Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau, Amen !
Rating : T+
Correctrice : Love Gaara of the Sand
Petit mot de moi : Voilà la suite. Je tiens à remercier beaucoup beaucoup ma Bêta qui a corrigé et commenté le loooooong OS que j'ai réussit à écrire pour le concours "Gepetto 10'", ce qui explique également le temps que ce troisième chapitre a mit à arriver. Il faut choisir on ne peut pas tout faire ! ^^ Bonne lecture.
Note : Je ne prends pas en compte le tome 7
Résumé : Entre rêve et réalité, Harry ne sait plus trop. D’ailleurs ses rêves et la réalité ne sont-ils pas étroitement liés ?
- ILS REVAIENT D’UN AUTRE MONDE -
CHAPITRE 3 : J’AI FAIS UN RÊVE
- Je déclare le Pavillon des enfants de l’hôpital Ste Mangouste officiellement ouvert, dit Holwish.
Encore des applaudissements.
- C’est ma petite fille, murmura Mrs Weasley qui tapaient dans ses mains plus fort que n’importe qui.
Elle pleurait de joie.
Il était 22H30. Nous avions raccompagnés Hermione et Ron chez eux. Nous venions de rentrer à l’appartement. J’étais vraiment fatigué cette fois.
- Je vais prendre une douche, dis-je.
Je récupérai des affaires propres dans la penderie, et me débarrassai de ma robe.
La salle de bain avait beau être petite, je ne savais pas où se trouvaient savon, serviette,… . Et la petite voix n’était apparemment plus là pour m’aider.
Je trouvai enfin un drap de bain et du gel douche.
Je ne regrettais pas d’avoir eu l’idée de pendre une douche. L’eau chaude me détendit.
Soudain, je sentis quelque chose se poser sur ma nuque.
- Alors, ça va mieux ?
- Ah !
Je me retournai dans un sursaut de surprise, et me retrouvai acculé contre le carrelage de la douche.
Il était là. Drago était là, complètement nu, sous la douche avec moi.
- Qu’est-ce que tu fais là ? bégayai-je.
- Je viens réparer la conduite d’eau, ironisa-t-il. Ça ne se voit pas ce que je fais là. Je prends une douche avec l’homme que j’aime, et j’essaie de savoir s’il va mieux que tout à l’heure.
- Oui, oui, beaucoup mieux, dis-je en sortant précipitamment de la douche.
Toute l’eau encore sur mon corps dégoulina sur le sol. J’enroulai une serviette autour de ma taille, pris le drap de bain, mon pyjama et sortis.
J’entrai dans la chambre, la respiration courte.
« Bon sang ! »
Je me séchai, et enfilai mon pyjama, qui se résumait à un pantalon.
« Pourquoi faut-il que je me retrouve toujours torse nu. »
Tant pis, après tout il faisait chaud.
Je me mis à la fenêtre. A cette heure, la vue se résumait à un vaste océan noir, parsemé de petits points de lumières.
Je repensai à ce qui venait de se produire dans la salle de bain. J’avais du rougir comme une gamine de treize ans, mais pour moi, cela avait été brutal. J’étais nouveau dans ce corps. Je ne connaissais pas Drago de cette « manière là ». Mais maintenant, je savais tout de lui, jusqu’au moindre détail anatomique !
- Tu es vraiment bizarre aujourd’hui, Harry. Je m’inquiète.
Je n’avais pas entendu Drago entrer, encore. Il se tenait debout à côté de moi, également torse nu.
« Mais bon sang, n’y a-t-il aucun T-shirt dans cette maison !» pensai-je.
- Si tu ne veux pas me dire ce qui te tracasse ce n’est pas grave. Mais arrête de faire cette tête, s’il te plait.
Il posa ses mains sur mon torse et ses lèvres sur les mienne. J’étais, comment dire, …gêné. Au début, et encore plus après, lorsqu’il introduisit, en douceur, sa langue dans ma bouche.
Mais étrangement, mon corps s’anima de nouveau tout seul, et je répondis à ce baiser. Je passai mes mains autour de sa taille pour resserrer notre étreinte.
