Chapitre 1 : Le Bête et la Belle
Il espérait que sa rentrée au lycée ce ferait sereinement. Il avait beaucoup travaillé pour pouvoir être admis dans le meilleur établissement de la ville.
Malheureusement, son établissement était prit dans une folle effervescence car le Prince de leur beau et prospère royaume avait choisi –Ô immense honneur- d’y étudier. Cela laissait toutefois Watanuki de glace, même s’il semblait être bien le seul dans ce cas. Il avait déjà suffisamment de préoccupations avec tous les caprices –culinaires entre autres- de Yûko. Aussi, apprendre que le Prince serait dans la même classe que lui le laissa tout aussi insensible. Et il ne passait donc évidemment pas son temps à épier les faits et gestes de sa Majesté, contrairement au reste de ses camarades.
Pourtant, et ce malgré tout le sang froid qu’il employa, il ne pu rester insensible bien longtemps… Mais contrairement à ces condisciples, qui eux l’adulait, il se mit à le détester. On peut même franchement avouer que notre Watanuki ne pouvait supporter son visage impassible, éternellement blasé, à la limite même du méprisant, et qu’il rêvait de lui encastrer la tête dans un mur à chaque fois qu’il le croisait.
Il n’arrivait pas non plus à supporter sa –semblait il dédaigneuse- facilité en cours : toute les réponses semblaient lui tomber du ciel dès qu’on l’interrogeait, alors que Watanuki en était certain, il dormait les yeux ouverts quelques secondes plus tôt ! Alors forcément, tous les professeurs n’en avait que pour lui : Et des «Domeki-sama » par ici et des «Notre merveilleux Prince » par-là…
Watanuki ne pouvait VRAIMENT plus l’encadrer.
Vous vous demanderez : pourquoi tant de haine ?
On pourrait alors parler de l’effet désastreux de l’obséquiosité des professeurs sur les nerfs de notre pauvre petit, puisque c’est en effet le cas. On pourrait aussi parler d’injustice et de favoritisme, ce qui l’agaçait tout autant. Mais, le principal problème était que, par sa simple présence, Domeki volait le peu d’existence que l’orphelin avait dans le « monde extérieur » comme il se plaisait à l’appeler. Ne pouvant quitter la boutique que pour les cours et les courses, Watanuki s’était fait un devoir d’exceller dans son travail scolaire. Ainsi au primaire et au collège, il s’était distingué par son sérieux en cours et ses notes, s’attirant la sympathie et les félicitations de ses professeurs.
Mais voilà, depuis que Sa Seigneurie Domeki, était dans le même établissement que lui, finit tout ça. Il avait beau travailler autant, voir plus, il restait dans un anonymat des plus déprimants, invisible aux yeux des autres élèves et des professeurs. Et il détestait ça. Ayant alors l’impression de ne plus exister que pour servir d’esclave à Yûko et à ses deux infernales créations.
Et tout ça à cause de son Altesse Domeki Shizuka.
Greuh.
oOo
Comme tous les soirs Watanuki rentrait chez Yûko après le lycée. Il était maintenant en deuxième année. Et il détestait toujours autant Domeki, sinon plus, qui était ENCORE dans sa classe.
Fidèle à son habitude, il s’était attardé au lycée pour étudier ses leçons de la journée, avant d’aller crouler sous les corvées données par sa tutrice.
Il marchait d’un pas las, des paquets de courses pleins les bras. A ce rythme, il arriverait en retard, et la maîtresse de maison ne manquerait pas de lui faire remarquer. Tout comme la veille... Il allait falloir qu’il se surpasse une fois de plus pour le dîner pour lui faire oublier…et qu’il la laisse se saoûler… et qu’il supporte ses divagations alcoolisées… Puis qu’il attende qu’elle est son compte pour pouvoir la traîner jusqu’à sa chambre pour la coucher, enfin.
Monde de merde.
Ses réflexions s’assombrissant, il en arriva à la conclusion que ça ne valait peut être même plus la peine de faire tant d’efforts, puisque plus personne ne semblait prendre conscience ne serait-ce que de sa simple existence. Pourquoi ne pas se laisser bouffer par le premier mauvais esprit qu’il croiserait ?
