Disclamer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau, Amen !
Rating : T+
Correctrice: Love Gaara of the Sand
Petit mot de moi : B'jour m'sieurs, 'dames, ava bien ? Je sais que je publie portnawak sans régularité, désolée ! mais en même temps je parie que vous vous en fichez ! ^^ c'est pas grave j'avais juste envie de présenter des excuses, donc j'ai trouvé un prétexte ! Voilà. Coucou Taion. Ce "petit mot" aussi c'est du à la va comme j'te pousse mais les intentions sont sincères ! ^^ Maintenant je me tais et je m'en vais enfin au moins jusqu'à la fin, vous savez après le "a suivre…". Bonne lecture.
Note : Je ne prends pas en compte le tome 7
Résumé : Entre rêve et réalité, Harry ne sait plus trop. D’ailleurs ses rêves et la réalité ne sont-ils pas étroitement liés ?
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- ILS REVAIENT D’UN AUTRE MONDE -
CHAPITRE 6 : ENTRE MES MAINS ? RIEN QUE ÇA !
J’avais tellement essayé d’oublier l’épisode de la bibliothèque avec Malefoy, que je n’en avais pas parlé à Hermione, ni du cauchemar d’ailleurs.
ooooo
Il était 17H. J’étais dans la Salle Commune de Gryffondors, je planchais sur un devoir de Botanique (décidemment, je devenais de plus en plus sérieux). Mais j’avais du mal à rester concentré, j’étais fatigué. Je n’avais presque pas dormis de la nuit. Les mots du chapitre sur les Herbes Folles de Madagascar de mon manuel dansaient devant mes yeux, yeux qui se fermaient au fur et à mesure de ma lecture…
Je me réveillai dans un fauteuil, près d’une cheminée dans laquelle ronflait un feu. Je mis quelques minutes à sortir totalement du sommeil. Je regardai autour de moi. J’étais dans un salon qui m’était inconnu. Je me rendis compte qu’un journal était posé sur mes genoux. J’aurai pu le mettre sur la table, et sortir de cette pièce, mais je me sentis obligé d’en tourner les pages. C’était un exemplaire de La Gazette du Sorcier, daté du 26 mai 2012. Des publicités, des petites annonces, quelques faits-divers, et… . Je connaissais ce visage. Pourquoi y avait-il une photo de Ron dans le journal. Je lus l’article qui accompagnait le cliché.
« Mr Ronald Weasley, du département des jeux et sports du Ministère de la Magie, a été retrouvé, lundi matin, sans vie dans son petit appartement de Chelsea par son frère Charlie qui lui rendait visite. Il semblerait que Mr Weasley ait succombé à une attaque des partisans du Mage Noir. »
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!
Je me levai précipitamment. Le hurlement venait d’une pièce voisine. Je partis à la recherche de la personne qui était à l’origine de ce cri de douleur. En passant devant une porte, j’entendis de faibles pleurs. Je poussai le battant. C’était une chambre. Une jeune femme était agenouillée sur le sol, la tête baissée, les yeux clos et ruisselant de larmes. Elle tenait un journal froissé par ses mains crispées. C’était Hermione. Elle était totalement effondrée. Je compris que la douleur qu’elle ressentait était bien plus grande que ce qu’elle exprimait. Le journal devait être La Gazette du Sorcier, et elle avait certainement lu l’article qui parlait de Ron.
Je m’agenouillais à ses côtés, et doucement, je voulus la prendre dans mes bras. Mais sans que je sache pourquoi mes bras passèrent au travers de son corps comme si mon amie eu été faite d’air. Elle ne m’accorda aucune attention. J’essayai de nouveau de la toucher, je lui fis des signes, l’appelais doucement, mais rien. J’étais invisible. Je pouvais toucher les choses matérielles, mais pas les êtres humains, et en retour, ils ne me voyaient pas. Je m’éloignai d’Hermione et m’assis dans un fauteuil, impuissant.
Une femme entra dans la chambre. Elle était plus vieille qu’Hermione. Elle avait une épaisse chevelure rousse. Ses yeux étaient rougis par les larmes. Elle savait. Ce devait être la cousine dont Ron avait fait mention après l’enterrement, celle qui vivait en France. Cette femme savait que son cousin, le fiancé de la jeune femme qu’elle hébergeait, était mort. Peut être l’avait-elle lu dans le même journal que moi.