Tout d’un coup, j’avais l’impression d’être deux parties totalement indépendantes l’une de l’autre. D’un côté, il y avait un esprit, une conscience, qui n’était autre que moi, le Harry de 17 ans, et de l’autre il y avait un corps, celui du Harry de 27 ans. Et ces deux parties ne fonctionnaient plus ensemble. En fait, j’avais l’impression d’être un simple spectateur de ce qui se passait. Je ressentais les gestes, le désir, la joie de l’autre Harry, mais moi je ne contrôlais plus rien.
Le langoureux baiser prit fin. Drago posa son front contre le mien.
- Alors, comment te sens-tu maintenant ? me demanda-t-il.
De nouveau les paroles franchirent mes lèvres d’elles-mêmes.
- Bien mieux. Merci.
- Pour quoi ?
- D’être là, dit ma bouche. Je ne sais pas ce que je serrais sans toi. Je t’aime.
- Moi aussi, je t’aime. (il m’embrassa) Mais que dirais-tu si je te proposais que l’on aille se coucher.
- Je dirais que c’est une excellente idée parce que je ne tiens plus debout.
Et moi j’étais toujours là, incapable de contrôler les paroles et les gestes du corps dans lequel je me trouvais.
J’émergeai doucement du sommeil. J’étais dans le flou, mais je sentis que l’on me caressait les cheveux. Je sentis aussi que ma joue était posée sur quelque chose de doux, de lisse, de chaud, et que ce quelque chose se soulevait régulièrement.
Au bout d’un certain temps, je réussis à ouvrir un peu les yeux. Ces tendres caresses me firent gémir faiblement.
- Je ne savais pas que tu étais aussi câlin, Potter, dit une voix amusée au dessus de moi.
Je pris petit à petit conscience de l’endroit où je me trouvais.
J’étais dans un lit, dans des draps bien au chaud, et ma joue était posée sur un torse finement musclé et à la peau pâle. Un torse d’homme.
Si ce corps, m’avait écouté, j’aurais sursauté de surprise. Mais non rien.
Je me rappelais. Moi dans le corps d’un moi plus âgé, homosexuel et en couple avec Drago Malefoy. Et je me souvenais également qu’hier soir je ne pouvais plus contrôler le corps que j’occupais. Visiblement il m’était toujours impossible de le faire.
Mon corps, décida de bouger encore une fois sans ma permission. Je me pelotonnais un peu plus contre Drago, et mis mon visage dans son cou. Il passa un bras autour de ma taille, déposa, un instant, ses lèvres sur mon épaules, et continua de me caresser les cheveux.
J’avais peine à me l’avouer, mais je me sentais bien. Oui, moi le Harry de 17 ans, je me sentais aussi bien que l’autre Harry. J’étais détendu. Je me sentais aimé…
- Harry ! Harry ! Réveille toi, il est plus de midi. Aller !
- Humpf.
- Il n’y a pas de « humpf » qui tienne. En plus on a un entraînement à 14H. Et je te rappelle que c’est toi qui a fixé cet entraînement, puisque tu es le capitaine de l’équipe.
J’ouvris un œil. Une ombre rousse et floue, flottait devant moi.
- Il n’est toujours pas levé ?
- Non. En plus, Monsieur est grognon.
- Harry, je meurs de faim, alors dépêche toi de te lever, qu’on puisse aller manger.
Aucune réaction.
- Lève-toi, sinon je te jette un sort, qui t’enverra directement au plein milieu de la Grande Salle, en pyjama. Et d’après ce que je peux voir tu es torse nu. Alors j’espère pour toi que tu as pensé à mettre le bas sinon…
Je réagis brusquement.
- Torse nu !
Je me redressai dans mon lit, et tâtai le matelas à côté de moi. Il n’y avait personne. Ma tête se mit à tourner. Je me passai la main dans les cheveux et regardai autour de moi. Les deux voix qui m’avaient tiré du sommeil, étaient celles de Ron et d’Hermione. J’étais à Poudlard.
