Disclaimer : L’univers HP appartient à JKR, il n’y a que la présente histoire qui soit tout droit sortie de mon petit cerveau, Amen !
Rating : T+
Correctrice : Love Gaara of the Sand
Petit mot de moi : Hello, hello, hello je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour (c'est pas faux d'ailleurs). J'espère que la rentrée pour celles et ceux qui rentraient ces derniers jours s'est bien passée. Moi c'est pour dans pas longtemps très bientôt. Plein d'amour et d'ondes positives et respirez bien toute la pollution par tout vos chakra bien grands ouverts^^. Bonne lecture de ce chapitre avec une surprise à la fin…
Note : Je ne prends pas en compte le tome 7.
Résumé : Entre rêve et réalité, Harry ne sait plus trop. D’ailleurs ses rêves et la réalité ne sont-ils pas étroitement liés ?
- ILS REVAIENT D’UN AUTRE MONDE -
CHAPITRE 7 : IL FAUT QU’ON PARLE !
- Aller, les gars, un peu de nerf, m’époumonai-je. Ce n’est pas comme ça que l’on va battre les Serpentards. Vous savez que chaque année, ils inventent de nouveaux moyens pour nous faire perdre le match. Bon on reprend la tactique de l’Hippogriffe flamboyant, encore une fois. C’est reparti !
- Ici ! Passe !
- Attention au Cognard !
- Vole plus à droite, sinon je ne pourrai jamais te la faire cette passe !
- Attention au Cognard !
- Oui ben j’fais c’que j’peux, je n’ai pas un Nimbus 2001, moi !
- Oh hé ça va. Tu ne vas pas nous faire une crise de jalousie au milieu d’un entraînement !
- Eh calmez-vous ! Ce n’est pas vos coéquipiers que vous devez démolir, mais les joueurs de l’équipe adverse pendant le prochain match !
- Attention au Co…
- Au Cognard oui, merci on avait compris, Garrett !
- C’est pour vous que je dis de faire attention, moi j’ai une batte pour me défendre.
- Heureux pour toi !
- STOP ! Hurlai-je (Je respirai plusieurs fois pour reprendre mon calme). S’il vous plait, concentrez-vous, cette tactique est compliquée et c’est la première fois qu’on l’essaie, mais je sais que, bien exécutée, elle est redoutable. Alors concentrez vous, vous réglerez vos comptes après l’entraînement, c’est compris ?
- Oui.
- Pardon, je n’ai pas bien entendu ?
- OUI !
- Bon alors n’oubliez pas, on commence avec Ginny qui passe à Troy, feinte de Demelza, attaque de Ritchie, et vous connaissez la suite. Alors cette fois, c’est reparti !
- Troy fait gaffe ! cria Ginny.
- Hein quoi ?
- Attenti…
BONG !
- Troy, ça va ? Pas trop de casse ?
- Non, non ça va. En plus je suis toujours sur mon balai, je ne suis pas tombé.
- Oui ben, ne t’emballe pas trop.
- Ça joue !
Nous n’étions qu’à deux semaines du match de Quidditch qui devait nous opposer à l’équipe de Serpentard, et nous n’étions pas vraiment prêts. Ron recommençait à avoir des crises d’angoisse, qui le faisait rater la plupart des ses actions de gardien de but, et tout le monde était tendu. Les entraînements se transformaient donc souvent en pugilat verbal et parfois même physique.
Et les Serpentards avaient déjà mis en place leur stratégie. Leur but étant d’éliminer le plus de joueurs compétents de l’équipe des Lions avant même d’être sur le terrain. C’était pour cela que le nouveau poursuiveur, Troy, un élève de troisièmes année, s’était retrouvé prit au piège, trois jours plus tôt derrière les serres, par un groupe de vert et argent, bien plus nombreux et plus vieux que lui évidemment. Personne ne savait ce qu’ils lui avaient fait. Même la victime ne savait pas vraiment ce qui s’était passé. En tout cas, le pauvre Gryffondor s’était réveillé quelques heures plus tard à l’infirmerie, avec de sérieux problèmes de vue. Et malgré tous les bons soins de Madame Pomfresh, ses troubles persistaient. Il avait donc des difficultés à jouer, sans rater, ou bien envoyer le Souaffle n’importe où, ou encore sans percuter un joueur ou un poteau.