La femme reprit mes gestes. Elle s’agenouilla auprès d’Hermione, et la serra contre elle, chose que je n’avais pu faire. Hermione s’accrocha à la femme, et laissa les larmes couler, le visage déformé par la douleur et peut être même la colère. C’est là que je remarquai le ventre rond d’Hermione. Cette vision me fendit le cœur. Cet enfant, il ou elle, ne connaîtrait jamais son père, ses grands-parents, sa tante Ginny, son oncle George. Et son « oncle » Harry, ajouta une petite voix dans ma tête.
J’eus de nouveau un élan pour aller vers Hermione, et la prendre dans mes bras, mais je savais que c’était impossible.
Je ne pouvais même pas « consoler » ma meilleure amie, alors que cette inconnue pouvait le faire !
Ah !
J’ouvris brusquement les yeux. Je devais m’être assoupi en lisant mon chapitre de Botanique, car ma joue douloureuse était posée sur la page 157 de mon manuel. Je levai la tête et mis quelques secondes à recouvrer mes esprits. Autour de moi, la salle commune des Gryffondors était étrangement vide.
J’étais en nage. La tête me tournait J’avais encore fais un cauchemar. Un de ces stupides cauchemars, qui semblaient toujours aussi vrai que nature. Je crois que ça y était. Je crois que j’étais vraiment devenu dingue. J’en avais assez !
Je me levai précipitamment du fauteuil, et laissai mes affaires en plan. Il fallait que je trouve Hermione. J’ouvris le portrait à la volée.
- Ah ! Bon sang tu m’as fais peur.
C’était justement Hermione qui se trouvait dans le couloir, et qui allait entrer au moment où moi je sortais.
- Ça tombe bien, dis-je, c’est toi que je voulais voir.
- Moi aussi.
Puis sans rien ajouter, elle me saisit le bras, et d’un air décidé, m’entraîna dans le couloir. Elle marchait vite.
- Mais qu’est ce que tu fais ? Demandai-je éberlué. Où est ce que tu m’emmènes ?
- Tu vois comme c’est agréable de se faire traîner je ne sais où, pour des raisons inconnues.
Évidemment, elle faisait référence à la fois où je l’avais emmené presque de force au septième étage.
- Il faut que je te dise ce que j’ai trouvé, avoua-t-elle. Bon et maintenant à toi de jouer.
Nous étions devant le mur de la Salle sur Demande.
- Et bien vas-y, s’impatienta Hermione alors que je la regardais sans comprendre, repense à la pièce de la dernière fois, celle où nous avons discutés.
Je m’exécutai.
« Un petit endroit tranquille pour une conversation urgente. »
Je passai plusieurs fois devant le mur. Une porte apparue. Je l’ouvris, absolument pas convaincu par la phrase à laquelle j’avais pensée. En effet. C’est un placard à balais que je découvris derrière le battant de bois.
- Hum. Euh…
- Quoi ? me demanda Hermione de plus en plus agacée.
- J’ai du me tromper. Ce n’est pas vraiment la même chose que la dernière fois.
- Et alors, si se sont des canapés à la place des fauteuils, ce n’est pas grave.
Elle avança et tendit la main pour attraper la poignée, visiblement ennuyée par mon soudain sens du détail.
- Non ! (je fermai brusquement la porte.) Ce n’est vraiment pas pareil.
- Harry concentre toi, s’il te plaît. Ce que j’ai à te dire est important et compliqué.
- D’accord, d’accord.
« Aller Harry, s’il te plait, concentre toi » m’encourageai-je mentalement.
Je cherchais dans ma mémoire la phrase que j’avais trouvée la dernière fois. Je savais qu’elle n’était pas extrêmement compliquée en plus.
« Un…un…une…salon, non….une…pièce ! Oui c’était ça. Une pièce, une petite pièce calme pour…pour…raahhh ! fichue mémoire, même un labrador ferait mieux ! Bon alors, une petite pièce calme pour parler…pour discuter…pour dialoguer, échanger, converser…oui ! une petite pièce calme pour une conversation délicate ! »
J’étais presque sûr que c’était ça. J’essayai.
« Une petite pièce calme pour une conversation délicate. »
Gagné ! C’était bien la même pièce que la dernière fois.
Revigoré par ma victoire, je m’effaçai pour laisser entrer Hermione.