Watanuki franchi la barrière de la propriété sur cette triste pensée, et entra dans la bâtisse en prenant une expression affable, même si c’était à l’opposé de ses sentiments. Il fut accueillit aussitôt par Maru et Moru qui s’exclamèrent :
-Watanuki ! La Maîtresse t’attend !
-Oui la Maîtresse t’attend, vite Watanuki !
Il soupira en posant son sac, se déchaussant rapidement, confia les courses aux deux fillettes qui allèrent les ranger pendant que lui allait rejoindre Yûko.
Le shoji de la pièce principale franchit, il vit sa maîtresse exactement comme il s’y attendait : étendue de tout son long sur son divan, elle portait son kimono onéreux d’une façon bien peu conventionnelle et à la limite de la bienséance.
-J’ai faiiiiiiiim !! Dépêche-toi !! Et apporte-moi du sake ! Bien frais !
Sans broncher Watanuki tourna les talons et disparut dans la cuisine, il en rapporta 3 bouteilles de sake bien frais à Yûko avant de s’en retourner à ses fourneaux.
oOo
Yûko sirotait un verre de sa 6e bouteille après l’excellent repas qu’elle venait de faire. Watanuki, assis un peu en retrait dans un coin de la pièce, profitait de cet instant de répit. Bientôt il allait falloir qu’il se mette à la vaisselle, ensuite il lui faudrait coucher la maîtresse de maison ivre, puis Maru et Moru. Il soupira discrètement.
Elle lui ordonna soudainement d’aller ouvrir la porte. Watanuki croyant à un de des stupides caprices, se dirigea vers la porte, en ronchonnant intérieurement, convaincu de ne rien y trouver. Mais au moment où il ouvrit la porte il fut surpris de voir une charmante jeune fille, la main encore levée en direction du carillon, interrompue dans son geste.
À sa vue, le jeune homme se sentit émerveillé. Que cette fille était belle avec son petit air surpris et ses longs cheveux noirs bouclés ! Ses yeux s’agrandirent sous surprise, et il ne pu réagir l’espace de quelques secondes. Mais il se reprit : il ne devait pas rester avec une tête de carpe, surtout devant une aussi jolie damoiselle. Cette dernière, sortant aussi de sa paralysie, s’inclina respectueusement et se présenta.
-Désolée de vous déranger à une heure si tardive, je suis Kunogi Himawari, et je viens de la part du Palais royale pour remettre ceci à la maîtresse de maison.
Elle montra à Watanuki un rouleau de parchemin scellé avec le cachet de la famille Domeki. Il la conduisit alors jusqu’à Yûko. Arrivée dans la grande pièce, elle salua la sorcière et tendit le petit parchemin à sa destinataire. Elles échangèrent quelques politesses et banalité d’usage, et une fois sa mission accomplit, Himawari s’inclina de nouveau en leur souhaitant une bonne soirée et s’en alla.
Watanuki la regarda s’éloigner à regret. Aurait-il une chance de la recroiser un jour ? Elle semblait avoir son âge, dans quel lycée pouvait-elle bien étudier ?
Il fut tiré des ses pensées par l’exclamation triomphante de Yûko qui l’inquiéta quelque peu. Quelle idée bizarre avait-elle encore eu ? Le sourire qu’elle affichait alors qu’il l’observait ne le rassurait en rien. Comme tout ce qui plaisait à Yûko, il n’en ressortirait rien de bon pour lui.
-Prépare mon plus beau Kimono de cérémonie, ainsi que mes bijoux et fait moi couler un bain !!
Il la regarda éberlué.
- Un bain ? A cette heure ? Yûko-sama vous n’êtes pas sérieuse j’espère ?