Malgré tout, l’entraînement était bien repartit. La tactique de l’Hippogriffe fut réalisée quatre fois, un peu mieux à chaque passage. Mais sur les quatre essais, Ron avait laissé passer la balle trois fois. Je ne savais pas si cela voulait dire que la tactique fonctionnait, ou bien que le stress rendait Ron vraiment mauvais, ou peut être même les deux.
Une demi heure plus tard, je mis fin à la séance.
En sortant du vestiaire, j'aperçus Ron, seul, toujours sur son balai, qui survolait le terrain. Le pauvre devait s’en vouloir, et maudire ses angoisses.
Je sortis du stade, et vis Hermione courir dans ma direction.
- Harry ! Harry ! Appela-t-elle.
J’avançai à sa rencontre. Lorsqu’elle fut à ma hauteur, elle se plia en deux, essoufflée par sa course folle.
- Qu’est ce que tu as ? Demandai-je. Tu ne viens pas très souvent nous chercher à la fin des entraînements d’habitude.
- Oui mais là j’ai quelque chose d’important à te dire. Ron n’est pas là ?
- Non. Il est toujours sur le terrain, en train de voler, et sûrement de s’encourager. Il recommence à faire des crises d’angoisse qui le font jouer un peu n’importe comment.
- Oh, je vois, il doit s’en vouloir, et sûrement se dire qu’il est le pire gardien que la Terre ait jamais porté.
- N’exagère pas.
- Tu as raison, mais tu le connais, il est quand même plus du genre à se maudire, qu’à s’encourager.
- C’est vrai. Tu n’avais pas quelque chose à me dire au fait ?
- Si. Viens.
Elle m’entraîna vers le lac, et nous entoura d’un bouclier anti-oreilles indiscrètes ; comme cela, nous pouvions parler de ce que nous voulions, sans être compris de personne. Même si quelqu’un se tenait juste derrière nous, il ou elle ne comprendrait qu’un vulgaire babillage de nouveau né.
- Alors, qu’est-ce qui t’as fais sortir du château aussi vite ? Questionnai-je.
- Tu sais, la dernière fois que nous avons parlé en privé, je t’avais demandé de commencer par me parler de tes cauchemars, avant que moi je ne te parle de ce que j’avais trouvé.
- Oui. Tu m’avais dis que c’était pour peut-être confirmer tes trouvailles, et aussi te donner de nouvelles pistes à explorer.
- Tout à fait. Et j’ai eu raison. Je dois t’avouer que j’ai été intriguée par ce qui s’est passé à la bibliothèque. J’ai donc fait de plus amples recherches, et j’ai trouvé une réponse tout à fait excellente.
- Ah oui, et laquelle ?
- Eh bien toi qui avais peur que Malefoy ne te prenne pour un sombre idiot si tu allais le voir pour enterrer la hache de guerre, tu n’as plus aucune raison de t’en faire. J’ai trouvé, avec beaucoup de mal je dois l’avouer, un paragraphe au milieu d’un énorme bouquin. Dans ce paragraphe, il était dit que si deux personnes faisaient les mêmes R.B.U., ce qui est encore plus rare que de faire des R.B.U. tout seul, cela voulait dire qu’elles devaient toutes les deux changer les choses, ensemble. En fait il n’y a pas que toi qui dois te réconcilier avec Malefoy pour que Voldemort disparaisse. Si Malefoy a fait les mêmes rêves, c’est parce que lui aussi doit se réconcilier avec toi pour que Voldemort meurt, et pour qu’il puisse changer son avenir, car j’ai vaguement entendu dire que Malefoy voulait renier son père, et toute sa famille, et leurs liens avec le Mage Noir, ce qui soit dit en passant est plutôt courageux de la part de cette fouine, et en plus ça ne plait pas beaucoup à ses petits camarades de Serpentard, expliqua Hermione sans reprendre son souffle. Et maintenant ce que j’ai découvert confirme la rumeur. Malefoy veut changer de vie, et pour ça il doit se ranger officiellement de notre côté. Et quoi de mieux, pour montrer qu’il est des nôtres, que de faire la paix avec le Survivant.
- Oui mais qui te dit que ce n’est pas un coup de Voldemort. Peut-être qu’il essaye encore de me manipuler par le biais de mes rêves.
- Impossible. Aucune magie, aussi puissante soit-elle, n’est capable de corrompre les Rêves à But Utile. D’ailleurs, s’il y a bien une preuve que se sont bien des R.B.U. et pas des visions que t’envoie Voldemort, c’est que Malefoy est également touché.