- Je t’en prie.
- Ce n’est pas trop tôt ! dit-elle pour toute réponse.
Je fus quelque peu refroidi par sa remarque cinglante. La porte à peine refermée, Hermione me pressa pour que je m’asseye.
- Mais qu’est-ce que tu as à la fin ? Demandai-je, pourquoi es-tu en colère ?
- Je ne suis pas en colère, enfin je ne l’étais jusqu’à ce que Monsieur ne mettes trois heures à se rappeler d’une malheureuse phrase.
- Excuse moi mais…
- En fait, me coupa-t-elle, j’étais surtout impatiente de te parler, car j’ai découverts des choses extrêmement intéressantes. Mais tu as dis que tu voulais me parler, alors vas-y commence.
- Non, toi d’abords. Je veux savoir ce que tu as trouvé.
- Tu as fais de nouveaux rêves, c’est ça dont tu veux me parler, n’est ce pas ?
- Oui.
- Alors vas-y, peut être que ce que tu me diras confirmera des choses que j’ai trouvé, ou bien m’obligera à faire d’autres recherches. Je t’écoute.
Je du me résigner.
- En fait, il y a deux rêves, enfin deux cauchemars, et quelque chose qui s’est passé dans la réalité. Par quoi je commence ?
- Par le commencement, me répondit-elle. Raconte moi ces trois choses dans l’ordre où elles sont arrivées, c’est une bonne solution, tu ne trouves pas ?
Évidemment, il fallait que je commence par ce qui s’était passé dans la bibliothèque, et je ne pouvais plus reculer puisque je lui avais dis qu’il y avait trois choses. Oui mais je pouvais lui dire un mensonge, pour avoir au moins à éviter de lui raconter l’incident de la bibliothèque. Bizarrement, j’étais plus gêné de lui parler de ça que du fait que dans mon cauchemar Ron, et beaucoup d’autres, étaient morts.
- Si je ne te connaissais pas autant, Harry, finit par dire Hermione, je dirais que si tu es si long à parler, c’est parce que tu es en train d’inventer un mensonge.
Décidément. Pour la seconde fois en cinq minutes, je me résignai à tout lui raconter.
- Ce qui s’est passé en premier, c’est la chose réelle.
- Et visiblement gênante.
Hermione me sourit, elle avait deviné évidemment.
- C’est arrivé à la bibliothèque, hier après midi. J’y étais allé pour faire mon devoir supplémentaire de métamorphose, et la seule table que j’ai trouvé, était occupée par, je te le donne en mille : Malefoy ! En fait, il dormait, il n’y avait pas d’autres tables de libres, et il fallait que je travaille, alors je me suis assuré, sans le faire exprès d’ailleurs, qu’il dormait bien, et je me suis installé. Après peut-être deux heures, je me suis accordé une pause…
- Arrête de tourner autour du pot, et viens-en aux faits, s’il te plait.
- O.K., O.K. . Malefoy s’est mit à gémir dans son sommeil, il bougeait pas mal…
- Il rêvait.
- Oui, c’est ce que je me suis dis. Et puis au milieu de ses gémissements, il à dit une phrase, et c’est cette phrase qui m’a troublé. Il a dit exactement une phrase qu’il avait dit dans un de me rêves.
- Lequel ?
- Celui où…où nous…
- Où vous vous êtes « chaudement » rapprochés sur le canapé ?
- Oui, dis-je dans un souffle le visage aussi rouge que l’était mon écusson de Gryffondor.
- Et…tu ne préfères pas me dire cette phrase.
- Tout à fait.
- Bien, c’est intéressant.
De nouveau, elle sortit calepin, encre et plume, et prit des notes.
- Donc tu penses, reprit Hermione, que Malefoy pourrait faire les mêmes rêves que toi ?
- Je dois avouer qu’après mûre réflexion, c’est la seule explication que j’ai pu trouver. A part ça, comment expliquer le fait qu’il ait prononcé la même phrase que dans mon rêve.
- Hmm. Vas-y continu, les rêves…
- Eh bien disons que c’était totalement différent des autres fois, et en même temps ça y ressemblait.
- Explique-toi.