Bon sang je ne comprenais plus rien. J’étais à moitié endormi contre Drago dans un futur plus ou moins possible, et là paf quelques secondes plus tard je me réveillais dans mon lit, à Poudlard.
J’allai me doucher. Je tournai le robinet du mauvais côté. L’eau froide me tomba dessus comme des centaines de lames de couteaux. Je poussai un cri de surprise. Mais au moins, cela eu le don de me réveiller.
Me réveiller…
Mais bien sûr ! Je m’étais réveillé. Donc tout ce qui s’était passé n’était qu’un rêve, ou un cauchemar (c’était encore à déterminer). Moi dans la tête d’un Harry du futur, Drago, le Ministère, Ste Mangouste,… tout n’était qu’un rêve !
J’étais soulagé. Tout ce à quoi j’avais assisté m’avait fait « peur ». Mais d’un coup, je me sentais plus léger.
Lorsque Ron, Hermione et moi arrivâmes dans la Grande Salle, elle était bondée, et résonnait de mille conversations.
Nous réussîmes à trouver trois places, côte à côte, en bout de table.
J’avais une faim de loup. Le repas était excellent, comme d’habitude. Je me sentais enjoué. Mais bien vite je repensai à ce rêve, plus vrai que nature.
L’entraînement de Quidditch se passa normalement. Il ne fut ni exceptionnel, ni catastrophique. L’équipe s’en sortait bien, même s’il fallait encore du travail, surtout avec les deux nouveaux, pour espérer être les meilleurs. Évidemment je n’étais pas totalement concentré sur la partie, c’est pourquoi je pris, au passage, le Souaffle en pleine tête. Deux fois. Peut être trois. En tout cas je sortis du terrain encore plus sonné que quand j’y étais entré.
Après une douche bien méritée, je rejoignis Hermione, qui lisait près de la cheminée de notre salle commune. Ron arriva quelques minutes plus tard. Nous avions les meilleurs fauteuils. Hermione laissa son livre de côté, et nous commençâmes à discuter.
En même temps je réfléchissais. Je me demandais si oui ou non je devais leur parler de mon rêve. Je me décidai. Je regardai autour de nous s’il n’y avait pas d’oreilles indiscrètes. Non. Parfait.
- J’ai fais un rêve étrange cette nuit, dis-je.
- Tu as encore eu des visions de Voldemort ? me demanda Hermione inquiète.
- Non, non, ce n’est pas du tout ça. En fait c’est un peu compliqué à expliquer. En gros j’étais dans le futur, enfin cela ressemblait au futur, et moi, enfin mon esprit de Harry de 17 ans, était dans le corps d’un Harry de 27 ans. C’était…bizarre.
Je leur racontais la suite. Le fait que ce rêve semblait plus que réel, le Ministère, Ste Mangouste, mon homosexualité et…Drago.
- QUOI !!
- Chut ! Ron s’il te plait pas si fort.
Après la réaction sonore de Ron, plusieurs têtes s’étaient tournées vers nous.
- Excuse-moi j’ai juste été choqué, reprit mon meilleur ami en chuchotant. C’est une réaction normale après une annonce aussi… Aah ! Mais Malefoy !! Urk !
- Calme-toi…
- Bon que tu sois gay, je peux comprendre, ça expliquerait d’ailleurs le fait que tu te sois comporté comme un idiot avec ma sœur…
- Hé !
Je faillis lui dire que Ginny était elle aussi homosexuelle et que de toute façon ce n’était qu’un rêve, mais je préférai garder le silence.
- …mais que tu couches avec Malefoy ! Beurk rien que d’y penser j’en ai la nausée.
- Ron, ne dis pas des choses comme ça, le sermonna Hermione. Je suppose que si Harry est avec Malefoy, c’est qu’il y a une bonne raison, ce ne doit pas être qu’une histoire de sexe.
- Qu’est ce que tu en sais, continua Ron, si ça se trouve Malefoy a drogué Harry pour que…
- Arrête de dire n’importe quoi, Ron, le coupa Hermione. Mais, et toi Harry comment tu ressens la chose ?