- Mais tu es sûre que ça veut dire que Malefoy veut être avec nous ?
- Oui, comme je viens de te le dire. Il fait des R.B.U., les mêmes que les tiens de surcroît.
- Alors en gros, si je vais le voir pour « faire la paix », il dira oui.
- Normalement. A moins que se soit lui qui ne vienne à toi en premier.
- Ça, ça m’étonnerait. Même s’il veut changer de vie, il ne changera jamais de caractère. Il ne « s’abaissera » pas à faire le premier pas. Il ne voudrait sûrement pas que je crois qu’il me supplie.
- Tu dois avoir raison, me dit Hermione. Mais au moins maintenant, tu es sûr que tu peux faire de l’avenir une chose heureuse.
- Mais attends. Imagine que nous devenions « amis», qu’il combatte avec nous, cela ne veux pas forcément dire que c’est gagné d’avance. Voldemort peut très bien me tuer quand même.
- Je t’ai dis que les R.B.U. se réalisaient toujours. Si Malefoy et toi enterrez la hache de guerre, Voldemort mourra, tu peux en être sûr, et après ça la vie sera heureuse pour tous. Mais je ne dis pas que se sera facile, loin de là. Il y aura certainement pas mal de morts et de blessés avant que Voldemort ne soit plus. Et je ne dis pas non plus qu’à la minute où vous serez réconciliés, Voldemort attaquera, que tu le tueras et que se sera fini. La Grande Bataille n’aura peut être lieu que dans deux, dix, ou quarante ans, qui sait. Et ce n’est pas dit non plus que toi tu auras le temps de profiter du bonheur dont tu seras l’auteur. Tu seras peut être trop vieux.
- C’est rassurant, ironisai-je. Merci, Hermione.
- Mais pour l’instant ton seul but c’est Malefoy. Si vous vous accordez, ce sera déjà une première victoire. Et même si lui attends aussi de se réconcilier avec toi, je ne dis pas non plus que ça va être du gâteau...
Il y eut un silence.
- Je peux savoir, demandai-je alors, ce qui t’as poussé à faire d’autres recherches. Avec ce que tu m’avais déjà dis, j’aurais tenté ma chance auprès de Malefoy.
- C’est l’incident de la bibliothèque, et aussi la présence de la pierre tombale de Malefoy, dans ton cauchemar. Même dans tes cauchemars, il était là de manière détournée.
- C’est vrai qu’il était présent dans le cauchemar du cimetière, mais pas dans l’autre celui où Ron était…décédé, fis-je remarquer à Hermione.
- C’est vrai, mais c’est simplement parce que, je te le rappelle, ces rêves sont chronologiques, répondit Hermione. Comment voulais-tu qu’il soit dans ton dernier cauchemar qui se situait en France chez la cousine de Ron, alors que lui, Malefoy, était mort et enterré en Angleterre.
- Tu as raison, c’est logique, reconnus-je.
- Je pense également, mais je peux me tromper, que ce dernier rêve était disons plus personnel, il touchait à l’essentiel en quelque sorte. Je sais très bien que la perte d’êtres proches et chers t’est insupportable et…
- …tu penses que ces R.B.U. le savent aussi ? Termina Harry sur un ton perplexe. Comment des rêves, aussi complexes puissent-ils être, peuvent savoir qui je suis ?
- Je ne sais pas, avoua Hermione. Mais les R.B.U. sont certainement bien plus que des rêves au final.
- Donc ça veut dire que Malefoy rêvera, ou a rêvé, cette fois d’une chose différente. Enfin je veux dire qu’il verra d’autres personnes mourir dans son cauchemar, des personnes qui lui sont chères.
- Oui, je le crois. Qui ? Ça je ne le sais pas, nous ne le connaissons pas assez pour savoir qui lui est cher. Mais il est humain et il a un cœur comme tout le monde. Et malgré les apparences je pense que c’est quelqu’un de sensible et qu’il éprouve des sentiments très forts envers certaines personnes.
Il y eu un silence un peu gêné.
- Pfff, souffla Hermione avec un petit rire nerveux, je ne pensais pas que je dirais une chose pareil à propos de Malefoy un jour.
- Non, tu as certainement raison à son sujet.
- Quoi qu’il en soit il doit y avoir du bon en lui, ce n’est pas pour rien qu’il était inscrit « Mort pour l’honneur, Ordre de Merlin 2nd classe, A titre posthume » sur sa tombe.