- Eh bien tu disais toi-même que l’un des points communs à mes rêves, c’était le bonheur. Eh bien là, c’était tout le contraire. Les rêves sont devenus cauchemars. Et c’était quelque part encore plus troublant.( je ne savais pas trop comment commencer, mais je finis par me lancer.) Dans le premier, il pleuvait, il faisait sombre, et j’avais la désagréable impression que j’étais une espèce de courant d’air, que je n’avais pas de corps.
Puis je lui racontai la suite, la voix monotone, la foule, Ron, elle, le trou, la pierre tombale, Ginny, les paroles de Ron, les autres pierres tombales, et plus j’avançais plus l’expression du visage d’Hermione changeait.
Je passai au second cauchemar.
- Après avoir lu l’article, j’ai entendu un cri. En cherchant, j’ai trouvé une jeune femme, complètement effondrée, visiblement elle avait aussi lu l’article…et elle était enceinte. J’ai essayé de la prendre dans mes bras mais je n’ai pas pu…
- Harry, s’il te plait, me coupa Hermione les larmes aux yeux, n’essaie pas de me « protéger », je sais très bien que c’est moi qui était dans cette chambre en train de pleurer la mort de Ron.
Excuse-moi, mais pourquoi est-ce que tu pleurs, ce n’était qu’un cauchemar après tout, aussi troublant qu’il puisse paraître.
Je…je sais, hoqueta-t-elle, mais après ce que j’ai découvert…
Je préférai faire une pause, autant pour mon amie que pour moi. Je fis apparaître deux tasses de thé, lui en tendit une.
- Merci.
Plusieurs minutes passèrent, pendant lesquelles nous bûmes en silence, et où Hermione reprit ses esprits.
- Excuse-moi pour ce flot de larmes, me dit-elle.
- Ce n’est rien. Alors… est ce que tu veux bien me dire ce que tu as trouvé ? Demandai-je.
- Eh bien pour commencer, je peux te dire que tu n’es pas dingue. Que si tu fais ce genre de rêves, et de cauchemars, c’est parce qu’il y a une explication. Une explication magique. Tu avais raison de trouver ces rêves plus vrais que nature, car se ne sont pas de simple « fantasmes nocturnes ». C’est ce que l’on appelle des R.B.U...
- Pardon ?
- Oui, des R.B.U. . Des Rêves à But Utile. Eh oui, même la Magie a son lot de sigles en tout genre.
- Alors je souffre de R.B.U. ?
- On peut dire ça comme ça.
- Tu peux m’expliquer, dis-je. Non, parce que là on dirait Madame Pomfresh en train de m’annoncer que je souffre d’une pathologie rare et mortelle.
- Rassure toi, les R.B.U. ne durent pas, enfin pas toute la vie je veux dire.
- Tu sais que tu ne me rassures absolument pas.
- Ce sont en fait, des sortes de rêves prémonitoires, expliqua Hermione.
- Donc ce que j’ai vu, est bel et bien l’avenir ? Questionnai-je soudainement mal à l’aise par rapport à tout ce dont j’avais rêvé.
- Non. C’est plus compliqué. En fait, ce dont tu as rêvé, est une forme possible de l’avenir. Mais commençons par le début. Les R.B.U. servent à montrer à quoi pourrait ressembler l’avenir si certaines choses, à l’époque où sont fait ces rêves, étaient changées en mieux.
- Attends, tu es en train de me dire que si une chose venait à être améliorée aujourd’hui, je me retrouverais dans les bras de Malefoy demain ?
- S’il te plait, Harry, arrête de m’interrompre, c’est déjà assez compliqué comme ça.
- Pardon, mais je ne comprends pas grand-chose.
- Ce dont tu as rêvé n’a pour ainsi dire aucune chance d’arriver. C'est-à-dire toi, Malefoy, la mort de tous nos amis, etc. Mais disons que tes rêves te montrent ce que serait ta vie si tu faisais aujourd’hui les bons choix. Tu vois ? (j’acquiesçai) Très peu de cas de R.B.U. ont été relevés dans l’Histoire, et pour cause, on ne fait des R.B.U. que si nos actes et décisions ont une influence importante sur un grand nombre de vies humaines.
- Donc si j’ai fais ces rêves, c’est parce que mon destin est lié à ceux d’un grand nombre de personnes.