Le regard qu’elle lui adressa en réponse confirma malheureusement pour lui que si, elle était sérieuse. Pauvre Watanuki, il lui semblait voir ses heures de sommeil s’envoler une à une. Et c’est tout piteux qu’il se dirigea en direction de la salle de bain, obéissant à son caprice. De toute façon il n’avait pas le choix.
oOo
Le lendemain, il arriva en classe juste avant le début de son cours, littéralement épuisé. Yûko avait été infernale, après avoir pris son bain, elle avait exigée d’essayer sur le champ les plus beaux Kimono de sa garde-robe, ce qui n’était pas peu de chose, et ses plus belles parures. Après une dizaine d’essayages, et des heures de réflexion, elle avait fini par laisser tomber et était partie dormir, pendant que lui devait tout ranger avant d’aller rejoindre son fûton. Mais il ne lui restait alors plus qu’une heure et demie d’un sommeil pas si réparateur.
Voilà pourquoi il s’écroula de fatigue sur sa table. Il eu à peine le temps de soupirer que leur professeur entra dans la classe. Si seulement sa journée avait commencé avec une heure d’étude il aurait pu dormir encore un peu. Malheureusement il avait un cours d’arithmétique dès la première heure.
Il se réveilla en sursaut quand une main s’abattit violement sur la table.
-Watanuki-san, mon cours ne vous intéresse peut-être pas, mais je ne tolérerais pas un tel laissez-allé ! Vous aller faire l’effort de vous tenir droit et éveillé.
Le ton était sans réplique. Watanuki, honteux, acquiesça en remettant ses lunettes en place. Il se sentait vraiment très mal à l’aise. En toute une scolarité, c’était la première fois qu’il s’endormait en classe, et manque de chance, il avait fallut que se soit avec son professeur le plus strict qu’il commence. En jetant un rapide coup d’œil autour de lui il vit que le prince, assit au premier rang, s’était tiré de ses royales rêveries pour l’observer. Watanuki, épuisé et tendu, lui lança son regard le plus noir, convaincu d’une façon ou d’une autre que le coupable, c’était lui. Et il cru voir un éclair de surprise passer dans les yeux du prince, avant que celui-ci ne détourne la tête.
Malgré sa colère, il fut lui aussi surpris. En un an de cours en commun, c’était la première fois qu’il lui semblait voir une expression humaine sur le visage de Domeki. Il se demanda alors si le Prince avait toujours ce visage là, où si c’était seulement une façade.
Mais son aversion pour Domeki reprit le pas sur ses interrogations quand il entendit ce dernier répondre à une question du professeur, suivit de l’habituel et écœurant couplet de félicitations de ce dernier. Watanuki se gifla mentalement et se prit la tête dans les mains pour essayer de retrouver un peu de lucidité. Son enseignant lui adressa alors un regard réprobateur, ordonnant implicitement à Watanuki de se tenir droit. Et pire que tout, Domeki le regardait de nouveau, cette fois ci avec un petit sourire, achevant de vexer Watanuki. Il se figea, et maudit intérieurement cet ignoble prince, avant d’essayer de se concentrer sur le cours. En vain.
La suite de la matinée se déroula dans un calme morne. Il continuait de lutter pour rester éveillé, mais aucun des autres professeurs n’eut à le reprendre.
À la pose de midi, Watanuki monta comme à son habitude sur le toit du bâtiment Sud pour manger son bentô et faire une sieste tranquillement. Il ne restait jamais en classe depuis qu’il s’était ridiculisé au collège quand un esprit était venu l’embêter pendant son repas. Il avait à peine commencé à manger quand il entendit la porte s’ouvrir. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit le visage de la jeune fille de la veille dans l’entrebâillement de la porte. La dite damoiselle l’aperçut et le salua.
-Oh, bonjour ! Vous êtes celui que j’ai vu hier chez Yuko-sama, non ? Vous êtes… Watanuki-san c’est ça ? Il hocha de la tête, ravi de la revoir. Enfin quelque chose de positif dans sa journée ! On peut se joindre à vous si ça ne vous dérange pas ?
Watanuki s’empressa d’accepter avant de tiquer sur le ‘on’. Il eu la réponse à sa question avant même d’avoir pu la formuler, car dernière Himawari, Domeki Shizuka en personne franchit la porte.