- Oui je sais, tous les détails ont leur importance dans les R.B.U., récitai-je.
- Tout à fait, approuva Hermione en souriant.
- Je te remercie d’avoir fait tout ça, Hermione.
- C’est normal, tu es mon meilleur ami et puis c’est toi qui dois tous nous sauver, plaisanta-t-elle.
- Bon, eh bien maintenant, soupirai-je, il ne me reste plus qu’à me jeter dans la gueule du loup, enfin du serpent.
- Tiens, dit soudain Hermione en regardant derrière moi, Ron arrive.
Je me retournai pour voir mon meilleur ami se diriger vers nous les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, visiblement de mauvaise humeur.
- Il va falloir lui parler de tes rêves, me dit alors Hermione. Il doit savoir aussi. Même si je doute que la perspective de faire ami-ami avec Malefoy ne l’enchante guerre.
- Oui, soupirai-je.
- Tu sais, reprit-elle, tu ne seras pas obligé d’entrer dans les détails en lui expliquant. Je pense qu’il n’a pas besoin d’avoir connaissance de l’épisode du canapé, dit-elle avec un petit sourire et les yeux pleins de malice.
J’esquissai un sourire à mon tour. Ron n’était plus qu’à quelques mètres et il avait l’air encore plus renfrogné maintenant que je le voyais de près.
- Je crois qu’on va remettre les explications à plus tard, chuchotai-je, il n’est pas en état.
- Tu as raison, répondit Hermione tout en levant discrètement le sort de silence qui nous entourait.
ooooo
Nous avions, de justesse, remportés le match de Quidditch contre Serpentard. De seulement trente points. Mais nous avions gagnés quand même. Je n’avais pas parlé à Malefoy avant le match. Et je ne l’avais pas fais non plus après car je savais que cette nouvelle défaite ne lui avait pas plu, comme d’habitude, et je préférais avoir toutes les chances de mon côté pour tenter la réconciliation qui devait changer la face du monde, (eh oui, rien que ça !). Alors je préférais attendre que la tension de la défaite retombe un peu. Et puis il faut dire que je ne savais pas comment m’y prendre, si bien que chaque jour je remettais cette discussion au lendemain en me trouvant des raisons toutes plus bancales les unes que les autres.
Pourtant j’avais remarqué, comme la plupart des élèves, que Drago ne s’affichait plus avec ses condisciples de Serpentard depuis un moment déjà. Il semblait toujours seul et il me donnait l’impression qu’il s’excluait lui-même du groupe. Et puis il y avait eu aussi cette fois où, au détour d’un couloir, je l’avais surprit accroupi en train d’aider une Poufsouffle de deuxième année à ramasser les livres qu’elle avait fait tomber en le rencontrant, en s’excusant de lui avoir fait peur. Là, je m’étais posé pas mal de questions. Drago était bien connu pour ne jamais s’excuser, ni aider qui que soit et surtout pour ne pas adresser la parole à des Poufsouffle autrement que pour les railler.
Mais je n’arrivais toujours pas à me décider.
De plus je ne savais pas, et personne d’ailleurs ne le savait, je ne savais pas, donc, quand devait avoir lieu l’affrontement ultime entre Voldemort et moi. Cela pouvait arriver aussi bien demain que dans dix ans. C’est pourquoi il fallait que je me décide rapidement à discuter avec Malefoy. Mais le légendaire courage d’Harry Potter m’avait quitté. Qui aurait cru qu’il était plus facile de s’opposer à un Magyar à Pointes, qu’à un simple élève de Poudlard.
ooooo
Nous étions, Ron, Hermione et moi, dans la salle commune, nous venions de remonter de la Grande Salle, où mon dîner s’était résumé à un verre de jus de citrouille. Je ne me sentais pas bien. Ma tête tournait et j’avais la nausée.
- Ça va, Harry ? Tu es tout pâle, me demanda Hermione.
- Oui, enfin je crois.
Cela faisait presque trois semaines que le match de Quidditch avait eu lieu, et je n’avais toujours pas trouvé le courage d’aller parler à Malefoy. D’ailleurs, malgré le fait qu’il fasse les mêmes rêves que moi, il n’était pas venu me voir non plus. Enfin ça c’était, comment dire, normal.
- Tu ne serais pas enceinte, par hasard ? Plaisanta Ron ce qui réussi à me faire esquisser un sourire.
- Non, dis-je. Enfin pas à ma connaissance.