- Tout à fait, mais ça on le savait déjà. Ne me regarde pas comme ça. Bien sûr que ton destin est plus qu’important. Je te rappelle que tu es le Survivant. Je te rappelle la prophétie qui te lie à Voldemort. Et je te rappelle que le résultat de votre affrontement futur scellera le destin de toute la population magique, et peut être même moldue, du pays, voire du monde.
- Alors, dis-je hésitant, mes R.B.U. ont un lien avec Voldemort et le fait que l’un de nous doit mourir ? Les rêves « heureux » montreraient ce qui pourrait se passer si je tuais Voldemort, alors que les deux autres m’ont montrés à quoi ressemblerait l’avenir si c’est lui qui venait à me tuer ?
- C’est ce que je pense.
Silence.
- En fait, reprit Hermione, il ne faut pas prendre tes rêves au premier degré. Il faut les interpréter. Tes rêves ne veulent pas dire que tu seras forcément homosexuel, et amoureux de Malefoy. Il faut simplement y voir les conséquences futures de tes choix et de tes actions présentes. Je m’explique. Comme je te l’ai dis la dernière fois, j’avais relevé pas mal de points communs entre tes trois premiers rêves : le bonheur, le bien être, l’amour et Drago. Eh bien il ne faut, de tes R.B.U., garder que ces quatre éléments. Dans tes premiers rêves, toi, moi, Ron, Drago, Ginny, tous les autres Weasley, Mrs Dolly, tous les enfants, tous, nous étions heureux, bien, et touchés par l’amour, de quelque nature qu’il soit. Et tout ça parce que la seule personne absente était Voldemort.
- Et Drago… ?
- Plus tard, si tu veux bien, me répondit-elle. Par contre dans tes cauchemars on retrouve, le désespoir, la souffrance, la mort, chez tout le monde. Pourquoi ? Eh bien simplement parce que cette fois, Voldemort était vivant et pas toi. Et Drago n’est, en effet, pas un facteur à négliger. En fait, s’il revient si souvent je pense que c’est parce que c’est avec lui que tu dois changer les choses aujourd’hui. Dans les rêves heureux, Drago et toi étiez réconciliés, Voldemort était mort, et les gens vivaient heureux. Alors que dans les cauchemars, toi et Drago n’étiez certainement pas réconciliés, Voldemort était en vie, pas toi, et la terreur régnait. Cela signifie, que Drago a un rôle bien plus important et bien plus positif, à jouer dans l’affrontement de Voldemort, que l’on aurait pu le croire.
- Et…
- Et, cela veut sans doute dire qu’il faut que tu te réconcilies avec Malefoy aujourd’hui pour que tout le monde ait un avenir sans l’ombre de Voldemort demain. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
- Pas plus compliqué ! M’exclamai-je, parle pour toi. Tu es en train de me dire que, pour sauver tout le monde, je dois, du jour au lendemain, faire la paix avec mon pire ennemi de collège.
- Oui. Mais l’Avenir en dépend. L’avenir est entre tes mains.
- Entre mes mains ! Rien que ça ! Eh ben voyons !
De nouveau un silence.
- Et disons, dis-je hésitant, que j’essaie de…d’arranger les choses avec Malefoy, qui te dit qu’il sera réceptif, et qu’il sera d’accord pour combattre à nos côtés, puisque apparemment, il doit nous être utile.
- Écoute, ça c’est la partie épineuse du problème. S’il n’accepte pas, je ne sais pas ce qui va se passer.
- Est-ce que les R.B.U. sont fiables à cent pour cent ?
- Malheureusement oui. L’Histoire l’a prouvé. Si le roi d’Atlantide avait écouté le petit tailleur, qui avait « vu » grâce aux R.B.U. ce qui allait arriver à la cité, tous les habitants auraient pu être sauvés de la noyade. Et pourquoi crois-tu que Mouguk l’Ancien ne s’est pas marié. Si seulement tu écoutais Binns de temps en temps…
- Mouais. En gros je n’ai pas vraiment le choix. Il faut quand même que je parle à Malefoy. Autant parler à un Sombral, j’aurais plus de chance d’avoir un résultat.
- Ne sois pas si pessimiste. Il acceptera peut être.
Mais je sentis qu’il y avait autant de convictions dans le ton d’Hermione que de chances que les Canons de Chudley grimpent un jour dans le classement.
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A suivre…
Bah c'était encore pas bien long c't'affaire, j'espère au moins que ça a été bon !
Bye ! |