre pauvre petite sœur. - Elle a même été élue « femme du mois » par Le Sorcier Manager, continua Fleur. - HUM, HUM. Votre attention s’il vous plait. Tout le monde se tourna vers une estrade, tendue de velours pourpre. Un homme s’y tenait debout. - Mesdames et messieurs, bonsoir. Nous sommes réunis ce soir pour un événement historique, puisque jamais, depuis l’ouverture du Dispensaire Pauline Olianiriaka, dite Ste Mangouste, en 1765 (1), les bâtiments d’origines n’ont été agrandis. C’est grâce à la merveilleuse Fontaine de la Fraternité Magique, qui se trouve au Ministère, et à de nombreux autres dons, que l’agrandissement à été possible. Je remercie au nom de tout le personnel, et de tous les malades, les personnes qui ont permis à ce grand projet de se réaliser. Merci. (Applaudissements) Mais trêve de paroles. J’ai l’immense chance, en temps que directeur de cet établissement, d’avoir un personnel médical attentif, travailleur et extrêmement doué. Il n’a donc pas été aisé de choisir l’équipe qui s’occuperait du Pavillon des enfants. Mais après moult réflexion et quelques litres de café plus tard, je pense avoir fait le bon choix. Mesdames et messieurs, veuillez applaudir le docteur Ginny Weasley et toute son équipe. Le directeur se mit sur le côté, sous un tonnerre d’applaudissements. Ginny s’avança. - Bonsoir. Excusez-moi si ma voix tremble un peu, mais je suis émue. Émue, mais aussi très heureuse et très fière que le docteur Holwish m’ait choisi malgré mon jeune âge. Mon équipe et moi-même feront tout pour que les enfants bénéficient des meilleurs soins et d’un séjour agréable. Je vous remercie. De nouveau des applaudissements. Holwish et Ginny descendirent de l’estrade et se dirigèrent vers une haute porte à double battant. Un gros ruban blanc était tendu entre les deux montants. Ginny plaça sa baguette au dessus du ruban, prononça une formule inaudible de l’endroit où nous nous trouvions, et le ruban se coupa net. - Je déclare le Pavillon des enfants de l’hôpital Ste Mangouste officiellement ouvert, dit Holwish. Encore des applaudissements. - C’est ma petite fille, murmura Mrs Weasley qui tapait dans ses mains plus fort que n’importe qui. Elle pleurait de joie. A suivre… (1): Pauline Olianiriaka ainsi que la date de création de l’hôpital sont de mon invention. D’après les « Archives du sorcier du mois » sur le site de JKR le véritable créateur de Ste Mangouste est Mungo Bonham (1560-1659), mais ça je ne l'ai su qu'après avoir écrit et j'ai pô envie de changer ! c'est moi y décide (en pleine crise de "salegossitude") Alors ? En ce qui concerne la suite, elle arrivera quand ma Bêta, Love Gaara of the Sand, aura terminé une autre grosse correction de quelqu'un d'autre (que voulez-vous, la fidélité se perd de nos jours !! ^^) donc je ne sais pas quand. Bisous. Wiktorila |