Si je n’étais pas encore allé voir Malefoy, j’avais au moins mit Ron au courant de mes rêves et de ce qu’ils signifiaient. Je lui en avais parlé après le match histoire de ne pas trop le perturber davantage aussi bien pour lui que pour le bon déroulement du match.
Il avait réagit assez violemment au départ mais il fallait si attendre. Le contraire aurait d’ailleurs été plus…angoissant ?
Et puis finalement il s’y était fait puisque c’était pour le bien de l’humanité ! Il n’était pas non plus totalement à l’aise avec l’idée de sympathiser avec Malefoy mais au moins il ne s’en plaignait pas. En fait il n’en parlait pas.
- Tu devrais aller à l’infirmerie, me conseilla Hermione. Madame Pomfresh va sûrement te trouver un petit quelque chose pour te remettre sur pieds.
- Tu as raison, j’y vais.
- Je t’accompagne ?
- Non, ça ira.
- Tu es sûr ?
- Oui. Ne m’attendez pas, je passerai peut être la nuit là-bas.
Finalement, j’avais réussis à sortir seul de la salle commune. En fait je n’avais aucune intention d’aller à l’infirmerie. C’était le meilleur prétexte que j’avais trouvé pour m’éloigner des inquiétudes d’Hermione qui était aussi mère poule que Mrs Weasley quand elle le voulait. Et puis je voulais marcher.
J’errais quelques temps au gré des couloirs, des escaliers, des passages dissimulés derrière les tapisseries et aussi des apparitions de Peeves. Le château était étrangement calme. Il n’était pourtant pas très tard.
Finalement, mes pas me conduisirent au bas d’une volée de marches. Je les grimpai pour arriver au sommet de la tour d’Astronomie sur la terrasse d’observation. Parfait. Prendre l’air me ferait le plus grand bien.
Je levai mon visage vers la lune, une légère brise caressant mes joues. Il faisait frais mais cela n’avait pas d’importance. Après quelques secondes, je m’avançai pour m’asseoir sur un des créneaux qui constituaient le rempart. Je ne m’étais pas rendu compte qu’une autre personne avait eu la même idée que moi.
- Je te ferais remarquer que j’étais là avant, Potter. La politesse n’est toujours pas ton fort à ce que je vois.
Je sursautai. En tournant la tête, je m’aperçus (enfin) que quelques créneaux plus loin, un autre élève était assit. Malefoy évidement.
- Et alors, cette tour ne t’appartient pas, furent les seuls mots que je trouvai à répondre.
Malgré mon calme apparent, mon cerveau tournait à plein régime, pendant que mon cœur battait à cent à l’heure. C’était le moment où jamais de lui parler. Il n’y avait personne d’autre que nous. Oui mais comment est-ce que j’allais tourner ça. Et s’il me riait au nez. S’il me balançait par-dessus les remparts. S’il me prenait pour le dernier des idiots. Oh zut ! Avec autant de « si » on aurait pu cacher Graup dans le Choixpeau Magique ! Et puis après tout Hermione avait été formelle, lui aussi voulait ce changement. Enfin, pour changer de vie, il était obligé d’accepter ce changement.
Tant pis !
- Malefoy !
- Potter ! dit-il en même temps que moi, sans que je m’en rende vraiment compte tellement j’étais concentré, avant que nous reprenions d’une même voix :
- Il faut qu’on parle !
FIN
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Surprise (empoisonnée ??) !!
Aheum avant de mourir j'ai bien le droit de m'expliquer, vu que...je vais mourir. Ça mange pas de pain, n'est-ce pas ? *yeux du chat potté*
Alors pourquoi cette fin qui tombe comme un hippogriffe dans la soupe ?
Eh bien parce que je ne voulais pas m'intéresser au développement de la relation de Harry et Drago. Je ne sais pas comment cette histoire se poursuit. Deviendront-ils amis, amants, amoureux ?? (vous auriez aimé hein ? comment ça je cherche les ennuis ?! meuh non ^^). J'avais envie de me focaliser sur le déclencheur de cette relation. Bon après je reconnais que cette fic est très "blabla" qu'il n'y a pas beaucoup d'action mais bon Harry avait posé ses RTT alors…lol
Ouala. Maintenant je peux murir (oui, oui, je me mure comme le fruit mais sans accent parce que je l'ai renié, l'accent aubois ça craint ! lol) je peux donc murir tranquille maintenant. Bye. |