- Ben…au début j’ai été surpris, puis dégoûté, et ensuite fasciné.
- « Fasciné », manquait plus que ça, ronchonna Ron.
- Ne l’écoute pas, Harry.
- En fait Drago était plutôt gentil. Évidemment je me sentais surpris de me trouver dans ce corps…
- Tu as dis à ce Malefoy que tu n’étais pas son vrai Harry ? Voulut savoir Hermione.
- Non. C’est pour ça qu’il me trouvait bizarre d’ailleurs. Il s’inquiétait pour moi.
- Comme c’est touchant, ironisa Ron.
- Ronald Weasley, s’emporta Hermione dont le ton ressemblait furieusement à celui de Mrs Weasley, si tu ne te tais pas immédiatement je te cloue le bec, et pas qu’au sens figuré !
- Mais ça ne te fais rien à toi, d’apprendre que ton meilleur ami se retrouve, dans ses rêves, dans les bras de Malefoy ?
- Je ne dis pas que ça ne me fais rien. En fait j’essaie de comprendre pourquoi Harry rêve de Malefoy de cette manière.
- Hey ! Si tu essais d’insinuer que j’en pince pour Malefoy, tu as tout faux.
- Oh, vous commencez sérieusement à m’agacer tous les deux ! Fulmina Hermione.
Après quelques secondes de silence, je présentai mes excuses :
- Pardonne-moi Hermione, mais tout ceci m’a un peu « chamboulé ». Je sais que ce n’était qu’un rêve, mais il semblait si réel, c’est pour ça que je vous en ai parlé, d’ailleurs.
- Et il y avait autre chose dans ton rêve ? Questionna Hermione.
- Heu…(réflexion intense de ma part). J’ai vu ta famille, Ron. Ton père, ta mère, tous tes frères, leurs femmes et enfants, Ginny. Et…mais oui ! Suis-je bête ! Et vous deux, je vous ai vu tous les deux.
- C’est vrai ?
- Oui.
- Et alors ?
- Bah, vous étiez plus vieux comme moi et comme les autres. Et vous étiez ensemble. Je crois que vous étiez mariés.
- Vraiment ? demanda Ron soudain attentif et intéressé par la conversation.
- Oui. Vous veniez de rentrer d’un long séjour au Japon où Charlie étudiait les dragons. Et visiblement, on ne s’était pas revu après votre retour. Et vous sembliez vraiment apprécier Drago. Toi, Hermione, et lui étiez vraiment complices. Et quant à toi Ron, vous n’arrêtiez pas de vous lancer des piques, mais vous vous entendiez en fin de compte très bien. Ah oui, comment ai-je pu oublier, Hermione, tu étais enceinte.
- C’est vrai ? Mais c’est super ! Moi qui ai toujours rêvé d’avoir des enfants.
- Attends, ce n’était qu’un rêve malgré tout. Ce n’est pas le futur.
- Oui, tu as raison, je m’emballe un peu trop vite.
- En tout cas c’était étrange et assez effrayant, je dois bien l’avouer.
- Euh…dites, vous n’auriez pas vu Trévor ?
Neville venait d’arriver à côté d’eux coupant nette la conversation.
- Non, désolé.
Et il repartit comme il était venu en appelant son crapaud sous les regards amusés des autres Gryffondors.
- Trévor ! Trévor !
- Pauvre Nev’, dit Ron, il ferait mieux de s’acheter un hibou. En parlant de hibou, vous n’auriez pas aperçu Coquecigrue ?
- Non, pourquoi ?
- Je suis allé à la volière l’autre jour pour lui faire porter une lettre, mais il n’y était pas.
- Il était peut être partit se dégourdir les ailes.
La conversation dériva, ce qui n’était pas plus mal, puisque le sujet de mon rêve s’était révélé être sensible, surtout pour Ron.
Après un dîner bien mérité, j’allais me coucher. Demain c’était dimanche, mais ce ne serait pas une belle journée de paresse comme aujourd’hui. Eh oui, nous avions des devoirs à faire.