Utilisant tout son self-control pour dompter ses nerfs, Watanuki parvint à saluer Domeki de manière courtoise. À la suite de quoi il cru voir le Prince sourire discrètement. Mais peut être était-ce juste une illusion.
En s’asseyant à côté de l’orphelin, la jeune fille lui apprit qu’elle était l’amie d’enfance du prince, et lança une conversation que Watanuki n’écoutait que d’une oreille distraite. Alors comme ça, ce monstre sans sentiments avait des amis ? Aller savoir comment ! Le dit monstre qui s’était d’ailleurs assit en face de lui, ouvrait son bentô comme Himawari venait de le faire. Il fut soudainement ramené à la réalité en entendant :
-Vous avez l’air fatigué Watanuki-san. J’espère que ce n’est pas à cause de ma visite tardive hier soir chez Yûko-sama. J’aurais dû passer plus tôt mais j’ai été retardée…
-Non, ne vous en faites pas Himawari-san ! Répondit Watanuki en souriant, vous n’y êtes pour rien ! Et puis je ne suis pas si fatigué…
-Pourtant vous vous êtes fait gronder par un professeur parce que vous dormiez en classe ce matin, non ?
La question était posée avec innocence mais elle glaça d’effroi Watanuki. Comment était-elle au courant de son humiliation du matin ? La réponse lui parut évidente : finalement Domeki devait être plus bavard qu’il n’y paraissait.
Sans en avoir conscience, Watanuki s’agita nerveusement, tout en essayant de se retenir pour ne pas arracher la langue du Prince cafteur. Le spectacle qu’il donnait malgré lui devait être assez drôle puisque la jeune fille éclata d’un rire cristallin tandis que Domeki abordait un sourire moqueur.
Réalisant qu’il se dandinait sans raison apparente, Watanuki fût vivement tiraillé entre la honte cuisante de s’être ainsi ridiculisé devant Himawari et ses envies de meurtre à l’encontre du prince. Essayant de reprendre contenance, il empoigna son bentô et recommença à manger avec de furieux coups de baguette. Ce qui ne fit qu’amuser encore plus ses deux compagnons. Et il n’avait pas besoin de relever les yeux pour savoir que Domeki ne le lâchait pas du regard. Himawari, après avoir repris son souffle relança la conversation :
- Vous êtes très drôle Watanuki-san !
- Pourtant je ne le fais pas exprès.
- Vous êtes fâché qu’on ait rit ?
Il y eu une seconde de flottement avant que Watanuki relève la tête avec un grand sourire –quelque peu forcé ?-
-Mais noooon, voyons Himawari-san… HEY !
Armé de ses baguettes, Watanuki coinça celles qui piochaient impunément dans son bentô. Sans les lâcher, il fusilla Domeki du regard.
-Depuis quand les princes on des manières de pique-assiettes ?
-Depuis que tu as cuisiné un de mes plats favoris.
La réponse, flegmatique mais du tac-au-tac, fut suivie d’un geste habile de Domeki qui libéra ses baguettes sans en faire tomber l’inarizushi, lui permettant de le manger malgré tout.
-C’est délicieux.
Si Watanuki fût pétrifié d’entendre un prince s’adresser à lui avec autant de familiarité et par son culot monstrueux, quand il vit les baguettes ennemies revenir piocher dans son bentô, son sang ne fit qu’un tour, et ses dernière miettes du self-control furent pulvérisées. Il se mit à hurler de rage et à gesticuler dans tout les sens, tempêtant sur son manque de savoir vivre, à la plus grande joie d’Himawari qui pleurait de rire devant ce spectacle.
oOo
La semaine passa à une vitesse incroyable, et Watanuki ne s’ennuyait pas : Entre ses charges habituelles, les caprices croissants de sa maîtresse et les deux nouveaux bentô qu’ils préparaient en plus du sien. Au lycée, les cours l’ennuyaient et il aurait préféré y rattraper son sommeil en retard. Mais à la pause du déjeuner lui et Domeki rejoignaient Himawari pour manger ensemble. C’était toujours un moment éprouvant pour le cuisinier, qui passait de la pamoison à chaque sourire de la miss à des décousues houleuse avec Domeki qui piquait dans le bentô des autres une fois le sien finit (et il mangeait vite le bougre !). Puis venait ensuite la reprise des cours et du quotidien morne.