- WOOUAAAAHHHHhhhh !
Ce fabuleux bâillement sortit de ma bouche alors que je venais d’ouvrir les yeux. J’écartai les rideaux de velours pourpre qui entouraient mon lit. Ma montre indiquait 8h57. Par chance, dehors il pleuvait. Pourquoi par chance ? Mais tout simplement, et comme je l’avais dis en pensée avant de m’endormir, parce que c’était dimanche et que nous avions pas mal de devoirs à faire, donc comme il pleuvait nous n’aurions pas envie de sortir, et nous pourrions nous concentrer sur notre travail.
La journée commençait bien en tout cas, j’étais en forme. Eh oui, je n’avais pas refais ce fichu rêve.
Il n’y avait plus que Dean et Neville qui dormaient encore. Neville ronflait encore plus fort que le Poudlard Express.
Je descendis dans la salle commune. Ron et Hermione y étaient assis. Visiblement ils m’attendaient pour le petit déjeuner.
- Tu as l’air tout à fait frais et dispo, ce matin, constata Hermione à mon approche.
- Oui, je n’ai pas refais…
- Tant mieux, me coupa-t-elle, car nous avons du pain sur la planche.
En même temps qu’elle parlait, elle sortit une grosse pile de livres de derrière son fauteuil, et la posa sur la table avec un bruit sourd. Mon sourire se figea instantanément.
- Merci, Hermione, tu viens de me gâcher la journée, alors que nous n’avons même pas pris notre petit déjeuner. Tu as battus ton record, dis-je grinçant.
- Et encore, me dit Ron, elle voulait nous priver de petit déjeuner pour que l’on ait plus de temps pour travailler.
- Et puis quoi encore ! M’exclamai-je. Tu veux avoir ma mort sur la conscience ou quoi.
- Oh, s’il te plait, Harry, n’exagère pas. Je vous rappelle que l’on à un test de Potion dans deux jours. Je veux simplement réviser.
- Oui, mais il n’empêche que tu voulais nous priver d’œufs, de bacon et de jus de citrouille. De toute façon ce n’est qu’un test de Potion, on va forcement le rater, alors un de plus ou un de moins…
- Oh, Ron !
- Bon moi je descends, dis-je. Les yeux de scarabées et les bézoards peuvent bien attendre que l’on ai quelque chose dans le ventre. Tu viens, Ron ?
- J’arrive. Que dis-je, j’accours !
- Eh mais attendez-moi ! s’exclama Hermione alors que nous sortions. Je fais ça pour que l’on réussisse c’est tout, continua-t-elle après nous avoir rattrapé.
- Je croyais que cette discussion était close ?
- Écoute, Hermione, continua Ron en prenant un ton courtois, tu sais quoi ? Tu vas réussir ce test comme d’habitude. Alors occupe toi de tes révisions, mais ne t’occupe pas de nous. D’accord ? Nous sommes grands maintenant.
- Pff, souffla Hermione mais elle capitula (enfin).
Nous étions tous les trois silencieux. J’en profitai pour réfléchir. D’un certain côté, même si ça m’embêtais de l’avouer, Hermione n’avait pas tort. Elle voulait juste nous aider pour que l’on progresse. Le problème était qu’après six ans d’incompréhension totale et réciproque entre les Potions et nous, ce n’était pas en trois heures qu’elle nous transformerait en Nicolas Flamel. Mais il fallait vraiment que je travaille mes Potions, surtout maintenant que je n’avais plus le livre du Prince de Sang-mêlé, parce que c’était une matière importante pour la carrière que j’envisageais, c'est-à-dire Auror.
- Ouh, souffla Ron ce qui me tira de mes pensées (nous venions juste d’entrer dans la Grande Salle.) Je crois que Mr Lafouine est de mauvaise humeur ce matin, nous dit-il.
Je levai la tête au moment où Malefoy approchait de nous pour sortir.