La semaine touchait à présent à sa fin, et le jour du bal était arrivé. N’ayant pas cours ce jour-là, Watanuki vu sa journée monopolisée par les séances d’essayages, de coiffure et de maquillage de sa maîtresse. Et celle-ci étant indécise, Watanuki n’en voyait plus la fin. Il essayait de se consoler en imaginant à quel point Himawari serait mignonne lors du bal. Ce qu’il aimerait la voir !
Yûko le tira de ses rêveries en lui demandant d’un ton sec :
-Watanuki, donne-moi ton avis : que dois-je mettre ?
Ça sentait la question piège à plein nez. Watanuki sentait que cet instant était crucial. Il pouvait mettre fin à cette interminable séance d’essayage comme la rallonger de trois heures. Il observa avec un grand sérieux les différents kimonos et les différentes robes éparpillées un peu partout dans la pièce, se demandant quel était celui qui lui apporterait son salut. Son regard fût alors accroché par un bout de tissus noir qui dépassait de derrière un magnifique kimono rouge. Il ne savait pourquoi son attention avait été attirée, mais il s’en rapprocha et le dégagea. Il s’agissait d’un kimono noir piqué d’éclats argentés rappelant un ciel étoilé, et sur le col et le bout des manches figuraient un motif représentant un papillon posé sur un croissant de lune bleu. Mu par une étrange intuition, il se tourna vers Yûko.
-Celui-ci.
Quand les yeux de sa maîtresse se posèrent sur le kimono, son expression et son attitude changèrent radicalement. Une lueur mélancolique apparut dans ses yeux.
Sans un mot, elle alla chercher dans son armoire les autres éléments de cette tenue et commença à se vêtir, assistée par Watanuki, Maru et Moru.
Watanuki était troublé par le silence soudain de sa maîtresse. Il ne l’avait jamais vu ainsi. Ce vêtement était il rattaché à un souvenir particulier ? Ce silence solennel se prolongea, et quand enfin prête elle se contempla dans le miroir, elle retrouva la parole.
-Oui, celui-là.
Le sourire triste qui fit Yûko à ce moment là ébranla Watanuki. Avec toutes les frasques de sa maîtresse, Watanuki en avait oublié qu’elle était humaine. Et c’est alors qu’il se souvînt de ce que Yûko lui avait dit quand elle l’avait recueilli des années auparavant.
« Quand on perd nos êtres aimés, il est dur d’accepter que le monde continue de tourner. Mais n’oublie jamais : tu n’es pas le seul à être resté ici. Et un jour, vos chemins finiront par se recroiser. Mais en attendant, ta place est ici. Tu n’es pas le seul à devoir surmonter la mort de proches. »
La Yûko de l’époque avait eu exactement le même sourire peiné que maintenant.
-Aha ! Ca va être moi la plus classe ! Allez, Watanuki ! Arrête de rêvasser un range se bazar ! Je ne peux tolérer que ma demeure soit dans un tel état ! Et profites-en pour ranger la cave.
Watanuki sursauta et regarda d’un air éploré, face à la quantité de travail qui l’attendait. Mais le pire ça serait la ‘Cave’. À chaque fois qu’elle l’y envoyait il en avait au moins pour quatre heures de ménage intensif… Et Yûko abordait de nouveau son habituel sourire sardonique.
Non. Toutes réflexions faites, le sourire de tout à l’heure devait vraiment être une illusion. Pas moyen que cette tyran est la moindre once de sentiment, preuve était faite qu’elle n’était pas humaine !
Mais le souvenir du sourire triste continuait malgré tout à flotter dans son esprit. Résigné, il commença à ranger soigneusement toutes les affaires de sa maîtresse, pendant que celle-ci se laissait coiffer par Maru et Moru en riant.
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Alors alors ? Reviews pour m'encourager dans mon travail d'écriture ? *_* Quoiqu'il en soit j'espère que vous avez appréciées ce premier chapitre ! ^o^
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