- Bouge de là, Weasley ! Siffla le blond en passant à côté de Ron avant de disparaître dans le hall. (A son passage, je n’avais pu m’empêcher de baiser les yeux.)
- Qu’est-ce que je disais. Bon ce n’est pas tout ça mais j’ai faim !
Ron se dirigea d’un bon pas vers la table des Gryffondors, s’y installa, et commença à empiler toutes sortes d’aliments dans son assiette. Le temps que nous le rejoignons, Hermione et moi, la nourriture formait une sorte de tour de Pise, devant lui, encore plus bancale que l’originale.
- Salut tout le monde !
Dean arriva juste après eux.
- Salut Dean, bien dormis ?
- Ouais.
- Neville n’est pas descendu avec toi.
- Non, il dort encore, et j’en ferais peut être encore autant s’il ne ronflait pas aussi fort.
- C’est vrai que niveau discrétion, Nev’ n’est pas encore au point.
- On devrait peut être le faire réparer, suggéra Ron.
- En fait, dit Ginny qui était assise à côté d’Hermione, d’après ce que j’ai compris, Seamus se serait « amusé » avec son verre de jus de citrouille hier soir.
- Comment cela « amusé » ? demanda Hermione inquiète.
- Je crois que Seamus a rajouté une bonne dose de Brandy dans le verre de Neville.
- Il n’a rien sentit ?
- Non. Apparemment mélangé avec autre chose, le Brandy ne se sent pas.
Tout le monde partit dans un éclat de rire, sauf Hermione.
- Alors en fait, il est saoul, réussit à dire Ron entre deux fous rires.
- Oui.
- Il va avoir une de ces gueules de bois !
- Arrêtez de rire comme des idiots, cracha Hermione outrée. C’est une blague complètement stupide, et dangereuse !
Elle allait avaler son jus de citrouille mais stoppa son geste au dernier moment, lança un regard soupçonneux à tout le monde, et préféra reposer son verre. Elle attrapa des toasts dans la corbeille, se leva et sortit.
- Harry concentre toi s’il te plait.
Il était 18H. Il faisait chaud dans la tour des Lions. J’avais accepté qu’Hermione me fasse réviser. Ron était quelque part, certainement en train de faire une partie d’échecs.
J’étais fatigué. Cela faisait des heures que je travaillais. Et maintenant Hermione me posait des questions sur les derniers cours de Potions.
Je me frottai les yeux.
- Excuse-moi, je suis fatigué.
- Aller, dit-elle comme pour me rassurer, encore quelques questions et après on pourra finir la carte d’Astronomie.
- C’est fou ce que c’est motivant.
- Et après on ira manger.
- Bon O.K. .
- Alors, lorsque l’on plonge une oreille de fennec dans une décoction d’amanite vireuse et de sang de gerboise, que se passe-t-il ?
- Le chaudron prend feu, c’est pourquoi il ne faut jamais mettre en contact une oreille de fennec avec du sang de gerboise, récitai-je.
- Bien. Tu vois que ce n’est pas si compliqué. Où trouve-t-on de la cera-gorillai ? (NdA : cera=cérumen ; gorillai=gorille)
- Chez un apothicaire, c’est moins dangereux.
- Harry !
- Quoi c’est vrai. Tu te vois accoster un gorille pour lui demander « euh excusez-moi de vous demander pardon, mais j’aurais besoin de vous mettre ce truc dans l’oreille pour vous prélever du cérumen. »
Hermione ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire.
- Bon, on arrête là pour ce soir. Dans l’ensemble tu ne t’en sors pas trop mal. Je te reposerais d’autres questions demain. En tout cas tu prends ton travail au sérieux, pas comme certain.
Je la vis jeter un regard en direction de Ron qui venait de réapparaître au milieux d’un groupe d’élèves de quatrième année.
OoOoOoOoOoOoOoO
A suivre…
Voilà. Bon ok il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre mais c'est la triste et dure vie que nous vivons en tant qu'êtres vivants. Ro c'est beau ! MDR je me fais du mal toute seule…
Bisous à vous et à bientôt
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